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(19/04/2010 18:26:06)
NKM doute des vertus de la vidéoconférence
Les ministres européens étaient supposés se retrouver à Grenade pour adopter une déclaration sur le futur agenda numérique de l'Europe. Mais le voyage a été rendu impossible en raison du nuage de cendres issu du volcan islandais. Dès lors, cette rencontre a été organisée via une vidéoconférence. Nathalie Kosciusko Morizet, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, a écrit sur son fil twitter, « Un conseil en visio c'est #fail pce que comme ce n'était pas prévu certains en tirent argument pour rejeter les discussions de fond»
Plusieurs suiveurs du tweet de la ministre ont expliqué que ces réunions devraient être toujours en vidéoconférence, écologiquement plus acceptable. NKM y a répondu favorablement, mais cela ne doit pas devenir un argument pour négocier une déclaration faible. Cette dernière porte sur l'agenda numérique européen et intègre des mesures pour déployer l'accès Internet haut débit et garantir la mise en place de plate-formes et des standards ouverts.
Peu de monde partagent les craintes de la secrétaire d'Etat. Il n'y a pas de raisons pour que l'issue de cette réunion ne soit pas la même que si les ministres étaient en face à face, déclare Jonathan Todd, porte-parole de Nellies Kroes, Commissaire en charge de ce dossier et d'ajouter un brin malicieux « si les ministres européens des finances ont réussi à s'entendre sur un prêt de 30 milliards d'euros pour la Grèce en vidéoconférence, cela doit marcher aussi pour les ministres en charge des télécoms ».
Un des derniers twitt de la ministre, expliquait « début de la visioconf des ministres européens du numérique. On n'entend pas le ministre italien ». Malgré cela, des avancées semblent se réaliser comme le montre ce twitt « Des amendements de la France deja integres dans le projet de Grenade : soutien aux PME dans l'accès aux marches publics ». (...)
Fortune 500 : Apple gagne 15 places, Dell en perd 5
Le classement des 500 premières sociétés mondiales réalisé chaque année par le magazine américain Fortune fait apparaître quelques changements parmi les sociétés IT. En un an, Apple est ainsi passé de la 71e à la 56e place, avec un chiffre d'affaires annuel passé fin septembre 2009 de 32,48 Md$ à 36,53 Md$ (la société de Steve Jobs doit annoncer demain les résultats de son deuxième trimestre fiscal).
En revanche, le fabricant de PC texan Dell a perdu cinq places et se retrouve 38e au classement 2010 (son CA est passé de 61 Md$ à 52,9Md$). HP lui-même glisse d'un rang, passant de la 9e à la 10e place. De même que Microsoft, Cisco et Intel, respectivement 36e, 58e et 62e du classement 2010 alors qu'ils étaient 35e, 57e et 61e un an plus tôt.
En tête de ce Fortune 500 édition 2010, on trouve trois groupes américains, la chaîne de distribution Wall-Mart (408,2 Md$) et les pétroliers Exxon Mobil (284,65 Md$) et Chevron (163,527 Md$).
Illustration : le classement Fortune 500
Annuels Tata CS : la SSII indienne finit l'année en nette hausse
La première SSII indienne, Tata Consultancy Services (TCS) a enregistré une hausse de 17,6% sur son chiffre d'affaires, à 1,686 milliards de dollars, au cours de son dernier trimestre fiscal, clos le 31 mars. Le bénéfice net progresse de 59,7% à 420 M$ et le résultat opérationnel de 36,48%, à 464 M$. Calculées en roupies indiennes, les ventes trimestrielles ont augmenté dans des proportions moindres : +7,9%.
A l'instar de son concurrent Infosys (n°2 des SSII indiennes), qui a présenté la semaine dernière des résultats en hausse, la société de Mumbaï bénéficie donc aussi de la reprise des investissements IT aux Etats-Unis et en Europe. TCS a terminé son année fiscale sur une progression de 5,38% de son chiffre d'affaires, à 6,34 milliards de dollars. Sur l'exercice, son bénéfice net a augmenté de 29% à 1,45 milliard de dollars.
Au 31 mars, le groupe employait globalement 160 429 salariés, soit 16 668 de plus que l'an dernier.
Illustration : à gauche, Natarajan Chandrasekaran, PDG de Tata Consultancy Services, à droite, Seturaman Mahalingam, directeur financier.
Le PDG de Sage annonce son départ
Paul Walker, PDG de l'éditeur britannique Sage, a décidé de quitter ses fonctions, après avoir passé vingt-six ans dans la société, dont seize à sa tête. Il assurera la transition avec le conseil d'administration, lequel fera une nouvelle annonce en temps opportun.
Pour le compte de son exercice 2009 (clos au 30 septembre), l'éditeur de logiciels de gestion a enregistré un chiffre d'affaires de 1,44 Md£ (1,64Md€) en hausse de 11% comparé à celui de l'exercice précédent.
La CNIL valide l'identification par empreinte digitale à fichier central
Depuis la réforme de 2004 de la loi « Informatique et Libertés », la CNIL doit autoriser les traitements nominatifs visant à une identification biométrique. Jusqu'à présent, la doctrine de l'autorité administrative indépendante avait été de refuser l'identification par empreinte digitale dans la majorité des cas et, pour les rares exceptions, à exiger un stockage de l'image biométrique de référence sur un support amovible possédé par la seule personne concernée. On ne parle pas ici, bien sûr, des traitements liés à la sécurité d'Etat.
Une brèche vient d'être ouverte pour la première fois dans cette doctrine : le centre hospitalier Oscar Lambret, Centre Régional de Lutte Contre le Cancer du Nord-Pas-de-Calais, a obtenu le droit de mettre en oeuvre une identification biométrique par empreinte digitale des patients subissant une radiothérapie, avec stockage centralisé des images biométriques de référence. Cette autorisation est qualifiée d'expérimentale dans le communiqué de la CNIL.
Des raisons d'exception
Tout d'abord, l'enjeu d'identification est extrêmement fort : une erreur sur le patient lors de l'administration d'un traitement radio-thérapeutique peut s'avérer grave voire mortelle. Les cadences de passage au centre s'accroissant, le risque d'erreur se multipliait en conséquence. De plus, les caractéristiques employées dans les dispositifs « habituels » d'identification biométrique comme le réseau veineux du doigt pouvaient être altérées soit par les maladies, soit par les traitements. La CNIL a privilégié la technique des empreintes digitales avec base centralisée, compte tenu des précautions prises par Oscar Lambret et sous réserve de l'accord express individuel des patients concernés.
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La décision de délivrance (ou non) du traitement radio-thérapeutique restera en effet prise par le soignant pour qui l'identification biométrique sera une sécurité supplémentaire mais sans substitution aux mesures déjà en place. Enfin, le stockage sur support amovible n'était pas pertinent vue la population concernée, très affaiblie et susceptible de perdre ou d'oublier un tel support. La CNIL a donc accepté le stockage centralisé des informations biométriques.
La doctrine connait donc une évolution mais celle-ci reste circonscrite. Rappelons que l'empreinte digitale pose en effet de très gros soucis de sécurité puisque, au contraire des autres caractéristiques biométriques, elle laisse des traces sur tous les objets que nous touchons. La CNIL montre ainsi qu'elle est capable d'une certaine souplesse lorsque le sujet l'impose mais ce n'est pas pour autant une incitation à multiplier de tels traitements biométriques.
Talend intègre son MDM dans sa suite et lève huit millions de dollars
Il y a trois mois, Talend lançait son offre de gestion des données de références (MDM, master data management) en affichant son ambition de démocratiser l'accès à ces outils avec une proposition technologique plus abordable que celles des autres acteurs du marché. Il ne lui aura pas fallu beaucoup de temps pour l'insérer dans son offre existante. L'éditeur français de solutions Open Source vient de livrer la version 4.0 de sa plateforme de gestion des données qui englobe désormais son ETL (solution d'extraction, de transformation et de chargement), ses outils de gestion de la qualité des données et, donc, sa toute récente offre de MDM. Ces trois solutions peuvent toujours être acquises séparément ; en revanche, pour qui souhaite en combiner l'utilisation, les produits bénéficient d'une « forte intégration et d'une interface commune », souligne Fabrice Bonan, co-fondateur et directeur général (COO) de Talend. Il rappelle que la technologie d'Amalto, dont les actifs ont été acquis en 2009 pour construire l'offre de MDM, « avait une philosophie très proche de celle de Talend, basée sur le langage Java et sur Eclipse, notamment pour les interfaces, ou encore GWT. Les standards que nous utilisons sont très cohérents avec ceux d'Amalto. »
Analyse d'impact et lignage de données pour la 4.0
Avec la version 4.0 de sa plateforme, l'éditeur a ajouté des fonctions importantes « qui prennent leur ampleur dans le cadre d'une suite : l'analyse d'impact des modifications et le data lineage [lignage des données qui permet à l'inverse de remonter à la source] ». Talend 4.0 propose pour l'ensemble des trois produits un studio unique de développement reposant sur Eclipse, ainsi qu'un référentiel commun de métadonnées pour la gestion de la documentation, le partage des métadonnées applicatives, des règles métiers et des règles de transformation et de validation. La suite dispose aussi d'un environnement de déploiement unifié avec un modèle d'exécution distribué, une console de contrôle et un reporting en temps réel sur l'exécution.
Talend 4.0 est disponible dans ses versions communautaire et commerciale. Sur son site, on peut télécharger librement Talend Open Studio (ETL), Talend Open Profiler et Talend MDM Community Edition.[[page]]Depuis son lancement, en janvier, l'éditeur a enregistré plus de 4 000 téléchargements de son offre de MDM. Au nombre des tout premiers utilisateurs ayant testé la solution avant sa sortie, le groupe Bolloré est passé en production dans trente pays. « Cela nous a permis de valider fonctionnellement l'offre ; c'était l'objectif du programme 'early adopter' », explique Fabrice Bonan. La version commerciale, disponible depuis peu, a reçu un bon accueil. « Il y a eu un 'upsale' relativement immédiat entre notre offre d'intégration de données et le produit de MDM », assure le dirigeant.
Le 4e tour de table réunit 8 millions de dollars
Talend vient par ailleurs d'annoncer un nouveau tour de table d'un montant de 8 millions de dollars (le précédent remonte à janvier 2009). Celui-ci voit les investisseurs historiques -Allianz Private Equity, Galileo Partners et Balderton Capital- remettre des capitaux dans la société, au prorata de ce qu'ils avaient respectivement apporté. Rappelons que Bernard Liautaud, fondateur de l'éditeur Business Objects (racheté par SAP), et associé de Balderton, est entré l'an dernier au conseil d'administration de Talend.
« L'objectif de l'opération, c'est d'être rentable cette année, confie Fabrice Bonan. Entre 2008 et 2009, nous avons réalisé 120% de progression et nous prévoyons la même évolution cette année. Nous pensons avoir constitué une suite middleware complète que nous allons pousser sur le marché. »
L'éditeur français gère désormais sept bureaux. Trois sont situés en Europe (Londres, Paris, Nuremberg) et trois aux Etats-Unis. A ceux de San Francisco et Los Angeles, vient de s'ajouter celui de New-York, ouvert le mois dernier, plutôt pour s'adresser aux secteurs public et financier. Le septième bureau est installé à Pékin. Récemment, Talend a recruté Steve Sarsfield comme responsable produit pour l'offre « data quality ». Il occupait auparavant des fonctions similaires chez Trillium Software, l'un des spécialistes de la qualité et de la gouvernance des données.
LCL recrute des informaticiens en alternance via Facebook
L'usage des réseaux sociaux pour recruter continue à se développer dans les entreprises de l'Hexagone. A présent, c'est au tour de LCL de miser sur Facebook pour toucher ses futurs collaborateurs. Le spécialiste de la banque et de l'assurance a décidé d'utiliser le réseau communautaire pour recruter une trentaine de jeunes informaticiens (de formation bac +2 à bac +3) en contrat de professionnalisation ou d'apprentissage. Les postes à pourvoir sont des ingénieurs d'études et des ingénieurs support infrastructure. Pour attirer un maximum de candidats, LCL a organisé en parallèle un jeu sur le thème de l'alternance où plusieurs lots sont à gagner. (...)
(19/04/2010 15:37:53)HP trouve des performances de calcul pour les Memristors
Ces memristors (contraction de memory et resistors) comprennent une résistance avec de la mémoire et sont considérées comme le quatrième composant électrique passif (après condensateur, bobine et résistance). Elles ont été élaborées à l'origine pour étendre la capacité mémoire des terminaux. Les chercheurs des HP Labs, qui ont démontré leur existence en 2008, ont découvert qu'elles pouvaient être utilisées pour le calcul logique. Cette découverte signifie que dans les 6 à 8 prochaines années, la memristor sera à même de gérer en même temps la mémoire et le calcul sur une même puce.
« Cette technologie a le potentiel d'inverser les fondamentaux de l'informatique, souligne Dan Olds, un analyste de Gabriel Consulting Group, car elles disposent de la combinaison processeur et stockage, qui agissent comme des synapses du cerveau humain. Connectées entre elles, les memristors amélioreront sensiblement la « reconnaissance de formes » par rapport aux ordinateurs traditionnels ».
Un potentiel important
Toujours au stade de la recherche, ces composants apporteront aux transitors une sorte de turbo boost, déclare Stan Williams, chercheur au HP Labs. « Les memristors devraient être utilisées dans certains équipements d'ici 3 ans. Elles sont néanmoins en concurrence avec les mémoires flash, mais comprendront plus de mémoire, consommeront moins d'énergie et seront plus rapides » conclu le scientifique.
« C'est potentiellement une technologie de rupture » observe un analyste sur l'industrie Rob Enderle « si la technologie est commercialisée rapidement et que le prix est abordable, cela pourrait effectivement transformer le marché de l'électronique grand public ». Les résistances à mémoire pourront concrétiser l'avènement du Web en 3D, car selon Dan Olds, elles ont une incroyable capacité de travail par rapport à leur taille ».
Le PMU optimise la maîtrise des coûts
Le PMU a placé ses coûts informatiques sous le microscope. Le groupe français de paris hippiques a témoigné lors d'une conférence de son usage de la méthode de contrôle des coûts ABC/ABM (Activity Based Costing/Activity Based Management) depuis 2008. La modélisation de la gestion du budget mise en oeuvre permet effectivement d'optimiser les coûts, selon Carole Gallès, responsable du contrôle de gestion de la DOSI.
Pour le PMU, la gestion du système d'information est centrale. Carole Gallès précise à ce titre que « le système informatique du PMU est souvent comparé à celui d'une société de Bourse car il fonctionne en permanence. » Plus de 1000 paris sont enregistrés chaque seconde. « En plus nous avons une forte contrainte sur la rapidité des règlements » ajoute-t-elle. Le véritable enjeu est donc de développer l'informatique tout en restant conforme aux budgets de l'entreprise.
Concrètement, la mise en oeuvre a été réalisée via l'outil Activity-Based Management de l'éditeur SAS. La responsable précise qu'avant d'opter pour cette méthodologie, lorsqu'elle présentait ses rapports à la DOSI, les éléments comptables n'étaient pas totalement compréhensibles pour ses interlocuteurs. Autre avantage, on dispose d'une totale transparence sur l'ensemble des coûts engagés ainsi que leur hiérarchisation. La modélisation aura toutefois été longue à mettre en place, reconnaît-elle.
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Joachim Treyer, consultant pour le cabinet Cost House et membre du groupe de travail du CIGREF sur la maîtrise des coûts, précise que le modèle s'appuie sur une méthode ABC (Activity Best Costing - contrôle des coûts établi par activités) en plus d'un référentiel métier. Les paramètres clés sont les coûts des services mis à disposition par la DSI, leur transparence ainsi que leur justification vis-à-vis de leurs utilisateurs.
Le discours de la méthode
Le modèle permet d'établir un tableau de bord opérationnel et donne une vision globale de chaque activité. Plus précisément, il détermine un lien de causalité entre les dépenses et les services fournis afin d'avoir une meilleure connaissance des coûts par activité, par processus et par service. Joachim Treyer souligne quatre processus majeurs : la bureautique, les services, les projets techniques et les projets métiers, chacun décliné en de multiples activités. A partir de ces données le modèle dégage une valeur d'usage qui tient compte de la relation coûts-risque. Par ailleurs, l'analyste distingue « trois marches de la performance : la mesure des coûts, leur optimisation ainsi que la pérennisation du projet ».
Il estime que pour optimiser les coûts, l'entreprise peut agir soit sur les achats soit sur les services. Il adopte donc une vision efficacité-achats/efficacité-activité en confrontant le compte de résultat avec les coûts décaissés. Par cette méthode, la DSI et le contrôle de gestion travaillent ensemble pour affecter les ressources disponibles aux activités et pour ventiler ces dernières avec les services. Le modèle prend en compte les données passées pour estimer les prévisions futures. « Aujourd'hui, 13 managers opérationnels utilisent la solution » indique Carole Gallès. Le déploiement est prévu pour l'ensemble du groupe.
Annuels 2009 : Micropole-Univers en demi-teinte
Micropole-Univers est l'une des rares SSII à publier des chiffres positifs sur 2009. Son chiffre d'affaires progresse de 2% à 94,2 millions d'euros (M€). Le résultat opérationnel courant est de 3,6 M€ en 2009, contre 4,4 en 2008, représentant 3,8% au lieu de 4,8%. Le résultat net est pratiquement stable : 2,7 M€ contre 2,8 M€ soit 2,9% contre 3%.
La SSII fait également ressortir sa situation financière. Le coût de l'endettement a été divisé par trois sur la période. L'endettement net est de 1,1 M€ en fin d'exercice (31 décembre 2009) contre 2,3 à la fin du précédent. Micropole-Univers dispose de 53,1 M€ de fonds propres et d'une trésorerie de 16,2 M€.
Pour 2010, Micropole-Univers anticipe une « croissance organique significative ».
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