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(19/08/2008 15:25:54)
Encore un suicide de technicien en reconversion chez France Télécom
Le stress et la souffrance au travail peuvent avoir des conséquences fatales pour certains salariés de l'informatique et des télécoms. Après les suicides relevés cette année chez PSA, Renault et EDF, la série noire se poursuit cette fois chez France Télécom. Ainsi, le 2 juillet dernier, un technicien d'un des centres clients de l'opérateur historique situé dans le Nord de la France mettait fin à ses jours. Depuis février 2008, il s'agirait du septième suicide, les victimes étant toutes des techniciens reconvertis après la suppression ou la sous-traitance de leur activité, selon le syndicat Sud PTT. Chez France Télécom, les chiffres de la sous-traitance viennent tout juste d'être relevés à la hausse, et représentent actuellement plus de 25% des effectifs de l'opérateur dans les unités d'intervention. « Jean-Michel était un ancien technicien dont le site de Bercenay-en-Othe a été fortement restructuré, déplore Sud dans un communiqué. France Télécom avait annoncé la fermeture du site, puis déployé une grande partie du personnel sur les plateaux de Troyes : '1016' et 'Orange'. Au final, le site a été maintenu, mais avec une équipe réduite. Jean-Michel s'est ensuite retrouvé du jour au lendemain transféré sur le plateau du centre client Orange de Troyes. Il a laissé des lettres à sa famille et à une déléguée syndicale où il déclare avoir baissé les bras. » 166 cas de souffrances relevées par des cellules d'écoutes [[page]] Pour le syndicat Sud PTT, le travail ne doit pas être l'enfer décrit par ce technicien, mais plutôt un lieu de vie collective et de solidarité. Compte tenu de cette situation, l'ensemble des organisations syndicales de France Télécom demande la tenue d'un Comité national d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CNHSCT) extraordinaire, au plus tard au mois de septembre, sur les risques psychosociaux . Reconnaissant que la transformation engagée depuis plusieurs années pouvait générer des situations difficiles pour certains salariés, la direction de France Télécom avait pourtant pris les devants en créant des cellules d'écoute en 2007. Après 9 mois de fonctionnement, 101 salariés ont saisi directement ces cellules, et 65 salariés ont été signalés par leurs médecins, managers ou représentants. Sud signale par ailleurs que la moitié d'entre eux ont plus de 50 ans. Le Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail de France Télécom considère que ces structures ne peuvent pas faire de mal en soi, mais qu'elles ne répondent qu'à des situations individuelles. Vouloir traiter le stress uniquement en créant ce type de structures, c'est, d'une certaine façon, ne vouloir encore une fois aborder le stress que du point de vue de la victime, pas du point de vue de l'organisation du travail, considère le comité. Selon ce dernier, cette pratique permet, en fait, d'instiller le message de l'entreprise dans le psychisme des personnes fragilisées et de renforcer l'individualisme dans lequel sont englués les salariés.
(...)(19/08/2008 11:39:33)Yahoo ouvre à tous son service de Buzz
Comment être sûr d'avoir des milliers de visiteurs sur son site d'informations ou son blog ? Des Américains, bêta-testeurs du service Yahoo! Buzz, avaient trouvé la martingale : leurs infos passaient régulièrement en Une du service de Yahoo, ce qui leur assurait un trafic conséquent. Désormais, la lutte sera âpre : Yahoo a ouvert son service à tous (bien que le public concerné soit essentiellement américain). Une fois inscrit, chacun pourra essayer de mettre en avant un papier d'actualité ou un billet de blog, Yahoo se targuant d'être ouvert à tous, « des grands sites Web aux blogueurs de niche », et d'accueillir tous les sujets - dans la mesure où les contenus respectent les règles de publication du service. Les lecteurs sont appelés à voter pour chaque entrée, toutefois c'est Yahoo qui effectue le choix éditorial de la mise en Une, la récompense suprême étant une publication sur la page d'accueil du moteur de recherches, « qui peut potentiellement diriger des millions de clics vers votre site ». (...)
(19/08/2008 09:56:41)Les Parisiens appelés à voter en ligne aux prud'homales
L'arrêté du 21 juillet qui vient d'être publié au Journal Officiel organise la possibilité de voter en ligne pour les prochaines élections du Conseil des Prud'hommes à titre expérimental à Paris. Le scrutin physique se déroulera le 3 décembre 2008, date également de la limite de réception des votes par correspondance, mais le vote électronique sera ouvert du 19 novembre 2008, à 9 heures, au 26 novembre 2008, à 18 heures. Ce vote électronique, expérimental, ne sera ouvert que pour les seuls électeurs inscrits à Paris (et donc travaillant à Paris). Les électeurs ayant déjà voté par voie électronique ne pourront évidemment pas voter par un autre moyen, les listes de e-votants étant transmises au ministère à cette fin avant l'ouverture du scrutin « normal ». La sécurisation du scrutin en ligne ne repose pas sur un certificat de signature électronique mais sur un doublon identifiant/mot de passe noté en clair sur la carte d'électeur... dissimulé derrière une couche de protection à gratter. Si l'électeur reçoit une carte déjà grattée, il pourra demander une réédition de ses codes. La solution a au moins l'intérêt de la simplicité de mise en oeuvre dans une élection peu stratégique. Des critiques de la Cnil Si le ministère du Travail assure la maîtrise d'ouvrage du projet, la maîtrise d'oeuvre sera déléguée à un prestataire. Dans son avis, la Cnil regrette que les obligations imposées au prestataire ne comprennent pas d'une part celle de ne traiter les données du scrutin que sur le territoire national, ce qui faciliterait les contrôles de l'autorité administrative indépendante ou les recours ultérieurs, d'autre part d'interdire toute intervention de télémaintenance, ce afin de garantir la sincérité du scrutin. La Cnil a également émis des critiques sur l'information des électeurs et leur authentification. Mise à jour du 30/10/2008 : Le Ministère du Travail tient à faire savoir que deux remarques de la CNIL ont été intégrées à son projet. Le prestataire s'est ainsi vu imposer de traiter localement les données et l'usage d'une télémaintenance a été interdit jusqu'à l'épuisement des recours contentieux. Par ailleurs, les réserves de la CNIL concernant l'information des électeurs et leur authentification étaient tempérées par la reconnaissance du caractère expérimental du projet, qui a donc été accepté en l'état sur ce point par l'autorité administrative indépendante pour cette fois. (...)
(19/08/2008 09:39:51)IDF 2008 : le "Green IT" tente de faire débat
Alors que l'Intel Developer Forum n'ouvrira formellement ses portes que le 19 août à 16h15 (heure de Paris), le fondeur a déjà entamé les débats. En plaçant ce 'Day Zero' sous le signe d'une tendance forte du moment : le "Green IT". Pour ce faire, il a organisé les Eco-Technology Great Debates, trois séries de tables rondes autour des mesures de l'impact énergétique des salles serveurs ou de leur configuration (haute densité ou non, salle classique en béton ou conteneur). Chacun suit sa propre voie Si l'affiche et les débats semblaient alléchants, le résultat a été plus qu'indigeste. En effet, si toutes les parties en présence semblaient d'accord sur la nécessité de contrôler les dépenses énergétiques des salles de serveurs et de leurs composants, chacun suit sa propre voie pour y arriver sans guère se soucier des autres. A charge pour l'utilisateur final de faire les choix d'un datacenter à l'autre suivant ses besoins du moment et les recommandations contradictoires de ses différents fournisseurs (y compris les éditeurs de logiciel). Pas de point commun entre les consortiums Green IT [[page]] Le meilleur exemple en a été la session "ICT Metrics from Silicon through Data Center" (Évaluations informatiques du silicium à la salle de serveur). Chaque consortium créé autour du "Green IT" récemment avait son représentant : Kathleen Fisher d'Intel pour Climate Savers Computing Initiative, Andy Rowson d'AMD pour le Green Grid, Katharine Kaplan pour l'EPA (Agence fédérale américaine pour l'environnement à l'origine de la norme Energy Star) et Ray Pfeifer pour le projet Energy Efficient Data Center Demonstration Center. Et chacun d'expliquer quelles sont les critères d'évaluation que prendront en compte les futures spécifications de son organisme. Sans qu'aucun d'entre eux n'ait un seul point commun : certains mesurent la productivité énergétique globale de la salle de serveur (Green Grid) quand d'autres s'attaquent à la consommation par coeur de processeur en activité ou en veille (EPA). Magnus Herrlin, président du cabinet de conseil ANCIS, basé à San Francisco, a même développé son propre indice, le Rack Cooling Index (RCI) pour vérifier l'efficacité des systèmes de ventilation d'une salle de serveur. Reste aux organismes de mesure à s'accorder entre eux Alors qu'il reste encore de nombreux points de contention, notamment en ce qui concerne les serveurs lames, l'EPA prévoit un troisième brouillon de sa spécification à venir pour la mi-octobre et une version finale pour janvier 2009. Le tout en collaboration avec les travaux de la Commission européenne. Climate Savers Computing Initiative annonce quant à lui avoir bientôt finalisé sa norme pour les postes de travail et s'attaquer désormais aux serveurs. Si pour Andy Rowson du Green Grid, "sans mesure il n'y a pas de contrôle", encore faut-il ne pas multiplier les outils sans les accorder entre eux. (...)
(19/08/2008 09:18:24)20% des offres d'emploi concernent Java selon LesJeudis.com
Voilà déjà quelques années que les entreprises s'arrachent des professionnels du langage Java. Dans cette spécialité, la hausse des recrutements devrait continuer sur sa lancée, indiquent certains indicateurs du marché de l'emploi IT. Ainsi, selon le fournisseur de prestations intellectuelles Freelance.com, les développeurs Java figurent au palmarès des dix compétences les plus recherchées sur des missions de courte durée, et ce depuis plusieurs mois. Même constat pour le site d'emploi informatique LesJeudis.com, qui signale qu'actuellement, les offres autour de Java (des CDI pour la plupart) représentent 20% environ de ses annonces, soit 680 offres pour Java, sur un total de 3 596 postes à pourvoir. Des demandes qui concernent l'ensemble des catégories professionnelles de cette filière : une grande majorité d'ingénieurs, mais aussi des développeurs, des techniciens, des chefs de projet et des architectes. « La demande s'est pourtant légèrement rétractée depuis quelques mois, commente Alexandre Ziradakis, directeur marketing des Jeudis.com. En janvier dernier, les offres concernant Java représentaient un quart des annonces diffusées sur le site ». Preuve de l'augmentation de la demande en spécialistes de Java, entre 2004 et 2008, le site a diffusé 50 % d'annonces en plus dans cette spécialité. (...)
(19/08/2008 09:41:09)Les lames SGI adoptent des alimentations électriques économes
SGI propose désormais l'ensemble de ses serveurs lames Altix avec des alimentations électriques conformes à 80 PLUS. Le constructeur avait commencé à livrer ses machines ainsi équipées dès janvier 2007. 80 Plus est un programme nord-américain qui incite les constructeurs informatiques à équiper leurs PC et leurs serveurs avec des alimentations qui consomment moins d'électricité. Il a démarré à l'initiative d'opérateurs de réseaux d'électricité américains qui ont réuni 5 millions de dollars pour financer une telle transition. Ne pas perdre trop d'énergie en cours de route Les tests 80 Plus consistent entre autres à évaluer la capacité des alimentations à ne pas perdre d'énergie en cours de route. Dans le cas de SGI, ils ont concerné des alimentations destinées à des applications de datacenters en configurations redondées. Les alimentations des serveurs SGI ont atteint un minimum de 89% d'efficacité aux tests 80 Plus. Cela signifie que pour 100 Watt en entrée, les machines du constructeurs disposent de 89 Watt pour exécuter des applications lourdes de calcul scientifique, par exemple. SGI rappelle que nombre d'alimentations continuent de « perdre » 40% de l'énergie en chemin avant que celle-ci arrive aux serveurs. (...)
(18/08/2008 16:51:30)Semestriels Steria : la SSII devrait améliorer sa rentabilité sur l'année
L'annonce des derniers résultats semestriels de Steria est pour le moins complexe à interpréter. La SSII affiche un chiffre d'affaires semestriel de 878,7 millions d'euros (M€). Si on le considère en terme organique, ce chiffre d'affaires semestriel est en recul de -0,5% par rapport au même semestre de l'exercice précédent. En revanche, en intégrant la variation de périmètre et celle du taux de change, la progression est de 35,6%. Une capacité offshore de 5 000 personnes en Inde La croissance est essentiellement le fait du rachat de Xansa en juillet 2007. Cette société britannique, spécialiste du BPO (business process outsourcing), offre à Steria des capacités offshore de 5 000 personnes en Inde. La société affirme désormais être la SSII européenne disposant de la plus forte capacité offshore par rapport à son chiffre d'affaires. Steria met en avant deux autres éléments positifs. Le taux de marge opérationnel, prévu comme étant stable par rapport à 2007, sera sensiblement dépassé sur l'ensemble de l'année, annonce le groupe. La prévision initiale était de 8%. Par ailleurs, le ratio de prise de commandes sur chiffre d'affaires est de 1,08 au deuxième trimestre ce qui devait améliorer la croissance organique sur l'ensemble de l'exercice. (...)
(18/08/2008 16:50:46)Une action collective vise Facebook pour violation de la vie privée en ligne
Un procès collectif ("Class action") vient d'être engagé en Californie à l'encontre du réseau social Facebook et de plusieurs sites marchands (parmi lesquels Overstock, Blockbuster, Fandango...) pour violation de la vie privée en ligne par l'intermédiaire du programme de ciblage marketing Beacon. Ce programme avait déclenché un tollé lors de sa modification par Facebook en novembre 2007. A juste titre puisqu'il permettait de pister, sans leur autorisation, les achats effectués par les adhérents du réseau social, puis d'en informer (incongrûment) leurs amis inscrits sur leur profil. Un achat effectué sur Overstock, par exemple, était immédiatement mentionné sur la page Facebook de l'adhérent l'ayant effectué. L'objectif, in fine, visait à fournir aux divers sites marchands affiliés la possibilité d'adresser des messages publicitaires mieux ciblés. Une collecte de données étendue aux non-adhérents à Facebook Le procès est censé représenter tous les membres de Facebook ayant fréquenté l'un des sites affiliés au programme Beacon entre le 07 novembre et le 05 décembre 2007. Il est reproché au réseau social d'avoir, durant cette période, modifié le fonctionnement du dit programme pour collecter des informations sans en avoir demandé préalablement l'autorisation à ses adhérents. En fait, ces derniers pouvaient désactiver Beacon, mais il aurait fallu pour cela se rendre sur les 44 sites affiliés, ce qui s'avérait quelque peu fastidieux. En outre, au-delà de Facebook et de ses familiers, le programme Beacon touchait, sur les sites affiliés, des internautes qui ne participaient pas au réseau social. La location d'un film sur Blockbuster pouvait, par exemple, être communiquée à Facebook, en dehors de toute adhésion et sans que l'utilisateur concerné en soit averti. Après le 5 décembre, Facebook a corrigé Beacon afin de permettre aux internautes de le désactiver totalement. La procédure nouvellement engagée requiert notamment du réseau communautaire et des sites affiliés à Beacon la suppression de toutes les données collectées sans l'autorisation des internautes. Au premier semestre 2008 déjà, une internaute du Texas avait demandé une action collective à l'encontre de Blockbuster pour sa participation au programme Beacon. (...)
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