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(23/04/2007 14:35:06)
Présidentielle : les machines à voter perturbent les électeurs
Des files d'attente interminables, des électeurs mécontents, des personnes âgées perdues : le bilan des machines à voter pour le premier tour de l'élection présidentielle est loin d'être positif. Certes, le taux de participation a largement dépassé les estimations, mais ce seul fait ne suffit pas à justifier les difficultés auxquelles ont été confrontés les électeurs. A Issy-les-Moulineaux, par exemple, chaque bureau de vote n'était équipé que d'une seule machine à voter. Un nombre vraisemblablement insuffisant qui a provoqué de longues files d'attentes jusque sur les trottoirs. D'autant que de nombreux administrés, au premier rang desquels les personnes âgées, ont éprouvé des difficultés à saisir le mode de fonctionnement des ordinateurs de vote. « Cette situation paraît tout à fait invraisemblable, explique un habitant d'Issy. Il paraît incroyable qu'on ait pu fabriquer des machines aussi peu performantes et que la procédure d'enregistrement soit faite en dépit du bon sens. Le problème n'est pas la confiance dans le vote mais dans le rendement extrêmement bas de cette machine ». Amiens et Saint-Malo reviennent aux urnes La question de la sécurité et de la sincérité des résultats ne semble pas avoir inquiété les électeurs qui, à l'image d'une administrée de la commune conduite pas André Santini, explique que « si ça existe, c'est que ça fonctionne », tout en reconnaissant n'avoir aucun moyen de vérifier que le vote enregistré correspond bien à son choix. Désireux d'avertir les électeurs sur les failles que peuvent présenter les machines, deux habitants d'Issy avaient entrepris une campagne d'affichage dans la ville ainsi qu'une distribution de tracts. Deux initiatives que n'a guère goûté le maire : celui-ci s'est tourné vers le tribunal de grande instance et a fait condamner ses deux administrés à cesser leurs actions. Face aux difficultés rencontrées à l'occasion de ce premier tour de scrutin et aux polémiques nées avant même que l'élection n'ait lieu, plusieurs communes ont jugé préférable de revenir aux traditionnelles urnes. C'est notamment le cas de Saint-Malo : « le maire a décidé de revenir au papier pour le second tour et pour les élections législatives », explique-t-on à l'hôtel de ville. Une démarche qu'avait déjà suivie Amiens, avant le premier tour. La cité picarde a indiqué avoir tenu compte de « la réticence exprimée par de nombreux administrés à l'égard de ce nouveau système de vote ». La semaine dernière, ES&S, le fabricant d'un des trois modèles de machines retenues pour équiper les bureaux de vote, avait remplacé tous les appareils distribués jusqu'alors après qu'il eut été attesté que ces machines ne correspondaient pas à l'agrément reçu en 2005. (...)
(23/04/2007 14:24:51)Imation rachète la branche enregistrement de TDK
Après avoir racheté Memorex en janvier 2006, Imation vient d'acquérir la branche enregistrement de TDK pour 300 M$. Imation versera à TDK 20 M$ cash et cédera pour 280 millions d'actions au Japonais qui, avec 17% du capital, deviendra ainsi le premier actionnaire du spécialiste américain du stockage. Ce qui lui permettra d'avoir un représentant au sein du conseil d'administration. Selon les performances futures de l'entité, Imation s'est engagé à verser jusqu'à 70 M$ de plus à TDK. Imation obtient le droit de commercialiser les bandes magnétiques, disques optiques et produits flash média sous la marque TDK. L'accord ne comprend pas la R&D et les activités OEM de TDK. Les deux entreprises pourront de ce fait continuer à fournir leurs clients respectifs sous leur propre marque. L'accord devrait être finalisé avant la fin du troisième trimestre au plus tard. A cette date, les employés de TDK concernés par la cession rejoindront Imation. Cette dernière souhaite ainsi acquérir plus de poids face à Verbatim. La filiale de Mistsubushi Chemical reste en effet le leader incontestable du marché des produits de stockage numériques. Cet accord survient alors qu'Imation affiche un chiffre d'affaires florissant pour le premier trimestre. Avec 421,9 M$, celui-ci est en hausse de 25,9 % par rapport à la période correspondante de 2006 (335,2 M$). Le revenu net atteint, quant à lui, 23,6 M$, ce qui représente 0,44 $ par action. Rappelons que l'entreprise vient de changer de PDG, Bruce Henderson, laissant la place au DG de l'entreprise, Frank P. Russomanno. (...)
(23/04/2007 13:58:06)Les développeurs d'OpenVMS traînent des pieds face à Itanium
D'ici à la fin de la semaine, HP arrêtera la commercialisation de sa gamme AlphaServer -dotés des processeurs Alpha-, donnant ainsi du plomb dans l'aile à OpenVMS, l'OS inclus à la plateforme. Pour y remédier, le constructeur proposer un programme de migration de l'OS vers des serveurs dotés de processeurs Itanium. Or, des développeurs de logiciels pour OpenVMS, tel l'éditeur de solutions médicales Cerner, ne veulent pas redévelopper leurs applications pour ce processeur et conseillent à leurs clientèles de passer à un autre système d'exploitation comme HP-UX chez HP. Pour David Dachtera, directeur informatique d'une entreprise américaine qui utilisait jusqu'à présent les logiciels de Cerner sous OpenVMS, le choix est simple : « Puisque Cerner n'ira pas sur VMS sous Itanium, nous n'irons pas sur VMS sous Itanium. » Et sa société s'est tournée vers IBM et des serveurs à base d'AIX. Selon IDC, il y a encore 150 000 serveurs Alpha en cours d'utilisation et ils devraient rester en exploitation pendant les huit prochaines années en moyenne. Même si HP n'en commercialisera plus de nouveaux, il devrait assurer une maintenance et en fournir les pièces détachées jusqu'en 2012. (...)
(23/04/2007 13:33:55)Démenti : « Aucune réunion sur le RGI vendredi dernier ! »
Suite à la brève parue intitulée « Le RGI en danger ? » (publiée vendredi 20 avril), le ministère de l'Economie et des Finances a fermement démenti l'existence d'une réunion sur le sujet des normes bureautiques ou du Référentiel général d'interopérabilité (RGI) vendredi 20 avril à 17h00. La DGME, en charge tant du RGI que de l'audit de modernisation de l'Etat sur la bureautique, nous avait signalé, comme nous l'indiquions, ne pas être au courant d'une telle réunion. Mais, la semaine passée, le cabinet du ministre, contacté à partir du mardi 17 matin, n'a pas réagi à une information émanant de plusieurs sources concordantes, notamment internes à l'administration. C'est donc lundi 23 matin que le secrétariat général du ministère de l'Economie et des Finances nous a appelé et a démenti l'existence de toute réunion concernant le RGI dans ce service, a fortiori le vendredi 20 avril au soir, à 48 heures du premier tour du scrutin présidentiel. (...)
(23/04/2007 12:25:59)Présidentielle : le choix des informaticiens n'est pas celui des Français
Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou. Le choix exprimé par les Français ce 22 avril correspond à celui issu du sondage réalisé fin mars-début avril auprès des lecteurs du mondeinformatique.fr. A une exception de taille près : si nos lecteurs avaient le tiercé, c'était seulement dans le désordre. Ils plaçaient ainsi François Bayrou en première position, avec 32,8% des intentions de vote. Suivaient, loin derrière, Nicolas Sarkozy (23,4%), Ségolène Royal (20,2%) et Jean-Marie Le Pen (5,2%). Les chiffres du ministère de l'Intérieur placent Nicolas Sarkozy en tête avec 31,18% des suffrages exprimés, Ségolène Royal en deuxième position (25,87%) et Français Bayrou sur la troisième marche (18,57%). Jean-Marie Le Pen, quant à lui, recueille 10,44% des votes et se classe quatrième. François Bayrou avait bénéficié du soutien de nos lecteurs, notamment en raison de ses prises de position sur les logiciels Libres et l'interopérabilité ou la création d'un Small Business Act à la française. Des préoccupations que les Français ont relégué à un rang de moindre importance.
| Résultat du 1er tour | Score sur le site | |
|---|---|---|
| Nicolas Sarkozy | 31,18% | 23,4% |
| Ségolène Royal | 25,87% | 20,2% |
| François Bayrou | 18,57% | 32,8% |
| Jean-Marie Le Pen | 10,44% | 5,2% |
| Olivier Besancenot | 4,08% | 3,1% |
| Philippe de Villiers | 2,23% | 0,8% |
| Marie-George Buffet | 1,93% | 1,3% |
| Dominique Voynet | 1,57% | 1,6% |
| Arlette Laguiller | 1,33% | 0,6% |
| José Bové | 1,32% | 3,1% |
| Frédéric Nihous | 1,15% | 0,7% |
| Gérard Schivardi | 0,34% | 0,3% |
| (blanc) | NC | 6,7% |
SQLI se dote d'un spécialiste du CMMI en rachetant Alcyonix
La SSII française SQLI a annoncé le rachat du Québécois Alcyonix, un spécialiste de la méthode CMMI (Capability maturity model integration), qui vise à améliorer les processus des sociétés de services. Yahia El Mir, président du groupe, a fait depuis 2002 du CMM et de CMMI ses chevaux de bataille, pour relancer SQLI après l'éclatement de la bulle Internet. SQLI a atteint le niveau 3 de CMMI (sur une échelle de 5) et dit avoir 1 500 collaborateurs formés à CMMI. Partenaire officiel du SEI (Software engineering institute), qui définit les éléments de la famille CMM, Alcyonix déclare de son côté avoir assisté plus de 50 grands groupes, dont BNP-Paribas, PSA, Airbus et Sopra. « Alcyonix deviendra l'entité conseil, formation et certification du groupe SQLI », précise le communiqué de la SSII, qui ajoute qu'elle conservera « l'indépendance requise afin d'octroyer des certifications validées par le SEI ». Alcyonix a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 1,4 ME. Et table, précise SQLI, sur une croissance organique de 15 % en 2007 et une marge opérationnelle d'au moins 10 %. L'acquisition, d'un montant de 1,4 ME, sera entièrement financée en numéraires. SQLI estime que cette opération conforte « les objectifs d'un chiffre d'affaires de 120 ME et d'une marge opérationnelle de 8 % annoncés pour 2007 ». (...)
(23/04/2007 10:49:58)Business Objects rachètera Cartesis pour 225 millions d'euros
A nos lecteurs : cet article est une mise à jour de l'article publié ce matin. Il comprend des citations de spécialistes de ce marché. Le mouvement de concentration se poursuit sans faiblir sur le terrain des applications de gestion financière et de gestion des performances des entreprises (CPM). C'est au tour de Business Objects de révéler un accord définitif pour l'acquisition de l'éditeur français Cartesis, deux mois à peine après l'annonce du rachat d'Hyperion par Oracle, le 1er mars dernier. Business Objects (BO) indique qu'il réglera l'acquisition en numéraire pour un montant total de 225 millions d'euros, soit environ 300 millions de dollars (pour mémoire, Oracle a racheté Hyperion pour 3,3 milliards de dollars). Il est précisé que le rachat devrait être finalisé sous 90 jours. Un rachat prévisible, selon Priscilla Stanley, consultante spécialiste du marché de l'analyse décisionnelle (Business Intelligence, BI) chez PAC : « Nous avions prévu au moins trois grosses acquisitions dans l'année sur le marché de la BI. Celle de Cartesis constitue la deuxième. A qui le tour ? Dans cette optique, Business Objects lui-même est une cible potentielle de rachat, » fait remarquer la consultante. Plus beaucoup de marge de manoeuvre Pour le spécialiste des outils d'analyse décisionnelle qu'est BO, cette acquisition confirme sa stratégie de développement d'une offre de CPM, clairement rappelée, fin mars, avec l'annonce de la création d'un centre d'excellence autour de ce type de solutions. « Cartesis constituait l'acquisition la plus probable pour Business Objects qui clame vouloir devenir numéro un sur le marché du CPM et qui n'avait pas forcément les moyens organiques d'y arriver. » Pour Jean-Michel Franco, directeur des offres internationales chez Business & Decision, l'absorption d'Hyperion par Oracle en mars dernier a évidemment accéléré le cours des choses. « Il n'y avait plus beaucoup de marge de manoeuvre pour Business Objects qui s'est même, dans la foulée, retrouvé un peu chahuté en Bourse. » Certes, l'éditeur avait déjà effectué deux rachats dans le secteur du CPM : en juillet 2005, SRC Software, un acteur de la planification et de l'élaboration budgétaire puis, plus récemment, en septembre 2006, ALG Software, spécialiste de la méthode ABC (Activity Based Costing), deux briques que l'on trouve dans les solutions de gestion des performances des entreprises. « Néanmoins, c'était un peu juste pour devenir un grand acteur du CPM, poursuit Jean-Michel Franco. D'autant que Business Objects était le dernier à avoir bougé dans ce domaine. Cela fait déjà plusieurs années que SAS Institute et Cognos ont renforcé leurs offres en rachetant des éditeurs spécialisés sur ces fonctions ; Cognos en reprenant Adaytum et Frango. Plus récemment, SAP a acquis Pilot Software et ses outils de Scorecarding. » Enfin, Microsoft lui-même s'apprête à sortir son offre de CPM. OutlookSoft, l'un des derniers indépendants du CPM A l'instar de celles d'Hyperion, les offres de Cartesis s'adressent aux directions financières. L'éditeur français est spécialisé depuis son origine dans les solutions de consolidation financière (applications destinées aux groupes devant agréger les comptes de plusieurs filiales). En s'appuyant sur son expertise, il a également développé des applications de CPM (gestion prévisionnelle, reporting), ainsi que des outils de gestion des risques et de contrôle de la conformité réglementaire. Il compte 1 300 clients dans le monde pour un chiffre d'affaires estimé de 100 millions d'euros sur les douze derniers mois. « Ils ont acquis une belle compétence dans ces domaines, rappelle Priscilla Stanley, de PAC. Le marché du CPM se développe, il y a une prise de conscience des utilisateurs de la valeur ajoutée qu'apporte ce type de produits. Jusqu'à présent, les entreprises étaient focalisées sur la gestion. Désormais, elles parlent davantage d'analyse et de simulation. C'est une tendance qui s'accentue depuis deux ou trois ans et qui commence à être mature.(*) » Ce que confirme Jean-Michel Franco : « Le CPM est un marché à fort potentiel. Si les utilisateurs qui disposent d'un outil de reporting sont de plus en plus nombreux, en revanche, les phases de budget se font encore souvent sous Excel. Il y a donc énormément de postes de travail à équiper avec, en outre, l'objectif d'amener la planification dans les directions métiers. » Les directions chargées des ressources humaines commencent notamment à se pencher sur ces outils. « Le CPM est un vrai relais de croissance pour les éditeurs, en particulier les sous-segments de la planification et de l'élaboration budgétaire, reconnaît Priscilla Stanley. Ceux qui n'ont pas encore investi ont tout intérêt à racheter l'un des éditeurs qui restent. D'autant que les outils d'analyse prévisionnelle recourent à des algorithmes très compliqués ; il est donc préférable de racheter un acteur de niche. » Sur le marché, les spécialistes qui restent sont toutefois peu nombreux. Outlooksoft, l'un des principaux indépendants du marché du CPM, est très investi dans les technologies Microsoft. Parmi les autres acteurs, citons aussi le Français AS Group, Applix, ou encore, Allshare, un autre acteur Français. Il y a peut-être aussi des opportunités à dénicher parmi les spécialistes de l'analyse statistique comme Kxen. Récemment, dans ce domaine, le Français Coheris a racheté son compatriote Spad. (*) PAC s'apprête à publier une étude sur le marché de la BI en France. (...)
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