Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 10111 à 10120.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(12/10/2009 16:49:34)

OpenWorld 2009 : Oracle et Sun s'auto-félicitent d'un rachat qui reste à valider

C'est ensemble que le président de Sun, Scott McNealy et le CEO d'Oracle, Larry Ellison sont montés sur scène pour ouvrir la conférence OpenWorld 2009 d'Oracle, dimanche soir. Le duo a tenu à rassurer l'assistance en répétant que, malgré le rachat de Sun par Oracle, toutes les technologies du premier allaient perdurer : depuis le langage Java jusqu'à l'OS Solaris en passant par les processeurs Sparc et la technologie de stockage de Sun. « Oracle compte dépenser davantage d'argent dans les développements de Sparc que Sun ne le fait actuellement », a même précisé Scott McNealy. Alors que Larry Ellison, de son côté, a tenu à répondre à IBM qui répand la rumeur de l'abandon de certaines offres de Sun, et en particulier, du catalogue matériel. « Nous sommes impatients d'entrer sur le marché des systèmes face à IBM et la combinaison de Sun avec Oracle est tout à fait équipée pour. » Le CEO d'Oracle a même promis 10 M$ à toute entreprise dont les applications sur base de données ne tourneraient pas au moins deux fois plus vite sur une infrastructure Sun. Puis, Larry Ellison a ajouté, sans plaisanter, que Solaris était aujourd'hui le système leader en entreprise et pour l'exécution d'une base Oracle. « Nous ne vendrons pas l'activité matérielle et nous pensons que Sparc est une technologie fantastique », a-t-il ajouté. Sur scène, James Gosling, l'un des pères du langage Java Oracle a aussi promis d'augmenter ses investissements dans MySQL, la base Open Source de Sun. Il a rappelé que, alors que tout le monde pensait qu'il allait le 'tuer', il avait continué de supporter le moteur transactionnel Innobase de MySQL. Pour évoquer Java, morceau de choix du package hérité de Sun, Scott McNealy a appelé sur scène celui que l'on considère comme l'un des pères du langage, James Gosling, vice-président de Sun. Pour lui, « le mix produits d'Oracle intègre bel et bien Java et l'éditeur a déjà participé à de nombreuses Java Specification Requests (JSR) ». Les JSR sont les procédés au travers desquels les modifications de la plateforme sont soumises à la Communauté Open Source. Oracle aurait néanmoins été quelque peu submergé par le volume d'activité du monde Java. « Il y a en moyenne 15 millions de téléchargements de la JRE (Java Runtime Edition) par semaine », a rappelé James Gosling. Enfin John Fowler, vice-président des systèmes chez Sun a clos le bal des auto-congratulations. « Mon équipe est très heureuse à l'idée de travailler aussi près d'Oracle car nous avons déjà travaillé ensemble durant plusieurs décennies ». Il s'est aussi félicité des récents tests de performance de la plateforme Sun-Oracle et de l'introduction récente de l'Exadata Database Machine Version 2 qui combine du matériel Sun avec une base et un système d'administration de stockage Oracle. Reste qu'Oracle, tout comme Sun, devront encore attendre la validation de l'acquisition par la Commission Européenne qui étudie toujours le dossier. (...)

(12/10/2009 16:21:50)

Bill Gates et Larry Ellison toujours dans le trio de tête des plus grandes fortunes américaines, selon Forbes

La fortune de Bill Gates a fondu de 7 Md$, celle de Larry Ellison stagne... La crise frappe tout le monde. Mais le classement des plus grandes fortunes américaines réalisé par le magazine Forbes apporte un élément rassurant : le fondateur de Microsoft (qui pèse 50 Md$) et le fondateur d'Oracle (27 Md$) restent respectivement à la première et la troisième place. Dans l'ensemble, les grands patrons de l'informatique se maintiennent à un niveau plus qu'honorable : ils sont 7 dans le top 20. Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs de Google, se classent 11e ex-aequo avec 15,3 Md$. Michael Dell, Steve Ballmer et Paul Allen, qui précédaient les deux jeunes hommes, sont un peu descendus dans le classement. Le fondateur de Dell est désormais 13e, avec 14,5 Md$, le patron de Microsoft est en 14e place (13,3 Md$) et le cofondateur de Microsoft est passé de la 12e à la 17e place (11,5 Md$). Steve Jobs et Eric Schmidt dépassent à peine les 5 milliards de dollars Parmi le top 50, on trouve aussi Jeff Bezos, fondateur d'Amazon 28e (8,8 Md$), James Goodnight, fondateur de SAS Institute, 33e (6,8 Md$), Pierre Omidyar, fondateur d'eBay, 40e ex-aequo avec Eric Schmidt, patron de Google (5,5 Md$) et Steve Jobs 43e (5,1 Md$). Au-delà, arrivent deux figures quasi-légendaires : Gordon Moore, cofondateur d'Intel, 80e (3,7 Md$), et Ross Perot, fondateur d'EDS et de Perot Systems, 85e (3,5 Md$). De la centième place à la deux-centième place, on trouve encore les cofondateurs de Kingston Technology, David Sun et John Tu, 123es ex-aequo (2,5 Md$), la famille des fondateurs du distributeur Ingram, 158e (2 Md$), ex-aequo avec le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg. Du côté des financiers, si Warren Buffet reste deuxième du classement avec ses 40 Md$, on pourra aussi noter que Carl Icahn (l'actionnaire qui a fait parler de lui dans le rachat de BEA par Oracle, ou pendant les négociations Yahoo/Microsoft) est 22e (10,5 Md$), et que le fondateur d'IDG (entreprise qui a lancé Le Monde Informatique, et qui en détient encore 25%) et capital-risqueur Pat McGovern pèse 2,6 Md$, ce qui le place en 118e position du classement. L'année dernière, il pesait 4,1 Md$, et arrivait 89e. (...)

(12/10/2009 15:52:40)

Prodware et Microsoft proposent un ERP en ligne aux TPE/PME, via la P-Box

L'intégrateur de logiciels de gestion Prodware vient de lancer officiellement, sur le salon ERP'2009 (6-8 au Cnit), l'offre hébergée P-box qu'il a réalisée en partenariat avec Microsoft. Une solution à exploiter en ligne, 'comme un service', que les deux partenaires avaient pré-annoncée en juillet dernier. Cette offre s'adresse à des entreprises de 5 à 100 collaborateurs, sans engagement de durée. Elle se décline sur différents domaines fonctionnels, de la suite collaborative à l'ERP en passant par le CRM, en s'appuyant sur les logiciels de Microsoft : la base de données SQL Server, le client léger TSE, la messagerie Exchange, la bureautique Office, les outils de collaboration Communicator, le portail SharePoint Services, l'ERP Dynamics NAV 2009 et la gestion de la relation client Dynamics CRM 4.0. L'une des particularités intéressantes de la P-box, et qui constitue d'ailleurs l'un des paris financiers de Prodware sur cette initiative, est d'inclure le coût du service (mise en route des applications, formation des utilisateurs) dans l'abonnement mensuel proposé. L'ERP est disponible à partir de 1 090 euros pour cinq utilisateurs, le CRM à partir de 890 euros et les outils de collaboration à partir de 590 euros. « Nous visons là un marché complémentaire à notre marché traditionnel », explique Isabelle Saint-Martin, chef produit Microsoft Dynamics de Microsoft France, qui précise que cet engagement au forfait est pré-paramétré pour quatre métiers : le négoce, l'industrie, le service et le BTP. Pour l'instant, seule la version négoce est livrée. Elle s'appuie sur le Pack Trade développé par Prodware. L'offre Industrie est prévue pour octobre, avec une gestion de production pré-paramétrée. En fin d'année, la P-Box Service comportera deux variantes : l'une sera adaptée aux bureaux d'études, à la gestion de projet (ou à l'affaire), l'autre conviendra plutôt aux sociétés de services qui placent des ressources en régie. Quant à la version BTP, elle est prévue pour le premier trimestre 2010. 90% des PME de moins de 50 personnes sont éligibles L'ERP Microsoft Dynamics NAV accessible avec l'offre P-Box est enrichi de bonnes pratiques par métier et il n'est pas bridé, explique-t-on chez Prodware. Mais toutes les problématiques ne sont pas couvertes. Il n'y a pas d'outils de consolidation, ni d'EDI normalisé par exemple. L'intégrateur estime toutefois que 90% des PME de moins de cinquante personnes sont éligibles à son utilisation. Sur le site de la P-box, un questionnaire permet aux PME de vérifier si elles sont concernées par l'offre, suivant leur type d'activité et leur taille. Si c'est le cas, l'entreprise sélectionne ensuite, par modules, les fonctions qu'elle souhaite mettre en marche, créant ainsi, en quelque sorte, son cahier des charges. « Nous livrons les modules préparamétrés », rappelle l'intégrateur. Une première TPE s'est déjà lancée, la tout jeune société française Ultima Displays, créée en juillet 2009. En huit jours, explique Prodware, elle a déployé les fonctions de comptabilité, d'achat/vente, de gestion des stocks et de gestion des emplacements dans le module magasin. Le tout, pour 1 290 euros par mois incluant l'accès à l'ERP Dynamics NAV, aux outils Office et au portail SharePoint. Il convient néanmoins de rappeler qu'il est toujours plus rapide d'installer un progiciel de gestion quand on démarre une activité et qu'il n'y a pas encore d'historique à récupérer. Outre les ventes qu'il effectuera en direct, Prodware compte aussi s'appuyer sur des partenaires qui seront considérés comme des apporteurs d'affaires et toucheront un pourcentage du loyer payé. Ils pourront même proposer des questionnaires à leur nom. Le client pourra rapatrier régulièrement la sauvegarde des données qu'il gère à distance sur un FTP sécurisé. S'il souhaite interrompre son abonnement et récupérer l'historique de ses données sur média, il lui en coûtera le prix d'un loyer. (...)

(12/10/2009 11:53:48)

Google et Bing pourraient exploiter les Tweets des internautes

Selon AllThingsD, le blog technologique du Wall Street Journal, le site de microblogging Twitter serait en négociations séparées avec Google d'une part, et Microsoft d'autre part. Il s'agirait de permettre aux moteurs de recherche Google et Bing des deux éditeurs de remonter les « tweets » (messages de 140 caractères publiés via Twitter) dans les réponses aux requêtes des internautes. Différents scénarios de rémunération du site de microblogging - quelque 54 millions de visiteurs par mois-, sont envisagés, si l'on en croit AllThingsD : un paiement de plusieurs millions de dollars à Twitter et diverses solutions de partage des revenus obtenus grâce aux informations issues de ses Twitts. Reste quelques obstacles de taille, devenus familiers dans le monde du Web 2.0. Pour commencer, ni Twitter, ni Google, ni Microsoft ne semblent s'être interrogés quant à un possible refus des utilisateurs du microblogging de voir leurs publications ainsi exploitées. Et même dans le cas extraordinaire où ils accepteraient d'un même élan, Twitter ne semble aucunement avoir prévu de partager ses gains avec eux. (...)

(12/10/2009 11:40:31)

Android devant Windows Mobile en 2012 selon le Gartner

Alors que le système d'exploitation Google Android pèse aujourd'hui moins de 2% sur le marché mondial des smartphones, une récente étude Gartner prédit qu'il fera un bond à 14,5% en 2012. Avec 72 millions de terminaux vendus, cette plate-forme dépasserait ainsi les solutions BlackBerry de Rim (12,5 %), Windows Mobile de Microsoft (12,8 %) et iPhone d'Apple (13,7 %). Cette projection arrive bien sûr à l'heure du lancement de Windows Mobile 6.5, une mise à jour censée rattraper les retards accumulés par Microsoft sur la concurrence. En 2012, le cabinet Gartner explique qu'Android se classera derrière le système d'exploitation Symbian de Nokia. Très populaire en Europe, ce dernier tombera toutefois à 39% de parts de marché monde (contre 50% en 2009) avec 203 millions de smartphones vendus. La croissance exceptionnelle d'Android repose sur les fonctions offertes par les GPhone, mais également sur les nombreux services et applications connexes, reposants sur l'offre Cloud computing de Google a expliqué Ken Dunaley, analyste au Gartner, dans une interview exclusive accordée à Computerworld.com, l'édition américaine de notre magazine en ligne LeMondeInformatique.fr. Android, une solution à la fois pro et grand public Alors que le premier GPhone sous Android 1.0, le HTC G1, a connu un accueil plutôt tiède, la livraison rapide d'une évolution très bien pensée, Android 1.5 également connue sous le nom de code Cupcake, a changé la donne analyse Ken Dunaley. Les autres améliorations attendues, qui concernent la boutique de logiciels Android Market et l'environnement de développement, pourront compter sur "la puissance du moteur de recherche de Google" précise-t-il. "Les va-et-vient de Google entre les solutions entreprises et les produits pour les consommateurs devraient contribuer à faire d'[Android] une plate-forme dominante sur le marché. Et comme Android et Google opèrent de concert dans "un environnement ouvert et intégré, ils pourront facilement dépasser l'iPhone d'Apple". À la différence d'iPhone OS, chasse gardée d'Apple, la croissance d'Android sera notamment assurée grâce à sa diffusion sur les téléphones de plusieurs fabricants, souligne Ken Dulaney. En 2010, pas moins de 40 modèles sous Android seront sur le marché, et la prochaine mise à jour de l'OS, nom de code Donut, sera disponible au deuxième trimestre prochain indique l'analyste. Le Motorola Dext, Cliq aux États-Unis, est un bon exemple des modèles qui devraient assurer le succès d'Android : "avec son interface Motoblur, ce Motorola est un outil de communication très efficace". Les interfaces de smartphones semblent prendre deux chemins très différents : celle de l'iPhone se concentre sur les applications alors que les systèmes Windows Mobile et Symbian se focalisent sur les tâches et les services de communication. "Seul Android réussit aujourd'hui à combiner efficacement les applications et les usages mobiles. L'interface d'un GPhone permet ainsi à un utilisateur d'effectuer des tâches courantes sans l'obligation de revenir à l'écran d'accueil pour basculer entre les services" dit-il. Les responsables d'Android "ont fait un bon travail pour comprendre comment les consommateurs utilisent leurs smartphones" explique-t-il. Reste qu'à la différence de Symbian ou de Windows Mobile, Android est une plate-forme gratuite pour les constructeurs et les opérateurs si ces derniers respectent les conditions de Google. Et aujourd'hui, les responsables des achats chez les opérateurs français ne cachent pas leur vif intérêt financier pour les mobiles Android. Des produits plus séduisants que Windows Mobile et bien moins chers à subventionner que l'iPhone. (...)

(12/10/2009 10:42:13)

Le LTE entrera en service fin 2010 à 20 Mbit/s

Lors du salon Télécom de Genève, tenu du 5 au 9 octobre, l'industrie se montre précautionneuse en matière des vrais débits des réseaux LTE, selon Motorola. Quand les premiers réseaux et terminaux LTE (Long Term Evolution) seront lancés en 2010, on ne peut s'attendre qu'à des débits d'environ 20 Mbit/s lors du téléchargement de données, selon Motorola et ZTE. Sur leurs stands, ZTE et Fujitsu montrent des modems LTE à venir qui selon leurs spécifications techniques devraient atteindre 100 Mbit/s dans le sens descendant et 50 Mbit/s dans le sens montant. Mais dans la réalité, on devrait être plus près des 20 Mbit/s dans le sens descendant et 5 Mbit/s dans le sens montant selon Xiaodong Zhu, patron technique de ZTE pour l'Europe de l'Ouest. Des chiffres qui sont confiirmés par Stephane Daeuble, senior manager chez Motorola LTE Global Marketing. Si l'on veut mettre les chiffres en perspective, les abonnés suédois qui sur le papier bénéficient actuellement d'un abonnement à 7,2 Mbit/s, atteignaient en moyenne et en réalité un débit de 2,3 Mbit/s en septembre, selon des chiffres du site Bredbandskollen, ou selon The Broadband Check. Cette fois-ci l'industrie est nettement plus conservatrice. Il y a eu tant de promesses par le passé. « Il y a trop souvent eu un marketing exagéré autour des capacités des réseaux mobiles » admet Stephane Daeuble. LTE n'est pas même encore sur le terrain, et il faudra attendre de disposer de 20 à 30 équipements différents utilisés dans plusieurs pays sur différentes fréquences, afin de savoir ce qu'il en est réellement, ajoute-t-il. On estime que 14 réseaux LTE seront en service à la fin de 2010, aux Etats Unis, Canada, Japon, Norvège, Corée du Sud et Suède, selon la Global mobile Suppliers Association. (...)

(09/10/2009 17:18:23)

Le Web et l'e-book vus par Umberto Eco, pour Télérama

« Le Web, c'est le coma éthylique assuré ! », assène Umberto Eco, l'écrivain et sémiologue (*) italien, dans l'interview qu'il accorde cette semaine à l'hebdomadaire culturel Télérama (n°3117 du 10 au 16 octobre 2009). Evoquant la programmation que l'intellectuel italien a conçue au Louvre sur le thème du « Vertige de la liste », la journaliste Catherine Portevin lui rappelle qu'il a écrit « que le Web, ce grand catalogue, offre justement le vertige le plus mystique et le plus virtuel ». Eco Umberto confirme. Le Web est bien le catalogue « le plus affolant, le plus dramatique ». Et d'expliquer : « C'est la différence entre le doux vertige que donnent deux verres de whisky et celui que procurent deux bouteilles de whisky. Le Web, c'est le coma éthylique assuré ! ». « La culture est une chose qui se partage, se discute », souligne également l'érudit transalpin en rappelant qu' « une des grandes fonctions de la culture est d'imposer un savoir partagé par tous », ce qui ne veut pas dire immuabilité de ces connaissances. « Il existe une sorte de 'Larousse' encyclopédique admis par tout le monde », plus fourni chez l'homme de 70 ans que chez le jeune de 25 ans. « Internet peut signifier à terme la mise en miettes de ce 'Larousse' commun au profit de six milliards d'encyclopédies, chaque individu se construisant la sienne », confie encore le romancier à notre consoeur de Télérama. Quant à l'importance prise par Internet et par la numérisation des écrits, elle ne préfigure en rien, pour le romancier, la disparition du livre. L'e-book, rappelle-t-il, cherche à imiter le livre, mais ne peut l'égaler. « Le livre papier est autonome, alors que l'e-book est un outil dépendant » ... de sa batterie, de l'électricité, de la nature des matériaux qui le compose (quelle pérennité a-t-il ?), de sa fragilité... Jeté du cinquième étage, il résistera moins qu'un livre en papier, plaisante Umberto Eco. (*) la sémiologie est la science qui étudie les systèmes de communication par signes dans la société. (...)

(09/10/2009 17:17:55)

Le Département américain de la Justice poursuit IBM pour monopole sur le mainframe...

Si cela ne se passait pas aux Etats-Unis, on aurait pu croire à une plaisanterie. La Computer and Communications Industry Association (CCIA) a porté plainte contre IBM auprès du DoJ (department of justice, ministère américain de la justice) pour monopole sur le marché des mainframes... Des actions récentes menées par le géant auraient entraîné ce soudain réveil de très anciens démons. Selon la CCIA, IBM aurait ainsi refusé à ses concurrents des licences de son système d'exploitation pour grands systèmes, contrairement à ce qu'exigeait une série de décisions du DoJ contre IBM... dans les années 70 et même avant ! « Dans certains cas, Big Blue a même repris les licences à certains de ses clients qui tentaient de changer de fournisseur, selon Ed Black, président de la CCIA. De nombreuses sociétés aimeraient entrer sur ce marché face à IBM, en particulier dans le logiciel et le service, mais le géant en a fait un véritable monopole. » « De plus, ajoute Heather Greenfield, une porte-parole de la CCIA, nombreux sont ceux qui n'osent rien tenter malgré tout parce qu'ils sont en affaire avec IBM sur d'autres sujets." Tim Breuer, directeur des relations extérieures pour le groupe IBM Systems et Technology, a cependant rappelé que la semaine dernière, un tribunal du district de New York avait débouté le fournisseur de mainframes T3. Partiellement détenu par Microsoft, celui-ci accusait IBM de lui avoir retiré son agrément de revendeur. T3 refusait d'arrêter de vendre une technologie qui permet aux clients de remplacer certaines versions de l'OS officiel d'IBM sur des serveurs Intel. La réclamation de T3 fait partie de la plainte de la CCIA auprès du DoJ mais aussi d'une enquête antitrust lancée par l'Union Européenne mi-2008. "Nous continuons de penser que les réclamations de T3 ne sont pas justifiées, insiste Tim Breuer, et qu'IBM a tout à fait le droit de défendre sa propriété intellectuelle afin de protéger ses investissements technologiques." Et IBM racheta Platform Solutions Une autre partie de la plainte de la CCIA concerne la façon dont IBM traite Platform Solutions. Depuis une dizaine d'années, ce constructeur propose des serveurs qui simulent le comportement des grands systèmes de Big Blue. Se basant sur les anciens accords passés entre IBM et le DoJ, Platform a demandé à IBM des licences de son OS et la documentation technique associée. Le géant d'Armonk a refusé et a interdit à ses clients de transférer ses licences logicielles sur des machines Platform Solutions, selon la CCIA. En 2006, IBM avait poursuivi Platform Solutions pour avoir acquis des licences auprès d'Amdahl (Fujitsu) pour atteinte à la propriété intellectuelle. En 2008, IBM a avalé Platform Solutions, mettant fin de façon radicale à tous ces problèmes. IBM a aussi refusé de vendre son OS aux utilisateurs du projet mainframe Open Source Hercules qui travaille à l'exécution de logiciel grand système sur du matériel autre que celui d'IBM. Mais pour Ed Black, de la CCIA, la question va bien au-delà des affaires Platform Solutions, T3 et Hercules. En ces temps de crise, beaucoup de clients des mainframes cherchent des solutions abordables pour leurs mainframes, et IBM les en empêche par tous les moyens. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >