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(18/02/2009 18:14:55)
Signe des temps, IBM préfère Voltaire à Cisco pour les commutateurs Infiniband
IBM a demandé à la société Voltaire de concevoir un commutateur InfiniBand quad-rate (QDR) qui atteint donc un débit de 40 Gbit/s, pour ses serveurs lames BladeCenter. Le produit est attendu pour l'été. Il se chuchote que ce commutateur Infiniband 40 Gbit/s pourrait être commercialisé seulement 20% plus cher qu'un modèle 20 Gbit/s (DDR - Double-data rate). Autrement dit, avec un rapport prix/performance très avantageux par rapport à des technologies comme le 10 Gigabit Ethernet ou le Fibre Channel 4 Gbit. Le choix de Voltaire par IBM est lourd de sens. Big Blue a préféré retenir ce petit fournisseur (66,6 M$ de CA en 2008, +16%), né sur le marché de niche des supercalculateurs. Celui-ci sera sans doute plus prompt à répondre à ses requêtes qu'un grand fournisseur comme Cisco dont IBM commence à déréférencer certains produits Fibre Channel et Infiniband. HP, Sun, Rackable Systems et Silicon Graphics sont aussi clients de Voltaire. 50% des coûts d'un datacenter proviennent du réseau Ce dernier, comme d'autres sociétés telles que Xsigo ou BNT (Blade Network Technologies) ou même Brocade ou QLogic pourraient profiter des déplacements de frontières auquel on assiste dans les datacenters. Plusieurs facteurs viennent, simultanément, chambouler l'équilibre des forces entre fournisseurs de serveurs, d'équipements réseau et de stockage. Tout d'abord, les architectures propriétaires des serveurs lames poussent à l'intégration de composants d'interface réseau et stockage qui, par définition, ne peuvent plus être standardisés. HP, IBM et dans une moindre mesure, Dell redécouvrent les avantages financiers qu'il y a à retenir les clients dans des architectures fermées. Ils en profitent par ailleurs pour prendre leur distance avec Cisco et tenter de reprendre ce qu'ils lui avaient confié. L'enjeu est de taille puisque la part des réseaux dans le coût d'un datacenter est passée de 25%, il y a trois ans à 50% aujourd'hui. Cette montée en puissance s'accompagne d'une tendance à l'uniformisation autour du protocole IP, tant pour les réseaux que pour le stockage. Ensuite, la virtualisation, dont l'onde de choc s'étend sur toute l'infrastructure, entraîne une redistribution des cartes, de fond en comble. Tous les projets de virtualisation de serveurs se heurtent au problème de la très forte sollicitation qu'ils engendrent sur les entrées/sorties. Diviser par deux, voire trois, le nombre de serveurs revient à menacer de saturation les entrées/sorties de ceux qui restent. En dissociant le matériel du logiciel, la virtualisation fait aussi disparaître les "boîtes noires" qui verrouillent les architectures réseau. Dans ce contexte, on comprend pourquoi IBM choisi un fournisseur comme Voltaire qui dépend totalement de lui pour vendre sa technologie. On comprend aussi pourquoi Cisco travaille étroitement avec VMware pour développer des logiciels de commutation virtuelle et se prépare à proposer ses propres serveurs. On attend l'annonce du premier système, le Nexus 1000V à VMworld Europe la semaine prochaine. (...)
(18/02/2009 18:10:03)RIM veut recruter 3000 collaborateurs en 2009
Crise économique oblige, les acteurs de l'IT ont actuellement tendance à ralentir leurs embauches. Le canadien RIM fait pourtant figure d'exception en tablant sur 3000 nouvelles embauches courant 2009. Le constructeur aurait profité du Congrès mondial de la téléphonie mobile (Mobile World Congress), qui a démarré lundi dernier à Barcelone, pour communiquer sur ses recrutements. L'année dernière, le fabricant du célèbre BlackBerry, qui emploie actuellement 12 000 collaborateurs, avait procédé au recrutement de 4 000 personnes. Cette annonce tranche avec la politique menée par ses concurrents tels Nokia, Sony Ericsson ou encore Motorola, qui suppriment des postes pour tenter de résister à la chute de leurs ventes. (...)
(18/02/2009 17:46:14)Facebook plie face à l'ire de ses membres
Machine arrière toute. Face aux nombreuses réactions des internautes choqués par les modifications apportées aux conditions générales d'utilisation, Facebook joue la carte de l'apaisement. « Nous avons décidé de revenir à nos conditions d'utilisation précédentes », indique ainsi Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, sur son blog. Comme nous l'indiquions hier, le site communautaire avait discrètement supprimé, le 4 février, une clause qui prévoyait l'effacement des données publiées par les utilisateurs désirant se désinscrire de Facebook. En revanche, le réseau social avait conservé l'article rappelant son « droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif (...) » d'utiliser tout contenu à sa guise. Mark Zuckerberg avait beau jeu de rappeler que ces dispositions n'avaient pour autre but que de s'offrir une protection légale, pêchaient uniquement par excès de formalisme, et ne remettaient aucunement en cause la propriété des utilisateurs sur leur contenu, cela ne suffisait pas à calmer les ardeurs des internautes, effrayés par une telle atteinte aux données personnelles. Promis, affirme le jeune patron de Facebook, la prochaine version des conditions d'utilisation ne soulèvera pas une telle polémique. Surtout, « elle sera écrite clairement, dans un langage que tout le monde peut comprendre ». Et pour prouver sa bonne foi, il invite les membres du réseau social à suggérer ce que devrait contenir la future charte. (...)
(18/02/2009 17:17:14)Annuels Atos Origin : La marge opérationnelle mécontente Thierry Breton
La SSII française Atos Origin a terminé son année fiscale sur un chiffre d'affaires conforme à ses prévisions : sur la base du périmètre excluant l'Italie et AEMS Bourse, cédées dans l'année, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 5,479 Md€ en 2008, soit 5,6% de croissance organique. La marge opérationnelle s'est élevée sur cette période à 261 M€, soit 4,8% du chiffre d'affaires, en hausse de 11%. En revanche, le résultat opérationnel a reculé, passant de 137 M€ en 2007, à 100 M€ en 2008. Quant au résultat net du groupe, il a été divisé par deux, à 23 M€, en raison d'une dépréciation d'actifs de 226 M€, principalement sur la France. Pour le nouveau PDG, Thierry Breton, ces résultats sont loin d'être satisfaisants : « C'est peut-être une bonne année pour l'entreprise en terme de croissance du chiffre d'affaires. En revanche, Atos Origin devra mettre en oeuvre les décisions et actions qui lui permettront d'accroître de manière significative sa marge opérationnelle dès 2009. C'est le mandat que m'ont confié les actionnaires du groupe et son nouveau conseil d'administration ». L'amélioration de la marge passera par la réduction des coûts Pour faire face au difficile environnement économique et augmenter la marge opérationnelle de l'entreprise, un programme de réduction des coûts et d'amélioration des performances baptisé TOP (Top Operational Performance) a donc été mis en place. Ce plan sera bâti autour de quatre axes majeurs de transformation qui passeront par une vingtaine de projets transversaux parmi lesquels la simplification de la gestion des contrats multi-pays, la mise en place d'indicateurs sur la part de l'offshore, ou sur les ratios de surface bureaux / effectifs, ou le déploiement de projets de développement durable. Ce projet devait notamment permettre à l'entreprise d'améliorer de 0,5 à 1 point sa marge opérationnelle en 2009, par rapport aux 4,8% de l'exercice 2008. Pour 2009, le groupe table sur un chiffre d'affaires en légère baisse par rapport à 2008 à périmètre et taux de change constants. Cette perspective tient compte d'un carnet de commandes (renforcé dans les activités récurrentes) représentant au 1er janvier 2009 58% du chiffre d'affaires total (contre 55% au 1er janvier 2008) mais aussi d'un ralentissement escompté sur les activités cycliques. Atos Origin prévoit également de réduire d'un millier le nombre de ses sous traitants, tout en augmentant ses emplois offshore dans une proportion similaire. (...)
(18/02/2009 16:32:49)IDC : Le marché européen des netbooks continuera de croitre en 2009
Après la poussée enregistrée lors de la rentrée universitaire à l'automne dernier, les netbooks (mini-notebooks dans la terminologie IDC) ont continué sur leur lancée tout au long du dernier trimestre 2009, selon IDC Europe. Ce marché bénéficie en particulier d'une robuste demande des consommateurs de l'ouest européen. Il s'approche des 3,6 millions d'unités vendues fin 2008, en ligne avec les prévisions. Il représente par ailleurs près de 20% du total des ventes totales d'ordinateurs portables et 30% des ventes de portables aux particuliers (en zone EMEA). Considéré dans l'étude comme le second moyen d'accès à Internet et le plus abordable des ultraportables pour les consommateurs, le netbook a connu un boom de ventes au deuxième semestre 2008 après l'arrivée d'une pléthore de nouveaux modèles dans les rayons à partir d'octobre. Cette explosion de l'offre a stimulé une féroce compétition. Dans les traces d'Asus se sont engouffrés plus de 50 fournisseurs, depuis les grands constructeurs internationaux jusqu'aux assembleurs locaux. Les opérateurs de télécommunications ont également joué un rôle pivot dans le développement de ce marché dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) avec des offres regroupant abonnement 3G et netbook. Ils ont regardé ce marché avant tout comme un moyen de récupérer de nouveaux revenus. La réalité est peut être moins simple, avec des produits petits et attractifs mais proposés à un prix réduit. Acer et Asus loin devant HP, Samsung et Dell Dans son étude, IDC Europe a également dressé le top 5 des fabricants en région EMEA au 4ème trimestre. Acer avec 30,3% de parts de marché (1,095 million d'unités vendues), coiffe Asus d'une tête (28% avec 1,011 million d'unités vendues). Loin derrière, on trouve le trio HP (7% de parts de marché avec 253 000 unités vendues), Samsung (6,4% avec 232 000 ventes) et Dell (4,3% avec 156 000 ventes). Acer a ouvert le marché avec son Aspire One avant de lancer le Packard Bell Dot. Ce constructeur est passé du 8 pouces au 10 pouces. Ensuite Asus, a bâti la plus large et la plus complète des gammes après le lancement de son Eee PC. Les autres sont partis plus tardivement. HP en décembre avec le Compaq mini 700, Samsung et son NC10 en octobre, Dell et l'Inspiron Mini en septembre. IDC Europe n'a aucun doute sur la persistance d'une croissance à deux chiffres pour ce marché en 2009. Les constructeurs confortent leurs gammes avec différents niveaux de produits. Les modèles 10 pouces devraient l'emporter et les écrans tactiles faire leur apparition en fin d'année. La 3G sera également au rendez-vous. (...)
(18/02/2009 15:40:16)Hadopi : Christine Albanel, piètre avocate de son projet de loi
A quelques jours de l'examen, par les députés, du projet de loi Création et Internet, la ministre de la Culture est venue, hier, défendre son texte devant les commissions parlementaires des lois et des affaires culturelles. En un peu plus d'une heure et demi de questions/réponses, Christine Albanel n'aura guère convaincu du bien fondé du projet, qui vise à endiguer le téléchargement illicite par une batterie de sanctions allant jusqu'à la suspension de l'abonnement à Internet et qui interviendront après que des agents privés financés par les industries culturelles auront repéré des échanges de fichiers soumis au droit d'auteur. Un millier de suspensions par jour Selon Christine Albanel, la loi Création et Internet est la meilleure réponse à apporter au piratage en ce qu'elle est « pédagogique et adaptée ». Les débats à l'Assemblée devraient commencer le 4 mars et aboutir, si le calendrier est respecté, à la mise en place de l'Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet) avant l'été. Laquelle devrait être en mesure, estime la ministre, de prononcer un millier de suspensions d'abonnement par jour. Et peu importent les nombreuses objections soulevées sur les moyens de parvenir à cet objectif : Christine Albanel les balaye d'un revers de manche, à l'image de celui soulignant la difficulté de couper l'accès au Web sans affecter la téléphonie dans le cadre des offres triple play. « Ce n'est pas une question de faisabilité, assure la locataire de la rue de Valois, mais de délai. » L'Association des fournisseurs d'accès et de services Internet nous expliquait pourtant à l'automne dernier que certains FAI « ne sont pas sûrs du tout de pouvoir mettre en oeuvre cette distinction » et que les problèmes techniques posés sont de nature à créer des traitements différents selon les internautes : « Au sein d'un même parc d'abonnés, ceux habitant dans une zone pourront être suspendus alors que d'autres, résidant ailleurs, resteront à l'abri. » Le CGTI lui-même (Conseil général des technologies de l'information), un organisme étatique, affirme que « les modalités techniques envisageables pour cette suspension ne permettent pas d'isoler l'accès à Internet des autres services. » Une négation des droits fondamentaux Cet argument a été repris, hier, par le député socialiste Patrick Bloche. A l'image de ses collègues de l'opposition, l'édile n'a pas fait montre de tendresse à l'égard du texte soutenu par la ministre. Selon lui, le projet de loi crée un régime d'exception en instaurant une rupture d'égalité devant la loi. Il nie, en outre, les droits fondamentaux des citoyens en imposant aux internautes sanctionnés de prouver leur bonne foi et en refusant de prendre en compte la présomption d'innocence, donc en bafouant les droits de la défense. En d'autres termes, la charge de la preuve est inversée : il n'incombe plus au demandeur de prouver l'existence d'une infraction, mais c'est la personne mise en cause qui devra démontrer l'absence de comportement illégal. Une gageure. Christian Paul, qui siège lui aussi sur les bancs de l'opposition, qualifie le projet « d'illusion sécuritaire », et rappelle ainsi que la loi n'est justifiée que par le constat d'une diminution du chiffre d'affaires des industries culturelles. Ce même argument avait été avancé l'an passé par la Cnil, qui regrettait que la loi en gestation « ne comporte pas les garanties nécessaires pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie privée et des droits d'auteur ». Le principe du droit d'auteur détourné [[page]] Du reste, reprend Christian Paul à l'adresse de la ministre, la loi Création et Internet se méprend dans son approche de la notion de droit d'auteur. Celui-ci « a toujours été, depuis deux siècles, la défense des petits contre les gros, ce n'est pas la défense des créateurs contre leur public. Or, votre projet de loi oppose systématiquement les créateurs contre les internautes. A aucun moment, il n'aide à l'émergence d'un modèle économique nouveau, qui soit rémunérateur pour la création. En cela, il n'est qu'une illusion. » Peu convaincante, Christine Albanel a assuré que les mesures « pédagogiques » de sa loi ne seront pas attentatoires à une liberté fondamentale « car on peut avoir accès à Internet ailleurs que chez soi ». Elle a également reconnu que le système qu'elle défend ne sera pas infaillible et que certains internautes pourront contourner la surveillance exercée par les industries culturelles en cryptant les échanges ou en masquant leur IP. « Le but n'est pas de parvenir à 100% de résultats, a argumenté Christine Albanel, c'est de faire baisser le piratage très sensiblement. » Certaines mesures visant à limiter les contournements de la loi sont d'ores et déjà évoquées. « Un texte furieusement ringard » Ainsi, face aux échanges illicites sur des réseaux WiFi publics, la ministre préconise de ne pas suspendre l'accès à Internet mais de mettre en place un aberrant système de liste blanche. En clair, les personnes morales mettant à disposition du public une connexion à Internet pourraient n'autoriser l'accès qu'à une batterie de sites Web préalablement recensés et vérifiés. Ces « mesures préventives » étant justifiées par la volonté de ne pas faire des accès publics « des bases de lancement du piratage ». La Quadrature du Net résume cette volonté de filtrage par une formule fort à propos : « Il semblerait que la ministre veuille renvoyer les internautes à l'âge du Minitel. » Des propos semblables à ceux de Christian Paul, pour qui la future loi n'est rien d'autre qu'un « texte furieusement ringard ». (...)
(18/02/2009 15:28:06)Le patron de Witbe répond à Luc Besson à propos du téléchargement illégal de films
Jean-Michel Planche réagit sur notre blog d'experts à la tribune de Luc Besson dénonçant le téléchargement illégal de films, parue dans Le Monde du 14 février. Le fondateur d'Oléane et Witbe, auteur de l'initiative internetforeveryone.fr, dénonce une logique simpliste qui joue sur l'émotion. Un rituel aboutissant à des assertions sans appel : « le piratage, c'est mal », donc « Internet, c'est mal ». Jean-Michel Planche s'étonne que l'industrie du film ne tire pas de leçons de la destruction de valeur qu'a entraînée le « scénario Maginot » joué par le secteur du disque. Il liste ainsi les raisons pour lesquelles, selon lui, tous les acteurs d'Internet sont responsables (mais pas forcément coupables) de la situation actuelle : utilisateurs, 'majors' et studios, sites de commerce en ligne, opérateurs, gouvernement, etc. Mais pas au sens où l'entend Luc Besson. « Espérons que nous aurons des solutions pour nous protéger sans devoir en appeler à un filtrage massif de l'Internet », continue-t-il, avant d'expliquer pourquoi il reste plutôt pessimiste sur le sujet. (...)
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