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(13/01/2012 15:04:08)
Invité par l'Afdel, Eric Besson dresse un bilan du numérique en France
Patrick Bertrand, le président de l'Afdel, a évoqué deux regrets hier, en présentant ses voeux aux adhérents de l'Association française des éditeurs de logiciels, à Paris, dans les locaux de l'organisation. Il aurait aimé annoncer à cette occasion la 300e adhésion à l'Afdel, rejointe l'an dernier par 60 sociétés et qui a atteint les 298 adhérents à ce jour. Il a par ailleurs rappelé la révision décriée du statut de la JEI, la jeune entreprise innovante, amendée depuis par le Sénat. Pour le reste, avant de céder la parole à Eric Besson, Ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, celui qui est aussi le DG de Cegid s'est attaché à présenter un bilan plutôt positif des actions menées ces dernières années en faveur des technologies de l'information et de la communication.
Sur fond de campagne présidentielle 2012, l'Afdel a diffusé hier soir « 20 propositions pour réindustrialiser la France grâce au numérique ». Consensuel, son président a également signalé d'entrée de jeu la venue hier soir de Guy Mamou-Mani, qui dirige la chambre syndicale Syntec Numérique, cette dernière réunissant elle aussi de nombreux éditeurs de logiciels. A son tour, Syntec Numérique a prévu de dérouler mardi prochain ses dix propositions aux candidats à l'élection présidentielle.
Des stages en PME de croissance pour les étudiants
Au nombre des efforts faits en faveur de l'industrie du numérique, Patrick Bertrand a rapidement énuméré les plans France Numérique 2012 et 2020, le Fonds stratégique d'investissement avec lequel l'Afdel a conclu un accord, et le lancement du Grand Emprunt (4,5 M€ pour le numérique dont 2,5 M€ pour les usages), qui a donné lieu au FSN, fonds pour la société numérique, et au Fonds national d'amorçage. La création de la Disic a installé, à l'instar des Etats-Unis, une fonction de direction des services informatiques de l'Etat. L'importance du dispositif du crédit impôt recherche a été renforcé pour les entreprises innovantes. « Un rapport de l'agence nationale de la recherche explicite clairement qu'aujourd'hui, c'est en France qu'on trouve les chercheurs les moins chers du fait de ce dispositif », a pointé Patrick Bertrand.
Mais le président de l'Afdel n'a pas oublié d'évoquer aussi les PME qui peinent à recruter. « Si la culture entreprenariale a progressé en France, les étudiants demeurent encore trop souvent majoritairement attirés par les grands groupes. C'est pourquoi nous proposons qu'un stage en PME de croissance, et notamment du numérique, soit obligatoire dans les cursus supérieurs économiques et d'ingénieurs ».
Amplifier les dispositifs d'aide efficaces
Dans la foulée, Patrick Bertrand est revenu sur le manque de champions français de taille mondiale dans les logiciels et les services web innovants. « Seule une politique industrielle de long terme permettra de conserver les pépites qui préfèrent se vendre aujourd'hui à l'étranger faute de consolidateurs nationaux ».
Certaines PME très innovantes n'ont pas les moyens de leurs ambitions, notamment en matière de financement de la R&D et de croissance externe. Le président de l'Afdel demande une fiscalité plus adaptée, en améliorant ou en pérennisant les dispositifs d'aide publique à l'innovation. « Nous ne demandons pas d'aides nouvelles, mais que l'on sanctuarise ou amplifie ce qui a été fait et ce qui a prouvé son efficacité, notamment sur le CIR ». Il a enfin rappelé la nécessité d'infrastructures de très haut débit et pour le développement du cloud. « C'est l'ardente obligation de l'Etat que de mettre en oeuvre et garantir un décor adapté pour que les acteurs que nous sommes jouent pleinement leur rôle. Ceci implique aussi une régulation mieux coordonnée et un droit de la concurrence et du contrôle des concentrations qui soit en phase avec les réalités du marché ».
Le consortium Andromède réuni le 20 janvier
A sa suite, Eric Besson s'est amusé de n'avoir plus rien à ajouter sur l'action des pouvoirs publics en faveur du numérique. Il a néanmoins rappelé les investissements consentis, via le Grand Emprunt, à la R&D dans des secteurs clés tels que le cloud computing et le logiciel embarqué. Le ministre est revenu sur les récents appels à projets qui prévoient 19 millions d'euros dans cinq initiatives de développement dans le cloud et 32 M€ dans six projets de logiciels embarqués, en citant comme exemples d'applications concrètes « l'assistance au freinage d'urgence ou la localisation par satellite ».
Evoquant les 135 M€ prévus pour le développement d'une offre européenne de cloud computing (apportés par la Caisse des Dépôts), il a signalé qu'il allait réuni le 20 janvier le consortium porteur du projet Andromède afin de le remobiliser et analyser la situation après le retrait de l'un de ses acteurs majeurs [Dassault Systèmes]. « Il y a une ou deux autres options qui se dessinent, je suis raisonnablement optimiste sur les chances d'y arriver », a-t-il indiqué en soulignant que l'enjeu était majeur en termes de souveraineté sur le domaine et de compétitivité pour notre économie.
Deux réseaux d'initiative publique couvrant cinq départements
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Le Ministre chargé de l'Economie numérique a ensuite rappelé les 400 M€ attribués au Fonds d'amorçage des start-up et le triplement du crédit impôt recherche « atteignant désormais 5 milliards d'euros par an ». Le ministre a souligné que la mise en oeuvre du plan France Numérique avait permis un développement inédit des usages numériques au sein des services publics « 76% des procédures administratives sont aujourd'hui dématérialisées contre 30% il y a quatre ans et demi. Enfin, abordant l'Internet haut débit, il a pointé que la France était le 4e pays européen en termes de pénétration sur ce terrain, « même si pour rattraper la Corée du Sud, par exemple, ou la Finlande, nous avons il est vrai encore du travail ».
Deux réseaux d'initiative publique couvrant cinq départements
Sur les perspectives, Eric Besson a rappelé que l'utilisation généralisée du numérique était projetée pour 2020 dans les entreprises, de même que 100% des démarches administratives disponibles alors sur Internet. « C'est l'objectif fixé dans Plan numérique 2020. Le papier devra être définitivement abandonné dans l'administration. D'ici 2025, notre mission est de raccorder 100% des entreprises et des ménages au très haut débit fixe et mobile, les licences de téléphonie 4G ayant été attribuées pour y parvenir ». Dans le cadre des 2 Md€ attribués au programme national très haut débit, le ministre a enfin annoncé sa proposition de soutenir « deux premiers réseaux d'initiative publique qui couvriraient cinq départements ». Une disposition qui devrait être annoncée la semaine prochaine. « D'ici un an, ce sont douze réseaux d'initiative d'envergure départementale ou régionale qui seront aidés par le gouvernement », a-t-il conclu.
Parmi les intervenants de la soirée figuraient aussi Guy Berruyer, président de l'éditeur Sage au niveau mondial, et Séverin Naudet, directeur de la mission Etalab, chargée de l'ouverture des données publiques et de la plateforme française Open Data.
L'iPad 3 attendu en avril et l'iPhone 5 en aout
Les deux principaux manufacturiers d'Apple, Foxconn et Pegatron, commenceront à expédier à Cupertino les premiers iPad 3 au début du mois de mars de cette année - pour une commercialisation en avril - selon le site japonais Macotaka.jp qui a pu filmer des pièces détachées destinées à la prochaine tablette. Macotakara prétend que l'assemblage des unités a déjà commencé et que, selon une source chinoise, Foxconn assurera à 85% la fabrication des unités, Pegatron se contentant des 15% restant.
Le site spécule également sur le fait que cette troisième génération pourrait être commercialisé sous l'appellation iPad 2S tant il y aurait peu de différences entre la G2 et la G3. Une information corroborant ce que Jeremy Horwitz d'iLounge a déclaré un peu plus tôt cette semaine.
Un léger embonpoint confirmé
Un autre point de l'article de Macotakara souligne également comme J. Horwitz que le nouvel appareil est légèrement plus épais que son prédécesseur, et que les aimants utilisés pour la couverture magnétique sont placés dans une position différente. Et ce pour une raison encore inconnue. L'épaisseur accrue pourrait être un problème pour les fabricants d'accessoire, même si, selon l'article, certains d'entre eux ont présenté des mesures détaillées pour le nouvel appareil.
Les raisons avancées pour expliquer le léger embonpoint sont l'utilisation d'une batterie de plus grande capacité ou de barres LED barre plus nombreuses pour améliorer la luminosité de l'écran LCD fourni par Sharp qui offrira une résolution d'affichage supérieure.
Un iPhone 5 totalement nouveau en aout 2012
Second produit vedette chez Apple, l'iPhone 5 refait surface. Les analystes s'attendent à un lancement en août prochain. Et cette fois le design serait complètement revu. Gene Munster de Piper Jaffray prévoit un lancement "monstre", selon une note qu'il a envoyée aux investisseurs cette semaine, et rapportés dans Apple Insider. Le raisonnement derrière la prédiction de M. Munster repose simplement sur l'accueil enthousiasme qui a été fait à l'iPhone 4S, malgré le fait qu'il ne s'agissait pas d'une refonte complète de l'iPhone 4. Piper Jaffray estime que 94% des utilisateurs d'iPhone sont susceptibles de migrer vers l'iPhone 5, avance M. Munster. «Ce point souligne que l'iPhone 5, que nous attendons pour le mois d'aout dans un nouveau facteur de forme, sera une mise à jour monstre. »
L'analyste a relevé ses prévisions de ventes pour l'iPhone au dernier trimestre 2011, passant de 26 à 30 millions d'unités, avertissant que le chiffre était encore une estimation prudente. Pour ce qui concerne l'iPad, M. Munster pense qu'un modèle de troisième génération sera lancé en avril prochain et qu' Apple aura vendu 13,5 millions d'unités au cours du dernier trimestre 2011. Il prédit également que Apple va révéler des ventes de Mac d'environ 5,2 millions d'unités pour la même période.
Apple annoncera ses résultats financiers pour le dernier trimestre lors d'une conférence téléphonique le 24 janvier.
Microsoft prépare un flux d'informations sur les menaces
Microsoft cherche à partager avec d'autres la richesse de ses données sur la sécurité. Il a annoncé lors de l'International Conference on Cyber Security (ICCS) à New York, l'élaboration d'un fil d'informations en temps réel sur les menaces (Threat Intelligence Fead). Ce projet, encore en développement, vise les informations de sécurité sur les menaces de grandes ampleurs et dangereuses pour les entreprises, mais aussi pour les autorités gouvernementales. En fonction du succès de cette version bêta, la firme de Redmond pourrait élargir ce flux de renseignements au grand public.
Paul Henry, analyste sur la sécurité chez Lumension, explique que ce flux d'informations ne sera pas en mesure de prévenir les menaces avant leur survenance, mais il pourrait être efficace pour réduire l'impact des attaques, comme les botnets Rutsock et Waledac. « Nous sommes encore trop discret sur les questions de sécurité. Les attaquants diffusent rapidement et largement l'information, les défenseurs doivent faire la même chose», précise l'analyste.
Une base de données sécurité en temps réel
T.J. Campana, responsable du programme au sein de l'unité Digital Crimes de Microsoft, a déclaré lors de la conférence que le flux en test fonctionne comme un cluster basé sur Hadoop et intégré à Windows Server. Il diffuse des informations en continu à partir d'un base de données qui contient actuellement des renseignements sur le botnet Kelihos, interrompu en septembre dernier. D'autres contributions sur les données relatives à différentes souches de malware, y compris Rustock et Waledac, intégreront le flux pour mieux répondre à la protection mondiale contre les malwares.
L'éditeur devra répondre aux sceptiques sur le respect de la confidentialité des données incluses dans le flux. Les renseignements relatifs aux menaces et en particulier les botnets comportent des adresses IP. Mais selon Paul Henry, il existe des manières de partager des informations sur les menaces de sécurité en respectant la vie privée. « Les informations peuvent facilement être traitées pour répondre aux préoccupations de confidentialité» souligne l'analyste et de mettre en avant les travaux similaires menés par le SANS Internet Storm Center. De son côté T.J.Campana a indiqué qu'aucune information personnelle ne serait publiée sur le flux.
(...)
Anonymous publie des détails sur les systèmes SCADA israéliens
Un membre du collectif d'hacktivistes Anonymous a publié une liste des systèmes SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) israéliens et des détails sur les identifiants de connexion présumés. L'utilisateur, qui utilise le pseudo Twitter @FuryOfAnon, a posté ses informations sur Pastebin accompagnées du message: « Qui veut s'amuser avec les systèmes SCADA israéliens ? » Le billet sur le site Pastebin contient une liste d'URLs en équivalents IP, qui, d'après le hacker, renverraient aux interfaces d'administration des systèmes qui sont utilisés pour surveiller les équipements automatisés SCADA dans les installations industrielles.
La plupart des URLs mentionnées dans le message original ne sont plus accessibles. Mais le pirate a publié une seconde liste qui contient de nouvelles adresses de systèmes SCADA israéliens. « Accéder à leurs systèmes. Se connecter en utilisant des logins par défaut (le mot de passe est '100') » écrit @FuryOfAnon.
En décembre 2011, Billy Rios, un ingénieur en sécurité de Google, avait révélé que le log-in par défaut pour entrer via Internet dans le logiciel Siemens SIMATIC SCADA était 'Administrateur: 100'. Ce même log-in par défaut aurait pu être utilisé en novembre 2011 par un pirate du nom de pr0f pour accéder au SCADA qui contrôle une usine d'approvisionnement en eau dans le sud de Houston. A l'époque, le pirate avait affirmé que le système était protégé par un mot de passe de trois caractères.
Une action politique ?
Le premier billet posté sur Pastebin par @FuryOfAnon contient également une liste d'adresses email et de mots de passe de personnes travaillant pour le Ministère israélien de la Défense, le Ministère des Affaires Étrangères, le Ministère de la Santé et les Forces de défense israéliennes (IDF). On ne sait pas très bien si ces adresses servent aussi pour se connecter aux systèmes SCADA mentionnés.
Il semble que FuryOfAnon a le soutien de Sabu, membre de longue date d'Anonymous et ancien leader de LulzSec, qui a approuvé son action sur Twitter. Anonymous a actuellement engagé des actions de piratages contre les sites Internet israéliens, menant une campagne appelée Operation Free Palestine. La semaine dernière, un hacker saoudien a publié les informations personnelles et les numéros de carte de crédit de milliers de citoyens israéliens. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a comparé ces actes de piratage à du terrorisme. « Aucune agence de renseignement, aucun pirate, ne sera à l'abri de représailles, » a déclaré M. Ayalon.
(...)(13/01/2012 12:20:17)Jaspersoft veut séduire les fournisseurs PaaS avec sa suite analytique Open Source
Le vendeur de solutions BI (business intelligence) Open Source Jaspersoft aimerait faire de son logiciel un outil de prédilection pour les développeurs utilisant les offres PaaS commerciales. L'édition communautaire de la suite de Jaspersoft est maintenant proposée avec les services OpenShift et CloudForms de Red Hat, comme l'a fait savoir l'éditeur. Et sa disponibilité sur VMware ne devrait pas tarder. « Plutôt que d'offrir un pack SaaS (Software as a Service), Jaspersoft a préféré fournir aux développeurs utilisant ce type de services, une solution facile pour ajouter des analyses intégrées à leurs applications, » a déclaré Karl Van den Bergh, vice-président des produits et des alliances.
« Red Hat et Jaspersoft ont déjà travaillé ensemble sur certains développements pour rendre l'intégration possible, et celle-ci sera encore affinée, » a ajouté Karl Van den Bergh. L'objectif « est de rendre la construction, les tests, l'intégration et le déploiement, simples et rapides. » Jaspersoft a délibérément choisi de porter en priorité son édition communautaire, plutôt que l'une des versions commerciales vendues par ailleurs par l'éditeur. « Jaspersoft veut accélérer l'adoption de sa solution par les développeurs PaaS, » a indiqué le dirigeant. « Notre objectif est de devenir le standard de la BI pour les applications cloud et nous cherchons la plus large diffusion possible sur le marché, » a-t-il déclaré.
Un marché très prometteur
Actuellement, les revenus du PaaS ne représentent qu'un petit pourcentage des dépenses en IT. C'est une des raisons pour lesquelles OpenShift et Cloud Foundry restent en version bêta. Mais des cabinets d'analystes comme Forrester Research estiment que le marché va générer plus de 10 milliards de dollars au cours de cette décennie. Les offres PaaS sont attractives pour les développeurs qui souhaitent prototyper et déployer rapidement des applications sans avoir besoin d'acquérir un matériel dédié et d'autres ressources. Jaspersoft espère se tailler une place sur ce marché et bénéficier de cette croissance annoncée quand les projets PaaS seront plus répandus et de plus grande envergure. « Dans cette perspective, les développeurs PaaS qui utiliseront l'édition Open Source et décideraient plus tard de payer un abonnement pour la version commerciale, n'auront rien à réécrire, » comme l'a souligné Karl Van den Bergh. « Les deux versions fonctionnent exactement de la même manière. La version commerciale offre juste plus de fonctionnalités et bénéficie d'un support étendu. »
« Jaspersoft prévoit de cibler d'autres PaaS, notamment ceux qui sont manifestement « très centrés sur Java », comme l'est Jaspersoft en sous-main, » a-t-il déclaré. Parmi les candidats possibles, il y a la plate-forme Heroku de Salesforce.com, qui s'est récemment enrichie du support Java. La décision de Jaspersoft de cibler des PaaS multiples diffère de l'approche de concurrents comme Gooddata, qui offre une plateforme de développement dédiée BI, hébergée sur Amazon Web Services (AWS). Mais Full 360, partenaire de Jaspersoft, a adopté une approche quelque peu similaire. Il offre une pile de BI sur AWS combinant la solution de Jaspersoft en front-end avec une base de données analytique Vertica et les outils ETL (Extract, Transform and Load) de Talend.
(...)(13/01/2012 11:36:53)
« L'industrie du logiciel a démontré sa résistance », selon Patrick Bertrand
Interview de Patrick Bertrand, président de l'Assocation française des éditeurs de logiciels.
Didier Barathon : Comment progresse l'Afdel, en nombre d'adhérents et en typologie d'adhérents (taille d'entreprises, variété des secteurs représentés)
Patrick Bertrand : L'Afdel est très attentive à représenter le métier de l'édition de logiciels dans toutes ses composantes : les PME innovantes, les start up, comme les grandes entreprises. De grands noms nous ont rejoint, Sage France et SAP France, citons également ESI Group et une multitude de PME et de start up. Le nombre est important mais aussi l'éco-système et son foisonnement. L'Afdel compte aujourd'hui 298 membres, elle enregistre 60 à 80 adhésions nouvelles en un an.
Ce développement se retrouve en région, avec de nouveaux rapprochements. Nous avons signé avec des clusters : la Meito en Bretagne, l'agglomération de Montpellier et maintenant Novae, le cluster régional Digital Place à Toulouse, Edit à Lyon et une nouvelle venue : Rhenatic en Alsace, signée cette semaine. Ils organisent des manifestations en local que nous appuyons dans des webcast. Les associations adhèrent à l'Afdel, leurs adhérents restent libres de suivre ou pas. Nous ne sommes pas impérialistes.
L'Afdel est devenu un outil de reconnaissance pour nos adhérents, et à l'intérieur pour leurs équipes. Un réseau de partenaires, avocats, conseils en technologie start up nous appuie.
Après celle de 2008, la profession traverse une nouvelle crise, comment réagit l'Afdel?
L'industrie du logiciel a démontré en 2008 et 2009 sa résistance et sa résilience à la crise. C'est prouvé par les faits. La résistance augmente pour deux raisons. D'abord, l'investissement dans le numérique s'est amélioré dans les entreprises, pour gérer les clients et renforcer l'efficacité. Ensuite, le modèle licence et maintenance, qui a été un succès, s'accompagne maintenant de contrats et de mode de financement en SaaS, avec du revenu récurrent.
Quant à la résilience, nous voyons bien, sur 2010 et 2011, un taux de croissance deux fois supérieur dans nos métiers. Moins bon qu'avant mais très intéressant. Nous ne sommes pas du tout dans une logique de récession. Nos PME sont bien implantées sur leurs segments, le seul problème tient au financement, les formules existent (***) , les blocages sont d'ordre administratif.
Vous avez deux commissions très voisines, une sur le cloud, l'autre sur le SaaS, comment éviter de « rabâcher » les mêmes choses ? Sur quels thèmes nouveaux allez-vous travailler en 2012 ?
Non, on ne « rabâche » pas, on travaille sur trois thèmes bien précis, en matière de cloud et de SaaS : Comment développer nos logiciels, avec en particulier l'aspect sécurité ? Comment vendre et rémunérer les commerciaux ? Avec qui héberger ? Avec moi-même, avec un hébergeur, avec plusieurs hébergeurs dans plusieurs datacenters ?
Pour les nouveaux axes de travail, nous recevons ce 12 avril Séverin Naudet, directeur d'Etalab, car une commission open data s'est mise en place à l'Afdel. Les éditeurs doivent s'impliquer sur le sujet. Etalab participe d'ailleurs à l'animation de notre nouvelle commission.
Nous avons également lancé une commission sur les réseaux sociaux et mis en place un groupe de travail sur la facture clients.
Quel est le bilan de vos nombreuses initiatives en direction des pouvoirs publics ?
L'Afdel s'est montrée très offensive. Avec le SNJV (Syndicat national du jeu vidéo) sur le statut du JEI, une démarche réussie, le statut ayant été restauré, même si nous avons une nouvelle échéance pour fin 2013. Nous avons par ailleurs travaillé très en amont auprès des équipes Juppé/Rocard préparant le grand emprunt. Une victoire, sur les 4 milliards consacrés au numérique, 2 seront dédiés aux usages, à côté des infrastructures.
Sans entrer dans le domaine politique, je salue également toutes les réalisations menées : les plans France Numérique 2012 et 2020, le Grand Emprunt, la création du FSI (auquel nous associe un accord cadre), celle du Conseil national du numérique, l'Observatoire du Numérique, le Fonds national d'amorçage, la DISIC (DSI de l'Etat). A l'approche des prochaines échéances présidentielles, nous présentons aujourd'hui un Livre Blanc : 20 propositions pour réindustrialiser la France grâce au numérique.
Un point de frustration subsiste, des politiques de tout bord comprennent nos enjeux, mais il reste du chemin pour imprégner une large partie des parlementaires et responsables des atouts de nos métiers, par exemple pour l'éducation et la santé.
Vous développez également l'Afdel à l'international, dans quel but ?
A l'international, avec UBI France nous avons engagé plusieurs initiatives. Bertrand Diard, Pdg de Talend s'est implanté près de San Francisco et nous ouvre un de ses bureaux. Un cabinet d'avocats franco-américain aide nos adhérents et les accompagne avec un collaborateur franco-américain basé à Paris. Nous voulons reconduire cette démarche en direction de la Chine et de la Russie.
(*) L'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels a été créée en 2005
(**) Patrick Bertrand, 57ans, est diplômé de l'IEP de Paris et licencié en droit. Il débute sa carrière au Crédit Chimique et gagne l'industrie pétrolière, dans des fonctions financières. En 1988, cinq ans après sa création, il entre chez Cegid, devenant directeur financier, directeur général adjoint, puis directeur général, en 2002, aux côtés de Jean-Michel Aulas.
(***) L'Afdel a mis en place un accompagnement et un site dédié :http://www.investirdanslenumerique.fr/
(...)
Les technologies connectées intéressent de plus en plus les automobilistes
Au total, 92% des Français interrogés pour une étude d'Accenture n'utilisant pas encore de technologies embarquées au sein de leur véhicule se disent intéressés par un système de contournement des embouteillages. Ils sont aussi favorables à 89% à un dispositif d'appel automatique en cas de panne et 87% aimeraient pouvoir contrôler leur smartphone directement à partir de commandes placées sur le volant. Enfin, une écrasante majorité (83 %) souhaiterait disposer d'écrans à bord permettant aux passagers arrière de lire un DVD ou de regarder la télévision.
Les résultats de l'enquête mettent également en lumière que les attentes en ce qui concerne les technologies embarquées ne sont plus l'apanage des seuls possesseurs de véhicules haut de gamme, mais concernent désormais tout le monde.
Pour Jean Cabanes, responsable du secteur automobile et équipement industriel d'Accenture France et Benelux, "les systèmes d'infodivertissement embarqués se démocratisent rapidement dans les véhicules de série, car il apparaît que les technologies les plus récentes qui équipent dès à présent les véhicules connectés sont, dans la décision d'achat, tout aussi importantes que le design, l'efficacité énergétique et les performances [...] L'enjeu principal pour les constructeurs automobiles sera de ne pas se laisser distancer par l'évolution permanente des attentes des consommateurs en matière de technologies."
CES 2012 : Ericsson transfère des données par le corps humain
Le PDG d'Ericsson, Hans Vestberg, s'est livré à une étonnante démonstration lors de sa conférence de presse au CES de Las Vegas. Son corps a servi de conducteur dans le transfert d'une photo d'un smartphone vers un grand écran, sans le moindre câble ou signal radio. Cette technologie, baptisée « capacitive coupling » consiste à faire passer des données entre deux terminaux via le corps humain.
Si la démonstration est impressionnante, aucune application concrète n'est encore proposée. Selon les propres ingénieurs d'Ericsson, les possibilités de cette technologie seraient infinies, l'être humain faisant alors littéralement corps avec le réseau.
(...)
Objectif-C, 5ème langage de programmation le plus utilisé selon Tiobe
Selon l'indice calculé par Tiobe, le langage de programmation Objective-C, utilisé pour le développement d'applications pour iOS, a connu une très forte croissance en 2011. Il se hisserait à la cinquième place derrière Java, C, C# et C++, dépassant désormais PHP, Basic/Visual Basic et Python. Ce langage atteindrait ainsi 6,9% de parts de marché.
L'indice Tiobe est calculé mensuellement en tenant compte de l'utilisation des différents langages dans différents projets, de mots clés identifiés dans les moteurs de recherches, ou encore du nombre de développeurs, de logiciels et d'offres de formation répertoriés.
ICTjournal.ch (...)
Les succès d'Apple gonflent les revenus des sous-traitants
Selon une information de Digitimes.com, le fabricant Taiwanais Foxconn Electronics a publié ses résultats pour le mois de décembre, avec un chiffre d'affaires qui s'établirait à 316,9 milliards de dollars taiwanais, soit environ 8,2 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires annuel de 70,5 milliards d'euros représentant une hausse de 20% par rapport à 2010. Selon diverses sources, la forte demande en produits Apple, dont l'iPhone et l'iPad, aurait fortement contribué à cette hausse du résultat de la firme taiwanaise, qui soit dit au passage faisait la une des médias il y a quelques mois en raison de plusieurs suicides au sein de son personnel, qui seraient dus aux mauvaises conditions de travail imposées aux employés.
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