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(14/05/2010 18:04:39)

Adobe aime avec réserve Apple

Les américains sont assez friands de ces « private » jokes. Adobe a répondu de manière originale et drôle à la polémique lancée par Steve Jobs, PDG d'Apple, sur la non utilisation de la technologie Flash pour développer des applications sur l'iPhone et iPod. Ce dernier avait publié une lettre ouverte revenant sur les raisons de ce choix. Pour Adobe, ces propos n'étaient qu'un « écran de fumée » et l'éditeur avait dans un premier temps décidé de ne pas répondre à la provocation.

Et puis hier, dans certains journaux économiques américains, ainsi que sur des sites spécialisés, une publicité est apparue : « Nous aimons Apple ». S'ensuit une déclinaison des appréciations, la créativité, le HTML 5, etc... L'éditeur termine son propos par une mise en garde « Nous n'aimons pas les personnes qui vous privent de votre liberté de choisir ce que vous créez, comment vous le créez et l'expérience que vous ressentez sur Internet ». L'éditeur en a profité également pour publier une lettre ouverte rédigée par les fondateurs d'Adobe, Chuck Geschke et John Warnock, qui défendent la technologie Flash. A suivre...

(...)

(14/05/2010 17:59:10)

Annuels CA : une croissance retrouvée au dernier trimestre

A quelques jours de son rendez-vous annuel à Las Vegas, CA a publié les résultats de son exercice 2010 qui s'est clôt au 31 mars dernier. L'éditeur de solutions de gestion des systèmes d'information affiche un chiffre d'affaires en hausse de 2% à 4,35 Mds de dollars par rapport à l'exercice 2009. Le dernier trimestre a été particulièrement important dans ces bons résultats, avec une forte croissance des licences (59 millions de dollars contre 38 M$ un an auparavant) et une progression plus légère des souscriptions et de la maintenance (968 millions de dollars contre 913 M$ un an auparavant). Le résultat net s'est aussi sensiblement amélioré en passant sur le plan trimestriel de 65 M$ en 2009 à 101 M$ au dernier trimestre 2010, soit une progression de 14,9%.

Le CEO de CA, Bill McCracken, s'est déclaré très satisfait. « Au cours de cette année fiscale, nous avons augmenté à la fois le chiffre d'affaires et les profits ; et nous avons généré un niveau important de cash. Ceci tout en renforçant notre investissement dans la croissance et le futur de CA, via notre Recherche & Développement en interne, ainsi que des acquisitions. Cela nous positionne dans la course pour le leadership de marchés clés qui sous-tendent notre stratégie de croissance : gestion des identités et des accès, IT Management as a Service, gestion de la virtualisation et du cloud computing. Et nous continuons à maintenir notre activité florissante dans le domaine du mainframe. »

Les prévisions de chiffre d'affaires pour l'exercice en cours (2011) s'établissent entre 4,5 et 4,6 milliards de dollars (soit une hausse attendue de 3 à 5% à taux de change constant). Pour Bill McCracken : « nos prévisions reflètent les investissements effectués pour positionner CA en leader du marché et accélérer notre croissance sur les segments clés. Nous sommes confiants sur notre stratégie et nous nous attendons à construire notre succès au fur et à mesure de l'année fiscale ».
En avril dernier, CA avait indiqué qu'il prévoyait de réduire ses effectifs de 1 000 postes.

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(14/05/2010 17:28:24)

SAP/Sybase : des points clés du rachat dans la mobilité, la BI et le cloud

Quels avantages SAP va-t-il tirer du rachat de Sybase et, à l'inverse, quelles difficultés risque-t-il de rencontrer ? L'acquisition de l'éditeur californien peut être appréhendée suivant différents axes. « Le volet mobilité de l'acquisition me semble être le plus important, car il n'y a pas encore d'acteurs vraiment installés sur ce terrain dans le secteur informatique, estime Jean-Michel Franco, directeur des offres chez Business & Decision. Il y a des places à prendre pour les acteurs du logiciel dans ce domaine. En atteste l'agitation actuelle autour des technologies Adobe sur le mobile. » Il constate que les trois grands acteurs face à SAP (Oracle, IBM, Microsoft) ne sont toujours pas parvenus à se positionner comme des acteurs incontournables sur les équipements mobiles. « Or, il va y avoir un besoin croissant dans ce domaine, que ce soit en termes d'applications (m-commerce, CRM...) que de business intelligence (moteurs de recommandation par exemple). »

Ce rachat peut, à terme, perturber le marché des bases de données

En revanche, Jean-Michel Franco considère que le volet bases de données de l'opération apparaît plus compliqué. « Le marché des SGBD est concentré sur Oracle, IBM et Microsoft et c'est un domaine assez conservateur. Sur la partie BI, il y a certes un besoin croissant de bases spécialisées, en particulier des bases axées sur le stockage en colonnes. Sybase IQ y a sa place, de même que la technologie in memory de SAP. Encore faudra-t-il faire converger ces deux technologies pour vraiment faire la différence. »

Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
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On constate d'ailleurs un certain scepticisme parmi les réactions suscitées par le rachat de Sybase. Jean-Michel Franco relève que certains acteurs plus récents sur le marché, comme Workday (créé fin 2006 par Dave Duffield, fondateur de PeopleSoft), considèrent par exemple que la technologie SGBD de Sybase est relativement ancienne, et que le cloud computing nécessite des changements plus radicaux. « Ce qui peut être intéressant, c'est que ce rachat va mettre un peu de pression sur les trois acteurs principaux des bases de données. Sur la Business Intelligence, ceux-ci sont concurrencés par Teradata, Sybase et quelques nouveaux venus. Jusqu'à présent leur réponse passait par le hardware -Exadata pour Oracle, Smart Analytics pour IBM ou le rachat de Datallegro par Microsoft. Cette acquisition peut les amener à s'interroger sur leur stratégie... »

De fait, attaquer la question de l'optimisation des traitements par la base de données n'est pas une mauvaise idée. Le directeur des offres chez Business & Décision rappelle que les bases de données relationnelles reposent sur des technologies qui ont 25 ans et que, par ailleurs, les budgets de maintenance ne sont pas négligeables. « On peut penser, effectivement, qu'il existe là des éléments qui peuvent remettre en cause le marché des bases de données dans les prochaines années », considère-t-il. [[page]]
Pour SAP, sur les applications décisionnelles, Sybase IQ pourrait constituer une des options pour son application de datawarehouse BW. C'est, d'après Jean-Michel Franco, ancien collaborateur de SAP, quelque chose qui pourrait se faire assez vite. La base de données colonnes viendrait au-dessus de la base de données principale. « C'est ce qui semble le plus évident dans la probable feuille de route de SAP. Ensuite, il pourrait y avoir une solution hybride entre BW Accelerator et Sybase IQ. Toutefois, faire converger les deux technologies pourrait s'avérer plus compliqué. Il y a un intérêt à le faire, mais cela représente beaucoup de travail. »

Enfin, un autre aspect intéressant de l'acquisition de Sybase par SAP réside dans les développements réalisés par Sybase pour supporter les technologies de cloud. C'est un point que souligne notamment l'analyste Ray Wang, d'Altimeter, en rappelant que l'éditeur californien a noué un partenariat autour d'Amazon EC2. « Or, la possibilité d'avoir une application SAP qui fonctionne en mode IaaS (infrastructure as a server) pourrait  faire basculer les clients SAP vers des bases de données différentes de celles qu'ils utilisent historiquement, fait remarquer Jean-Michel. Dans les quatre à cinq ans, cela peut perturber le marché. On voit bien actuellement que tous les fournisseurs de cloud ne sont pas sur des bases relationnelles parce qu'elles manquent de puissance dans les montées en charge. » Les acteurs de l'Internet, comme Twitter ou Digg, misent aussi sur des bases NoSQL.  
« Je ne sais pas si Sybase dispose d'une véritable avance dans ce domaine, mais, si c'est le cas, cela pourrait aussi expliquer le rachat par SAP. Jim Hagemann Snabe a encore rappelé, il y a peu que SAP comptait être un leader dans le SaaS dans les cinq ans. Sybase constitue-t-il un pas en avant dans ce sens ? ».

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(14/05/2010 16:57:49)

Citrix dévoile XenClient, hyperviseur Bare-Metal

L'an dernier, Citrix et VMware, qui avaient tous deux prévu de livrer des hyperviseurs de type bare-metal, ont subi quelques retards, d'une part à cause de problèmes de développement de pilotes nécessaires aux utilisateurs de PC et d'autre part pour avoir eu besoin de plus de temps pour convaincre les fabricants d'ordinateurs de soutenir leurs programmes. Mais le communiqué de Citrix annonçant la sortie de XenClient, vient indiquer que la technologie hyperviseur client est quasiment prête pour arriver en entreprise. Selon l'éditeur, cette solution sera idéale dans certaines situations : où « il faut apporter son propre PC », pour les entreprises qui veulent afficher plus qu'une seule image de bureau sur un ordinateur portable, et pour les utilisateurs qui doivent séparer l'usage de leur poste de travail personnel et celui de leur portable d'entreprise.

Pour l'instant, Citrix lance une version XenClient « candidate » et un kit permettant aux professionnels informatiques de le tester et de connecter des PC virtuels sur des déploiements XenDesktop existants. « Citrix a expérimenté XenClient avec ses partenaires Intel, HP et Dell, mais n'a pas encore éprouvé l'hyperviseur dans les différents modes d'utilisation » a déclaré Wes Wasson, directeur marketing chez Citrix. « Le produit devrait être disponible « rapidement » - d'ici quelques mois - et sera livré pré-installé sur le matériel des principaux fournisseurs » a t-il ajouté. « La sortie de XenClient place Citrix devant VMware dans la course à l'hyperviseur client, même si cette technologie demande encore de la maturation et ne sera probablement pas adoptée à large échelle avant 2011 ou 2012, » selon Chris Wolf, analyste chez Burton Group.

Des inconvénients et des avantages

Les responsables en sécurité informatique ne sont pas très chaud non plus pour laisser les ordinateurs personnels des salariés se connecter sur le réseau de l'entreprise, et « Citrix doit encore convaincre, malgré ses promesses de cloisonner davantage les applications personnelles de celles de l'entreprise sur XenClient » souligne l'analyste avant d'ajouter « pour une version produit 1.0, XenClient arrive avec le minimum de caractéristiques que l'on peut attendre d'un hyperviseur client, en termes de sécurité ». « Créer un hyperviseur client est plus compliqué que de créer des technologies serveurs du fait des problèmes que cela pose avec la gestion de l'audio, des périphériques USB, des webcams, des réseaux sans fil et Bluetooth, » explique Citrix dans une vidéo sur XenClient.

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Mais les avantages ne manquent pas. Les utilisateurs peuvent faire des va et viens entre leur bureau particulier et celui de l'entreprise en appuyant simplement sur une touche, tout en restant « totalement indépendants sur le plan de la sécurité, » du moins selon l'éditeur. Ce dernier avance également que l'usage d'un ordinateur personnel sur un système d'entreprise offre aux utilisateurs un moyen plus sûr d'installer des applications privées, sans compromettre pour autant le réseau de leur entreprise. Les services informatiques peuvent définir des politiques empêchant les utilisateurs de copier et de coller des données entre environnement d'entreprise et bureau personnel, ou d'empêcher une image de bureau d'accéder à certains réseaux. Toutes les applications d'entreprise et les données peuvent être synchronisées au réseau de l'entreprise, de façon à pouvoir récupérer le bureau du salarié même si la machine physique tombe en panne. « Citrix a créé un bon modèle pour accéder aux applications, » a indiqué Chris Wolf, « mais elle doit encore améliorer la duplication des images de bureau pour permettre des sauvegardes plus efficaces. » Ajoutant que « Citrix allait encore travailler sur la gestion de l'image de bureau en général. »

Les entreprises disposant d'équipes de salariés mobiles seront intéressées par XenClient, « car il semble que cette version ne  fonctionne que sur des ordinateurs portables, et ne gère pas les pilotes des périphériques prévus pour les ordinateurs de bureau » a expliqué Chris Wolf. « Certains clients peuvent avoir besoin d'un hyperviseur client, même s'ils ne prévoient pas de le déployer pour des ordinateurs portables ». (...)

(14/05/2010 16:16:10)

Prévention contre les pertes de données : un déploiement inégal

Réalisée dans 14 pays (Belgique, Danemark, Allemagne, Finlande, France, Irlande, Israël, Italie, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Espagne, Suède et Royaume-Uni) par Quocirca, institut spécialisé dans l'analyse de l'impact des technologies émergentes sur les entreprises et basé au Royaume-Uni, l'étude rappelle que les entreprises ne prenant pas les mesures nécessaires pour identifier l'ensemble de leurs données sensibles et les protéger des pertes et utilisations illégitimes prennent des risques significatifs.

Si la majorité des entreprises interrogées voient dans la « confidentialité des données » un facteur majeur d'évolution réglementaire dans les cinq prochaines années, elles invoquent aussi le manque de temps et de ressources - ainsi que la multitude des processus manuels - pour justifier leur inaction face aux problèmes de conformité qu'elles rencontrent. Pour Shirief Nosseir, directeur du marketing des produits de sécurité EMEA de CA, « l'étude montre clairement que les entreprises ont besoin d'une solution DLP pour assurer la prise en charge de leurs contraintes de conformité, la protection de leur image de marque et l'optimisation de leur compétitivité. »

Des solutions inégalement déployées


Une architecture « orientée conformité » (ou COA pour compliance-oriented architecture) contribuerait à solutionner les problèmes de perte et d'usage non-autorisé des données. « Une solution associant les technologies DLP et IAM offre une combinaison idéale pour aider les entreprises à découvrir, superviser et contrôler les informations critiques, où qu'elles se trouvent, et à s'assurer qu'elles ne sont utilisées que par des personnes autorisées, » a déclaré Shirief Nosseir. Pour être efficace, celle-ci doit notamment inclure une solution complète de gestion des accès et des identités (déployée par seulement 24 % des grandes entreprises européennes) ; un système permettant de localiser et de classer les données (déployé par 50 % des entreprises interrogées) et une technologie DLP (à peine 28 % utilisent actuellement une solution DLP à quelque niveau que ce soit).

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Pour Bob Tarzey, Analyste et Directeur de Quocirca, « de récentes fuites de données sensibles montrent que les supports de stockage électronique font souvent l'objet d'une attention insuffisante. Ce manque de protection peut s'avérer coûteux - notamment au regard des amendes aujourd'hui imposées par les pouvoirs publics. Aujourd'hui, des technologies existent pourtant pour corréler l'utilisation des données aux individus concernés. »

Près de 90 % des entreprises, ayant déployé la technologie DLP, indiquent être bien préparées pour protéger leur propriété intellectuelle et leurs données à caractère personnel - et pour assurer leur conformité aux contraintes réglementaires de sécurité, contre 26 % pour les autres. Ces déploiements, principalement mis en oeuvre dans le secteur des télécommunications et des médias (37 %), vraisemblablement en raison de la très forte valeur attachée à un usage sécurisé des données sur ce marché, tombent à 18% seulement dans le secteur industriel et à 26 % chez les prestataires de services financiers. Compte tenu de la responsabilité qu'assument les instances gouvernementales pour la sécurité des données sensibles détenues par ce secteur, le très bas niveau de déploiement devrait, selon le rapport, inquiéter les pouvoirs publics.

Les résultats de l'étude sont disponibles à l'adresse www.ca.com/gb/mediaresourcecentre

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(14/05/2010 15:30:38)

EMC World : Un voyage vers le cloud privé

Ironie de l'histoire, à l'heure où le nuage de cendres volcaniques perturbait les liaisons transatlantiques, un autre nuage focalisait l'intérêt de beaucoup de monde à Boston. La vision du cloud privé d'EMC a été le leitmotiv de l'édition 2010 du congrès rassemblant les équipes du spécialiste des solutions de stockage et ses différents partenaires. Au menu, plusieurs annonces ont été faites, comme le lancement du produit Vplex, qui se charge de fédérer les différents équipements de stockage dans un ou plusieurs datacenters éloignés et facilite les échanges d'informations, grâce à un système de cache intelligent. De la même façon, cette gestion du cache a été intégrée à la technologie FAST (fully automated storage tiering) pour les systèmes de stockage, Clariion et Celerra. Couplée avec la capacité de compression des blocs de données inactives, la hiérarchisation des éléments de stockage est optimisée pour devenir plus fluide et plus rapide. On peut également citer, la technologie DD Boost intégrée dans l'offre Data Domain, dédiée à la déduplication des données. Cette solution permet d'accroître les performances des services de backup en améliorant sensiblement les débits (de 5,4 To par heure à 8,8 To par heure pour la solution DD 880).

Orchestrer le lien entre  cloud privé et public


Quelques démonstrations ont montré l'intérêt des différents partenariats conclus par EMC. Le premier d'entre eux est la coalition VCE, alliant VMware, Cisco et EMC où chacun apporte son expertise, dans son domaine de prédilection stockage, serveur et réseau. La première illustration du travail commun est l'équipement Vblock qui se décline en fonction des capacités requises par les entreprises. Or la volonté d'EMC, comme l'a rappelé son CEO, Joe Tucci est que les infrastructures soient consommées comme des services. Pour cela, il est impératif de travailler à l'unification des infrastructures.

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C'est dans ce cadre que Pat Gelsinger, COO d'EMC, a dévoilé furtivement dans une présentation le projet Redwood de VMware. Ce dernier repose sur vCenter Orchestrator et sur vCenter Lab Manager pour établir des liens entre les infrastructures du cloud privé et les services des clouds publics. Concrètement des applications issues d'un cloud public pourront migrer vers un cloud privé et inversement. Pour Denis Hoffman, vice-président de la coalition VCE, « notre but est d'apporter une simplicité, une flexibilité aux entreprises dans le cloud computing » et d'ajouter en écho aux propos de Joe Tucci, « à terme, nous offrirons un catalogue de services aux sociétés sans se soucier de l'infrastructure ». Chuck Hollis, CTO d'EMC lors d'un événement  à Paris en mars dernier pronostiquait que le cloud transformerait sociétés d'infrastructures en « vending machine », que l'on peut traduire en distributeur de services (comme une machine à, café).

Les opérateurs à l'affût


Ce discours de simplicité et de mise à disposition de nouveaux services sonne très bien aux oreilles des opérateurs télécoms. De plus en plus ces derniers s'immiscent dans le cloud en mettant en avant leur expertise en matière de provisionning et de gestion de facturation. Fort de ce constat, des partenariats stratégiques sont en train de se nouer. Ainsi, lors d'EMC World, Orange Business Services nous a fait part de son intention de travailler sur ce type de relations sans préciser de calendrier. « Beaucoup de nos clients grands comptes réfléchissent sur ce basculement vers le cloud privé et le partenariat que nous avons avec EMC va certainement se renforcer et évoluer prochainement », souligne Philippe Roger, directeur grands comptes d'Orange Business Services. Pour Christian Hiller, PDG d'EMC France, ces échanges vont transformer la relation avec le client, « nous ne vendrons plus directement aux entreprises, mais Orange intégrera nos solutions dans son offre cloud ».  L'opérateur a en tout cas invité à Boston près d'une quarantaine de DSI pour se faire une idée des dernières propositions d'EMC.

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(14/05/2010 14:56:50)

Tibco étoffe sa gamme logicielle

«C'est la plus grande révolution technologique dans l'histoire de Tibco, » a déclaré Rourke McNamara, directeur senior du marketing produit au niveau mondial lors de la conférence TUCON à Las Vegas. « Nos applications ont été mises à jour pour englober un éventail plus large de fonctions et leur permettre de travailler plus étroitement ensemble, selon un principe d'emboîtement qui facilite l'intégration » poursuit-il.

Daryl Plummer, vice-président de groupe au sein du cabinet d'analyse Gartner, fait remarquer que cette mise à jour logicielle représente une avancée significative pour l'entreprise. « Le monde est devenu très changeant, et il faut pouvoir gérer des événements structurés et non structurés » explique t'il avant d'ajouter « le logiciel intégré devrait aider les entreprises à mieux répondre aux événements extérieurs ». Ce dernier a également qualifié la mise à jour de Silver, un ensemble d'outils introduit l'an dernier par l'éditeur pour mettre en place des applications professionnelles en cloud, comme l'un des changements les plus importants. « Cette solution peut maintenant être utilisée pour développer et déployer des applications composites ainsi que pour exécuter des workflows ». La société a également indiqué que ce logiciel pouvait être exécuté sur un service hébergé EC2 d'Amazon.

Simplification et diversification

Tibco a aussi mis à jour l'outil de conception, basé sur Eclipse, et l'outil d'administration, désormais exécutable dans un navigateur Internet, de sa suite d'outils ActiveMatrix basée sur une architecture orientée services (SOA). Plus particulièrement, la société a intégré une nouvelle application BPM dans la suite, qui permet de gérer des flux de travail. Progressivement, il envisage d'ailleurs de favoriser ActiveMatrix BPM, par rapport à son outil BPM actuel iProcess. « La mise à niveau de ce dernier n'a pas été considérée comme une option viable, car l'éditeur voulait que son moteur BPM fonctionne avec sa gamme de logiciels sous ActiveMatrix, » a déclaré Rourke McNamara. Cet environnement dédié à la conception ressemble à celui d'iProcess, à la différence près que les modèles créés dans iProcess devront être vérifiés avant d'être exécutés par le moteur d'ActiveMatrix BPM.

Le groupe américain a également mis à jour sa solution d'analyse Spotfire, lequel offre désormais la possibilité d'extrapoler les données selon des modèles d'analyse prédictive. La version 4.0 du logiciel de traitement d'événements complexes BusinessEvents, s'est également enrichie de fonctionnalités supplémentaires, offrant aux utilisateurs des moyens additionnels pour éditer les règles de capture d'événements, à l'aide de feuilles de calcul notamment.

L'éditeur a également amélioré Tibber, son logiciel de réseaux social pour l'entreprise, actuellement en version bêta, qui permet aux salariés de s'envoyer des messages à la manière de Twitter pour partager des informations avec leurs collègues. En plus de gérer la présence, les utilisateurs peuvent également suivre les fils de discussion des sujets. L'éditeur envisage de commercialiser cette solution, dont la dernière version bêta peut être utilisée sur iPhone, d'ici à la fin de l'année.

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(14/05/2010 10:42:59)

Trimestriels SFR : une croissance inattendue

(Source EuroTMT)Alors que France Télécom a connu, en France, un premier trimestre difficile, SFR, son principal concurrent tricolore, a, en revanche, enregistré d'excellentes performances durant les trois premiers mois de l'année. L'opérateur alternatif, dont les comptes ont été publiés, avec ceux de sa maison-mère Vivendi, affiche ainsi une hausse de 1,9 % de son chiffre d'affaires à un peu plus de 3 milliards d'euros, une croissance inattendue pour de nombreux analystes.

Cheuvreux, filiale de courtage du Crédit Agricole, délivre régulièrement des analyses économiques et boursières. Dans ce cadre, la société tablait sur un recul de 3 % ! Le résultat opérationnel ajusté avant amortissement est lui en hausse de 3,9 % à 634 millions d'euros. Une performance à mettre au compte, essentiellement, de l'activité mobile qui renoue avec la croissance, après plusieurs trimestres de baisse. Les revenus du mobile progressent de 0,2 %. Dans le fixe et le haut débit, le chiffre d'affaires progresse de 0,8 % à 834 millions. Les seules activités haut débit sont en hausse de 14,6 %. Les dirigeants de SFR qui expliquent depuis une bonne année que leurs performances commerciales, tant dans le mobile que les accès DSL, vont finir par payer et se traduire en croissance des revenus, semblent donc voir leur stratégie commerciale agressive être validée. Et l'opérateur pourrait encore accélérer sa croissance, hors impact des baisses des tarifs réglementés, compte tenu de son rythme élevé de prises d'abonnés durant le premier trimestre.

Des effets à concrétiser dans la durée

Si France Télécom a connu un trou d'air en début d'année, SFR en a manifestement profité pour accroître ses parts de marchés. Dans la téléphonie mobile, l'opérateur affiche ainsi un gain net de 225 000 abonnés et précise que ses offres iPhone ont engrangé 227 000 nouveaux clients. Ce qui s'est traduit par une augmentation de quatre points, à 26,5 %, de la part des revenus issus de la data mobile. Dans le haut débit, SFR a gagné 148 000 clients et son parc d'abonnés s'élève maintenant à 4,592 millions de clients. Ce qui permet à l'opérateur de rafler la deuxième place sur le marché français, derrière Orange, mais devant Iliad qui s'élève à 4,504 millions. De plus, cette croissance se révèle rentable, l'Ebitda du pôle fixe-haut débit s'inscrivant en hausse de 13,5 % à 151 millions d'euros.

Tout le problème pour SFR est de montrer maintenant, qu'il est capable de maintenir ce rythme de croissance tout au long de l'année. En 2009, après un très bon premier semestre, l'opérateur avait en effet connu une deuxième partie de l'année plus faible.

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