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(28/10/2010 17:37:47)

Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France

Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.

Troisième trimestre fiscal 2010 de l'éditeur SAP
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Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.

SAP France poursuit le recrutement de partenaires

Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.

Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.

SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015


Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.

Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).

Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement


« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.

Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à  l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.

(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)

(20/10/2010 12:03:14)

Une étude du CXP recense le patrimoine applicatif des entreprises

La  gestion du patrimoine applicatif (GPA) est une question ancienne mais qui revient au goût du jour. « Nos clients insistent sur le sujet dans l'optique d'une optimisation des coûts et d'une meilleure connaissance de ce patrimoine applicatif » nous explique Laetitia Bardoul, auteure de l'étude du CXP sur ce sujet.  Au fil des années, la connaissance de ce patrimoine est devenue complexe et floue pour une entreprise. Les langages utilisés deviennent de plus en plus hétérogènes, les documentations se perdent ou ne sont plus à jour, les compétences en interne changent, certains développements sont réalisées en externe,  bref, l'entreprise perd les différentes ressources nécessaires. Pourtant, les applications métiers sont devenues indispensables dans tous les services d'une  entreprise.

Pour une DSI, le gain serait pourtant appréciable si elle procédait  à une meilleure gestion de son patrimoine applicatif. Elle pourrait connaître le coût réel d'une application, aurait la possibilité de la faire évoluer, de donner une meilleure maîtrise de ses budgets et de son action. Pour l'entreprise, ce serait un meilleur suivi de l'investissement et un meilleur contrôle de la qualité. 

La mise en place d'un suivi de la GPA n'est pourtant pas évidente. Les tableaux de bord sont différents suivant le niveau où ils se situent, celui de la DSI ou ceux des responsables applicatifs ou des contrôleurs qualité. Mais la pression financière est de plus en plus forte sur les DSI.  Et le mouvement devrait s'accélérer. Une nouvelle norme, CISQ (Consortium of IT Software Qualité) va définir de nouveaux standards de qualité logicielle en 2011. Elle remplacera peu à peu la norme ISO 91-26 qui donnait déjà une liste d'indicateurs, mais s'avérait insuffisante.

Une dizaine de grands éditeurs présents

Pour les éditeurs spécialisés et leurs intégrateurs, la perspective est intéressante« C'est encore un marché en voie de développement, avec une dizaine de grands acteurs » note Laetitia Bardoul (*). Des solutions nouvelles apparaissent en Open Source. Le marché n'est pas figé. Une certaine recomposition s'est opérée, avec le rachat l'an passé par MicroFocus de la société Borland et des outils de tests de Compuware.

Dans son étude, le CXP revient sur la notion même de Gestion du patrimoine applicatif. Il cartographie ensuite les différentes solutions présentes. Elles appartiennent à trois mondes différents : le décisionnel (modélisation d'applications, gestion de portefeuille applicatifs, BI), l'analyse applicative (inventaire et cartographie, analyse de la performance et du code, analyse de la qualité applicative, gestion des actifs), la gestion opérationnelle applicative (modernisation applicative, gestion des développements applicatifs, gestion des environnements de développement).

(*) L'étude cite : ASG, Cast, McCabe, Metrixware, MicroFocus, IBM, Speedware, Checkstyle, Metaware, PMD, Polyspace, Planview, Serena.

(...)

(08/10/2010 12:26:28)

Oracle va livrer 81 correctifs à installer d'urgence

La base de données d'Oracle, ses outils Fusion middleware, plusieurs applications dont celles de PeopleSoft et le système d'exploitation Solaris, récupéré depuis le rachat de Sun, sont concernés par l'importante livraison de rustines que l'éditeur mettra mardi prochain 12 octobre à la disposition de ses utilisateurs. En tout, 81 correctifs sont annoncés pour corriger de multiples vulnérabilités. 31 d'entre eux sont destinés à des produits du catalogue Sun. Certains couvrent plusieurs produits.

Oracle recommande vivement à ses clients d'installer ce patch critique aussi rapidement que possible en raison des menaces d'intrusion. La faille la plus sensible (selon le standard CVSS 2.0), assortie de la note 10.0, affecte le produit Solaris Scheduler.

Egalement visés : Agile, Primavera, Open Solaris et StarOffice

Parmi les correctifs, plusieurs sont destinés à la base de données, versions 10g et 11g, Release 1 et 2, au serveur d'application 10gR2 et R3, ainsi qu'à BI Publisher et Identity Management 10g. Du côté des applications, le progiciel intégré E-Businesss Suite est concerné, Release 12 et 11i, de même que l'application de PLM Agile, et les solutions Transportation Management, PeopleSoft Enterprise CRM, FMS, HCM, SCM et EPM. On trouvera aussi des mises à jour pour les PeopleTools, Siebel Core et la solution de gestion de projets Primavera P6.

Du côté de l'offre Sun, Oracle précise que onze failles risquent d'être exploitées sans authentification (en passant par un réseau sans se voir demander de nom d'utilisateur ni de mot de passe). Outre l'OS Solaris et sa version Open Source, sont affectés les produits Directory Server Enterprise Edition, Communications Messaging Server, Oracle Explorer, Sun Convergence, iPlanet Web Server, Java System Identity Manager et la suite bureautique StarOffice/StarSuite. A noter que cinq rustines visent la suite Open Office, la plus sensible étant notée 9.3. Là aussi, les vulnérabilités en question risquent aussi d'être exploitées sans authentification. A corriger rapidement donc.

(...)

(29/09/2010 13:45:36)

Sortie de crise en vue chez l'éditeur Infor

Infor réunit ses partenaires distributeurs EMEA à Annecy ce 29 septembre. 370 d'entre eux seront au rendez-vous, contre 250 l'an passé (la conférence se tenait à Milan).  Tous les pays de la zone (qui va de la Scandinavie à l'Afrique du sud, de l'Irlande à la Russie) sont représentés. Thème principal : la croissance. « Nous avons traversé ces dix huit derniers mois sans trop de dommages, nous explique Jean-Philippe Pommel, vice président channel et alliances EMEA de Infor, nous voulons maintenant, atteindre 15% de croissance, une croissance agressive ».

Ces 15% seront possibles avec deux boosters :  l'accord signé avec Microsoft et l'extension géographique de l'éditeur et de son channel. L'accord avec Microsoft, signé début juillet, entre pleinement en application pour les partenaires. Ils vont pouvoir distribuer les produits Microsoft intégrés dans les solutions d'Infor : SharePoint 2010, Silverlight, SQL Server, Single-On service, Windows Server.

Trois pays émergents ciblés

Quant à l'extension géographique, elle porte sur les pays émergents, avant tout l'Afrique du sud, le moyen Orient avec Bahrein, la Russie. Eux permettront d'arriver aux 15%de croissance prévus, les pays comme la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne étant plus en retrait.

Côté produits, Infor va insister auprès de ses partenaires sur le Saas et l'ERP pour PME. Le Saas s'ouvre aux partenaires avec deux premiers produits ; la gestion d'actifs (enterprise asset management) et la gestion des frais (expensive management). Le cloud d'Infor s'appuyant sur la plate forme Azur de Microsoft.

L'offre ERP, elle, est centrée sur les entreprises réalisant entre 5 et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, avec Visual ERP. Infor donne ainsi à ses partenaires la possibilité de s'adresser à des PME de plus petite taille. Cet ERP offre aussi un axe de recrutement à Infor.

Illustration : Infor EAM Business Edition, crédit D.R. (...)

(23/09/2010 09:04:27)

OpenWorld 2010 : Oracle se convertit à la religion du Cloud

A l'OpenWorld cette semaine, Oracle s'affiche bel et bien dans le train du cloud. Il faut dire qu'ici, impossible de faire un pas dans les allées du Moscone Center, où a lieu l'événement, sans se heurter à une pancarte faisant la publicité du cloud. Dans sa conférence, Thomas Kurian, le vice-président exécutif du Développement produits a déclaré qu'Oracle, "grâce à sa gamme complète de matériels, à ses applications et à ses technologies en sécurité et en management, était le mieux placé pour fournir des produits et des services dans le domaine du cloud computing." Selon lui, l'architecture des centres de calcul ne devrait pas reposer sur des séries de "petits blocs" parce qu'ils sont trop difficiles à gérer. Pour lui, la toute nouvelle machine Exalogic d'Oracle permet une approche plus intelligente en fournissant un guichet unique pour les logiciels et services cloud: "Cette solution "cloud in-a-box" combinant les matériels, les unités de stockage et le middleware nécessaires, permet de faire tourner tout type d'applications à grande échelle, cela avec une grande puissance de calcul", a-t-il dit. "Elle offre un environnement et une architecture uniques pour gérer les datacenters", a t-il encore déclaré. Celui-ci a également montré comment le logiciel de management d'Oracle pouvait "gérer le cloud tout entier, depuis les applications jusqu'aux disques" et fournissait aux administrateurs une photographie des indicateurs clés de performance (KPI), de même que des informations sur l'état des serveurs et sur le débit. "Les deux sont essentiels lorsque l'on passe au cloud", a-t-il souligné.

Davantage de contrôle utilisateur dans le cloud

L'intervention de Thomas Kurian concernait également la méthode utilisée par l'éditeur en matière de sécurité au sein du cloud, ce qui lui a permis, au passage, de faire la promotion de l'offre d'Oracle en matière de contrôle des identités et des niveaux de sécurité au sein de la base de données. Celui-ci a montré notamment comment les utilisateurs pourraient facilement configurer et modifier les processus de gestion dans les futures applications Fusion d'Oracle qui seront proposées sur site et à la demande. "Dans le passé, il était nécessaire de faire appel à un développeur pour apporter cette souplesse. Nous avons revu l'architecture de notre middleware pour modifier fondamentalement l'ancienne modalité", a-t-il expliqué. "Si Thomas Kurian a insisté sur les capacités d'Oracle en matière de sécurité et de gestion d'identité, c'est parce que ces fonctionnalités sont, pour le moment, généralement rarement offertes par la plupart des vendeurs de services SaaS (Software-as-a-Service)  pure-play", a relevé China Martens l'analyste du Group 451. La stratégie d'Oracle en matière de cloud computing ne semble pas inclure une offre d'IaaS (infrastructure-as-a-Service) public comme c'est le cas d'Amazon Elastic Compute Cloud (EC2). Thomas Kurian n'a pas non plus abordé des concepts tels que l'architecture SaaS multi-tenant qui permet à de nombreux clients de partager une application ou une fonction précise, sans mélanger leurs données.

Pas encore de SaaS multi-tenant

On ne comprend pas encore clairement si les Applications Fusion seront disponibles sous forme multi-tenant, une approche préférée par les fournisseurs de SaaS, car elle permet de réduire les frais généraux du système et facilite le déploiement des mises à jour pour de nombreux utilisateurs à la fois. Les applications SaaS sont généralement vendues par abonnement sur la base d'une par utilisateur. Mais Oracle semble croire qu'il sera plus rentable de s'en tenir à un modèle single-tenant pour Fusion et de maintenir le système traditionnel des licences séparément des bases de données et des autres technologies supportées. Selon Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, la stratégie Cloud d'Oracle apparaît comme une évolution de son service d'hébergement actuel Oracle On Demand, qui a fonctionné pendant des années. "Quand Oracle dit "Cloud", cela signifie hébergement", a t-il commenté. "Je pense qu'il y a une technologie nouvelle en jeu ici, mais la dernière du genre pour faire de l'hébergement."
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(20/09/2010 17:56:59)

Observatoire des projets : Le taux d'échec reste élevé faute de méthode

En clôture de la première Université d'Eté de Daylight, Fadi Gemayel, PDG de ce cabinet de conseil et de recherche, a présenté les résultats du premier baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI ». L'objet de ce baromètre est de suivre les réussites et échecs de projets informatiques en les liant aux pratiques méthodologiques et managériales. Au delà des retours empiriques, il s'agit bien d'obtenir une connaissance scientifique du sujet.

Les premiers résultats de sont guère encourageants et les nombreux échecs semblent bien liés à une méthodologie défaillante dans les organisations. 16% des organisations ayant répondu au questionnaire admettent que la majorité des projets sont des échecs et seulement 30% que la majorité arrivent à l'heure. Les dépassements de délais sont importants mais, par contre, les dépassements de coûts sont déclarés comme rares.

Une première étude française

Cette étude est une première en France. Elle porte sur des entreprises de plus de 250 personnes issues d'un échantillon de 5000 firmes réparties de façon représentative en terme de taille et de secteur. Pour la réaliser, Daylight s'est associé à deux établissements d'enseignement supérieur et de recherche : l'ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise) et l'IAE Lille (Institut d'Administration des Entreprises, université Lille I). Le Monde Informatique et CIO étaient également partenaires. Auparavant, il n'existait que des études d'origine américaine et dont le principal enseignement était qu'un tiers des projets étaient des échecs complets et la moitié dérivaient fortement en terme de délais, de budget ou des deux.

La première édition du baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI » est bien sûr perfectible et, faute d'un recul suffisant, ses conclusions sont à prendre avec prudence, plus comme des tendances qualitatives. Les éditions successives, dans les années à venir, permettront d'affiner le propos.

Mais où sont les bonnes pratiques ?

La première tendance qui se dégage est catastrophique : si les référentiels de bonnes pratiques se multiplient, force est de constater que les entreprises n'appliquent que rarement leurs principes, même ceux de bon sens. Il en résulte un taux d'échec élevé. Pire, les entreprises sont incapables de tirer partie des échecs passés : non seulement il y a un très faible partage des connaissances en cours de projet mais, en plus, en fin de projet, il n'y a quasiment jamais de capitalisation de l'expérience acquise. De plus, le rôle du chef de projet n'est pas vu comme celui d'un véritable métier. Le chef de projet est tantôt vu comme un simple manager généraliste, tantôt comme un poste temporaire au sein d'une carrière. Il est vrai que l'autonomie de ceux-ci est souvent des plus limitées. Ils dirigent certes au quotidien des équipes mais ne maîtrise pas la composition de celles-ci, pas plus qu'il n'a de choix quant aux autres ressources dont il pourrait avoir besoin, notamment financières.

Moins de 10% des organisations disposent d'un SI collaboratif pour gérer un projet. Les projets sont déclenchés sur une vague étude d'opportunité. L'alignement stratégique -quand il existe- est mené quasiment exclusivement en mode top-down, sans aucune possibilité de retour formel de la base vers le sommet. Les référentiels de bonnes pratiques sont rarement utilisés. Il n'existe d'ailleurs pas de méthodologie de référence réelle (autrement qu'un document bureautique stocké dans un coin de l'intranet) dans plus des deux tiers des cas.

Des méthodologies à renforcer

Les développements sont souvent réalisés au fil de l'eau, avec des référentiels (cahier des charges...) peu ou pas formalisés. La contractualisation MOA/MOE est peu fréquente. « Sans vraie contractualisation, on ne peut pas réussir un projet » martèle pourtant Fadi Gémayel.
De même, la gestion de porte-feuilles de projets est très perfectible : les dépendances entre projets sont peu ou pas traités : les conflits de ressources vont être affrontés devant la hiérarchie qui va arbitrer en mode binaire, sans anticipation.

Quand une équipe de support aux projets existe, la structure est rarement permanente et son rôle consiste souvent à installer des outils de gestion de projets. Gestion des risques et gestion de la qualité sont soit absents soit très ponctuels. Leur intégration au processus du projet est exceptionnelle (moins de 10% des cas). Plaquées comme un projet parasite à côté du projet principal, leur utilité est des plus douteuses. La remontée des incidents est généralement déficiente et elle se limite à signaler que le client se plaint du produit livré.

Des projets vraiment stratégiques ?

Alors que la « gouvernance » est dans toutes les bouches depuis une dizaine d'années, que ce concept repose sur l'alignement stratégique du SI sur le business, on aurait pu croire que la qualification de « projet stratégique », donc prioritaire et intimement lié à l'avenir de l'organisation, serait un peu sérieuse.

Or, pour les répondants à l'enquête, un projet est stratégique soit parce que son budget dépasse un certain seuil (une évolution isofonctionnelle d'un parc machine peut donc être « stratégique ») soit parce que la direction générale l'a décidé sans aucunement justifier le qualificatif. Le prochain baromètre sera réalisé au printemps 2011. On peut rêver à une amélioration de la gestion des projets d'ici là.
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(20/09/2010 11:18:43)

OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011

La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."

Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."

"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."

D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.

Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS

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(09/09/2010 10:34:46)

SOA People acquiert Aegis Consulting

Créé en février 2007 par des spécialistes du monde SAP, l'intégrateur SOA People rachète son homologue Aegis consulting. A eux deux, ils représenteront un chiffre d'affaires annuel 2010 de 14 millions d'euros,  7,5 venant de SOA People, 6,5 de Aegis Consulting.  En 2015, cet ensemble souhaite réaliser 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et  aligner 400 consultants spécialistes de SAP en France, contre 150 actuellement.  

Aegis Consulting va être intégré en tant que filiale de SOA People Groupe. Le rapprochement commerciale est rapide, dès la semaine prochaine les équipes seront réparties, les comptes nommés attribués et les clients prévenus du rapprochement. L'étape juridique aura lieu en 2011, pour que les exercices fiscaux correspondent. Les dirigeants des deux entreprises soulignent leur complémentarité. « Nous sommes deux partenaires certifiés gold  SAP et nous nous connaissons depuis longtemps » souligne Vincent Simioni, président de SOA People France, « les structures sont complémentaires, nul besoin de tailler dans les coûts ».

Géographiquement, SOA People s'est développé en Ile-de-France et dans l'Est. Aegis, créé en 1998 a une vocation régionale sur les régions Rhône-Alpes et PACA. « Nous réfléchissions pour acquérir une taille nationale et internationale, nous avons été beaucoup sollicités, notre choix s'est porté sur SOA People », plaide Michel Berlier, l'un des co-fondateurs de Aegis, avec Michel Delporte.  « Aegis est un intégrateur qui s'est construit sur des spécialités, le PLM et le CRM, des secteurs comme la chimie ou la pharmacie, une plate forme TMA ». Cette plateforme, basée à Lyon deviendra d'ailleurs la plateforme TMA de l'ensemble du groupe SOA People pour la France.

Quant au groupe SOA People, sa croissance externe ne fait que commencer. Les trois premières années de son existence ont vu une croissance organique, désormais la moitié de son développement se fera par des rachats. Au mois de mars dernier, il rachetait le belge BvD-it services. Avant la fin 2010, il aura repris un intégrateur aux Pays-Bas. En France, après Aegis dans le sud-est, d'autres intégrateurs français devraient figurer à son tableau de chasse dans d'autres régions françaises. Avec toujours un  seul but : être 100% dans le monde SAP. (...)

(29/07/2010 12:07:35)

Trimestriels Dassault Systèmes : Forte croissance globale

Les résultats du second trimestre et du premier semestre de Dassault Systèmes sont bons. Le chiffre d'affaires pour les différents exercices sont respectivement de 385,6 millions d'euros en croissance de 24% et de 697,5 millions d'euros en hausse de 12%. La partie logiciel représente 346,4 millions d'euros (+28%) au deuxième trimestre et 626,1 millions d'euros (+15%) au premier semestre 2010. Bernard Charlès, Directeur Général de Dassault Systèmes explique ces résultats par « une bonne performance commerciale et opérationnelle ». Il ajoute que le trimestre a été marqué par l'intégration de l'activité PLM d'IBM, la mise en place de partenariats stratégiques avec des groupes comme Michelin ou Gap. Plus récemment encore, la société a acquis Exalead pour prendre pied dans le métier des « Search Based Applications ». Elle s'est emparée aussi de Geensoft, spécialisée dans les systèmes embarqués.

Sur le plan géographique, la croissance a été plus soutenue en Europe (+20%) et en Asie (+22%), qu'en Amérique (+12%). Sur les différentes activités, les logiciels PLM progresse de 24% au deuxième  trimestre à 268,4 millions d'euros et la conception mécanique 3D croit de 14% à 78 millions d'euros.

Avec ses résultats, le bénéfice par action ressort à 0,40 euros soit une hausse de 82% sur un an. La trésorerie nette est de 714,1 millions d'euros. Sur les perspectives, Thibaut de Tersant, directeur général adjoint aux Affaires Financières a déclaré « nous visons une accélération de la croissance à un niveau d'environ 22% à 25% pour le second semestre 2010. Nous révisons à la hausse l'objectif de croissance de notre chiffre d'affaires dans une fourchette de 16 à 18% ».

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(28/07/2010 15:33:23)

La solution 3D Vision de Nvidia arrive pour les pros

En octobre, Nvidia sortira sa solution 3D à destination du monde professionnel afin d'exploiter au mieux les capacités actuelles de ce mode d'affichage. La solution 3D Vision Pro s'adressera donc principalement aux métiers de précision, comme les architectes, ingénieurs, médecins ou même les designer de produits numériques.

Des lunettes actives avec liaison radio

Bien entendu, il faudra disposer d'une carte Nvidia Quadro (à partir de 179 € pour la FX580) e pour que la solution 3D Vision soit opérationnelle, ainsi que d'écrans LCD 120 Hz certifiés ou de projecteurs compatibles. Cette offre repose sur une paire de lunettes actives à obturateur et une interface radio ainsi qu'un pilote de conversion 3D. Si ce dernier inclue une compatibilité DirectX, à l'instar de la version grand public, il a néanmoins été optimisé pour pouvoir fonctionner avec le moteur de rendu 3D OpenGL et un ensemble d'applications dédiées au monde professionnel. L'introduction d'une liaison radio, là où la solution grand public utilise des faisceaux infra-rouges, souligne la volonté d'éviter les conflits rencontrés par ces derniers lors d'utilisations multiples et synchrones dans la même pièce par exemple. La 3D peut alors être regardée par différents utilisateurs, dans une salle de conférence ou dans un auditorium, sur une distance maximale de 45 mètres maximum. La représentation offerte par la solution offre au final une meilleure précision graphique, indispensable dans les milieux ciblés.

lunettes

Un catalogue d'applications bien fourni

L'écosystème 3D Vision Pro est soutenu par un éventail relativement large d'applications professionnelles. On peut par exemple citer Siemens Healthcare et son syngo.fourSight à destination des services obstétriques, qui utilise les capacités de la solution pour offrir une manipulation interactive par déplacement d'objets 3D dans l'espace virtuel (la 4D). Des sociétés comme Dassault ou AutoDesk ont aussi conçu des logiciels de visualisation 3D compatibles, qui ouvrent la voie à la mise en perspective de prototypes ou de produits finis en les représentant en volume, mais qui peuvent aussi servir à de la CAO.

La solution coûtera 349 $, incluant donc une paire de lunettes et le relai radio. Des lunettes additionnelles pourront être achetées séparément, mais aucun tarif n'a encore été fixé pour l'heure.

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