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(07/12/2011 10:08:36)

Les ultrabooks peinent à séduire en 2011, mais regain attendu en 2012

Dans sa tentative de contrer la menace croissante que représentent les tablettes, l'industrie du PC portable mise beaucoup sur l'ultrabook, présenté par Intel à la mi-2011 et se caractérisant par un design fin et léger. Si plusieurs fabricants ont dévoilé leurs ultrabooks, les ventes de cette génération d'ordinateurs portables n'ont pas encore décollé. C'est en tous cas ce qu'affirme le site d'information Digitimes en indiquant que deux des fabricants qui ont le plus misé sur ces produits jusqu'ici, Acer et Asus, ont dû revoir à la baisse leurs prévisions de ventes. A l'origine, ils avaient prévu que les ventes d'ultrabooks se situeraient entre 200 000 et 300 000 unités cette année à Taïwan. Mais à deux mois de la fin de l'année, leurs estimations ne sont plus que de 100 000 unités.

Le tarif des ultrabooks constitue l'un des freins au décollage de leur commercialisation. A Taïwan, leur prix dépasse les 1 000 dollars. Un montant élevé qui rend ce type de produit peu compétitif. La seconde raison de ce manque de succès serait leur principal concurrent, à savoir le Macbook Air d'Apple. Malgré tout, les analystes prévoient que le marché des ultrabooks n'a pas encore dit son dernier mot. Selon eux, 2012 sera une année charnière lors de laquelle on pourra vraiment juger du potentiel de vente de ces produits. Notamment, parce que beaucoup plus de modèles embarqueront alors Windows 8 de Microsoft.

Une part de marché de 13% en 2012

IHS iSuppli fait partie de ces instituts d'études qui parient que les ultrabooks parviendront à se faire une bonne place sur le marché du PC. Selon cette société, ces produits ne représenteront pas moins de 43% des ventes totales de PC portables dans le monde en 2015 contre 2% seulement aujourd'hui. La progression commencera à se faire clairement sentir l'an prochain avec 13% de part du marché des portables, puis 28% en 2013 et 38% en 2014.

« Les ultrabook doivent devenir plus attrayants pour les consommateurs, indique Matthew Wilkins, analyste chez HIS iSuppli. Face aux tablettes qui freinent les ventes de netbooks, les fabricants de PC sont désormais bien conscients du fait que le portable doit évoluer pour maintenir son poids sur le marché et sa croissance. D'où l'arrivée des ultrabooks qui tirent notamment partie des avantages du format et de l'interface utilisateur des tablettes pour renforcer l'attrait des portables. »

Les ultrabooks sont des PC portables extrêmement légers et fins (moins de 0,8 cm d'épaisseur), dont le prix se situe sous les 1000 dollars, bien que la majorité des premiers modèles soient plus chers. Alors qu'ils utilisent un système d'exploitation pour PC, ils intègrent aussi des caractéristiques propres aux tablettes, comme un allumage rapide lié au système de stockage reposant sur de la mémoire flash et une autonomie accrue. Il semble que dans le futur des produits convertibles et des écrans tactiles seront proposés pour permettre aux acquéreurs de s'en servir comme d'un PC portable ou d'une tablette selon leurs besoins.

(...)

(07/12/2011 11:35:27)

Consumérisation de l'IT : les DSI sous pression, selon IDC et IBM

IDC et IBM ont choisi de confronter  les points de vue des utilisateurs et des directions informatiques en conduisant une enquête sur les usages en entreprise des  terminaux mobiles personnels ou professionnels*  Elle montre d'abord que 67% de personnes interrogées font usage de leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail, et ce, à hauteur de 27% du temps d'utilisation de leur équipement.  Les salariés utilisent leurs terminaux mobiles personnels pour accéder principalement à leur messagerie électronique et à l'agenda : 78% consultent leurs mails et 66% leur agenda avec leurs smartphones et respectivement 72% et 47% avec leurs tablettes.
« Les résultats de cette étude montrent bien l'importance du phénomène de consumérisation dans l'IT , a souligné Nathalie Feeney, analyste senior chez IDC France. Les DSI doivent donc faire face à de nouveaux défis et enjeux suite au succès des applications mobiles. »

66% des DSI craignent les problèmes de coûts

Dans le cas où cette tendance viendrait à se développer, Un tiers des DSI refusent l'utilisation des environnements personnels pour accéder au système d'information de l'entreprise. Près de la moitié sont prêtes à tolérer ces usages en les accompagnant d'une charte de régles d'utilisation. Seules 18% prônent l'intégration de ces environnements au sein du SI.

Une grande majorité des utilisateurs et des responsables informatiques voit dans l'usage des smartphones et des tablettes des avantages en termes de réactivité et de productivité. Les DSI mettent également en avant les bénéfices pour les utilisateurs, avec 70% qui pensent que leur utilisation améliore l'engagement et les interactions avec les clients, et 67% à estimer qu'elle renforce l'image innovante de l'entreprise.

Reste que les DSI ont une image partielle de ces nouveaux usages. Ils sont 76% à ne pas voir les bénéfices de la mobilité. 68% d'entre eux citent le problème de l'adaptation des applications existantes aux nouveaux systèmes d'exploitation. 66% mettent en avant les coûts associés au développement d'applications, 65%, les coûts de développement d'infrastructure  et 56% craignent des risques de pertes de données (par perte ou vol du terminal ou par attaques logiques)

L'appstore  très demandé

L'étude fait émerger plusieurs pistes de solutions pour les directions informatiques. La mise en place d'une boutique en ligne (un store applicatif), avec 64% des salariés favorables à son utilisation,  6% de responsables informatiques indiquant en avoir déjà mis en place et 14% ayant projeté de le faire d'ici 12 à 18 mois. Autres solutions proposées par les salariés :  posséder un outil de travail léger (88%), séparer l'environnement personnel du domaine professionnel (74%),  posséder un outil de travail unique, multifonction (65%), et disposer d'un accès simple au SI (55%).

Pour permettre d'évaluer ses technologies expérimentales de développement d'applications mobiles, IBM propose de télécharger des exemples de code et des biblioyhèques rassemblées dans sa Mobile Technology Preview. « IBM a concentré ses efforts sur des standards ouverts, tels que HTML 5, JavaScript et CSS3 », a conclu Philippe Bournhonesque, directeur stratégie software group chez IBM France. Nous nous sommes également tournés vers la fourniture de technologies unifiées pour aider à la gestion d'écosystèmes mobiles hétérogènes avec de la connectivité, de l'évolutivité, et du développement d'applications natives, web ou hybrides. »


* Cette enquête a été menée dans les entreprises de plus de 1000 employés, et s'est appuyée sur les réponses de 206 salariés et de 100 directions informatiques.

(...)

(06/12/2011 17:14:05)

HP se paie Hiflex, spécialiste de l'impression en ligne

Avec le rachat d'Hiflex Software, Vyomesh Joshi, directeur de l'imagerie et de l'impression chez HP veut « abattre les barrières traditionnelles de l'impression professionnelle en permettant à ses clients des solutions leur permettant de personnaliser leurs choix, d'où ils veulent et quand ils veulent ». Les technologies de la société allemande seront utilisées pour les offres d'impressions et d'imagerie d'HP. Elles  étofferont aussi le portefeuille de solutions de cloud computing, déclare la firme de Palo Alto dans un communiqué sans apporter plus de précision.

Les produits Hiflex comprennent un gestionnaire du système d'information pour l'industrie de l'impression et une plateforme Webshop, qui peuvent être utilisés par les entreprises pour offrir des produits personnalisés d'impression - y compris les cartes de visite, flyers et brochures - qui peuvent être commandés en ligne. La plateforme est basée sur l'outil CMS Open Source Drupal. La solution de gestion d'Hiflex pour l'industrie d'impression comprend le traitement des commandes, la gestion des matériaux, des clients et des interfaces à la comptabilité de la paie et des finances.

Le système est également compatible avec le JDF (Job Definition Format), un standard basé sur XML pour l'automatisation des process utilisées dans la conception, le pré-presse et l'industrie de l'impression. Il est utilisé pour créer des fiches de travail électroniques qui, par exemple, incluent la couleur, le stock, le poids et la taille pour un travail d'impression.

Hiflex a été fondée en 1991 et elle est basée à Aix la Chapelle, en Allemagne. Suite à l'acquisition, elle va continuer à développer ses offres existantes, selon HP. Les termes financiers n'ont pas été dévoilés.

(...)

(06/12/2011 17:12:39)

SuccessFactors, racheté par SAP, acquiert Jobs2web

Sa propre acquisition par SAP n'empêche pas l'éditeur californien SuccessFactors de poursuivre lui-même ses rachats. Il va débourser 110 millions de dollars pour absorber la société Jobs2web quelques jours après l'annonce de son rachat par le groupe allemand, pour la coquette somme de 3,4 milliards de dollars.

Jobs2web a développé son offre sur un créneau très ciblé : les logiciels de recrutement capables d'attirer les meilleurs candidats en empruntant le canal des réseaux sociaux (Facebook, Google+, LinkedIn, Twitter...). Ces outils de type marketing sont bien entendu proposés sur un mode « on-demand » comme l'ensemble de l'offre développée par SuccessFactors qu'ils viendront ainsi compléter. Parmi les clients de Jobs2web figurent le groupe pharmaceutique Merck, le producteur de boissons Pepsico et l'industriel 3M.

C'est la progression « incroyablement rapide » de Job2web et ses solides fonctionnalités analytiques qui nous ont attiré, a mentionné dans un communiqué Lars Dalgaard, PDG de SuccessFactors. Des remarques similaires avaient été formulées par SAP au sujet de SuccessFactors. Le groupe allemand a d'ailleurs demandé à Lars Dalgaard de conduire sa stratégie cloud au niveau mondial.

Proposée de façon indépendante ou intégrée

Jobs2web va devenir une division de SuccessFactors. Ses logiciels continueront à être proposés de façon indépendante et ils seront également étroitement intégrés avec la suite logicielle de SuccessFactors, promet son acquéreur. Le rachat devrait être effectif courant décembre.

Précédemment, la société de Lars Dalgaard avait notamment racheté Cubetree et ses solutions de collaboration, ainsi que Plateau, spécialisé dans la gestion de la formation. Cette croissance externe a contribué à faire de SuccessFactors l'un des éditeurs SaaS les plus représentatifs dans son domaine, dans le sillage d'une locomotive du secteur comme Salesforce.com.

SAP, qui cherche à développer sa stratégie on-demand depuis plusieurs années, considère que le rachat de SuccessFactors pourrait lui faire l'effet d'une décharge d'adrénaline, selon les propres mots de son co-PDG Bill McDermott à nos confrères d'IDG News Service.

Certains observateurs du marché s'attendent à ce que l'acquisition réalisée par SAP déclenche le rachat de certains concurrents de SuccessFactors parmi lesquels Taleo, Kenexa et Saba Software.

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(06/12/2011 16:21:15)

Design : Apple explique à Samsung comment ne pas copier ses produits

Dans un document juridique porté au dossier et destiné à alimenter la plainte en contrefaçon de brevet contre son concurrent, Apple fait des suggestions à Samsung sur la manière de concevoir ses produits. Les pistes alternatives sont supposées éviter à Samsung de marcher sur les plates-bandes d'Apple, autrement dit d'empiéter sur ses brevets. Mais certaines suggestions semblent assez grotesques.

Le facteur de forme

Apple demande à Samsung de ne pas fabriquer de tablettes ou de smartphones ayant une forme d'ensemble rectangulaire ou des coins arrondis, de ne pas proposer de tablettes dont la face supérieure n'est pas complètement plate, et d'alourdir un peu l'apparence du dispositif, et plus encore.

Lorsque Apple a porté plainte contre Samsung en avril, l'entreprise avait fait valoir que Samsung avait « bêtement» copié un design propre à l'iPhone et à l'iPad, portant ainsi atteinte aux droits de propriété intellectuelle d'Apple. Samsung avait répondu qu'il y avait un grand nombre de façons de concevoir des dispositifs comme le Galaxy S et la Galaxy Tab. Ce n'est évidemment pas l'avis d'Apple. Pour défendre sa position et expliquer que Samsung avait d'autres options en matière de design, Apple a dû préciser à la cour les alternatives de conception possibles.

Les alternatives de conception

Dans la section 2-40 et 2-41 du document rendu public et partiellement expurgé, Apple expose les alternatives que Samsung aurait, selon elle, pu utiliser pour réaliser des smartphones différents :

- Une tranche supérieure ni noire, ni transparente

- Une tranche supérieure ni rectangulaire, ni plate, et sans coins arrondis

- Des écrans plus carrés que rectangulaires et en tout cas pas rectangulaires du tout

- Des écrans qui ne sont pas centrés sur la face avant du téléphone et présentant une bordure latérale conséquente

- L'orifice du haut-parleur ne doit pas se présenter sous forme de fente horizontale avec des extrémités arrondies et ne doit pas être positionné au centre en haut de l'écran

- La tranche supérieure de l'appareil doit présenter des ajouts substantiels

-  Le smartphone ne doit pas avoir de facettes ou des facettes très différentes, ni minces, ni uniformes, et avec une pente orientée vers l'intérieur

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Les alternatives de tablettes qu'Apple estime que Samsung aurait pu explorer sont du même acabit.

- La forme globale ne doit pas être rectangulaire et présenter quatre côtés plats ou quatre coins arrondis

- La tranche supérieure ne doit pas être complètement plate ou lisse et doit arborer des ajouts visibles

- Un cadre épais en lieu et place d'une mince bordure autour de la face supérieure

- Un profil qui ne soit pas mince

- Une apparence chargée

Donc pour résumer, Samsung aurait pu éviter ce procès si le constructeur avait fabriqué des smartphones et des tablettes carrés (ou peut-être triangulaires ou ronds), avait opté plutôt pour une autre couleur que le noir pour la face avant, et avait proposé des appareils plus épais et d'apparence plus lourde...

En début de semaine, un juge du tribunal américain a rejeté une autre demande d'Apple. L'entreprise à la Pomme souhaitait obtenir l'arrêt des ventes de produits Samsung concurrents, à savoir le Galaxy S 4G, l'Infuse4G, le Droid Charge, et la Galaxy Tab 10.1. Malgré la volonté d'Apple de montrer que Samsung avait « plein d'autres choix de conception possibles », le tribunal a estimé que le jugement pour contrefaçon était trop proche pour prendre un tel arrêté.

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(06/12/2011 16:16:54)

Les téléspectateurs français privilégient tablettes et smartphones à la TV

Les personnes disposant d'un terminal mobile sont près de 70% à avoir déjà regardé une vidéo dessus. En conséquence, ils sont autant à souhaiter avoir accès à un service de vidéo multi-écrans, s'il était fourni par leur FAI sans coût supplémentaire. Il ressort de cette enquête que 47% des utilisateurs de smartphones ou de tablettes préfèrent dorénavant regarder la télévision en direct sur leur terminal mobile, 25% plébiscitant même la vidéo à la demande (VoD). Parmi eux, une majorité regarde ces programmes avant tout chez eux (64%) ou dans les transports (54%).

Côté technique, 69% ont déclaré que la question des performances des réseaux représente la principale difficulté qu'ils avaient rencontrée avec la télévision mobile. « La forte demande sur les tablettes en France, et dans le monde, intensifie la pression sur les fournisseurs de services pour qu'ils accroissent le catalogue de contenu premium mis à disposition de leurs abonnés » déclare Mark Hyland, vice-Président marketing et commercial de QuickPlay Media.

Il doit se vendre un million de tablettes en France cette année (source : GfK).

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(06/12/2011 15:53:00)

Que nous réserve Google Android en 2012 ?

La dernière mise à jour importante d'Android, la version 4.0, aussi connue sous le nom de Ice Cream Sandwich, est sur le point de sortir, en même temps que le Galaxy Nexus de Samsung. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour voir d'autres smartphones et tablettes intégrer cette évolution de l'OS mobile de Google. Mais, malgré tous les apports d'Ice Cream Sandwich, les utilisateurs regardent déjà plus loin.Voici ce que le petit robot vert pourrait gagner au cours de l'année 2012.

Les commandes vocales progressent

Siri a mis la commande vocale à portée de tous, et l'on pourrait parier que Google travaille sur une fonctionnalité similaire pour Android. Ice Cream Sandwich permet déjà le speech-to-text instantané pour transcrire des paroles en texte, et la commande vocale est présente dans Android depuis la version 2.0 de l'OS. Mais il lui manque la personnalisation qu'Apple a donné à son assistant vocal virtuel.

Même si il est peu probable que Google sorte un ou une secrétaire imitant la voix désagréable de Siri, on peut cependant imaginer que Google intégrera des fonctions vocales dans un nombre plus large d'applications. L'application Translate en est le meilleur exemple. Celle-ci offre un mode de conversation qui permet de traduire son discours et celui des autres dans l'une des 50 langues disponibles. Le résultat est loin d'être parfait, mais cela donne une bonne idée de ce que Google pourrait faire avec la voix dans ses applications.

Un meilleur logiciel de photographie

En matière d'appareil photo équipant les smartphones, le logiciel standard proposé sous Android ne prête pas à se vanter. Il était mal fichu, lent, et offrait de maigres réglages de base. Heureusement, Ice Cream Sandwich effectue une mise à jour plus que nécessaire du logiciel photo d'Android, introduisant des fonctionnalités comme les panoramiques et le zéro latence pour prendre des instantanés. Les futures mises à jour de l'OS pourraient inclure la détection de visage, plus des fonctions de réglages plus sophistiquées pour les photographes expérimentés. Mais ces améliorations ne profiteraient pas seulement aux smartphone. Les tablettes qui permettent le chat vidéo gagneraient en précision et offriraient une meilleure qualité vidéo. Surtout que l'on voit apparaître sur le marché davantage de tablettes compatibles avec les réseaux 4G.

Adapter les applications à l'accélération matérielle

On commence à voir plus de téléphones intégrant des processeurs dual-core. Malheureusement, toutes les applications n'ont été optimisées pour tirer parti de la puissance de traitement supplémentaire apportées par ces processeurs. Avec Ice Cream Sandwich cependant, l'accélération matérielle est activée par défaut. Ce qui signifie que les prochaines applications développées pour l'OS mobile de Google seront plus fluides et les jeux tourneront mieux. Les anciennes applications devront être mises à jour pour profiter de ces performances.


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Les utilisateurs pourront aussi mieux apprécier la différence entre une application tournant sur un smartphone dual-core et celle tournant sur un appareil équipé d'un processeur mono-coeur.

Les périphériques de plus en plus connectés

Android est un OS polyvalent, et on le trouve sur un grand nombre d'appareils, depuis les disques USB jusqu'aux bars automatiques. Lors de la conférence annuelle des développeurs Google I/O 2011, le géant de l'Internet avait lancé un projet nommé Android@Home. Il s'agit de proposer un framework pour Android destiné à être installé dans des maisons « intelligentes ». Elles pourraient alors communiquer avec d'autres éléments de domotiques intégrant l'OS de Google. Certains constructeurs automobiles s'intéressent également à Android pour équiper les consoles des véhicules et gérer par exemple le partage de médias entre les téléphones à l'intérieur du véhicule.

Un système de surcouche plus léger

L'accumulation de couches dans Android n'est pas un handicap à condition de ne pas entraver l'expérience utilisateur. Les couches sont utiles pour ajouter de nombreuses fonctionnalités, un peu à l'image de ce que l'on a pu voir vu sur certaines tablettes tournant sous Honeycomb. Mais sur les téléphones, la plupart de ces fonctionnalités surajoutées sont très gourmandes en ressources. Ice Cream Sandwich incorpore de très nombreuses fonctionnalités utiles que l'on a pu voir uniquement jusqu'à présent sur des mobiles HTC et Samsung. Il y a donc moins de superpositions de couches. L'interface maison MotoBlur de Motorola en est un bon exemple. Cette surcouche, autrefois trop lourde et très envahissante, visuellement et par son fonctionnement, a été considérablement réduite à une couche plus discrète qui s'accorde assez bien avec l'interface utilisateur Android standard.

Une expérience d'achat plus conséquente

Quand il s'agit de médias, iOS est le roi. L'iTunes Store n'offre pas seulement des applications et de la musique, mais aussi des films, des séries TV, et même des livres. Avec le lancement de Music, Google tente de créer un écosystème comparable pour Android. L'Android Market devient progressivement le guichet unique pour tous les médias en rapport avec le système d'exploitation mobile de Google. Actuellement, il est possible de louer des films sur l'Android Market, et il ne serait pas surprenant d'y trouver dans un futur proche des émissions TV et ou encore des podcasts. Quand Google aura ajouté ces offres à sa boutique Android, son OS pourra se poser comme un concurrent plus solide sur le marché des medias.

« Jelly Bean, » successeur de Ice Cream Sandwich ?

Il faut s'attendre à au moins deux mises à jour d'Android en 2012. L'une sera très vraisemblablement une mise à jour incrémentielle d'Android 4.0. Mais certains observateurs pensent que l'OS profitera d'une autre mise à jour majeure. Le successeur d'Ice Cream Sandwich s'appellerait « Jelly Bean », et selon certains, cette prochaine itération d'Android pourrait « changer la donne. » A ce jour, il y a très peu d'informations disponibles sur Jelly Bean. Mais il est fort probable que cette mise à jour comportera une ou plusieurs des caractéristiques évoquées ci-dessus.

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(06/12/2011 15:18:45)

Cloud computing : attention aux coûts cachés !

Si de plus en plus de DSI s'interrogent sur l'opportunité d'aller vers le cloud, certains d'entre eux les avertissent de coûts induits liés à cette migration. Stockage des données, intégration applicative, test des logiciels, sont autant de sujet qui peut faire grimper la facture.

Le stockage des données


La migration des données vers un cloud public et leur conservation pendant une longue durée peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars par an. Beaucoup d'entreprises ne se rendent pas compte des dépenses engagées. « Une heure de transfert peut coûter des milliers de dollars », explique Hernan Alvarez, DSI de WhitePages, société basée à Seattle qui fournit des informations de contact en ligne pour plus de 200 millions de personnes et 15 millions d'entreprises.

Le principal coût dans le transfert des données réside dans la partie bande passante. Les fournisseurs de cloud peuvent imposer des frais sur le download et l'upload. De plus, il y a un coût de fonctionnement interne si les données et les systèmes sont hébergés hors site. « Les gens pensent qu'il n'existe pas de coût de fonctionnement [avec le cloud], mais comme vous, ils doivent gérer des charges de travail, la complexité des instances dans le cloud et un grand nombre de serveurs », explique Hernan Alvarez. Un autre coût important est la longue durée de stockage des données dans le cloud. « Quand on considère les taux de croissance du volume des données au cours des trois prochaines années, le coût du cycle de vie des données peut être apparaître très élevé », précise le DSI et d'ajouter « vous continuez à payer chaque mois pour conserver les données dans le cloud ».

La société WhitePages a envisagé d'utiliser le cloud pour la sauvegarde des données, mais après avoir évalué 8 fournisseurs, elle a calculé que cette solution serait trois à quatre fois plus coûteuse par rapport à un stockage en interne. Ainsi, la société a opté pour gérer à long terme le stockage de données sur site, dans son cloud privé. Hernan Alvarez précise que malgré les coûts induits, l'utilisation du cloud public en dehors du stockage peut se révéler bénéfique pour éliminer le déploiement et la maintenance des applications en interne. WhitePages y a eu recours et utilise aujourd'hui 11 applications basées sur le cloud comme Salesforce.com, SuccessFactors, ADP, WebEx, Yammer et d'autres fournisseurs.

L'intégration des apps provenant de plusieurs fournisseurs

Pacific Coast Building Products (groupement d'entreprises américaines dans les produits de construction) a commencé à utiliser des services clouds en évaluant plusieurs fournisseurs. Mais son DSI, Mike O'Dell a limité l'usage de ces services. A cela deux raisons, la difficulté d'intégration des logiciels issus d'une diversité des fournisseurs clouds, et les dépenses supplémentaires engagées par Pacific Coast s'il prend en charge cette intégration dans son propre SI.

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Par exemple, l'entreprise utilise Microsoft Exchange pour la messagerie et Cisco Unity Unified Messaging pour la messagerie vocale. Elle souhaitait utiliser ces deux applications comme des services cloud. « L'intégration entre Exchange et Unity dans le cloud, au moins la dernière fois que nous avons regardé, n'existait pas, constate Mike O'Dell. Cela implique que, sans cette intégration, les salariés perdraient certaines fonctionnalités comme la suppression automatique des messages vocaux sur leur téléphone, quand ils reçoivent ce message par courriel. Le DSI explique que les problèmes d'intégration se retrouvent aussi sur des applications plus complexes comme les ERP. Par exemple, « pour nous, mettre [SAP] dans le cloud signifie que nous aurions dû renoncer à certaines caractéristiques ou dépenser beaucoup d'argent sur l'intégration ».

Le test logiciel

La nécessité de tester les logiciels avant de migrer vers le cloud peut également entraîner des coûts imprévus. « Nous avons été obligés d'investir dans le test et le débogage d'une application tierce qui n'avait pas été validée dans un environnement cloud », explique  Bill Thirsk, DSI du Marist College à Poughkeepsie dans l'Etat de New York. L'université a migré à grande échelle un ERP sur un cloud privé. Ce dernier utilisait des serveurs que l'éditeur n'avait pas encore validés. L'établissement universitaire utilise un cloud privé pour fournir des services en ligne tels que l'inscription, la facturation des étudiants et le paiement des professeurs et des organismes de recherche.

Bill Thirsk relate que  « 99% » des activités du collège ont été migrées sur l'ERP et cela s'est très bien déroulé. Sur l'ensemble nous avons économisé des centaines de milliers de dollars en utilisant une configuration cloud ». Mais il ajoute qu'« obtenir un système stable au sein du cloud qui  comprend déjà 900 serveurs virtualisés a été un véritable défi ». Les coûts supplémentaires ont concerné « le véritable labyrinthe de quels systèmes d'exploitation et quelles bases de données devaient travailler » déclare le DSI. « Il était juste question de changer un peu de code, mais il a fallu un certain temps et beaucoup d'efforts pour comprendre exactement quelles lignes il fallait modifier ».

Les pilotes clouds gratuits sont souvent coûteux

Soyez conscient que les programmes pilotes gratuits pour les services de cloud computing peuvent rapidement se transformer en dépenses. « De nombreux fournisseurs proposent ce type d'offres, avec des approches différentes, mais au final elles se transforment automatiquement en offre payante », explique Frank Ridder, un analyste du Gartner et de compléter « ces offres d'essai gratuit sont souvent d'une durée très courte ». Il convient donc, selon l'analyste, avant d'entreprendre un pilote de négocier tous les termes du contrat, ainsi que les remises si le programme pilote est un succès.

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Les coûts d'installation sont un autre élément à regarder. « Les clients sont souvent attirés par le prix peu élevé du service et ils ne voient pas les coûts de transition et d'intégration parfois élevés », dit Franck Ridder. Pour un service comme l'email, prévient-il, ces coûts peuvent facilement monter à 10 $ à 30 $ par poste.

Des coûts cachés peuvent également surgir si les applications ne sont pas paramétrées pour profiter pleinement des fonctionnalités du cloud. Le DSI du Marist College  confirme : « nous étions sûr que le paramétrage de notre ERP était assez sophistiqué pour profiter de toutes les ressources de  processeurs, de mémoire, de cache, de capacités de stockage et des connexions réseau offerts par le cloud ». Mais ce n'était pas le cas et la révision du code logiciel a nécessité un « montant considérable » en temps homme pour les développeurs. Au terme de ces travaux, le dirigeant explique : « nous avons vu une augmentation de 30% de la performance, mais ce n'était pas gratuit ».

Loyer et énergie

Les responsables informatiques qui migrent leurs systèmes vers le cloud pourraient rencontrer une autre dépense imprévue si tout à coup ils se trouvaient à payer certains éléments qui ne sont pas de leur responsabilité. « Il y a, bien sûr, de nombreux coûts associés à l'hébergement d'un système en interne, mais pas tous, comme l'énergie et des loyers, qui étaient payés hors de mon budget informatique », explique Jonathan Alboum, DSI du ministère américain de l'Agriculture. « Avec le cloud, ces charges d'infrastructures de base sont inclues dans le coût global, donc je paye  pour certaines choses qui, auparavant, ne rentraient pas dans mon budget ».

Depuis l'été 2010, le ministère utilise un service du cloud Amazon.com pour héberger une application qui fournit l'équivalent de coupons alimentaires, et baptisée Supplemental Nutrition Assistance Programqui (SNAP). L'outil, appelé le SNAP Retailer Locator présente une carte en ligne qui aide les gens à trouver les commerces qui acceptent les cartes de débit SNAP. Le ministère a décidé de mettre cette application dans le cloud, car cette offre a pu être lancée rapidement et elle est très évolutive.

Avec le cloud, Jonathan Alboum doit payer de nouveaux frais mensuels et prendre une autre approche budgétaire. « Globalement, le cloud est très flexible et les résultats sont à des coûts globalement inférieurs pour le gouvernement. Mais cela demande de revoir son schéma de pensée en matière budgétaire » annonce le DSI. Il considère cette vision « comme un problème de trésorerie ».

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(06/12/2011 14:54:59)

Après Twitter, Facebook débarque sur la Freebox Revolution

Free lance une application sur son interface TV consacrée à Facebook. Les abonnés disposant d'une Freebox Révolution peuvent profiter, via une interface revue et adaptée à la télévision, de toutes les fonctionnalités habituelles du réseau social.

D'un simple clic de télécommande, il devient possible de poster des messages, de consulter les photos et les vidéos postées par ses amis ou encore de répondre aux invitations pour des évènements et tout cela directement sur leur téléviseur.

L'application Facebook est proposée sans surcoût aux Freenautes équipés de la Freebox Révolution. Elle est accessible directement depuis le menu Web de la « box » après une mise à jour du Player.

Le 22 novembre dernier, Free avait lancé l'application Twitter via cette même interface.

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