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(20/04/2011 16:56:02)

Trimestriels Intel 2011 : Portés par l'entreprise et la tête tournée vers les tablettes

Dans les résultats du 1er trimestre 2011 d'Intel, il y a d'abord les faits. Le chiffre d'affaires est de 12,8 milliards de dollars en hausse de 25% sur un an. Le bénéfice net grimpe de 29% pour atteindre 3,2 milliards de dollars. En regardant après dans le détail, on remarque que l'ensemble des activités se sont bien comportées. Pour Bernadette Andrietti, directrice des ventes EMEA d'Intel « cela est d'autant plus remarquable que ce trimestre est traditionnellement un peu en retrait ». Symbole de ce trimestre record, les résultats de l'activité PC sont en hausse de 17% alors que la plupart des analystes ont annoncé une baisse des ventes de PC probablement impactées par l'effet tablette. « Les analystes ont des visions un peu différentes par rapport à nos constatations sur le terrain, il est par exemple très difficile d'analyser le marché entreprise et notamment celui des TPE/PME. Enfin, il y a des éléments régionaux à prendre en compte, l'Allemagne, les pays de l'Est ou la Russie sont très dynamiques alors que l'Espagne et la Grande-Bretagne subissent un ralentissement » précise Bernadette Andrietti. Elle relativise aussi l'impact des tablettes « il y a effectivement des fortes demandes de la part de nos clients entreprises pour les tablettes, notamment pour équiper les commerciaux, mais ces produits viendront probablement en complément d'un équipement PC traditionnel ».  C'est pour cela qu'Intel a fait plusieurs annonces sur les futures puces Oak Trail et son agenda en matière de puce pour tablette.

Les datacenters et les microserveurs

Si l'ensemble des activités a connu de bonnes performances, il faut souligner le secteur des datacenters qui confirme que « les entreprises ont mis la priorité sur le rafraîchissement des infrastructures plutôt que le renouvellement de leur parc d'ordinateurs qu'elles viennent d'amorcer » indique Bernadette Andrietti. L'activité Datacenter a cru de 32% au 1er trimestre 2011 à 2,4 milliards de dollars. Le lancement de la nouvelle gamme de processeur Xeon, intégrant l'architecture Sandy Bridge semble avoir séduit les entreprises. Les hébergeurs et les opérateurs sont très pro-actifs dans le domaine des achats de serveurs pour préparer les prochains services de cloud computing.

« Nous voyons par ailleurs une très forte demande de nos partenaires revendeurs pour les microserveurs » souligne la dirigeante des ventes EMEA. Les processeurs Atom spécialement dédiés pour ce type de serveurs devraient arriver d'ici 2012. Autre marché pour le processeur Atom qui est en pleine croissance, l'embarqué et particulièrement vers les Box des opérateurs. Le premier à bénéficier de cette puce est la Freebox Revolution, mais d'autres acteurs vont suivre comme Orange et Bouygues Telecom. Si on ajoute à cela les prochaines annonces concernant l'intégration des éléments de sécurité suite au rachat de McAfee, l'avenir d'Intel semble au beau fixe, les prévisions pour le deuxième trimestre affichent un chiffre d'affaires de 12,8 milliards de dollars. « Nous misons sur l'innovation » conclut Bernadette Andrietti. Une ambition confirmée par Paul Otellini, PDG d'Intel qui a relevé ses prévisions de dépenses d'investissement, notamment sur les technologies de gravure de puce les plus fines, à 14 et 22 nanomètres à destination des appareils mobiles.

 

Illustration: Bernadette Andrietti, Directrice des ventes EMEA Intel

Crédit Photo: Intel

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(19/04/2011 17:03:15)

Samsung vend ses disques durs à Seagate pour 1,4 Md de dollars

Ainsi que pressenti, le Coréen Samsung Electronics se sépare de sa division disques durs. C'est l'Américain Seagate Technology qui la reprend pour 1,375 milliard de dollars, dans le cadre d'un accord qui devrait créer de solides liens entre les deux sociétés, ont déclaré ces dernières aujourd'hui. La transaction a pour objectif de renforcer la position de Seagate en tant que deuxième fabricant mondial de disques durs derrière Western Digital. Ce dernier ayant annoncé il y a moins d'un mois l'acquisition d'Hitachi GST (pour 4,3 milliards de dollars). Si ces deux opérations de rachat sont menées à leur terme, le marché des disques durs ne comportera plus que trois acteurs à la fin de cette année, le troisième étant Toshiba.

Echanges de bons procédés entre Seagate et Samsung

La moitié de la somme convenue pour le rachat sera versée en numéraire à Samsung, le reste portant sur l'équivalent en titres Seagate. Un représentant du premier sera également nommé au conseil d'administration du second. Les deux sociétés vont par ailleurs étendre leurs accords de licences croisés et collaborer sur le développement de systèmes de stockage d'entreprise. Samsung fournira des composants de mémoire flash qui seront utilisés dans les disques SSD (solid-state) de Seagate. A l'inverse, ce dernier équipera de disques durs les PC, portables et produits électroniques de Samsung.

Le constructeur américain pense que cette opération lui facilitera l'accès à une clientèle chinoise potentielle, ainsi qu'aux marchés de l'Asie du Sud Est. Elle lui procurera aussi une solide source d'approvisionnement en mémoires flash pour sa gamme de SSD qui s'élargit. Ces accords devraient aussi accélérer les cycles de développement pour les deux sociétés, estime Seagate. 

Hier, le Wall Street Journal avait fait état d'une possible transaction entre les deux fabricants.

Illustration : Le disque dur G3 à interface USB 2.0 de Samsung, un modèle 3,5 pouces de 2 To
(crédit photo : Samsung)
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(19/04/2011 13:20:03)

Microsoft a ouvert une « marketplace» avec la bêta d'Office 365

Avec l'élargissement du programme de test d'Office 365, sa suite collaborative et de communication dans le cloud, Microsoft a presque doublé le nombre de pays concernés par la version bêta de l'offre en ligne. Celle-ci peut désormais être testée par les utilisateurs de 38 pays avec une interface disponible en 17 langues. L'éditeur de Redmond a également ouvert un catalogue d'applications et de services, baptisé Office 365 Marketplace. La place s'est ouverte hier sur une centaine d'applications et 400 services professionnels proposés par des développeurs et des partenaires.

Office 365 donne accès aux versions hébergées de SharePoint, Exchange et Lync, ainsi qu'aux Office Web Apps. En s'ouvrant à de nouveaux pays, le programme bêta vient de franchir une étape significative. Il s'adresse maintenant à des centaines de milliers d'entreprises ou d'administrations ayant des millions d'utilisateurs, souligne Betsy Webb, directrice générale de la division Online Services de Microsoft. « C'est une véritable rampe d'accès vers la disponibilité générale des services qui sera effective au cours de cette année ». Jusqu'à maintenant, environ 70% des participants au programme bêta étaient de petites entreprises. Microsoft leur propose de partager leurs expériences dans le cadre d'un concours, « Ready for Work ». Cinq gagnants recevront des outils marketing d'une valeur de 50 000 dollars, la gratuité d'Office 365 pendant un an et, en prime, un cadre de l'équipe Microsoft qui travaillera une journée pour les entreprises lauréates.

Si la place de marché Office 365 propose bien un catalogue de produits et services, les transactions en revanche s'opèrent sur les sites des partenaires, dans le cas où les utilisateurs décideraient d'acheter une application ou de s'engager sur une prestation, a expliqué Betsy Webb.

Version 2010 de SharePoint

Pour les entreprises ayant moins de 25 employés, Office 365 sera facturé à partir de 5,25 euros par utilisateur et par mois. Pour les plus grandes entreprises, l'offre démarre à 9 euros pour Exchange, SharePoint et Lync Online, et de 22,75 euros pour la version la plus complète incluant un abonnement mensuel à Office Professionnel Plus 2010. Pour ces grands clients, Microsoft propose par ailleurs une option de base comportant seulement l'e-mail à destination des employés qui n'auraient pas besoin d'autres logiciels (à partir de 1,75 euros par personne et par mois).
A terme, Office 365 devrait inclure l'offre de gestion de la relation client Dynamics CRM Online. Microsoft prépare aussi une version d'Office 365 pour l'éducation, sous la forme d'une mise à jour à la suite de collaboration et de communication hébergée Live@edu.

Alors que les applications de l'actuel service BPOS (Business Productivity Online Suite) sont basées sur les versions 2007 d'Exchange, SharePoint et Office Communications Server, les composants d'Office 365 reposent sur les éditions 2010 de ces logiciels. L'offre Lync a pris la suite d'Office Communications Server.

Avec l'arrivée d'Office 365, la concurrence va encore monter d'un cran, entre Microsoft et la Google Apps suite, mais aussi avec les autres acteurs du marché, IBM/Lotus ou encore, surtout aux Etats-Unis, Cisco, Novell, Jive, Socialtext et Box.net.

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(19/04/2011 12:12:03)

Apple accuse Samsung d'avoir copié sur ses produits

Selon la plainte déposée vendredi dernier à la cour fédérale américaine du District Nord de Californie, Apple reproche à Samsung de s être approprié les technologies, le design et même le packaging de ses produits. Selon lle constructeur calfornien, le Coréen aurait copié les iPad, iPhone et iPod pour concevoir sa ligne basée sous Android, En conséquence, Apple a demandé un procès devant un jury dans le cadre de cette affaire. « Au lieu de poursuivre le développement de ses propres produits, Samsung a choisi de copier la technologie innovante d'Apple, les interfaces distinctives et l'élégance caractéristiques à ses produits  de même que leur packaging, en violation avec les sacro-saints droits de la propriété intellectuelle », a indiqué Apple dans sa saisine.

10 chefs d'accusation contre Samsung

L'année dernière, Samsung est devenu le premier grand constructeur d'électronique grand public à rivaliser avec l'Ipad en lançant une tablette. Le groupe coréen est également l'un des plus grands fabricants mondiaux de téléphones mobiles, avec des modèles tournant sous Android. La plainte comporte 10 chefs d'accusation, dont  des violation de brevets, du non respect des droits  des marques, et d'habillage commercial,  de même que des accusations pour cause d'enrichissement non justifié et pour pratiques commerciales déloyales. Apple attaque à la fois Samsung Electronics, Samsung America et Samsung Telecommunications America. L'affaire a été confiée au tribunal du district de San Francisco. Elle sera soumise au juge Laurel Beeler à Oakland, en Californie, où se situe la cour. Un porte-parole de Samsung aux États-Unis a indiqué  que la firme ne souhaitait faire aucun commentaire sur ce procès. De son côté, Apple n'a pu être joint pour commenter l'information.

Des copies sur un vaste éventail de terminaux

Les allégations couvrent un large éventail de terminaux  mobiles Samsung qui incluent les smartphones sous Android Epic 4G, Captivate, Induge, Nexus S, Galaxy S 4G ainsi que les tablettes Galaxy. Apple a cité la ligne de produits Galaxy de façon nominative dans le cadre de ces accusations. «La copie est tellement omniprésente que les Samsung Galaxy semblent réellement être des produits Apple », peut-on lire dans la plainte. « Ils ont la même forme rectangulaire aux coins arrondis, les mêmes bordures en argent, la même surface plane avec ses bords noirs en haut et en bas, légèrement incurvés à l'arrière, et l'affichage d'icônes colorées carrées et aux angles arrondis. »

Apple souhaite obtenir une injonction pour faire cesser les atteintes présumées de Samsung sur la propriété intellectuelle. Le constructeur demande également des dommages et intérêts, pour « bénéfices injustement perçus » et pour publicité mensongère sur les produits qu'il considère être sources de confusion.

Illustration : La tablette Galaxy Tab de Samsumg (à gauche) et l'iPad d'Apple (à droite) - Crédit : D.R. (...)

(18/04/2011 13:53:21)

Intel et Micron annonce des mémoires Flash Nand en 20 nm

Pour démarrer, Intel et Micron ont conçu un modèle test de 8 Go dont les composants ont été gravés en 20nm, lequel devrait être produit à grande échelle dès le second semestre de cette année. Les deux partenaires devraient également produire une unité de 16 Go. En théorie, ils pourraient faire tenir jusqu'à 128 Go de mémoire flash sur un disque SSD de la taille d'un timbre-poste.

La mémoire flash en 20 nm permet d'obtenir plus de capacité de stockage dans un espace plus fin et à moindre coût. Il y a un an environ, IM Flash Technologies avait introduit la technologie flash à 25nm - doublant alors la capacité de mémoire par rapport au procédé précédent. Juste au moment où les concurrents parviennent enfin à rivaliser avec la mémoire flash à 25nm, Intel et Micron mettent la barre encore plus haut.

Dans le communiqué de presse publié par IM Flash Technologies annonçant le 20nm, on peut lire : « la réduction de la taille du support de stockage flash permet une plus grande efficacité au niveau du système. Elle offre également aux fabricants de tablettes et de smartphones la possibilité d'utiliser l'espace supplémentaire pour améliorer d'autres éléments, par exemple inclure une batterie de plus grande taille, un écran plus grand ou ajouter une puce supplémentaire pour gérer d'autres fonctionnalités. »

Recensement des avantages du 20 nm

Appliquée à la mémoire flash, la technologie à 20 nm nécessite, à capacité égale, 30 à 40 % d'espace en moins que son homologue à 25 nm équivalente. Les fabricants de périphériques peuvent tirer parti de ce facteur pour développer des appareils encore plus petits que les dispositifs mobiles actuels.

Des appareils moins chers : la mémoire flash à 20 nm coûte trois fois moins chère à produire que la mémoire actuelle à 25nm. Les fabricants peuvent réaliser des marges plus élevées sur leurs produits, ou encore répercuter les économies réalisées en baissant leurs prix, ou faire un peu des deux.

Une plus grande fonctionnalité : la nouvelle mémoire prend donc 30 à 40 % d'espace en moins pour une capacité de stockage identique, à un tiers du coût actuel. Les fabricants de smartphone et de tablettes peuvent profiter de l'espace disponible et de la différence de coût pour ajouter de nouvelles fonctionnalités aux dispositifs existants sans affecter leur taille actuelle ou leur prix.

Les concurrents n'ont plus maintenant qu'à chercher à atteindre la barre des 20 nm. Sauf qu'IM Flash Technologies aura déjà une longueur d'avance sur eux : l'entreprise se prépare à dévoiler un processus à 16nm plus tard cette année. A se demander ce qui pourrait advenir si la mémoire flash atteignait la taille de 1 nm...

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(18/04/2011 11:58:15)

Oracle ne vendra plus Open Office et rend le projet à la communauté

Edward Screven, l'architecte en chef d'Oracle a indiqué « compte tenu de l'intérêt important du public pour des applications de productivité personnelle gratuite et de l'évolution rapide des technologies de l'informatique personnelle, nous croyons que le projet OpenOffice.org sera mieux géré par une association qui se consacrera à répondre à cette demande sur une base non-commerciale ». Il a également ajouté que l'éditeur allait «  commencer à travailler sans délai avec les membres de la communauté afin de prolonger le succès d'Open Office » et prévoit de continuer « à supporter des standards comme le format ODF (Open Document Format), » a t-il déclaré. Le responsable d'Oracle a aussi confirmé l'engagement de la société dans d'autres technologies Open Source. « Nous continuerons à nous concentrer sur Linux et MySQL, car ces deux produits ont été largement adoptés, que ce soit par des entreprises ou des organisations gouvernementales, » a-t-il précisé.

Cette décision laisse entendre que l'éditeur a eu des difficultés à vendre suffisamment de licences Open Office depuis qu'il a acquis Sun Microsystems, lequel commercialisait le logiciel sous le nom de Star Office. Apparemment, cette annonce est à effet immédiat : sur le site web d'Oracle, un certain nombre de liens en rapport avec Open Office ne sont plus actifs depuis vendredi. Même si Oracle n'a rien précisé en ce sens, l'avenir de son produit Cloud Office récemment annoncé semble également compromis. Les liens vers Cloud Office sont également inactifs.

Méfiance et incertitudes

Il est par ailleurs difficile de savoir si la décision de l'éditeur aura une incidence sur les ramifications du code source d'OpenOffice.org, notamment sur LibreOffice de la Document Foundation, une alternative à Open Office créé l'an dernier par des partisans de la version open source, inquiets des intentions d'Oracle au sujet de la suite bureautique. Auparavant, la Document Foundation, supportée par Google et Red Hat notamment, avait demandé à Oracle de se joindre à l'association et de lui céder la propriété de la marque OpenOffice.org.

Selon Michael Coté, analyste chez RedMonk, la décision de l'éditeur est «  à double tranchant, » a t-il estimé. « D'une part, les gens les plus paranos de la communauté, ont intérêt à voir Oracle abandonner les projets Open Source auxquels ils tiennent de peur qu'Oracle ne soit trop tentée d'en faire des produits commerciaux ou de les verrouiller davantage plutôt que de les ouvrir, » a t-il déclaré. Mais les tensions apparues entre la firme de Redwood et les membres de la communauté sur d'autres projets libres « ont rendu ces mêmes personnes méfiantes à l'égard de tout ce que pourrait entreprendre Oracle dans le domaine de l'open source, » a t-il ajouté. « Sur ce point, les gens voudront savoir comment l'organisation se mettra en place, quels en seront les responsables, comment elle sera financée, comment seront cédées les licences et les marques, etc... » a déclaré Michael Coté.

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(18/04/2011 11:54:50)

Les fabricants de tablettes sous Android cherchent à baisser leur prix

Pour attirer les acheteurs tentés par une tablette numérique, les fabricants concurrents d'Apple fixent pour leurs produits des prix de départ situés au-dessous de celui de l'iPad, ce dernier démarrant à 499 dollars. On voit ainsi chez ViewSonic, Asustek et Acer des tablettes équipées d'écrans 10,1 pouces proposées entre 279 et 449 dollars. Ces terminaux, dotés de processeurs ARM double-coeur, exploitent différentes versions de l'OS Android de Google et offrent le support de Flash.

C'est en avril de l'an dernier qu'Apple a lancé l'iPad et donné le ton sur ce marché avec un prix agressif. Les premières tablettes sous Android, telles que la Galaxy Tab, de Samsung, qui ont débuté leur commercialisation par la suite ont été comparativement jugées un peu chères pour ce qu'elles proposaient. La baisse de la tarification des nouvelles tablettes semble illustrer un réajustement du marché, estime Roger Kay, président du cabinet d'études Endpoint Technologies Associates.

Sur Amazon.com, on trouve maintenant la GTablet de ViewSonic au prix de 279,99 dollars alors qu'elle était originellement tarifée à 499 dollars. L'Iconia A500 Tab d'Acer démarrera à 449 dollars d'ici la fin du mois (499 euros en France). Le prix de départ de la prochaine Eee Pad Tranformer d'Asus a été présenté à 399,99 dollars sur le site de l'enseigne spécialisée Best Buy, mais cette page a depuis été supprimée.

L'iPad détenait 73% du marché fin 2010

Selon une étude d'IDC, sur les 10,1 millions de tablettes livrées au quatrième trimestre de 2010, Apple s'est octroyé une part de marché de 73%. Derrière lui se trouvait la Galaxy Tab de Samsung, avec 17%. Des fabricants locaux se partageaient le reste des ventes. Apple domine ce secteur parce que le prix de l'iPad est agressif, tout autant que sa conception et ses fonctionnalités, considère Roger Kay. Par comparaison, les prix élevés et l'absence d'une offre logicielle associée ont rendu les tablettes Android moins attractives. « Le système Android ne dispose pas de l'écosystème global et uni que s'est constitué Apple », ajoute le consultant d'Endpoint Technologies Associates.

La Galaxy Tab de Samsung, qui offre un écran 7 pouces, a été d'abord mise en vente, à la fin de l'année dernière, par l'intermédiaire de Verizon à partir de 600 dollars, sans abonnement, ce qui a été jugé bien trop cher. Ce mois-ci, l'opérateur américain a baissé le prix à 500 dollars.

Cela dit, tous les fabricants de tablettes Android n'ont pas modifié leur politique de prix. Motorola continue à proposer sa Xoom à partir de 599 dollars. Les acquéreurs peuvent se procurer des tablettes Android pour un prix inférieur auprès des opérateurs de téléphonie mobile, mais ils doivent généralement s'engager sur un abonnement de deux ans. Roger Kay fait valoir que l'attention des acheteurs est volatile et que ceux-ci pourraient reporter leur intérêt sur les tablettes Android si celles-ci sont moins coûteuses. Il reste à voir si ces terminaux vont effectivement bousculer la domination d'Apple sur ce marché.

En mars, Apple a débuté la commercialisation de l'iPad 2. En ce moment, on constate une attente de deux à trois semaines sur les commandes en ligne de cette deuxième version de la tablette d'Apple.

Illustration : la GTablet de ViewSonic (crédit : D.R.) (...)

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