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(27/01/2005 17:56:08)
Longhorn : le DoJ interroge Microsoft
Microsoft devrait rencontrer plusieurs représentants du département de la justice américain dans le courant du mois de février. Le DoJ a en effet prévu plusieurs réunions avec le géant du logiciel pour déterminer si son futur système d'exploitation, Longhorn, est en conformité avec les termes du jugement antitrust rendu en novembre 2002 contre l'éditeur.
Dans des documents adressés à la cour mardi, le DoJ explique par ailleurs que son comité technique a exprimé des doutes quant à la conformité de Windows XP et de son Service Pack 2 (SP2) avec le jugement. Microsoft a fourni une réponse documentée au DoJ sur ses doutes, mais le département étudie toujours cette réponse.
Le compromis conclu entre Microsoft et le DoJ prévoit que l'éditeur doit faciliter l'utilisation de l'OS par les clients de middleware non-Microsoft, mais aussi de logiciels comme les navigateurs Web ou les lecteurs multimédias. L'objectif est d'empêcher Microsoft d'abuser du quasi-monopole de Windows pour verrouiller l'accès de certains marchés à ses concurrents. Selon le gouvernement, le DoJ est en discussion avec Microsoft pour s'assurer que ces mêmes mesures seront respectées dans Longhorn.
Un autre point sensible est la publication par Microsoft de licence et de documentation sur ses protocoles de communication clés afin de simplifier les développements d'éditeurs indépendants pour Windows. Selon le DoJ, Microsoft est en retard sur ce point et le format utilisé pour la documentation ne fonctionne qu'avec Internet Explorer. En réponse, Microsoft a accepté d'utiliser le format PDF (Portable Document Format) d'Adobe à partir de juin.
De son côté Microsoft affirme que la collaboration avec le DoJ continue à être une priorité pour la firme. "Même si des problèmes sont inévitables, Microsoft travaille avec diligence et dans un esprit de coopération pour répondre aux demandes des plaignants" expliquent les avocats de la firme.
A ce jour, seules 21 sociétés ont licencié les protocoles de communications de Microsoft, dont des sociétés comme Cisco, EMC, NetApp, Verisign ou TandBerg
Adapté d'un article de James Niccolai - IDG News Service (Paris) (...)
Microsoft activera Windows Genuine Advantage mi-2005
Le verrou antipirate de Microsoft baptisé «Windows Genuine Advantage » deviendra opérationnel vers la mi-2005, a annoncé l'éditeur de Redmond. Testé depuis septembre 2004 sur son site de téléchargement Download Center, ce programme donne la possibilité aux utilisateurs de référencer leur copie de Windows, pour en valider l'authenticité, avant d'accéder aux services demandés. Près de 5 millions d'utilisateurs se seraient par ailleurs prêtés au test, selon l'éditeur.
Microsoft activera son service de validation sur ses sites de téléchargement, Download Center et Windows Update. Mais affirme en revanche que le composant Windows Automatic Update (mise à jour automatique depuis l'interface de Windows) en sera exempt.
D'ici la mi-2005, Microsoft envisage d'étendre son programme à 25 langues (contre 5 aujourd'hui) et de le propager à la plupart des outils téléchargeables sur le Download Center. Et ce, dès le 7 février 2005. A cette même date, les utilisateurs norvégiens, tchèques, et chinois (pays où le taux de versions piratées est élevé) auront accès au service d'authentification. A la clé : une version légale, à prix « discount », s'ils référencent une copie pirate. Pour obtenir cette tarification préférentielle , il leur faudra fournir un justificatif d'achat antérieur (notamment un CD-ROM de l'OS), prouvant « qu'ils ont été dupés ». Le 7 février, le « Windows Genuine Advantage » sera également testé en France. (...)
Microsoft renonce à faire appel de sa condamnation européenne mais prépare sa défense sur le fond
Après plusieurs années de bataille juridique Microsoft a décidé de jeter l'éponge et renonce "à son droit de faire appel de la décision du Tribunal de première instance de l'Union européenne du 22 décembre 2004". L'éditeur de Windows devra donc livrer, au moins au niveau européen, une version expurgée de son OS.
Après avoir longtemps laissé penser que tout était négociable et qu'un compromis était possible avec la Commission européenne comme se fût le cas aux Etats-Unis, Microsoft bat donc en retraite.
Dans les semaines à venir, une version allégée de Windows sera fournie, sans Media Player, le lecteur multimédia de l'éditeur.
Reste que, le tribunal européen ne s'étant prononcé que sur l'application immédiate des sanctions, Microsoft conserve toutes ses chances dans le cadre de la procédure de jugement sur le fond de l'affaire. L'éditeur se dit même confiant dans ses chances, notant que nombre de ses arguments "pourraient permettre de casser la décision de la Commission européenne".
La procédure devrait prendre plusieurs années. (...)
Washington inquiet de la vente de la division PC d'IBM à Lenovo
La vente de la division PC d'IBM annoncée début décembre est suspendue à la décision du Comité des Investissements Etrangers américain. Ce comité, regroupant entre autres des départements du trésor, de la sécurité intérieure et de la défense, doit donner son accord à chaque vente impliquant un investisseur étranger. Le dossier d'IBM est étudié à la loupe car certains craignent que la cession de l'une des usines de Big Blue ne soit source d'espionnage industriel. Le comité à trente jours pour prendre sa décision. Au-delà, une enquête sera ouverte et c'est le président Bush qui prendra la décision finale. Jusqu'à présent, peu de transactions ont été refusées. En 2003, le comité avait bloqué le rachat de l'opérateur de télécoms Global Crossing par le groupe hong-kongais Hutchison Whampoa. IBM se refuse à tout commentaire et Lenovo se dit prêt à coopérer entièrement avec les autorités américaines. (...)
(24/01/2005 18:50:44)IBM lance un serveur économique pour remplacer les machines vieillissantes
IBM renforce son offre de serveurs économiques principalement destinés à la consolidation de serveurs vieillissants. Le nouveau venu, l'eServer OpenPower 710 fonctionne sous Linux. Il peut être installé en rack, et embarque un processeur Power5 cadencé à 1,65 GHz avec 1 Go de mémoire vive et 73 Go de disque dur. A l'instar de son prédécesseur référencé OpenPower 720, l'OpenPower 710 disposera des mêmes fonctions de micro-partitionnement, d'entres/sorties virtuelles et multi-processing symétrique virtuel.
IBM vient en outre de lancer un kit de consolidation de serveurs baptisé OpenPower Consolidation Express pour faciliter la consolidation de serveurs Web, serveurs de fichiers, d'impression ou même pare-feu sur un seul serveur OpenPower 710.
L'OpenPower 710 sera disponible dès le 18 février avec un prix d'appel de 3 449 dollars. (...)
Transmeta se désengage de la production de processeurs
Transmeta entamera le 31 mars prochain sa réorganisation pour se consacrer essentiellement à la commercialisation de sa propriété intellectuelle sur la conception de micro-processeurs à faible consommation électrique. Le fondeur a déjà signé des accords de licence avec Fujitsu et NEC pour sa technologie LongRun 2 de gestion de l'énergie, ainsi qu'avec un constructeur d'électronique grand public dont le nom est encore tenu secret. LongRun 2 permet notamment aux concepteurs d'une puce de modifier les tensions de seuil des transistors pour réduire les fuites de courant pendant leurs périodes d'inactivité.
Dans le cadre de sa restructuration, Transmeta prévoit de procéder à des suppressions d'emplois pour réduire ses coûts dans l'espoir de retrouver le chemin de la profitabilité. Leur nombre est encore inconnu, Transmeta ne prévoyant pas de le définir avant le 31 mars prochain, sur la base des perspectives d'activité dont il disposera alors.
Parallèlement, Transmeta assure qu'il honorera les commandes en cours pour ses processeurs Crusoe et Efficeon. Le fondeur a en outre fait appel à la société d'investissements Perseus Group pour trouver des partenaires qui lui permettent de poursuivre la production de processeurs pour ses clients actuels.
Lancé en 2000, Transmeta voulait concurrencer Intel pour la production de processeurs à faible consommation électrique pour ordinateurs portables. Un échec : en quatre ans, le fondeur à cumulé près de 600 M$ de pertes. Il n'a surtout jamais réussi à séduire des constructeurs comme Dell et HP que les piètres performances des processeurs de Transmeta ont rebuté. Conquérir des constructeurs d'ultra-portables comme Sharp et Fujitsu n'a pas suffi.
Bien que mieux placé, AMD est aussi malmené par Intel. Pour le quatrième trimestre de son exercice fiscal 2004, le n°2 mondial du marché des processeurs a publié une perte nette de 30 M$, contre un bénéfice de 43 M$, il y a un an. Parallèlement, Intel a annoncé un chiffre d'affaires en progression de 10 % sur un an à 9,6 Md$ pour un bénéfice net de 2,1 Md$. (...)
Sécurité : Linux, plus sûr, Windows assiégé
Si l'on en croit la dernière étude du Honeynet Project, l'espérance de survie d'un serveur Linux non protégé sur Internet s'est améliorée cette année. Les résultats du projet montrent en effet qu'un système Linux nouvellement installé survit désormais près de 3 mois sur Internet sans être compromis, contre trois jours, en moyenne, l'an passé. Le projet connecte sur Internet des "honeynets", en fait des réseaux de deux ou trois "honypots" (littéralement pots de miel), conçus pour attirer et repérer les attaques réseau.
Cette hausse spectaculaire de l'espérance de survie des machines Linux est, selon les chercheurs, partiellement dûe à l'amélioration de la sécurité de Linux, mais surtout au fait que les hackers préfèrent s'attaquer aux systèmes Windows, plus largement déployés. "Il est désormais plus facile de s'en prendre aux machines des utilisateurs finals sous Windows que de tenter de pénétrer les systèmes serveurs bien protégés" explique le président du projet, Lance Spitzner : "Les banques sont bien protégées, pas les utilisateurs finals. Il suffit donc de pirater un grand nombre d'utilisateurs pour détourner plus d'argent qu'en attaquant directement la banque".
Pour appuyer son raisonnement, Spitzner pointe du doigt les travaux d'organisations de recherche en sécurité comme Symantec ou l'Internet Storm Center (ISC). Ce dernier a montré qu'un système Windows non patché a une espérance de vie sur Internet qui se chiffre en minutes. Pas assez pour permettre de télécharger les correctifs de sécurité émis par Microsoft sur Internet...
Selon les chiffres de l'ISC, un système Windows qui survivait sans correctifs pendant 55 mn à l'automne 2003 ne tient plus aujourd'hui que moins de 20 minutes. Microsoft estime que ces chiffres devraient significativement s'améliorer avec la généralisation du Service Pack 2 de Windows XP, en oubliant toutefois de préciser que l'essentiel de la base installée mondiale est encore sur Windows 2000 ou sur des moutures antérieures.
Le projet Honeynet est supporté par plusieurs sociétés spécialisées en sécurité dont Foundstone, Counterpane, SecurityFocus.com et Sourcefire. (...)
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