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(31/03/2010 16:55:00)
Appel à la grève chez Atos Origin sur les salaires
Les syndicats de salariés d'Atos Origin ont décidé de protester une nouvelle fois contre le gel des salaires. Après la forte mobilisation du 4 mars qui a réuni pas moins de 3 000 grévistes, l'intersyndicale de la SSII (CFDT, CGT, FO et Spécis UNSA) appelle les collaborateurs des différents sites nationaux à cesser le travail demain, jeudi 1er avril. « L'amélioration de la marge opérationnelle d'Atos Origin ne doit pas avoir pour effet d'ajouter le gel des salaires aux nombreuses mesures d'économie qui pèsent sur le quotidien de tous et de toutes », s'insurge Marie Christine Lebert, coordinatrice CFDT au niveau groupe. Et d'ajouter que ces mesures concernent tous les collaborateurs des différentes branches de la SSII, ceux d'Atos System Intégration, d'Atos Worldline, et également ceux d'Atos Infogérance. Pour certains, il s'agirait de plusieurs années consécutives sans aucune augmentation salariale. En leur nom à tous, l'intersyndicale a demandé officiellement à être reçue aujourd'hui par la direction générale du groupe. Un retour sera fait aux salariés demain. (...)
(31/03/2010 15:39:43)Sourcefire ajoute une fonction de blocage pour sécuriser la virtualisation
«D'ici à la fin de l'année, nous serons en mesure de bloquer le trafic dans les versions de VMware et la version actuelle de Xen », a annoncé Richard Park, chef de produit senior chez Sourcefire. Ce dernier a également confirmé que la fonction de simple surveillance par détection des intrusions serait effective pour les versions 3.3.2 et 3.4.2 de la plate-forme Xen. Ces solutions logicielles peuvent surveiller le trafic entre deux ou plusieurs VM, ou entre des hôtes physiques et des machines virtuelles.
Un travail plus facile avec Zen
Sourcefire concentre son attention sur Xen, en premier lieu parce que « c'est un système Open Source, et ensuite parce qu'il a été adopté par certains fournisseurs de Cloud, » explique Richard Park. Il fait également remarqué que les mouchards virtuels de Xen et VMware pouvaient partager des informations avec un pupitre de gestion centralisé. En décembre dernier, Sourcefire avait livré une version 4.9 de son Système 3D en même temps qu'une solution virtuelle de détection basée sur VMware. C'était son premier produit de détection et de prévention spécialement conçu pour les environnements virtualisés. Cependant, les solutions virtuelles proposées par Sourcefire pour la protection d'ESX, d'ESXi et de vSphere 4.0 restent encore limitées à la surveillance et la détection des intrusions, et ne disposent pas de capacité de blocage pour une protection totale. En dépit des difficultés techniques rencontrées par Sourcefire pour adapter toute la force de son IPS traditionnelle aux environnements virtualisés, l'entreprise affirme avoir fait des progrès et compte bien achever la mise au point de cette fonction de blocage pour les deux principales plates-formes de virtualisation afin de livrer son produit à la date annoncée.
(...)(31/03/2010 15:44:00)Atos WorldGrid veut gérer l'énergie intelligente
Une offre par trimestre, la méthode Thierry Breton, PDG d'Atos Origin est rôdée : saisir les opportunités et transformer l'expertise de la société en solution commerciale spécifique. Il y a quelques mois, le dirigeant avait présenté les offres cloud et réduction de carbone. C'est au tour des « smart utilities » de faire leur apparition à travers une nouvelle entité Atos WorlGrid. Partant du constat qu'en matière d'énergie (électricité, gaz, eau), le marché évolue vers une demande de plus en plus croissante de traitement des informations en temps réel et sur des périmètres beaucoup plus complexes (les utilisateurs finaux deviennent avec, par exemple, les panneaux photovoltaïques, consommateurs et producteurs d'énergie). « Nous pouvons apporter des réponses aux besoins de flux d'informations à l'ensemble des acteurs, les producteurs à travers nos consoles de commande pour les centrales nucléaires, le grid management pour les distributeurs et enfin le smart grid (distribution intelligente) pour les utilisateurs finaux. Tous ces produits répondent aux problématiques d'optimisation de la distribution d'énergie, comme par exemple les cas de black-out en période de pic de consommation » souligne Thierry Breton.
Des perspectives nombreuses
Concrètement plusieurs projets sont en cours de déploiements comme par exemple le Linky, compteur intelligent, d'ERDF qui concernera dans un premier temps 300 000 personnes, avant de s'étendre aux 35 millions de foyers. L'objectif est d'accumuler des informations sur la consommation électrique, les périodes de fort trafic, avec la possibilité éventuelle d'être proactif en intégrant des éléments de domotiques. Pour ce dernier cas, l'ancien ministre a présenté une « énergie box » à l'attention des particuliers, qui modulera la consommation d'énergie de la maison en fonction des pics de trafic (délestage, extinction de certains appareils, etc).Les projets concernent également d'autres acteurs comme GRDF avec Mercator, avec l'intégration de la cartographie dans la gestion de son réseau ou en Espagne avec le programme WaveGlobe Spain sur l'énergie créée par la houle.
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Pour répondre à l'ensemble des acteurs, Thierry Breton a choisi de filialiser cette activité au sein d'une structure baptisée Atos WorldGrid. Elle sera effective au mois de juin prochain et sera dirigée par Jérôme De Parscau, spécialiste de l'énergie chez Atos Origin. Mille experts seront affectés à cette filiale et devrait générer 150 millions d'euros de chiffre d'affaires. Les ambitions sont fortes à l'horizon 2014 : 300 millions d'euros de revenus sont attendus pour les énergies intelligentes. « C'est le temps de le faire, le marché est mature » justifie le PDG d'Atos Origin en ajoutant « nos clients internationaux attendaient une réponse globale sur le grid ».
Une concurrence aiguisée
Côté concurrence, ils sont nombreux à revendiquer aussi des offres dans le smart grid, Cisco, Intel, IBM et même Google. Cependant, la SSII avance son expertise sur « l'ensemble de la chaîne de la valeur, producteur, distributeur et utilisateur final » explique le futur responsable de Atos WorldGrid. Avec les annonces d'investissements de Bill Gates avec Toshiba dans la création de mini-centrales nucléaires ou l'autorisation donnée à Google de produire et commercialiser sa propre électricité, ce marché évolue et les besoins en informatisation sont énormes. Le gouvernement américain a débloqué en 2009 une enveloppe de 11 milliards de dollars sur le smart grid.
Prochaine étape pour Atos Origin, les réseaux sociaux d'entreprise.
(...)(31/03/2010 15:13:01)7 millions de smartphones en France
En janvier 2010, la France comptait 7,14 millions d'utilisateurs de smartphones, contre 4,84 millions en janvier 2009, soit une progression de 48% sur un an. Il s'agit de la deuxième plus forte croissance en termes d'adoption derrière le Royaume-Uni (+70%). Toutefois, en nombre d'utilisateurs, la France se classe au cinquième et dernier rang de cette étude. L'Italie arrive en tête avec 15,03 millions de possesseurs de smartphones, devant le Royaume-Uni (11,1 millions), l'Espagne (9,9 millions), et l'Allemagne (8,42 millions). La France est également dernière de la classe pour le taux de pénétration des smartphones au sein des abonnés mobiles : 15,2%, contre 32% en Italie et 28,3% en Espagne.
Parmi les utilisateurs français de smartphones, près de 4,7 millions souscrivent des forfaits bon marché et intermédiaires, contre 2,28 millions qui paient des abonnements plus onéreux (plus de 50 euros par mois en moyenne)."Les smartphones sont généralement perçus comme des appareils haut de gamme associés à des tarifs et des forfaits très onéreux", fait remarquer Alistair Hill, analyste chez comScore, "pourtant, les abonnements bon marché ou intermédiaires représentent actuellement le segment le plus important et celui qui affiche la plus forte progression".
Symbian toujours bien implanté en Europe
Côté plateformes, Symbian (essentiellement des appareils Nokia) demeure le système d'exploitation le plus répandu dans les cinq pays étudiés, avec une part de marché de 60,9%, contre 14,5% pour l'iPhone d'Apple, 14,1% pour Windows Mobile (Microsoft) et 8,3% pour BlackBerry (RIM). Toutefois, Symbian semble beaucoup moins populaire en France (40,7%) qu'en Espagne (73,5%) ou en Italie (75,7%).
L'iPhone représente 29,9% des smartphones en circulation en France, soit le meilleur score européen (seulement 15,3% en Allemagne et 6,5% en Espagne). Même constat pour les smartphones utilisant la plateforme Google Android : le taux d'adoption des "Google Phone" est le plus élevé en France (3,7% contre 2% pour la moyenne européenne).
Illustration Sony Ericsson X10 Mini Pro (...)
France Télécom planifie son dialogue social
La nouvelle direction de France Télécom a dévoilé, jeudi dernier, un plan qui devrait lui permettre de renouer le dialogue social, après 5 ans de décroissance des effectifs, et une série de suicides. Les mesures, présentées par le PDG Stéphane Richard, sont l'aboutissement de réflexions engagées avec 120 directeurs opérationnels français qui se concrétisent par huit engagements : l'opérateur historique s'oriente désormais vers une politique de l'emploi active et tournée vers la solidarité. Il s'est ainsi engagé à stabiliser ses effectifs en 2010 et à recruter 3 500 personnes principalement dans les métiers de la vente et de la relation clients. Priorité sera donnée dans les recrutements des 4 700 apprentis actuellement dans le groupe. Par ailleurs et conformément à l'accord signé, la mobilité, jusqu'à présent imposée tous les trois ans, sera basée essentiellement sur le volontariat. La situation des personnes en difficulté a également fait l'objet d'un plan spécifique, France Télécom s'étant engagé à rester en contact avec toute personne en situation d'isolement. Plusieurs mesures portent, en outre, sur le bien-être des collaborateurs de l'entreprise (décentralisation dans la vie courante pour les recrutements, les congés, la formation, la promotion), et plus de confort au travail (800 sites feront notamment l'objet de travaux d'amélioration).
Du côté des syndicats, l'accueil reste néanmoins mitigé « ces décisions vont dans le bon sens, la meilleure prise en compte de l'humain étant une priorité absolue », considère Sébastien Crozier, élu de la CFE-CGC/Unsa au Comité central d'entreprise de France Télécom. « La rupture s'installe, il faut s'en féliciter, mais il faut cependant rester conscient que le changement prendra de longs mois avant qu'il ne produise des effets sensibles sur les équipes. Par ailleurs, et pour que l'entreprise ne soit pas défavorisée sur le plan concurrentiel, l'Etat, premier bénéficiaire des dividendes du groupe, devra prendre ses responsabilités, et interdire les délocalisations », estime le syndicaliste. Pour l'heure, Stéphane Richard s'est engagé à faire le point sur la réalisation de ces mesures devant les salariés début 2011. Un nouveau baromètre social sera d'ailleurs mis en place en juin 2010
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L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager
Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.
Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».
L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager
A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.
Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.
Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.
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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »
Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF
Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects. 
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.
Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)
Les services mobiles de Google partiellement bloqués en Chine
On ignore encore l'étendue du problème, et notamment si cette limitation de l'accès est liée à la récente prise de position de l'américain en matière de censure. Celle-ci avait motivé une redirection de Google.cn vers Google.com.hk, son site de recherche basé à Hong Kong. Alors que la firme de Mountain View a dû censurer les résultats politiquement sensibles sur son site basé en Chine pour satisfaire aux demandes du gouvernement chinois, il ne le fait pas sur son moteur de recherche de Hong Kong.
Le moteur de recherche Google, y compris les services Maps et News, n'étaient pas accessibles à partir de Beijing via une connexion GPRS de l'opérateur China Mobile. « Nous confirmons que notre page de statut montre que les services mobiles sont partiellement bloqués depuis la Chine continentale», a déclaré une porte-parole de la société américaine. C'est la première fois, depuis que Google l'a mise en service la semaine dernière. Des tests menés depuis la page permettent aussi de voir que YouTube et Blogger continuent d'être bloqués en Chine. Google Docs, Groupes et Picasa sont quant à eux, partiellement bloqués.
La décision de Google concernant la censure a eu aussi d'autres conséquences. Ainsi, le portail Internet chinois propriétaire de Tom Online a déclaré la semaine dernière qu'il avait laissé tomber Google pour les recherches effectuées à partir de son site Web, et qu'il utiliserait la recherche de Baidu.com, le principal rival de l'américain en Chine. La semaine dernière également, un porte-parole de China Unicom a fait savoir que l'opérateur mobile n'avait pas l'intention d'implémenter la recherche Google sur ses téléphones. De son côté, la firme de Mountain View a reporté la disponibilité des Google Apps sur les téléphones des opérateurs chinois tournant sous son système d'exploitation Android. (...)
Un pilotage des coûts RH plus fin chez Bolloré Logistics
A l'invitation de l'éditeur Information Builders, Christophe Lebrun, Reporting Manager chez Bolloré Logistics et Florence Decatra, responsable applicatifs ressources humaines, ont présenté jeudi 25 mars leur projet Rhea de pilotage des coûts liés aux ressources humaines au sein de leur entreprise. Bolloré Logistics est un spécialiste du commissionnement de transport, de la manutention portuaire, du stockage et de la distribution présent dans 90 pays et générant 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 60% de ses coûts sont liés aux ressources humaines, d'où l'importance de les piloter.
Le projet Rhea a été co-piloté par la DRH et la DAF et a suivi la création, fin 2008, d'un poste de contrôleur de gestion sociale, issu du contrôle de gestion mais ayant une dimension ressources humaines. Pour la DAF, il s'agissait de « comprendre la facture des frais de personnel » en y intégrant les factures d'intérim, la masse salariale pure, les avantages en nature, certains retraitements comptables, etc. Ainsi, la rentabilité de l'entreprise pouvait être mieux suivie et les différentes entités rendues capables de se benchmarker. La DRH avait, elle, besoin de pouvoir piloter la politique de rémunération, d'embauche, de négociations collectives... Enfin, les directions opérationnelles devait disposer d'un outil pour maîtriser l'un des « leviers essentiels de leur performance ».
Bien entendu, il existait un pilotage avant le projet Rhea mais les données étaient peu partagées et très hétérogènes. La définition même du terme « effectif » ne renvoyait pas au même concept selon l'interlocuteur. L'essentiel du pilotage se faisait au travail d'extraction et de retraitements de la paye gérée sous HRAccess. Or la paye est une source de données incomplète, la facture des intérimaires n'y figurant pas par exemple. Le projet a donc consisté a compléter les extractions pures de la paye par des extractions issus d'autres logiciels de gestion. La gestion des extractions se fait en mode batch mensuel. Les masses concernées étant considérables, l'objectif était de disposer des éléments en J+6. Les premiers éléments ont été mis en oeuvre début 2009 et Rhea dispose à ce jour de 80 utilisateurs en France, contre 300 dans le monde au terme du déploiement.
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La multiplicité des sources de données imposait de d'abord mettre en oeuvre un outil d'intégration. En l'occurrence, Bolloré Logistics disposait de Microsoft SQL Server et de l'outil d'ETL SSIS intégré. C'est donc sous cet outil que la base de données de consolidation a été mise en place. La couche décisionnelle a été l'objet d'une mise en concurrence approfondie entre Webfocus de Information Builders et Business Object de SAP. Techniquement, aucun critère discriminant n'a pu être réellement relevé. Webfocus était handicapé par l'absence de compétences internes suffisantes chez Bolloré sur ce produit. Malgré tout, il a été choisi parce qu'il était capable de gérer le mode déconnecté, la saisie manuelle de données complémentaires, qu'il disposait d'un cube OLAP intégré et, surtout, que son éditeur pouvait aussi être son intégrateur. Ainsi, il a été possible de faire développer un panneau d'administration utilisable par le contrôle de gestion et la DRH pour 95% des opérations d'administration, celles qu'elles étaient en mesure de réaliser sans intervention de la DSI.
Le projet Rhea permet de traiter des masses mais aussi de descendre jusqu'à l'individu (en fonction des droits de chaque opérateur). Pour l'heure, le projet permet de réaliser des analyses d'effets par type d'évènement (évolutions réglementaires, gestion des ressources...). A terme, il permettra d'analyser les effets reports d'une décision prise à un moment donné et les écarts entre le prévu et le réalisé.
Les analyses portent bien sûr sur la productivité mais aussi sur l'absentéisme, les frais d'intérim, les heures supplémentaires, les accidents du travail (gravité, fréquence, localisation...), les salaires (et les augmentations collectives comme individuelles)... Ces analyses ont lieu en euros et/ou en équivalents temps plein, avec les redressements adéquats (par exemple, répartition du treizième mois). D'autres analyses sont également envisagées ultérieurement. (...)
Un moteur de recherche multimédia pour la v2 du site de l'Elysée
La Présidence de la République Française a récemment refondu le site web Elysee.fr. Celui-ci comporte des contenus textuels mais également en vidéo. Il a semblé nécessaire d'indexer également les contenus multimédias en plus des textes. Pour cela, l'Elysée a choisi la solution proposée par l'éditeur français Exalead et notamment sa nouvelle technologie Voxalead, issu d'une recherche en collaboration public-privé entre Exalead, Vecsys Research et le CNRS.
Voxalead permet une reconnaissance de termes au sein de vidéos avec un moment où ce mot est prononcé. Du coup, en cas de recherche de ce mot, le moteur de recherche est capable de retrouver les textes le comprenant mais aussi les moments où il est prononcé au sein des vidéos du site. Sur le site web (voir illustration), les vidéos trouvées avec un terme cherché sont accompagnées d'une liste des moments où ce terme est prononcé. L'internaute peut accéder directement au bon moment en cliquant dans la liste. Cette implémentation de Voxalead est une première mondiale en production sur un site destiné au grand public. Le coût du projet n'a pas été communiqué. (...)(31/03/2010 10:41:36)Le marché du stockage optique poursuit sa transformation
Premier constat : la France serait le pays européen le plus touché par la baisse des ventes de CD-R. Selon GfK, en 2009 le recul a été de 23% en volume à 80 850 unités et de 22% en valeur à 78,2 M€. C'est pratiquement un quart du marché qui aurait ainsi disparu, en une année. Si les industriels concernés confirment que la baisse est effectivement plus forte en France, ils l'expliquent tout d'abord par le fait que l'Hexagone est le seul marché où ces supports d'enregistrement sont « surtaxés », ce qui générerait une forte évasion commerciale vers les sites de commerce en ligne basés à l'étranger, ou tout simplement vers les pays limitrophes pour toutes les zones frontières, un peu à l'instar de ce que l'on observe pour les vente de tabac. Les résultats ne sont pas bien plus brillants du côté des DVD vierges : GfK note pour eux une baisse de 12%, en volume à 59 752 unités comme en valeur à 144,8 M€ pour 2009. Est-ce le début du déclin ?
Le marché resterait porteur
Deuxième constat : le rapport sur « la longévité de l'information numérique », publié ce lundi 29 mars, met clairement en doute la durée de vie de ces deux types de supports.
C'est dans ce contexte pourtant peu favorable que l'industrie des CD-R et des DVD-R vient prendre la parole pour affirmer qu'il s'agit d'un marché qui reste porteur. Dans une tribune adressée à la presse la semaine dernière, Philippe Béraldin, Directeur Marketing Europe de TX, affirme : « Si le livre papier reste le support de conservation de l'écriture le plus pérenne, les CD et DVD réussissent l'exploit de résister au temps d'une manière supérieure et sans comparaison possible avec les autres supports d'archivage ». Bien sûr, il fait notamment référence aux clés USB et aux disques durs externes.
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Sans nier le recul des ventes, Philippe Béraldin estime que la demande reste forte et tend à se spécialiser : « On peut bien sûr regretter que les disques Blu-Ray vierges ne soient encore qu'un marché de niche, analyse-t-il, mais la principale explication est que les ventes de lecteurs-enregistreurs restent trop faibles. A l'inverse, le parc installé de lecteurs de CD et de DVD demeure gigantesque. Nous ne sommes pas dans la situation des disquettes 3,5 pouces ou des cassettes VHS, dont les français conservent pourtant des millions et des millions d'exemplaires. Faute de disposer de chiffres globaux, les analystes tendent à occulter deux canaux de vente déterminants, à savoir le e-commerce et les revendeurs aux professionnels. Au-delà, il faut retenir que ces produits conservent des niveaux de marge appréciables. »
Redistribution des cartes
Leader incontesté sur les deux segments, Verbatim n'a pas la même analyse de la situation. S'il ne conteste pas davantage la baisse globale des ventes, il insiste sur l'évolution des parts de marché. « En ce qui concerne les CD-R, nous avons effectivement enregistré un recul des ventes de 15%, contre - 23% pour le marché français, ce qui fait que notre part de marché a légèrement progressé, soit 31,2%. Par contre, nos ventes de DVD-R ont augmenté de 15%, ce qui porte notre part du marché à 45% », résume Estelle Narcy, Responsable Marketing de Verbatim France. Selon elle, la répartition des ventes par canal de distribution explique également cette évolution. « En proportion, le canal le plus stable reste pour nous la grande distribution, qui pèse 35%. Le plus important est toujours celui des revendeurs, avec 53%, mais c'est effectivement celui qui recule le plus fortement. A l'inverse, la VPC avec 8%, et surtout le e-commerce avec 4%, sont en progression », conclut Estelle Narcy. Dans les faits, la baisse réelle des ventes de ces supports d'enregistrement conduit tout d'abord à un renforcement des parts de marché du leader historique du secteur.
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