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PC et portables
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(19/11/2010 11:11:28)
L'APRIL part en chasse des appels d'offres publics illégaux
Les règles de bon sens de n'importe quel secteur d'activité ne s'appliquent pas forcément en informatique. Même si elles le devraient. C'est ainsi que de nombreux appels d'offres opérés par des acteurs publics pour des achats informatiques, administrations ou collectivités, sont illégaux. Et personne ne s'en émouvait outre mesure jusqu'à présent.
L'APRIL (Association pour la Recherche en Informatique Libre) vient de s'en apercevoir et se décide à promouvoir de bonnes pratiques auprès des acheteurs publics. Il est vrai que le logiciel libre est la première victime des illégalités en question.
De nombreux appels d'offres illégaux
Sont en cause, bien entendu, les « appels d'offres » pour acheter des licences de tel logiciel, l'annonce publiée au BOAMP précisant le nom du produit et son éditeur, lorsqu'une telle annonce est obligatoire.
Imagine-t-on un « appel d'offres » pour acheter des voitures précisant que l'acheteur ne veut que des Peugeot 607 ? La seule concurrence aurait alors lieu entre des concessionnaires. Renault ne pourrait pas proposer ses produits. Une telle procédure serait évidemment annulée et l'acheteur responsable risquerait gros, au moins pour sa carrière.
Or, en informatique, il n'est pas rare de voir des appels d'offres pour acheter des licences de Microsoft Office (cas le plus fréquent) ou d'autres logiciels (bases de données Oracle, etc.) voire pour acquérir des PC pré-équipés de Microsoft Windows et de puces Intel. Dès lors, on ne peut plus parler de mise en concurrence. Les éditeurs (ou constructeurs) non-mentionnés ne peuvent en effet pas proposer leurs offres. Or, pour la bureautique, notamment, l'offre disponible est pléthorique : Wordperfect, de Corel, ou bien les logiciels libres, y compris OpenOffice appartenant aujourd'hui à Oracle ou Symphony d'IBM. Et ne parlons pas des moyens alternatifs aux logiciels lourds, comme le mode SaaS (GoogleApps de Google), pour couvrir les mêmes besoins.
Les logiciels libres premières victimes
Comme les logiciels libres sont les premières victimes de la discrimination opérée par les appels d'offres illégaux, l'APRIL vient d'annoncer son intention de lancer une campagne d'information auprès des acheteurs publics. Cette association s'associe pour l'occasion au Conseil National du Logiciel Libre qui regroupe les grandes associations régionales d'entreprises du Logiciel Libre et constitue donc une fédération de fournisseurs potentiels écartés de manière discriminatoire des appels d'offres en cause. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Des décisions de justice s'accumulent, il est vrai, pour appuyer l'initiative. Dès 2004, le fait d'imposer un type ou une marque de processeurs a été condamné au niveau européen. Mais il est rare qu'un fournisseur potentiel veuille se fâcher définitivement avec un prospect en lui faisant un procès. Au Québec, plus récemment, un tel procès a eu lieu et a abouti au succès des partisans du logiciel libre dans un contexte juridique très proche de ce que l'on connait en Europe.
En France, nous n'en sommes pas là. Pour l'instant, l'APRIL et le CNLL vont se contenter de réaliser des documents d'information et de les diffuser via Internet et au prochain Salon des Maires. Pour l'heure, donc, les acheteurs publics paresseux se refusant à rédiger de véritables cahiers des charges peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles en évitant de réaliser de vrais appels d'offres. Jusqu'au premier procès ou jusqu'à la première initiative de la Cour des Comptes, oubliée dans l'affaire, et pourtant première défense contre les manquements aux règles de la concurrence dans les marchés publics.
Le couple PC-OS condamné par la Cour de Cassation
La Cour de Cassation vient de se prononcer contre la vente liée en informatique. Cet arrêt ne sonnera probablement pas la fin de cette pratique mais poursuit la marche vers plus de choix pour les acheteurs. Depuis des années, le collectif Racketiciel se bat contre la vente liée ordinateur-logiciels, notamment contre la présence obligatoire du système d'exploitation Windows sur les PC. Même si les plus grandes entreprises arrivent en général à négocier autrement, les particuliers et la majorité des entreprises sont soumis à cette vente forcée qui les décourage d'opter pour des alternatives moins coûteuses comme le système Linux.
Les procès se multiplient entre des acheteurs adeptes de Linux et les distributeurs. En général, les tribunaux font droit à la demande de remboursement du prix des licences des logiciels imposés.
Confirmation de la vente liée
A Tarascon, le tribunal de proximité avait débouté un tel militant s'attaquant à Lenovo. Il s'est donc pourvu en cassation, les affaires jugées ainsi ne pouvant pas être frappées d'appel. Rappelons que la Cour d'Appel rejuge l'affaire sur le fond des faits tandis que la Cour de Cassation ne se préoccupe que de la conformité à la loi de la décision de justice attaquée sans, donc, se préoccuper des faits en eux-mêmes. Les décisions de la plus haute juridiction judiciaire française sont normalement des sources de jurisprudence incontournables.
Et la Cour de Cassation vient de casser la décision du tribunal de Tarascon en imposant l'application à l'informatique de la législation interdisant strictement toute vente liée. Cette jurisprudence constitue une pierre de plus dans le jardin des ventes « OEM » de logiciels. L'affaire sera rejugée au tribunal de proximité d'Aix-en-Provence pour définir le montant des indemnités à verser au plaignant par Lenovo.
Le collectif Racketiciel est notamment satisfait que la Cour se soit également basée sur le droit européen des pratiques commerciales abusives, ce qui élargie le champ des arguments contre l'OEM.
Les opérateurs mobiles misent sur la Galaxy Tab de Samsung
(Source EuroTMT) Il est vrai que, contrairement à Apple, Samsung mise sur les opérateurs pour la commercialisation de sa tablette multimédia. Alors que l'iPad n'est pas disponible chez les opérateurs, qui ne la subventionnent donc pas, SFR et France Télécom, les deux premiers à avoir annoncé leurs forfaits pour la Galaxy Tab, vont subventionner cette dernière massivement.
Selon SFR, le montant unitaire de la subvention opérateur s'élève à quelque 300 €. Ce qui explique un prix de vente quasiment identique pour France Télécom et SFR : 299 € pour le premier, 299,90 € pour le second. Cette aide à l'achat, proposée par les opérateurs mobiles à l'image de ce qui se fait dans les terminaux mobiles, explique d'ailleurs pourquoi la tablette de Samsung est souvent présentée comme un « iPad killer. »
C'est aussi la raison qui pourrait amener Apple, comme le parient déjà certains spécialistes, à modifier sa politique commerciale pour autoriser les opérateurs mobiles à vendre, en subventionnant, son nouveau gadget. Il faut dire que les prix de vente sont très élevés (à partir de 499 € pour le premier modèle uniquement Wifi) et peuvent constituer un frein à l'achat.
De la 3G, des services sur Samsung
D'autant plus que les forfaits 3G+ proposés par les opérateurs tricolores pour la Galaxy Tab sont bien plus généreux que ceux mis en place pour l'iPad. Les opérateurs mobiles préfèrent en effet que les acquéreurs de la tablette siglée par Apple se connectent en Wifi. Pour la tablette de Samsung, les deux opérateurs proposent un forfait permettant de consommer 1 Go par mois. SFR va plus loin avec un deuxième forfait « illimité », le débit étant toutefois réduit à partir d'une consommation supérieure à 3 Go par mois. Si SFR mise surtout sur le niveau de consommation de l'abonné, France Télécom a, pour sa part, décidé de se différencier par les services en proposant pour son principal forfait une gamme de services enrichis avec un bouquet de 60 chaînes télé, Deezer et le kiosque en ligne.
De son côté, SFR repose l'essentiel de ses services sur ceux de Google, dont le système d'exploitation Androïd équipe la Galaxy Tab. Ces services sont enrichis de quelques fonctionnalités supplémentaires comme les jeux, le kiosque en ligne et la VOD. D'autre part, France Télécom propose aussi un forfait comprenant 2 heures de communication, alors que ce service constitue soit une option, soit un achat à l'acte chez SFR. Si les opérateurs misent donc beaucoup sur la Galaxy Tab, son positionnement demeure, néanmoins, très différent de l'iPad, en raison de la différence de taille significative de l'écran : 7 pouces pour le produit de Samsung, près de 10 pouces pour la tablette d'Apple.
Si l'iPad est moins facilement transportable, son écran rend la navigation sur Internet et la lecture très facile et en fait un concurrent très sérieux pour les netbooks, contrairement à la Galaxy Tab, plutôt fait pour être un terminal de jeux ou de vidéo. (...)
Semestriels Avanquest : Résultats en baisse mais CA en hausse
Avanquest publie ses résultats semestriels. Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 40,5 millions d'euros (ME) en hausse de 4,8%. Le résultat net en revanche est négatif de -2,1 ME, il l'était déjà de -1,5 ME lors du 1er semestre du précédent exercice (2009-2010). Le résultat opérationnel courant est négatif de -0,4 ME.
L'activité a été positive pour le online en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que pour l'OEM. Le offline est plus problématique notamment en Europe. Pour compenser des résultats contrastés, Avanquest explique attendre, comme tous les ans, des profits opérationnels sur le second semestre, grâce à l'effet saisonnalité et de nouvelles générations de logiciels.
Par ailleurs, Avanquest annonce le rachat de Micro Application, éditeur grand public, surtout présent en France.
2 ans après le Thalys, Internet arrive dans les TGV
Le 26 novembre prochain, la SNCF dévoilera une offre multimédia et Internet. Baptisée Box TGV, cette nouvelle offre devrait permettre aux voyageurs de rester connectés au Web durant leur trajet dès la fin novembre. Une expérimentation sera menée dans un premier temps sur la ligne TGV Est européenne, notamment entre Paris et Nancy. Les TGV circulant sur la ligne proposeront l'offre progressivement. Les Box TGV devraient être proposés par la suite à l'ensemble du réseau, en fonction du succès.
Après des petits déboires dus à l'antenne, le Thalys propose déjà un service de ce type depuis avril 2008 ! Et, début février, 500 000 personnes avaient utilisé cette connexion Internet dans les trains bordeaux.
Antenne cloche qui équipe le Thalys pour diffuser dans le train en WiFi une connexion Internet par satellite. (...)
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