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(15/04/2009 17:34:20)
Troisième vague de licenciements en vue chez Yahoo
Yahoo pourrait annoncer une nouvelle réduction de ses effectifs lors de la publication de ses résultats trimestriels, prévue le 21 avril, selon le Wall Street Journal et le New York Times. En 2008, l'entreprise a supprimé 2400 postes en deux étapes (1000 postes en début d'année puis 1400 en octobre). Fin 2008, Yahoo dénombrait 13 600 salariés et n'excluait pas la possibilité de serrer encore davantage la visse si la situation économique le demandait, ce qui s'avère être le cas avec la baisse des dépenses publicitaires en ligne, principale source de revenus de Yahoo. C'est Carol Bartz, PDG de Yahoo depuis janvier dernier, qui sera chargée de préciser le nombre de postes concernés (le New York Times parle de plusieurs centaines). Elle a essentiellement passé son temps à comprendre les forces et les faiblesses du portail tout en promettant de faire le ménage dans une structure qu'elle estime trop inutilement complexe. Elle a déjà réorganisé l'équipe dirigeante en diminuant le nombre d'interlocuteurs, dans le but d'en simplifier le fonctionnement. Il faudra attendre l'annonce des résultats pour savoir si elle aura la main aussi leste pour trancher dans la masse salariale. (...)
(15/04/2009 17:23:46)Le gouvernement lance une consultation par Internet sur le développement durable
« A vos claviers ! » C'est ainsi que le Meeddat invite l'ensemble des internautes qui le souhaitent à donner leur point de vue sur la stratégie nationale du développement durable pour la période 2009-2012. Le ministère de l'Ecologie, de l'environnement, du développement durable et de l'aménagement du territoire a commencé par organiser une consultation des représentants des élus nationaux et locaux, des employeurs, des salariés et des associations sur le sujet. Le questionnaire en ligne a pour but d'élargir cette enquête à l'ensemble de la société. L'Etat s'approprie ici Internet à la fois pour informer les citoyens sur le développement durable mais aussi pour les solliciter sur certains projets idoines. On est cependant encore très loin du Web 2.0. Outre une interface pour le moins datée, l'ergonomie du questionnaire laisse quelque peu à désirer. A priori, pour participer, il suffit de cliquer sur « Participez à la consultation ». Mais, si l'on souhaite répondre uniquement au 5e défi « Santé publique, prévention et gestion des risques », par exemple, il faut d'abord répondre « non » quatre fois de suite à la question « souhaitez-vous répondre au défi n°x ? » avant de trouver le formulaire souhaité. Mais l'intention est louable et les difficultés pas si difficiles à surmonter. Neuf défis à relever Le questionnaire complet compte 48 points et couvre les neuf « défis-clés » du ministère, issus de la Stratégie européenne de développement durable (SEDD) (Changement climatique et énergie propre ; transports et mobilité durables ; consommation et production durables ; conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles ; santé publique, prévention et gestion des risques ; insertion sociale, démographie et immigration ; défis internationaux en matière de développement durable et pauvreté dans le monde ; société de la connaissance (éducation-recherche) ; gouvernance et territoires). Les neuf défis dont il est question sont des sujets denses et complexes. Pour se lancer dans le questionnaire, plutôt pointu, mieux vaut connaître suffisamment bien les sujets énoncés ou consulter la documentation du Meeddat. Pour les novices, le ministère propose en effet de télécharger, pour chacun des défis, un document PDF (un site ou des documents hypertextes auraient néanmoins été les bienvenus). La stratégie nationale du développement durable dans son ensemble fait quant à elle l'objet d'un texte de 45 pages également à disposition. Cette démarche a pour objectif de récolter l'avis des citoyens sur la stratégie de développement durable française. Alors, même si la procédure est un peu vieillotte et pas toujours évidente, et si rien ne dit comment ces informations seront exploitées par la suite... à vos claviers ! (...)
(15/04/2009 15:49:05)Trimestriels : Intel fait meilleure figure que fin 2008
Tout est question de point de vue. Comparé à ceux du premier trimestre de son exercice 2008, les résultats annoncés par Intel pour le premier de 2009 sont en nette baisse. Tant en terme de CA (-26%) que de bénéfice net (- 55%). Mais, ils font bonne figure si on les rapproche de la dégringolade du trimestre précédent, lorsqu'Intel avait affiché un effondrement de 90% de son résultat net sur un CA en baisse de 23%. Paul Otellini, PDG du fabricant de processeurs, se réconforte d'ailleurs en précisant que le résultat net de ce trimestre est en hausse de 176% par rapport à celui du précédent, lequel avait chuté de 90% sur un an... Pourtant, la rentabilité d'Intel continue de s'étioler. La marge brute chute de huit points par rapport au trimestre précédent et de onze points par rapport à la même période en 2008. Le résultat d'exploitation est passé sous la barre des 10% alors qu'il était supérieur à 20% il y a un an. Malgré l'adversité, Intel n'a réduit ses dépenses de R&D que de 13%. Un retour à la normale de la saisonnalité des ventes Officiellement, Intel dit voir le bout du tunnel. Ses clients qui, plutôt que de lui acheter des composants au trimestre précédent, ont puisé dans leurs stocks reviennent maintenant vers lui. Paul Otellini peut donc parler d'un "retour à la normale de la saisonnalité des ventes". Mais c'est surtout le cas pour les composants destinés aux PC de bureau. Sur ce marché en baisse structurelle, le retournement conjoncturel de la fin 2008 a eu moins d'impact. En revanche, sur le marché des composants pour mobiles, en forte croissance structurelle, l'onde de choc se propage jusqu'aux résultats de ce trimestre. La croissance du marché des netbooks prend de plein fouet la crise. Ainsi, le CA généré par les processeurs Atom et leurs jeux de composants baisse de 27% par rapport au trimestre précédent à 219 M$. Bien que Paul Otellini ait affirmé qu'il considérait que les ventes avaient touché le fond au cours de ce trimestre, il s'est refusé à communiquer des prévisions la prochaine période. (...)
(15/04/2009 15:31:16)Annuels Infosys : la SSII sanctionne le manque de performance de ses salariés
La récession économique commence à faire sérieusement mal aux SSII indiennes. Infosys vient de publier des résultats annuels qui restent dans le vert mais sont nettement moins impressionnants que ceux affichés les années précédentes. Le chiffre d'affaires progresse de 11,7 % (à 4,66 Md$), contre 35% en 2008 et 44% en 2007. La progression du bénéfice net est également divisée par trois (+10,1%, contre 36% l'année dernière et 53% en 2007). La situation ne devrait pas s'améliorer : les clients reportent certains contrats et interrompent même des projets déjà en cours de réalisation. Pour l'exercice entamé, la SSII table d'ores et déjà sur une baisse de son chiffre d'affaires de l'ordre de 3,1% à 6,7% (entre 4,35 Md$ et 4,52 Md$). Le premier trimestre devrait être particulièrement difficile, avec un recul du CA de 8,2%.
Infosys embauche encore mais punit les moins bons élèves.
Infosys, qui en novembre dernier étaittrès optimiste sur le nombre d'embauches à venir, revoit ses prévisions légèrement à la baisse : de 25 000 recrutements prévus, elle passe à 18 000. Parmi ces nouvelles recrues, 16 000 proviendront directement des universités et seront formées par la SSII de manière à pouvoir être placées chez les clients dès la reprise du marché. Et attention aux faux pas : pour traverser la crise, Infosys gèle les salaires et n'hésite pas à renvoyer les salariés qu'elle estime peu performants. « Notre tolérance au manque de compétitivité est désormais nulle », a lancé Mohandas Pai, DRH de la SSII. 2100 salariés en ont déjà fait les frais : ils ont tout bonnement pris la porte pour flagrant délit de manque de rentabilité. Pour devancer d'éventuelles critiques, Mahandas Pai se défend : « cela aurait pu être pire, l'évaluation initiale prévoyait [le licenciement] de 6000 personnes ! ». La société a recruté 13 663 personnes cette année contre 18 946 un an plus tôt, ce qui porte son effectif global à 104 850 salariés. (...)
Ciblage comportemental : Bruxelles menace Londres
L'ire de Bruxelles allait grandissante depuis plusieurs mois. Cette fois, l'exécutif européen passe à l'offensive sur le dossier du ciblage comportemental des internautes en lançant une procédure d'infraction à l'encontre du Royaume-Uni. En l'espèce, la Commission européenne met en cause l'utilisation de Phorm par plusieurs FAI, dont BT. Cette technologie diffuse des publicités correspondant au profil des internautes, basées sur des analyses comportementales réalisées en étudiant le parcours des consommateurs de site en site. Un outil qui irrite d'autant plus Bruxelles qu'il était utilisé, en 2006 et 2007, à l'insu des internautes. Pour Viviane Reding, la Commissaire à la société de l'information, le recours à Phorm n'est pas seulement immoral, il est également illégal : « certains problèmes se posent dans la manière dont le Royaume-Uni a mis en oeuvre certaines parties de la réglementation communautaire relative à la confidentialité des communications. » En d'autres termes, non seulement les opérateurs Internet doivent cesser d'utiliser les outils de ciblage peu respectueux de la vie privée, mais les pouvoirs publics britanniques doivent eux aussi intervenir pour modifier leur législation afin de rendre plus contraignant le recours à ces technologies. « Cela devrait également contribuer à rassurer les consommateurs quant à la protection de leur vie privée et de leurs données lorsqu'ils surfent sur Internet », précise encore Bruxelles. Publicité ciblée, moteurs de recherche, RFID : la vie privée menacée de toutes parts Et si le message n'était pas suffisamment clair, Viviane Reding se montre menaçante : « les informations qui concernent une personne ne peuvent être utilisées qu'avec son consentement préalable. Nous ne pouvons renoncer à ce principe de base et accepter que tous nos échanges soient surveillés et stockés en échange de publicités plus 'pertinentes' ! Je n'hésiterai pas à prendre des mesures dès lors qu'un pays de l'UE ne respectera pas ses obligations dans ce domaine. » Londres dispose désormais de deux mois pour répondre à la lettre de mise en demeure, première étape de la procédure entamée par la Commission européenne. En l'absence de réaction satisfaisante, l'exécutif communautaire pourra décider de se tourner vers la Cour de justice des Communautés européennes. Ce coup de semonce tiré en direction de la verte Albion n'est guère surprenant au regard des avertissements lancés par Bruxelles au cours des derniers mois. Il y a tout juste quelques semaines, la Commission avait déjà mis en garde les acteurs de la publicité en ligne contre l'usage grandissant qu'ils faisaient des technologies de ciblage comportemental. Avant cela, l'oeil attentif de l'exécutif européen avait conduit les principaux moteurs de recherche à annoncer, les uns après les autres, la réduction de la durée de conservation des données relatives à leurs utilisateurs. Ainsi, Yahoo annonçait en décembre 2008 que ces 'logs' seraient désormais effacés après 90 jours de présence sur ses serveurs, contre 13 mois auparavant. Au-delà du cas Phorm ou des questions soulevées par les moteurs de recherche, Bruxelles entend se poser en gardien du respect de la vie privée face à l'ensemble des écueils drainés par l'ère numérique. Dans la ligne de mire de la Commission figurent ainsi d'autres technologies, comme les puces RFID, qu'aucun « Européen ne devrait avoir sur lui [sans qu'il] ne sache à quelles fins elle[s sont utilisées], et qu'il ne puisse ôter ou désactiver à tout moment. » (...)
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