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(03/11/2010 17:21:56)
Une université américaine mise sur les I/O pour les supercalculateurs
Cette conception serait mieux adaptée à l'extraction de données reposant sur les charges de travail traitées par les superordinateurs actuels, a fait valoir Alexander Szalay, un informaticien et astrophysicien de l'Institut Data Intensive Engineering and Science de Johns Hopkins, et qui dirige le projet. « Pour les sciences, ce sont les I / O qui deviennent le principal goulet d'étranglement», a-t-il expliqué. « Les gens réalisent des simulations plus en plus grandes et gourmandes en terme de mémoire, il est difficile d'écrire la sortie sur le disque."
La National Science Foundation (NSF) a financé à hauteur de 2,1 millions de dollars ce système, appelé Data-Scope. L’université contribue elle-même pour 1 million de dollars. Jusqu'à présent, 20 laboratoires de recherches au sein de l’université ont indiqué qu'ils pourraient utiliser le système pour étudier les problèmes de la génomique, la circulation océanique, les turbulences en astrophysique et science de l'environnement. La faculté autorisera aussi les organismes extérieurs l’utilisation de la machine. La mise en fonction officielle de Data-Scope est prévue au mois de mai prochain.
Changer de paradigme
FLOPS mesure la quantité de calculs en virgule flottante qu'un ordinateur peut faire en une seconde, un outil essentiel pour analyser de grandes quantités de données. Mais l’indicateur IOPS mesure la quantité de données qui peut être déplacée sur et en dehors d'un ordinateur.
En maximisant l'IOPS, le système «permettra des analyses de données qui ne sont tout simplement pas possible aujourd'hui», soulignent les universitaires. Aujourd'hui, la plupart des chercheurs sont limitées à l'analyse d’un ensemble de données allant jusqu'à 10 téraoctets, tandis que ceux qui comprennent 100 téraoctets ou plus, ne peuvent être étudiés que par une poignée des plus grands supercalculateurs. La configuration matérielle proposée par John Hopkins de pourrait offrir un moyen moins coûteux d'analyser ces données volumineuses, explique Alexander Szalay
La machine, une fois construite, aura une capacité de bande passante pour les I/O de 400 à 500 giga-octets par seconde, soit environ deux fois plus que de l'ordinateur le plus rapide, Jaguar du laboratoire national Oak Ridge, inscrit au classement des 500 meilleurs ordinateurs les plus puissants du monde. Data-Scope, cependant, propose une performance de pointe d'environ 600 teraflops, loin derrière les capacités du Jaguar estimées à 1,75 pétaflops.
Dans la conception de Data-Scope, chaque serveur aura 24 disques durs dédiés ainsi que 4 SSD, qui au total pourront fournir 4,4 Go de données par seconde gérées par deux GPU (processeurs graphiques). Globalement, le système comprendra environ 100 de ces machines pour environ cinq pétaoctets de stockage au total.
Revenir aux fondamentaux
Pour guider la conception, l'équipe de chercheurs est partie de la loi de l'informaticien Gene Amdahl, qui explique qu’une instruction par seconde requiert un octet de mémoire et un bit/seconde de capacité d'entrée-sortie. La plupart des architectes des supercalculateurs semblent avoir méconnu ce principe, qui prévoit que le cache du processeur peut stocker des données et les utiliser en cas de besoin. Maintenant que les données ont pris une telle envergure, la règle d'Amdahl devrait être reconsidérée, soutient Alexander Szalay.
Les concepteurs ont également l'intention de faire quelques changements dans la façon dont les bases de données sont utilisées. « Nous n'utilisons pas la base de données comme dépotoir de stockage, mais comme un environnement informatique actif», a déclaré le responsable du projet. Au lieu de déplacer les données d'une base de données vers un cluster de serveurs, les chercheurs pourront écrire des fonctions et s’exécuteront directement dans la base de données elle-même.
Pour ce faire, les chercheurs utiliseront l'une des trois images qui peuvent être lancée sur le système: Windows Server 2008, une combinaison de Linux et MySQL et une troisième instance travaillera sur Hadoop.
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Grands prix de l'innovation 2010 : 25 finalistes en lice
La Ville de Paris souhaite, à travers les Grands prix de l’Innovation 2010, soutenir la création d’entreprises innovantes et récompenser celles et ceux qui vont par leur créativité améliorer la vie de la cité et développer le tissu économique parisien. Elle a confié à Paris Développement, son agence de développement ainsi qu’au Laboratoire Paris Région Innovation (PRIL), l’organisation de cette compétition.. Pour cette 9ème édition, des partenaires du privé, comme Altran, Orange ou Sanofi Aventis sont venus rejoindre les entreprises publiques telles que La Poste ou Universience. « Le fait qu’une dizaine de partenaires du privé décide de nous rejoindre a permis de créer le point de rencontre de toute une communauté d’entreprises innovantes », s’est réjoui Jean-Louis Missika, adjoint au Maire chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, lors d’un point presse organisé aujourd’hui à l’Hôtel de ville.
Travailler en association avec des laboratoires de recherche
Pour Orange, il s’agit d’une première participation : « L’innovation est une partie intégrante à notre culture », a déclaré Patricia Lecoq, directrice des relations avec les collectivités locales chez Orange et d’ajouter . « nous disposons de 18 laboratoires de recherche dans le monde, aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, en Espagne et également en Angleterre ». Pour la représentante de l’opérateur, l’intérêt d’être partenaire des Grand prix réside dans le fait de pouvoir accompagner et accélérer le développement des jeunes pousses, De leur côté, les start-up travaillent en association avec les laboratoires de recherche et les technocentres de l’opérateur, tout en bénéficiant du label de ce dernier.
De 0,5 à 5 M€ injectés par opération
Pour la Poste, il s’agit d’appliquer et de stimuler l’innovation en s’appuyant sur le dynamisme des jeunes entreprises. Le groupe s’implique dans tous les lieux où l’innovation se discute et se construit : pôles de compétitivité, universités, centres de recherche, pépinières d’entreprises. La Poste s’engage également en accompagnant financièrement des projets innovants avec sa société de gestion détenue majoritairement par la Banque Postale et Ange Private Equity. Celle-ci soutient 26 entreprises innovantes en Ile-de-France sur un portefefeuille national qui en compte 65. La banque gère près de 380 millions d’euros en capitaux et investit de 0,5 à 5 millions d’euros par opération.
Coté candidats, après un appel à candidatures mené l’été dernier et une phase de sélection des dossiers conduite par les membres du jury – des intervenants du privé, des grandes écoles et des universités - , cinq finalistes ont été retenus dans cinq catégories : design, éco-innovations, santé biotech, numérique et services innovants. Après la nomination des finalistes, chacun d’entre eux présentera son projet devant les jurés. A la clé, le vainqueur de chaque catégorie se verra attribuer, le lundi 13 décembre 2010, un prix de 10 000 €, ainsi qu’une place dans un incubateur ou une pépinière de la Ville de Paris.
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Google trouve un accord sur la class action contre Buzz
La société paiera 8,5 millions de dollars à un fonds, qui sera ensuite versé à des organisations en charge d’éduquer et d’informer sur les questions de confidentialité sur Internet, a déclaré la firme de Moutain View dans un communiqué. La société va également faire des efforts supplémentaires pour sensibiliser les usagers sur les aspects de confidentialité de Buzz. Ce dernier est un réseau social et un outil de messagerie qui peuvent être utilisés avec le service d’e-mail Gmail. La classe-action contre Google a allégué que des abonnés à Gmail avaient été automatiquement inscrits dans Buzz et que leurs données, y compris les contacts, ont été exposées publiquement sans leur consentement. Google a nié l'exactitude de ces allégations.
Malgré le règlement en cash, les personnes représentées dans le recours collectif ne verront pas un centime de cette somme. « Juste pour être clair, ce n'est pas un règlement dans lequel les gens qui utilisent Gmail peuvent prétendre à recevoir une compensation », a indiqué la société dans un e-mail aux utilisateurs de son service de messagerie. Google a déclaré que l’accord reconnaît qu'il a très vite changé le service Buzz pour répondre aux préoccupations des utilisateurs.
Un accord juste en attente de validation
« Nous pensons que ce règlement comporte de nombreux avantages aux membres du groupe, notamment en fournissant une importante somme d'argent à des associations sans but lucratif vouées à l'éducation des utilisateurs concernant la confidentialité sur Internet et faire en sorte qu’ils puissent rejoindre Buzz sans compromettre leur vie privée », précise Google.
Le juge James Ware, de la Cour du District Nord de Californie a préalablement approuvé le règlement le 7 octobre dernier, souligne Google. La société a été mandatée pour révéler les détails de règlement dans les 30 jours suivant l'approbation. La validation finale du règlement proposé sera examinée par la juridiction le 31 janvier de l'année prochaine. Des détails sur le règlement sont disponibles à BuzzClassAction.com.
Les Français pas encore prêts pour la télémédecine
Selon le sondage, ces réticences pourraient s'expliquer par la crainte d'obtenir un mauvais diagnostic, le besoin de conserver une relation avec son médecin ou tout simplement la méconnaissance de ce nouveau procédé.
Néanmoins, l'intérêt pour la télémédecine varie fortement en fonction des catégories socioprofessionnelles et de l'âge des personnes sondées. Ainsi, il apparaît que les actifs et les jeunes parents sont plus enclins à consulter un médecin sur Internet, soit 22% des 25-49 ans, contre seulement 14% des 18-24 ans et 7% des plus de 65 ans. En outre, les cadres et les professions intermédiaires sont également particulièrement intéressés par la médecine virtuelle, soit respectivement 32% et 24%.
Alors que ce procédé vise à améliorer la couverture médicale des usagers résidant dans des zones isolées, le sondage rapporte que ce sont les habitants de l'agglomération parisienne qui affirment être les plus intéressés par cette nouvelle pratique. Ainsi, 22% des Franciliens sont prêts à consulter leur médecin sur Internet, contre seulement 14% des habitants de communes rurales.
Cette étude a été réalisée par téléphone par l'institut de sondage ViaVoice, les 28 et 29 octobre derniers, auprès d'un échantillon de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus.
Crédit Photo: MichaelJung
(...)(03/11/2010 15:11:10)Symbian subventionné pour devenir l'OS embarqué européen
La fondation dirigera un groupe de 24 organisations technologiques européennes, y compris les fabricants de téléphones, opérateurs, développeurs d'applications et des universités, dans un consortium appelé SYMBEOSE. Ce dernier promeut l'exploitation d’un système embarqué européen.
Les membres du consortium, dont les noms n’ont pas été communiqués, vont apporter 11 millions d’euros pour le projet. L'Europe soutient cette promotion via le programme Joint Technology Initiatives en versant 11 millions d’euros supplémentaires. L'argent ne fait pas directement profit de la Fondation Symbian, écrit Richard Collins sur son blog en réponse à des commentaires. « Pour être clair, l'argent ne va pas à la Fondation elle-même. Il sera entièrement investi dans des projets de développement de la future plate-forme Symbian » explique-t-il.
Un recentrage et des ambitions
Le consortium va travailler sur un certain nombre de projets, notamment un destiné à améliorer l’efficience énergétique de Symbian. Un autre mettra l'accent sur l'amélioration de la façon dont les téléphones mobiles utiliseront les services de cloud computing. Le groupe étudiera aussi comment Symbian peut fonctionner sur différents types de terminaux.
Alors que Symbian reste le système d'exploitation numéro un du téléphone mobile dans le monde, il a du mal à rester compétitif avec les OS d'Apple et Google, en phase de croissance forte. Certains se demandent pourquoi investir de l’argent public et privé dans une structure qui est en perte de vitesse. Samsung et Sony Ericsson ont annoncé qu'ils ne construiront plus de téléphones sous cet OS. En octobre, Lee Williams, directeur exécutif de la Fondation Symbian, avait quitté l'organisation.
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