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(27/06/2008 18:25:27)
Le jour de la quille pour Bill Gates
Tout le monde le savait depuis longtemps. Mais cette fois, ça y est. Bill Gates quitte Microsoft pour se consacrer à sa fondation Bill et Melinda Gates. Bien sûr, il avait déjà passé les manettes opérationnelles à Steve Ballmer en 2000. Depuis, Ray Ozzie a pris en main l'architecture logicielle et Graig Mundie le management technique. Bill Gates reste, bien entendu, membre du conseil d'administration de son entreprise. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, que l'on soit pro-libre ou pro-brevet logiciel, que l'on envie ses milliards de dollars ou qu'on admire ses actions humanitaires, Bill Gates reste un des incontestables pionniers de la micro-informatique. Son image est telle que certains pensent qu'il a inventé la souris, les interfaces homme-machine à fenêtrage, voire Internet. Incroyable, quand on sait que Microsoft a même failli rater le virage du grand village mondial. Reste que Bill Gates a su faire du PC et de la bureautique des outils indispensables. Et ce, avant tout le monde. Visionnaire, il a compris l'intérêt de développer MS Dos à la demande d'IBM avant de lui souffler le marché des OS pour PC et de tuer un OS/2 à peine sorti de l'oeuf. Que dire de Word, devenu synonyme de traitement de texte ? Et d'Excel qui joue encore souvent le rôle central, parfois même celui d'un progiciel de gestion, dans beaucoup d'entreprises. On a beau crier à la mauvaise qualité des logiciels, personne ne peut nier le génie marketing de l'homme. Le navire Microsoft assailli de mauvaises nouvelles Ces derniers temps, pourtant, le petit Google devenu grand est venu chatouiller l'ego du patron de Microsoft. Même s'il s'en défend : « Je dois dire que c'est plutôt drôle d'être le suiveur (en ce qui concerne les moteurs de recherche), a-t-il déclaré à l'occasion de la manifestation Advance08 à Redmond le 21 mai dernier. Et du coup, nous avons fait plus d'efforts que nous n'avions jamais fait pour bâtir une belle équipe sur le sujet. » Les mauvaises langues jasent pourtant. Pour une fois, il existe un domaine dans lequel Microsoft n'est plus le numéro un. Serait-ce la vraie raison pour laquelle Bill quitte le navire ? [[page]] Il faut dire que les mauvaises nouvelles n'ont pas manqué ces derniers mois. Des critiques nombreuses et sévères de Vista - au point qu'Intel lui-même ne s'en équipe pas - jusqu'au feuilleton pathétique du rachat raté de Yahoo en passant par les incessantes attaques en monopole de l'Union européenne ou le tollé international consécutif à la normalisation ISO de son format OOXML, rien ne lui aura été épargné. Sans compter que se profilent le retour de son ennemi intime, Steve Jobs, dans l'informatique d'entreprise et l'invasion du modèle SaaS. Bill Gates préfère consacrer sa fortune à des actions caritatives Contraint ou pas, il semblerait bien que Bill Gates ait définitivement choisi la voie caritative. Il a créé sa fondation en 2000 avec sa femme pour venir en aide aux plus démunis. « C'est mieux pour la société et mieux pour mes enfants si l'immense fortune que j'ai eu la chance d'engranger revient à des causes importantes, comme l'accès aux technologies, l'éducation, la recherche médicale, les services sociaux, etc. », avait-il déclaré en 1998. Selon Megan Sather, porte-parole de la fondation, plutôt que de se consacrer à des projets précis, Bill Gates « va d'abord travailler à augmenter la prise de conscience sur certains sujets clés. Cela inclut les soins médicaux - en particulier la fourniture de vaccins pour des maladies infantiles rares ou l'aide à l'arrêt de l'expansion du sida en Afrique - et l'apport de nourriture et de méthodes agricoles durables aux nations les plus pauvres. » (...)
(27/06/2008 17:38:17)Paris est candidate pour déposer l'extension « .paris »
Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, a profité du dîner de gala donné cette semaine à l'Hôtel de Ville par l'Icann et l'Agifem (dans le cadre de la 32e réunion publique de l'Icann, Paris, 22-26 juin), pour annoncer que la Capitale était candidate pour déposer une demande de création pour le nom de domaine « .paris » auprès du régulateur technique d'Internet. Une démarche qui emboîte le pas à celles menées aux Etats-Unis et en Allemagne par les villes de New York et de Berlin. A l'issue de sa réunion publique, l'Icann a pris la décision d'étendre les possibilités de dépôt de noms de domaine, mais de nombreux points sensibles n'ont pas encore trouvé de solutions. (...)
(27/06/2008 17:23:40)Microsoft va racheter MobiComp pour enrichir son offre mobile
Microsoft a annoncé son intention de racheter MobiComp, éditeur portugais de logiciels utilitaires pour les smartphones. Parmi l'offre de MobiComp, on trouve ainsi la possibilité de poster des données vers les réseaux sociaux, tels que Facebook dans lequel Microsoft a investi 240 M$. Les logiciels de MobiComp procurent d'autres services de synchronisation entre téléphone et Web, ainsi que des services de sauvegarde. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. (...)
(27/06/2008 16:23:34)Yahoo annonce la refonte de son organisation
Alors que plusieurs de ses cadres dirigeants viennent de claquer la porte, Yahoo a dévoilé, ce jeudi, les grandes lignes de son nouveau projet de réorganisation. Ces changements sont destinés à améliorer les produits, les technologies et le fonctionnement du groupe, a indiqué la société dans un communiqué. Ils passeront par le regroupement des développements des produits grand public au sein d'une même entité chargée du marché mondial, la création d'une activité dédiée au marché américain (produits utilisateurs, annonceurs, éditeurs), la formation d'une équipe chargée de la stratégie et la refonte de l'infrastructure technologique. L'entité consacrée à l'audience produits sera dirigée par Ash Patel, ancien responsable de la division plates-formes et infrastructures. La division marché américain sera placée sous la responsabilité d'Hilary Schneider, ex dirigeante de la division solutions pour les partenaires internationaux. Le nom du responsable de l'activité stratégie et analyse n'a pas encore été dévoilé. Yahoo a également annoncé la mise en place d'une division axée sur le cloud computing. Toutefois, ces changements n'ont pas provoqué l'enthousiasme attendu. A la Bourse de New York, le 26 juin 2008, l'action Yahoo a perdu 2,18% à 21,51 dollars. (...)
(27/06/2008 16:12:06)L'Icann pose les premières pierres des noms de domaine élargis
Le 26 juin s'est terminée la réunion annuelle du bureau de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui se déroulait depuis le 21 juin à Paris. En conclusion de cette semaine de discussions, l'organisme de régulation technique des noms de domaine d'Internet a décidé de continuer d'introduire des domaines de haut niveau (Top-Level Domain). Parmi ceux-là, on trouve des noms de domaine internationalisés écrits en chinois ou en arabe. Mais pas seulement. Cela permettrait aux grandes entreprises d'utiliser leur propres domaines - France.ebay au lieu de ebay.fr par exemple - ou aux communautés linguistiques de créer des domaines transnationaux sur le modèle du .cat de Catalogne. La discussion sur l'extension des gTLD (generic top-level domains) comme les .com, .org et .biz, dure en fait depuis 2005. Les nouveaux noms pourraient donc être approuvés pour un bien plus grand nombre de candidats d'ici au troisième trimestre 2009. Selon l'Icann, il n'y a pas de barrière technique à ce qu'il se crée autant de nouveaux TLD qu'il existe déjà de domaines enregistrés en .com (soit 70 millions). « Une décision destinée à libérer tout l'espace des TLD » L'Icann ne créera pas directement de nouveaux gTLD spécifiques mais son bureau s'engage à poser les bases d'un ensemble de règles de création et de gestion de ces nouveaux domaines génériques. « C'est une décision destinée à libérer tout l'espace des TLD », a expliqué Paul Twomey, PDG de l'Icann. Contrairement aux .biz et .mobi qui étaient passés par de longs processus de validation, les nouveaux domaines pourraient être enregistrés par n'importe quelle entité capable de procéder à un tel enregistrement. L'approbation sera automatique, sauf objection d'un tiers (voir page suivante). Une fois les gTLD passés dans le processus, leurs propriétaires pourraient commencer à vendre les domaines associés, exactement comme les bureaux d'enregistrement vendent désormais des .com, .org, ou .biz. [[page]] L'Icann compte réceptionner les premières candidatures à partir d'avril ou de mai 2009. Et ceux qui ne posent pas de problème pourraient être approuvés dans les 90 à 120 jours, selon Paul Twomey. Ainsi, ils pourraient être mis en vente dès le quatrième trimestre. « Le prix d'un nouveau gTLD devrait se situer dans la fourchette basse de montants à 6 chiffres, en dollars » continue le PDG. Soit un minimum de 100 000 $ ; l'idée serait bien entendu de récupérer le coût du développement du système qui devrait se situer entre 10 et 20 millions de dollars. Parmi les objections possibles, l'opposition à la morale et à l'ordre public Mais il reste entre autres à l'Icann à mettre au point la façon de faire payer les gTLD et surtout à définir précisément les objections acceptables. Les principales raisons de refuser la validation d'un nom de domaine pourraient être de quatre sortes : - violation des droits de quelqu'un d'autre, tels la marque commerciale ; - Confusion forte avec un autre TLD existant ; - Prétendue représentation d'une communauté culturelle ou économique qui, elle, ne se sent pas représentée ; - Atteinte à la morale ou à l'ordre public. Susan Crawford, membre du bureau de l'Icann, a demandé de limiter autant que possible ce type de disposition. Elle a en effet exprimé quelques inquiétudes quant à la possibilité des gouvernements d'invoquer l'atteinte à l'ordre public ou à la moralité, ou des utilisateurs d'Internet de signaler qu'ils se sentent offensés. Un arbitrage tiers devrait permettre de résoudre les litiges. Reste encore à décider qui payerait pour cet arbitrage. Des procédures accélérées pour des pays comme la Chine [[page]] Le bureau a aussi prévu l'utilisation d'une procédure rapide pour un nombre limité de noms de domaines internationaux dans des pays qui en ont un besoin urgent. Les entreprises chinoises devraient ainsi pouvoir enregistrer leurs noms de domaines avec les deux idéogrammes signifiant Chine après le point. L'Icann a adopté le système Punycode qui encode les TLD écrits en caractères Unicode et les transforme en une séquence que l'on peut stocker sur des serveurs DNS existants. Quelques problèmes demeurent cependant, qui pourraient ne pas être résolus avant plusieurs années. Des limites au 'domain name tasting' mais pas au 'cybersquatting' Le bureau a aussi approuvé le support des DNSec (DNS Security Extensions) par les .org, afin de renforcer la confiance envers les résultats des serveurs DNS sur des requêtes concernant ce TLD. Enfin, l'Icann a prévu des garde-fous contre le dépôt temporaire de noms de domaine, une pratique abusive dite « domain name tasting » : il est aujourd'hui possible de se servir gratuitement d'un nom de domaine si la durée reste inférieure à cinq jours. « Désormais, précise Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic, association française pour le nommage Internet, sur l'ensemble des noms de domaine qu'elle aura déposés dans un mois, une société ne pourra se faire rembourser que 10%. » « Pendant ces journées, des jalons ont été posés mais certains points sensibles n'ont pas été résolus », regrette Loïc Damilaville. Parmi les sujets sur lesquels la réflexion n'a pas suffisamment avancé, figure selon lui la protection des noms géographiques et des noms de pays, ainsi que le 'cybersquatting'. Ce dernier point inquiète les entreprises contraintes de multiplier les dépôts de noms liés à leur marque, et qui souhaiteraient voir mettre en place des mécanismes de protection. D'autant que la multiplication des TLD ne fera qu'aggraver cette situation. (...)
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