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(07/05/2008 17:51:29)
NetManage accepte l'offre d'achat de Micro Focus
Les 10 000 clients et 25 M$ en banque de NetManage sont finalement attribués à... Micro Focus. Editeur de logiciels de connectivité aux grands systèmes (Web-to-host) et de modernisation des applications, NetManage était de nouveau sur le marché, si l'on peut dire, depuis début mars après sa fusion avortée avec Rocket Software. Micro Focus, spécialiste des outils Cobol et des solutions de modernisation des applications mainframe, s'est empressé de jouer sa carte. L'accord conclu avec le conseil d'administration de NetManage est du même montant que celui prévu avec Rocket Software, à 7,20 $ par action. Toutefois, l'action de NetManage ayant augmenté entre-temps, la surprime est un peu moins élevée, mais reste confortable : 73%. En fait, nous a précisé Stephen Kelly, CEO de Micro Focus, « nous regardions NetManage depuis un an, et nous étions en discussion depuis plusieurs mois ». L'incapacité de Rocket Software à financer son acquisition a donc profité à Micro Focus qui, lui, n'a pas de souci de cash. D'après les résultats préliminaires, l'éditeur terminerait son année fiscale au 30 avril 2008 avec quelque 92 M$. « De quoi verser des dividendes aux actionnaires et financer des acquisitions », relève Stephen Kelly. 68% du chiffre d'affaires de NetManage repose sur le service - donc la maintenance Micro Focus propose en effet de payer en cash les 73,3 M$ proposés pour le rachat de NetManage. Sachant que l'acquisition est suspendue au fait que ce dernier devra disposer au moment du rachat d'au moins 25 M$, cela ramène le prix à environ 48 M$, soit guère plus que les 40,7 M$ que Micro Focus a déboursés pour s'offrir, il y a un an, son concurrent Acucorp. [[page]] Et les attentes financières envers NetManage sont relativement élevées. L'éditeur, concurrent de WRQ et Attachmate (rachetés et fusionnés par un fonds privé afin de collecter les revenus de maintenance), n'a pas des résultats particulièrement florissants ; voilà seulement trois trimestres qu'il parvient à se maintenir hors du rouge. Mais il génère déjà plus de 20 M$ par an en revenus de maintenance : le service compte pour 68% des 36,1 M$ de chiffre d'affaires réalisés par NetManage en 2007. Et Stephen Kelly d'expliquer que, à l'instar de ce qui a été fait pour Acucorp, la marge opérationnelle de NetManage sera portée à plus de 30%, « en ligne avec notre niveau de marge habituel ». Toutefois, le patron de Micro Focus insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une opération financière. « Notre croissance organique a été de 15% », indique-t-il, en avance sur la publication des résultats définitifs. « Avec un chiffre d'affaires de 226 à 228 M$ [contre 172 l'année dernière, NDLR], nous allons au-delà des attentes des analystes. » En termes de produits, le premier objectif de cette acquisition sera d'élargir l'offre d'ouverture vers les architectures orientées services (SOA) des applications anciennes, NetManage donnant en effet à Micro Focus une ouverture vers le monde des minis, de type AS/400, et Unix. Un atout, estime Stephen Kelly, face à une concurrence qu'il décrit comme très fragmentée, citant l'Irlandais Iona ou le Français Scort. (...)
(07/05/2008 17:45:37)Le projet de loi antipiratage aussi « extrémiste » qu'attendu
Le Conseil d'Etat vient de recevoir le projet de loi pour lutter contre le piratage. Concocté sur la base des préconisations de la mission Olivennes, ce projet, sous couvert d'une "riposte graduée", prévoit de couper l'accès à Internet des abonnés pris en flagrant délit de piratage. Tout en continuant de payer son FAI, le délinquant sera privé d'accès à Internet de six mois à un an. Le projet, mis en ligne par l'association "La Quadrature du Net", reprend donc à la lettre ce qui avait déjà été dévoilé en février dernier. Cette sanction, dans la droite ligne de la loi Dadvsi, va à l'encontre d'un amendement à un rapport voté par les parlementaires européens. Ces derniers pressent les Etats membres d'« éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet ». Cette position est défendue, entre autres, par Michel Rocard : « Pour moi, la coupure éventuelle de l'Internet est une punition collective, principe interdit par tous nos systèmes de droit. » D'après Christine Albanel, ministre de la Culture, les députés européens tel Michel Rocard n'ont pas tout compris. Christophe Espern, un des cofondateurs de l'initiative EUCD.Info et représentant de l'April au Forum des Droits sur Internet, parle, lui, de « dispositions extrémistes ». Mais il suffit se de souvenir qu'Olivier Bomsel, l'un des quatre membres de la commission Olivennes, avait qualifié de « secte de charlatans » l'association de consommateurs UFC-Que choisir (dans une tribune publiée dans Libération) pour comprendre l'état d'esprit qui a présidé à la rédaction de ce projet de loi. (...)
(07/05/2008 17:39:04)Alliance de poids lourds autour du Wimax aux Etats-Unis
Coup de tonnerre dans l'éther américain : l'ère de l'Internet sans-fil s'ouvre enfin. Les opérateurs Sprint Nextel et Clearwire créent une entreprise commune pour le déploiement du Wimax aux Etats-Unis. Une liste d'acteurs clés du marché entrent également au capital de la nouvelle société pour un total de 3,2 Md$. Il s'agit de Google, Comcast, Intel, Time Warner Cable, Bright House Networks et de Trilogy Equity Partners. Les analystes estiment d'ores et déjà que la nouvelle Clearwire pourrait être valorisée à 14,5 Md$. Cette annonce montre comment Sprint et Intel, qui s'étaient embourbés dans leur tentative d'imposer la technologie Wimax, sont parvenus à attirer des sociétés qui se sentaient exclues par les opérateurs de télécoms mobiles de tout avenir dans la 3G. C'est ainsi que Google, qui prendra en charge les fonctions de moteur de recherche, fournira des applications et apportera son projet de téléphone mobile Androïd, se retrouve aux côtés des câblo-opérateurs Time Warner Cable, Comcast et Bright House Networks. Les Etats-Unis sont le seul pays au monde où les câblo-opérateurs sont les FAI dominants (tant l'infrastructure télécom s'est dégradée depuis la privatisation du secteur). L'arrivée de la 3G, technologie sans fil issue des télécoms et capable de fournir tous les services que les FAI sont les seuls à proposer aujourd'hui, les poussent évidemment à promouvoir cette initiative Wimax. (...)
(07/05/2008 16:17:48)Autodesk s'offre le Français Realviz, spécialiste de l'image 3D
Autodesk annonce aujourd'hui l'acquisition du Français Realviz, éditeur de plusieurs outils de traitement d'images 2D et 3D (le montant de l'opération n'a pas été dévoilé). Le Californien a été séduit par les technologies de cette spin off de l'Inria créée il y a dix ans à Sophia Antipolis. Les logiciels de Realviz réalisent du traitement d'image aussi bien pour les secteurs des médias et du spectacle que pour l'industrie automobile ou aéronautique. Une transversalité indispensable pour Autodesk dont la stratégie consiste désormais à exploiter dans le monde de l'industrie manufacturière les progrès gigantesques de la 3D pour le jeu, le cinéma ou la télévision. L'éditeur d'Autocad, de Maya et de 3DSMax intégrera les trois grandes technologies de base de Realviz dans tous ses produits. Le catalogue du Français comprend en effet Stitcher pour réaliser des panoramas à partir de plusieurs photos, ImageModeler pour récupérer les modèles 3D d'objets du réel à partir de photos ou encore Movimento pour le 'motion capture' (capture de mouvements dans la réalité virtuelle) sans capteurs. Kynogon, acheté en février, devient la division middleware 3D « Nous n'achetons pas Realviz pour son chiffre d'affaires, mais pour son savoir-faire, insiste Marc Petit, vice-président de la division media et entertainment d'Autodesk. Les technologies sont importantes et l'équipe est talentueuse. » Dans le même ordre d'idée, Autodesk avait d'ailleurs acquis en février un autre Français, Kynogon, éditeur d'un outil pointu de middleware destiné à donner une capacité de mouvement et un comportement à des personnages 3D. Là encore, ce sont l'expertise technique et les compétences de l'entreprise qui ont séduit Autodesk. [[page]] Autodesk annonce d'ailleurs que les dirigeants et l'équipe de Kynogon auront la charge d'une nouvelle activité transversale consacrée au middleware de la 3D. « Nous avions fait une petite entrée dans ce monde avec notre offre de simulation corporelle complète Human IK, rappelle Marc Petit. Nous voulons désormais en faire une activité à part entière. » A noter que les équipes de Realviz comme celles de Kynogon resteront en France. Les grands succès du jeu sont réalisés avec des outils Autodesk « C'est dans le jeu que l'on trouve aujourd'hui l'innovation, insiste Marc Petit. Dans le logiciel bien sûr, mais aussi dans le matériel avec l'ultra puissante PS3 par exemple. » Autodesk ne se prive pas de rappeler que ce sont ses logiciels qui ont servi à écrire la plupart des grands succès actuels du jeu. Et qu'il aura, de fait, une longueur d'avance dans la course à l'exploitation des techniques du jeu dans le monde industriel. D'autres s'y essaient néanmoins. Dassault Systèmes, numéro un mondial du PLM, issu du monde de la CAO, ne cesse de caresser le monde des images 3D et de la réalité virtuelle. Mais pour Marc Petit, le Français partant de l'industrie manufacturière et allant vers le jeu, aura une tâche bien plus compliqué qu'Autodesk qui parcourt le chemin inverse. Cela dit, Autodesk ne lâche pas complètement la proie pour l'ombre, l'industrie manufacturière pour le jeu. Pour preuve, il vient tout juste d'absorber, lundi, le très sérieux Moldflow, spécialiste de la simulation de moulage plastique. (...)
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