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(13/11/2009 09:37:55)
Vodafone cherche à faire 2 milliards de livres d'économies d'ici 2012
( Source EuroTMT ) Ce fut la surprise de la présentation des comptes semestriels de Vodafone. Le groupe a en effet annoncé qu'il doublait son objectif d'économies pour 2012. Alors qu'il tablait auparavant sur une réduction de ses coûts d'un milliard de livres pour 2011, Vodafone compte maintenant réaliser 2 milliards d'économies d'ici à 2012. Sa justification : il est en avance sur son plan initial, ce qui lui permet de relever son objectif. Surtout, si le plan initial commence à porter ses fruits en Europe, Vodafone doit maintenant se préoccuper de la situation de ses activités en dehors de cette zone. C'est l'Inde qui pourrait constituer l'un des problèmes à traiter d'urgence pour l'opérateur. Si l'activité reste excellente, la rentabilité de la filiale locale s'est significativement dégradée. Ainsi, Vodafone a annoncé le gain, en Inde, de 14,1 millions d'abonnés et un bond de 17,8 % de ses revenus, mais son Ebitda ne progresse que de 3,5 % et son résultat opérationnel ajusté s'effondre de plus de 48 % ! En cause, la guerre des prix que se livrent les opérateurs mobiles pour accélérer leur croissance dans la perspective du lancement prochain de quatre nouveaux opérateurs. Des opérateurs en difficulté Cette guerre des prix a, d'ailleurs, déjà fait deux victimes : Bharti et Reliance. Ces deux opérateurs ont annoncé des résultats trimestriels en forte baisse. Reliance, le numéro deux du marché de la téléphonie mobile indienne, a ainsi publié un résultat net divisé par deux et Bharti, le leader, un recul de 8 % de son bénéfice net. La guerre tarifaire en Inde s'est ainsi traduite par la mise en place, chez la plupart des acteurs, d'une tarification à la seconde et le prix de la minute vient de tomber à environ 1 centime d'euro ! Mais les opérateurs continuent d'investir dans les infrastructures pour soutenir la croissance rapide des abonnés, rendant la situation financière de plus en plus tendue. L'opérateur britannique a ainsi souligné que le nouveau plan d'économies de coûts pourrait porter sur les infrastructures, ce qui se traduirait par la signature d'autres accords de partage d'équipements similaires à celui conclu avec Telefonica. Une concurrence accrue en Allemagne Il y a toutefois des bonnes nouvelles pour l'opérateur, ses résultats semestriels sont globalement ressortis en ligne avec les prévisions des analystes. Grâce à des effets de change positifs, le chiffre d'affaires ressort en hausse 9,8 %, et son Ebitda progresse de 2,4 %. Les analystes ont cependant été déçus par la baisse de ses marges. La situation demeure plus fragile quand on regarde l'évolution des filiales européennes exprimée en monnaie locale. Ainsi, les revenus baissent de 5,1 % et l'Ebitda recule de 8 %. D'ailleurs, seule l'Italie échappe au marasme avec une croissance organique de 2,3 % de ses revenus (et une hausse de 4,5 % de l'Ebitda). L'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne demeurent des marchés difficiles, avec des reculs respectifs des revenus de 4,8 %, 7,5 % et 5,7 %. L'Espagne semble ainsi particulièrement souffrir, la filiale locale (malgré une croissance de ses abonnés) enregistrant non seulement une baisse des revenus en matière de voix mais aussi un recul des revenus SMS (de 11,5 %). Pour autant, Vodafone indique déceler des signes d'amélioration de la situation en Europe. Ce qui l'a amené à confirmer ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'exercice en cours (clos le 31 mars 2010). L'opérateur s'attend à un résultat opérationnel compris entre 11 et 11,8 milliards de livres et un free cash-flow compris entre 6 et 6,5 milliards de livres. Alors que Telefonica vient de racheter HanseNet à Telecom Italia, ce qui lui permet de devenir le quatrième opérateur DSL en Allemagne avec 2,4 millions d'abonnés au haut débit, Vodafone enregistre des performances mitigées sur ce marché. Dans le mobile, il a ainsi perdu 210 000 abonnés, mais dans le haut débit il a gagné près de 200 000 clients à 3,3 millions, lui permettant de talonner le numéro deux, United Internet (3,4 millions d'abonnés DSL). Mais Deutsche Telekom demeure le leader - et de loin - avec 11,3 millions d'abonnés DSL. (...)
(13/11/2009 09:29:19)Le marché des smartphones se porte bien selon Gartner
Les smartphones ont toujours la cote. Selon les données publiées jeudi 12 novembre par le cabinet Gartner, les ventes mondiales de ces téléphones mobiles multifonctions ont augmenté de 12,8% au troisième trimestre 2009 par rapport au même trimestre l'an dernier, tandis que le marché global de la téléphonie mobile a stagné sur la même période (+0,1%). Ainsi, au total, il s'est vendu un peu plus de 41 millions de smartphones, soit une hausse de près de 13% sur un an. Les smartphones demeurent le segment qui augmente le plus sur le marché des téléphones mobiles et nous restons confiants quant à leur potentiel pour le quatrième trimestre 2009 et pour 2010", a commenté dans un communiqué Carolina Milanesi, analyste chez Gartner. Nokia passe de 42,3 à 39,3% en part de marché Le finlandais Nokia demeure le premier vendeur de smartphones dans le monde avec 16,15 millions d'unités écoulées au troisième trimestre, mais ses parts de marché sont tombées à 39,3%, contre 42,3% l'année dernière. La société canadienne Research In Motion (RIM), fabricant des célèbres BlackBerry, se place deuxième position avec 20,8% de parts (contre 15,9% au troisième trimestre 2008). Suivent Apple (17,1%), dont l'iPhone s'est mieux vendu que les BlackBerry en Europe de l'Ouest, HTC (6,5%) et Samsung (3,2%). Globalement, les ventes de téléphones portables dans le monde ont représenté près de 308,87 millions d'unités entre juillet et septembre, soit une légère hausse de 0,1% en un an. Sur les deux premiers trimestres, le marché avait respectivement chuté de 9,4 et 6%. Nokia demeure le leader du secteur, avec 113,46 millions de mobiles écoulés sur cette période. Ses parts ont toutefois diminué : 36,7% cette année, contre 38,2% l'année dernière. Suivent les fabricants sud-coréens Samsung et LG, tous deux en hausse. Le top 5 est complété par Motorola et Sony Ericsson, dont les parts ont chuté pratiquement de moitié en un an. (...)
(13/11/2009 09:25:42)4 rachats en 18 mois dans le monde des réseaux
L'actualité financière est pour le moins agitée dans le monde des réseaux, avec quatre rachats en dix huit mois. Enterasys était repris par Gores Group en février 2008, le même repreneur a mis la main sur Siemens Enterprise Networks au mois de juillet suivant, il y a trois mois Avaya s'offrait l'activité entreprises de Nortel en EMEA, enfin mercredi de cette semaine HP reprenait 3Com (ces deux derniers rachats sont encore soumis à des validations juridiques). Quid de l'accord avec Alcatel-Lucent ? Ce dernier épisode aura des conséquences. Pour HP bien sûr, qui se renforce dans sa lutte contre Cisco. Mais aussi pour Alcatel-Lucent, puisque le 18 juin dernier, il signait un accord mondial avec HP. Ce dernier aura en quelque sorte deux fers au feu, son partenariat avec Alcatel-Lucent et une offre en propre avec le rachat de 3Com. (...)
(12/11/2009 17:42:37)Nathalie Kosciusko-Morizet veut concrétiser le droit à l'oubli numérique
« Le droit à l'oubli numérique couvre le droit à l'anonymat, à l'incognito et à la solitude », a rappelé ce matin le président de la CNIL, Alex Türk, en introduction de l'atelier organisé sur ce thème par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de l'économie numérique(*), accueilli ce jeudi 12 novembre dans l'amphithéatre de Sciences Po Paris. Les internautes communiquent sur le Web de plus en plus de détails sur eux-mêmes, plus ou moins volontairement, tant sur les réseaux sociaux qu'au gré de leurs multiples navigations. Des informations personnelles qui les rattrapent quelquefois lors d'un entretien d'embauche au cours duquel le recruteur leur rappelle quelque frasque passée. Or, a insisté Alex Türk, « je revendique le droit à être un homme différent aujourd'hui de celui que j'étais à 19 ans ». A la CNIL, « nous passons 95% de notre temps sur la question du droit à l'oubli, sans avoir aucun a priori sur une technologie, mais en observant les usages », affirme son président.
Un corpus de principes autour des données personnelles adopté à Madrid
Outre la problématique du traçage sur Internet, Alex Türk évoque les évolutions qu'apporteront, dans dix ans, les nanotechnologies, « technologies invisibles à l'oeil nu ». Le président de la CNIL se demande comment s'assurer que le développement de ces technologies ne se fera pas au prix d'une « hyper-traçabilité » des personnes. « Elles offriront des progrès extraordinaires dans le domaine de la santé, mais dans celui des technologies de l'information, nous pourrions entrer dans une société où nous n'aurions jamais plus la certitude d'être seul. »
Face à l'ensemble de ces questions, Alex Türk suggère plusieurs réponses, la première d'ordre technologique. « La technologie porte en elle-même ses propres réponses ». Les autres réponses peuvent être apportées par des actions de contrôle ou judiciaires, par les études d'impact parlementaires, par des actions pédagogiques et, enfin, par l'adoption de principes de protection des données. Dans ce domaine, le président de la CNIL rappelle que la semaine dernière, à Madrid, un « corpus de principes » a été adopté, autour de la protection des données personnelles sur Internet, par les représentants de cinquante pays et d'acteurs majeurs du numérique, dans le cadre de la 31e conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée.
« Il faut que le droit à l'oubli nous permette de préserver deux libertés fondamentales : notre liberté d'expression et notre liberté d'aller et venir », a conclu Alex Türk en citant Baudelaire qui revendiquait « le droit de se contredire et de s'en aller ».
En début de matinée, Nathalie Kosciusko-Morizet avait rappelé la nécessité d'une auto-discipline de la part des acteurs impliqués sur le sujet et le besoin de trouver des convergences et de définir des bonnes pratiques. Au passage, elle a mentionné l'attaque tout récemment subie par le réseau social Facebook, incident qui illustre concrètement le risque de piratage des données personnelles. « L'objectif de cet atelier est d'informer les acteurs et de lancer avec eux une dynamique pour arriver à des résultats concrets ». Cette journée, à laquelle assistaient plusieurs députés dont Patrice Martin-Lalande, co-président du groupe d'étude sur Internet, peut aussi contribuer à déboucher sur des initiatives législatives.
Il faut penser à rendre anonymes les données personnelles dès la conception des produits, estime Microsoft
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Il faut penser à rendre anonymes les données personnelles dès la conception des produits, estime Microsoft
Lors de la première table ronde (photo ci-dessous), consacrée à l'oubli des traces, Peter Fleischer, responsable de la protection des données personnelles chez Google, a affirmé que le principe qui le guidait était celui de la transparence. « Chacun doit pouvoir prendre ses propres décisions, par exemple décider, sur Gmail, s'il garde ou pas ses e-mails ». Et de rappeler que Google vient tout juste de sortir un outil, Google Dashboard, pour « donner à l'utilisateur une transparence totale sur les données qu'il possède sur Google ». Une annonce qu'il a faite lors d'une conférence de presse « en marge de la conférence de Madrid », a-t-il tenu à préciser. « Pour moi, ce sont ces principes de contrôle qui sont à la base de ce droit à l'oubli, mais il ne s'agit pas de l'imposer ». Il dit chercher depuis des années des moyens plus efficaces d'expliquer aux internautes comment protéger leurs données personnelles. Ainsi que l'avait confié NKM un peu plus tôt, « les chartes de confidentialité sont peu lues », a confirmé Peter Fleischer. « Nous avons donc fait des vidéos explicatives ».
A sa suite, Marc Mossé, directeur des affaires publiques et juridiques de Microsoft, a suggéré de faire en sorte, dès la conception des solutions informatiques, que l'on puisse distinguer les données personnelles pour les rendre anonymes. « Nous devons maîtriser l'outil et non pas le subir ». Et de rappeler l'engagement pris par Microsoft auprès du Groupe de travail européen Article 29 sur la protection des données « d'anonymiser l'adresse IP jusqu'au dernier octet ».
En clôture de cette première table-ronde, le député Patrice Martin-Delalande a reconnu « une volonté des opérateurs à progresser » tout en soulignant le nombre important de problèmes à régler. « Mais peut-on se contenter d'attendre que les opérateurs se mettent d'accord sur un code de bonne conduite ? Je pense personnellement que la loi pourrait suppléer l'absence de règles de bonnes pratiques. Il ne faut pas que nous attendions trop. » Le député estime important de reconnaître la valeur juridique des principes vus la semaine dernière à Madrid, signe qu'il qualifie « d'encourageant ». « La reconnaissance constitutionnelle, c'est un signe fort ».
Illustration : de droite à gauche, Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'Internet, Peter Fleischer, responsable de la protection des données personnelles chez Google, Henri Moché, directeur général de Mappy/PagesJaunes, Patrice Martin-Lalande, député de Loir-et-Cher et co-président du groupe d'étude sur Internet, Marc Mossé, directeur des affaires publiques et juridiques chez Microsoft, Corinne Thiérache, avocate, présidente de Cyberlex, et Arnaud Caplier, de l'Union française du marketing direct. (...)
Antitrust : Intel fait la paix avec AMD, moyennant 1,25 Md$
Intel et AMD ont enterré la hache de guerre. Les deux fabricants de processeurs ont signé un accord de licences croisées, d'une durée de 5 ans. Et Intel, accusé par son concurrent beaucoup plus petit de pratiques déloyales, a accepté de lui verser 1,25 Md$. Dans un communiqué commun, les deux fabricants de processeurs écrivent : « Alors que les relations entre les deux entreprises ont été difficiles par le passé, cet accord met fin aux différends légaux et nous permet de concentrer nos efforts sur l'innovation et le développement de produits. » En vertu de cet accord, Intel s'engage à respecter un ensemble de bonnes pratiques, tandis qu'AMD va retirer ses plaintes devant les tribunaux américains et japonais, ainsi qu'auprès des autorités antitrust, notamment de Bruxelles. (...)
(12/11/2009 15:53:35)Google fera évoluer son infrastructure d'indexation avec Caffeine
Google s'apprête à donner une audience élargie à Caffeine, la toute prochaine mise à jour de l'infrastructure d'indexation de son moteur de recherche, soumise à l'appréciation du public depuis août dernier. Cet été, le géant des moteurs de recherche a en effet proposé à ses utilisateurs de tester cette évolution dans un environnement isolé (sandbox) et de lui remonter leurs remarques. Il n'avait jamais procédé ainsi jusqu'à présent. Google a maintenant fermé cet environnement de test et se dit prêt à passer à l'étape suivante. Dans un premier temps, il donnera accès à Caffeine sur l'un de ses datacenters. Un petit pourcentage des utilisateurs du moteur de recherche pourra ainsi profiter de la technologie mise en oeuvre par Caffeine pour ses recherches usuelles. C'est ce qu'explique sur son blog Matt Cutts, ingénieur chez Google. Au passage, il tient à rassurer les gestionnaires de sites. Le lancement général de Caffeine ne se fera qu'après la trêve des confiseurs. Ainsi qu'il l'expliquait en août dernier, le nouveau système est censé indexer davantage de pages, plus rapidement, et augmenter la pertinence des résultats. (...)
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