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(17/03/2011 10:34:30)
Ventes de PC portables : forte baisse en février en Europe de l'Ouest
Mais aujourd'hui, les clients sont nombreux à s'être détournés des netbooks puisque les ventes de ces PC portables à bas prix ont baissé de 24,4% en volume au mois de février 2011. La situation des ventes de portables traditionnels n'est guère plus enviable puisque elles ont chuté de 18,4% en volume durant la même période.
L'Allemagne, l'exception qui limite la casse
Analysés pays par pays, les résultats sont contrastés et semblent dépendre de l'état des économies de chacun. Le marché du PC espagnol a ainsi enregistré une des plus fortes dégradations avec une baisse de 36% du nombre d'ordinateurs vendus. Le recul a été de 14,2% en Italie et de 6,5% en France.
« La seule chose qui a évité une baisse plus importante du marché du PC en Europe de l'Ouest est la hausse des ventes en Allemagne qui s'est établit à 16,4% en volume », explique Jeremy Davies. Le Royaume-Uni qui représente 14% des ventes en Europe de l'Ouest, contre un peu moins du quart pour l'Allemagne, a également contribué à amoindrir leur recul en progressant de 5,6%.
(*) Les chiffres publiés par Context sont issus des résultats des ventes des principaux grossistes européens.
Le prix des mémoires s'enfamme avec les évènements nippons
Les principaux fournisseurs japonais ont déclaré que les usines où sont fabriquées ces puces ont été largement épargnées par le séisme, ou bien qu'elles se trouvent dans des zones où ne s'appliquent pas les restrictions en électricité susceptibles d'arrêter la production. Si l'on prend acte de ces déclarations, on peut penser que les marchés de la mémoire sur-réagissent aux évènements. Mais, selon les analystes, ces augmentations de prix révèlent peut-être un problème encore plus grave pour l'industrie mondiale du processeur : les fournisseurs japonais de composants et de matériels, essentiels à la production de ces processeurs, ont subi des dommages.
Ainsi, le prix de la mémoire flash NAND, support de stockage principal des iPad, iPhone et autres appareils mobiles, a augmenté de près de 20 % depuis le tremblement de terre, pendant que les entreprises tentaient d'estimer si les usines fabricant ces puces avaient été endommagées. DRAMeXchange, tableau de bord des échanges sur les mémoires NAND, DRAM et autres puces, fait remarquer que, alors que les prix ont augmenté, le nombre de vendeurs est resté faible, signe que la plupart des entreprises préfèrent conserver leurs stocks de puces plutôt que de réaliser un profit rapide. Selon Jim Handy, analyste chez Objective Analysis, « le marché du NAND a réagi très fortement parce que le Japon fournit 40 % des puces flash NAND dans le monde. »
Toshiba se veut rassurant
Toshiba, l'un des plus grands fournisseurs de NAND au niveau mondial, a déclaré qu'aucune de ses usines de mémoire flash NAND n'avait été endommagée par le tremblement de terre ou le tsunami. Une seule est située dans la zone du tremblement de terre, à Kitakami City, dans la préfecture d'Iwate, mais elle produit des puces logiques, et non des puces mémoire. « La production de cette usine a cessé tout de suite après le tremblement de terre et reste encore hors service, » comme l'a indiqué Toshiba. Les usines de Toshiba produisant de la mémoire flash NAND se trouvent à Yokkaichi, à environ 900 kms de l'épicentre du séisme et de la zone touchée par le tsunami.
« Deux usines ont temporairement cessé leurs activités le 11 mars, heure japonaise, mais la production a repris et depuis elles fonctionnent à nouveau normalement, » a précisé Toshiba. « Nous examinons très attentivement les répercussions éventuelles du tremblement de terre sur nos équipements de production, mais jusqu'à présent nous constatons que l'impact a été minime, » a ajouté le constructeur.
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Selon le cabinet d'études iSuppli, « le prix de la DRAM, cette mémoire utilisée dans la majorité des processeurs que l'on retrouve dans les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables et les serveurs, a fait un bond de 7 % après le tremblement de terre, avant de se stabiliser. » Elpida Memory, le principal fabricant de DRAM au Japon, a fait savoir de son côté que ses usines de fabrication de DRAM n'avaient pas été affectées par le séisme. Sa principale usine se trouve à Hiroshima, dans le sud-ouest du Japon, soit à plus de 800 kms de la région où s'est produit le tremblement de terre.
Des dommages avec les séismes
Alors que les usines japonaises produisant de la mémoire NAND et DRAM semblent être sorties relativement indemnes du séisme de magnitude 8.9, certains des plus grands fournisseurs mondiaux de matériaux essentiels pour la fabrication des puces, notamment les plaquettes de silicium sur lesquelles sont gravées les processeurs, ont dû arrêter leur production. Sumco Corporation et Shin-Etsu Chemical, qui fournissent la plupart des plaquettes de silicium utilisées dans le monde, ont dû cesser leur production, certaines de leurs usines étant situées à proximité de la région où le tsunami a balayé des villages entiers et endommagé les systèmes de refroidissement de l'une des centrales nucléaires japonaises. Sumco a déclaré que son usine de Yonezawa avait été fermée après le séisme. Selon un premier bilan, aucun employé n'a été blessé, et Sumco espère remettre l'usine en route après avoir fait des vérifications de sécurité. En ce qui concerne Shin-Etsu Chemical, trois de ses usines, respectivement situées à Annaka, Kamisu, et Nishigo Village, ont été arrêtées après le tremblement de terre.
Les équipements de production de deux d'entre elles - Kamisu et Nishigo Village - ont été endommagés, et « à l'heure actuelle, l'entreprise ne sait pas combien de temps il lui faudra pour rétablir ces équipements et ces installations, » a indiqué Shin-Etsu dans un communiqué. Selon le Crédit Suisse, Sumco détient 35 % des parts du marché de la plaquette de silicium 300 millimètres, tandis que Shin-Etsu en détient 30 %. « Au total, les entreprises japonaises fournissent 72 % de l'ensemble des plaquettes de silicium au niveau mondial, » a commenté la banque d'investissement.
Les pannes de courant ralentissent la production de plaques de silicium
Les entreprises s'attendent également à des pannes de courant qui risquent de perturber leur production. Selon Tokyo Electric Power Co., en plus des centrales nucléaires, des centrales thermiques et hydroélectriques ont également été arrêtées après le tremblement de terre. Près d'un tiers de ses installations ont été mises hors circuit par le séisme. Depuis lundi, la compagnie d'électricité, qui s'emploie à rétablir le courant, a procédé à plusieurs coupures d'électricité qui ont affecté la population et les entreprises situées dans le nord du pays.
Certains géants du processeur, comme Taiwan Semiconductor (TSMC) et le sud-coréen Samsung Electronics, ont fait savoir qu'ils ne s'attendaient pas à subir un impact à court terme du au manque d'approvisionnement en plaquettes de silicium. Certes, les fabricants de puces conservent toujours des stocks de plaquettes et peuvent aussi compter sur les distributeurs. Mais si la situation actuelle se poursuit, elles pourraient en ressentir les effets. Selon les estimations faites par le Crédit Suisse, « les fondeurs, les fournisseurs de plaquettes et les distributeurs disposent d'un stock qui leur permettrait de tenir 1 à 2 mois. Mais, si le défaut d'approvisionnement perdure, leur activité serait touchée. »
Google Apps assouplit ses mises à jour pour les administrateurs
Jusqu'à présent, Google apportait, de manière transparente et continue, des améliorations à sa suite d'Apps dès qu'elles avaient été testées et jugées bonne pour le service, à la façon dont l'entreprise le fait pour ses applications grand public et ses sites. Cependant, certains administrateurs d'Apps, en particulier ceux des grandes entreprises, ont souhaité obtenir à la fois, plus de contrôle sur les changements, mais aussi bénéficier d'un temps d'adaptation avant de rendre les mises à jour opérationnelles dans leurs espaces de travail. Ainsi, les administrateurs d'Apps pourront désormais opter pour des mises à jours programmées dites « Scheduled Release », afin d'appliquer les améliorations selon un calendrier hebdomadaire ou bi-hebdomadaire, en bénéficiant d'un délai d'une ou deux semaines avant une mise en ligne.
« Ce processus de mise à jour des Google Apps répond aux besoins de nos clients professionnels, » a déclaré Rajen Sheth, Group Product Manager, Google Enterprise. En même temps que le lancement de l'option de mise à jour programmée, Google inaugure un portail consacré aux updates des Apps et à leurs améliorations, qui contribuera aussi à mieux informer les administrateurs. Ceux-ci pourront y trouver des informations sur les Apps, des ressources, et en particulier du matériel de formation à l'intention de leurs utilisateurs finaux.
Une demande forte des administrateurs
Les Apps, cet ensemble d'outils de collaboration et de communication entièrement hébergé sur le web, comprend des fonctions de messagerie, d'agenda, des applications de productivité bureautique, une messagerie instantanée, des fonctions intranet et d'autres applications professionnelles. En tant que tel, les administrateurs d'Apps ont peu ou pas de contrôle sur le logiciel, en particulier en ce qui concerne sa maintenance et ses améliorations, un processus entièrement géré par Google. En 2010 par exemple, l'éditeur a effectué 130 mises à jour sur les Google Apps. Certes, l'un des avantages du cloud computing et de ces suites hébergées comme les Apps est de laisser aux fournisseurs la responsabilité de la maintenance, du déploiement des correctifs et des mises à jour. Mais il a aussi pour inconvénient de retirer aux services informatiques le contrôle sur les cycles de mise à jour des logiciels.
« Certains administrateurs d'Apps, en particulier ceux des grandes et moyennes entreprises dont le service informatique est chargé d'apporter un support technique à ses utilisateurs finaux, ont demandé à Google plus de visibilité sur les sorties. Car des changements, même minimes, peuvent avoir des conséquences dramatiques au moment de l'utilisation, » a déclaré le Group Manager. Par exemple, un changement d'interface peut perturber grandement les utilisateurs finaux et provoquer une série d'appels à l'assistance technique.
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Si le personnel chargé du support n'a pas pu tester lui-même les nouvelles fonctionnalités, il peut se trouver très embarrassé pour répondre immédiatement aux questions qu'on lui pose. « Ils veulent être informés de la date à laquelle auront lieu les mises à jour, ce qui change, disposer de plus d'informations sur les nouveautés, pour être mieux préparés et savoir répondre à leurs utilisateurs », a déclaré Rajen Sheth. « C'est pourquoi nous voulons offrir plus de visibilité à ce processus, » a t-il ajouté.
Des programmations sur les éléments visibles
Pour Rebecca Wettemann, analyste dans le domaine de l'industrie, cette nouvelle manière d'opérer est une bonne chose. « Cela montre que Google travaille à rendre ses applications plus adaptées au fonctionnement des grandes entreprises, » a-t-elle déclaré. « De plus, les entreprises souhaitent souvent accompagner les mises à jour de sessions de formation, les entourer d'autres initiatives ou faire tester les nouvelles fonctionnalités par un groupe pilote avant de déployer l'application à l'ensemble de ses salariés, » ajoute-t-elle. « Cela devrait aider les responsables informatiques à tirer profit des innovations de Google selon un calendrier propre, pour limiter les perturbations et faire en sorte que les utilisateurs en tire de meilleurs bénéfices,» a encore déclaré l'analyste. « Pour ce qui est de la mise en oeuvre, nous serons attentifs aux retours faits par les administrateurs. Nous pensons aussi que Google va poursuivre ses efforts pour montrer que l'entreprise investit dans des applications de classe entreprise. »
Par défaut, les clients des Apps seront abonnés à l'option de « Scheduled Release », sauf pour ceux qui avaient déjà choisi de disposer des fonctionnalités en « pre-release. » Ces clients resteront dans le système des mises à jour rapides, c'est à dire que les changements leurs seront appliqués dès qu'ils seront prêts, et cela sans préavis. Même s'ils n'étaient pas abonnés au système de pre-release, les administrateurs d'Apps pourront passer de l'option « mise à jour programmée » à l'option « mise à jour rapide » s'ils le souhaitent. L'option de mise à jour à date différée ne concernent cependant que des éléments visibles des utilisateurs finaux, comme la personnalisation de l'interface ou d'autres fonctionnalités, mais pas celles faites en arrière-plan, notamment les correctifs de sécurité ou de bogues et autres, lesquelles seront toujours déployées à l'ensemble du service d'applications hébergées de Google.
Avec McAfee, Intel veut sécuriser les terminaux mobiles en mode cloud
Intel va dans un premier temps offrir des produits de sécurité reposant sur des logiciels et des services. Dans un second temps, des fonctionnalités de sécurité seront directement intégré aux PC et terminaux mobiles, avec un effort particulier autour du cloud, a expliqué Renée James, vice-président senior et directeur général de l'activité Software et Services, lors d'une téléconférence avec les analystes financiers. Les récents équipements mobiles comme les tablettes et les smartphones sont de plus en plus vulnérables aux malwares et autres attaques informatiques, constate Renée James. Intel veut concevoir des moyens de gérer la sécurité directement dans le hardware, capables de communiquer en temps réel avec des plateformes basées sur le cloud. Ces dernières pourront ainsi fournir des outils de sécurité comme des anti-malwares, l'authentification des utilisateurs et la vérification des adresses IP ou des sites web, ajoute le dirigeant. « Sur le long terme, la sécurité dans les appareils mobiles sera un facteur de différenciation » a déclaré Renée James et d'ajouter « l'intégration de cette problématique dans le cloud est complexe. Vous ne pouvez pas vous réveiller un matin et décidé de le construire immédiatement ».
Intel a annoncé en août 2009 qu'elle ferait l'acquisition de McAfee pour un montant de 7,68 milliards de dollars, un geste qui a surpris de nombreux analystes en raison de l'absence apparente de synergie. Mais le fondeur a déclaré qu'il voulait apporter des capacités de sécurité pour un certain nombre de ses produits, y compris les puces Atom de faible puissance, qui sont utilisés dans les ordinateurs portables et bientôt déclinées sur les smartphones et les tablettes. L'acquisition de McAfee a été finalisée il y a deux semaines. Intel a défini la sécurité comme le troisième pilier de son offre, en plus de la puissance et de la connectivité. La société a déjà intégré quelques fonctionnalités dans ses puces pour renforcer la sécurité des PC, comme VT qui est une technologie basée sur le matériel pour sécuriser et gérer les environnements virtualisés. Le fondeur de Santa Clara va progressivement faire « évoluer » les capacités du silicium pour que des logiciels et des services spécialisés apportent plus de protection à une large variété d'appareils, a annoncé Renée James.
Un modèle d'abonnement cloud
Intel pourrait utiliser un modèle d'abonnement cloud pour générer des revenus autour de la sécurité, a déclaré Dave DeWalt, président de McAfee, qui fait maintenant partie du fondeur. Une gestion à distance de la plateforme pourrait devenir un point de référence sur la sécurité non seulement pour les terminaux mobiles, mais aussi les imprimantes, les distributeurs automatiques de billets, les points de vente ou tous périphériques connectés au sein d'un réseau «intelligent», affirme le responsable. Il ajoute que les malwares sont généralement stockés dans le logiciel; car il est difficile pour les pirates informatiques d'aller sous le niveau de l'OS, l'aspect sécurité doit donc être intégrée à l'intérieur du matériel. Il existe aujourd'hui 48 millions types de logiciels malveillants dans la nature. Renée James s'interroge lui pour savoir « si les gens paieraient pour un tel matériel » et de se rassurer « nous l'espérons ».
La plupart des smartphones et des tablettes utilisent des processeurs ARM et plusieurs OS comme Android ou iOS. Intel continue à balbutier sur ce marché et la domination d'ARM pourrait être un obstacle. Renée James a déclaré que, d'un point de vue logiciel Intel restera une société multi-plateforme. La fragmentation OS n'est pas un problème pour l'entreprise car les puces x86 peuvent exécuter la plupart des systèmes d'exploitation mobiles [NDLR Windows et Linux seulement pour l'instant].
Intel plus tôt cette année a fait l'acquisition de Nordic Edge, une entreprise de sécurité suédoise connue pour ses produits de gestion de sécurité et de renseignement sur les menaces.
Illustration: Renee James lors de l'IDF 2010
Crédit Photo: Intel
(...)(16/03/2011 10:52:18)Apple retarde le lancement de l'iPad 2 au Japon
Apple a décidé de repousser le lancement de l'iPad 2 au Japon en raison de la "tragédie" que traverse actuellement le pays, annonce une porte-parole de la marque, Natalie Kerris, à l'AFP. "Nous retardons le lancement de l'iPad 2 au Japon, pendant que le pays et nos équipes concentrent leurs efforts sur leur rétablissement à la suite du récent désastre", explique-t-elle.
Le Japon faisait initialement partie des 26 pays qui commercialiseront la deuxième version de la tablette à partir du 25 mars prochain. Aucune nouvelle date de démarrage n'a été avancée par Apple. Disponible depuis le 11 mars dernier aux Etats-Unis, l'iPad 2 a connu un franc succès au cours de son premier week-end avec des ventes estimées entre 400 000 et 500 000 unités. Mais avec la pénurie de composants qui s'annonce, les lancements devraient également être retarder dans d'autres pays. Si Apple précise bien que ce report n'est pas du à un problème d'approvisionnement, il n'est pas certains que certains fournisseurs clefs, comme Toshiba pour la mémoire flash, puissent continuer à livrer les composants nécessaires à la fabrication de l'iPad 2 en Chine.
L'Apple Store de Tokyo a d'ailleurs décidé de fermer ses portes plus tard pour fournir de l'aide à tous ceux qui désirent recharger leurs équipements électroniques mobiles et se connecter au réseau WiFi gratuit de la boutique pour joindre des correspondants.
Crédit photo : D.R.
Gmail perturbé en Chine : un contrôle politique d'Internet ?
Sur des microblogs chinois, les utilisateurs de Gmail se plaignent des ralentissements du service, ou que celui-ci n'est tout simplement pas accessible. Google n'a signalé aucun problème concernant les conditions d'accès à son site en Chine, mais les plaintes, dont les premières datent de la fin du mois dernier, continuent à affluer. Selon Mark Natkin, directeur général de Marbridge Consulting, un cabinet situé à Beijing, « les conditions d'accès à Gmail sont très mauvaises depuis plusieurs jours. Et cela ne semble pas être lié au tremblement de terre qui s'est produit au Japon. Des personnes résidant en périphérie de la Chine continentale ont déclaré n'avoir aucune difficulté à se connecter. »
Une porte-parole de Google a confirmé que le service ne présentait aucune anomalie technique. « De notre côté, tout fonctionne correctement sur le plan technique. Il faudrait plutôt s'adresser aux responsables chinois pour savoir clairement où se situe le problème, » a déclaré Christine Chen par mail. La Chine bloque régulièrement des sites Internet étrangers et censure les contenus qu'elle juge politiquement sensibles. « Mais les problèmes constatés sur Gmail ressemblent à une nouvelle tactique qui consisterait à perturber les services sans bloquer complètement un site web, » a déclaré Bill Bishop, analyste indépendant qui surveille le marché de l'Internet en Chine. « Les personnes chargées de mettre en place le Grand Firewall ont clairement changé de méthode, » explique-t-il.
Une nouvelle méthode de blocage
Le gouvernement chinois a travaillé dur pour empêcher que la récente vague de protestation politique en cours dans les pays arabes ne parvienne jusque sur ses rives. Par exemple, les sites de microblogging chinois ne permettent pas aux utilisateurs d'effectuer des recherches dans lesquelles figure le mot clef «Jasmin» utilisé par des activistes à l'étranger pour inciter la Chine à engager sa propre « Révolution de Jasmin. »
La Chine fait déjà barrage à des sites très populaires comme Twitter et Facebook, obligeant les utilisateurs à se reporter vers des sites de médias sociaux chinois soumis à une stricte censure de la part de Pékin. Les utilisateurs peuvent encore accéder à Gmail, mais le service de messagerie de Google se montre moins fiable ces dernières semaines. Et l'an dernier, Gmail avait été la cible d'une attaque menée depuis la Chine, visant, selon Google, à pirater l'accès aux comptes de militants chinois des droits de l'homme. D'après Bill Bishop, il est probable que les dirigeants chinois ont demandé à ceux qui sont chargés de contrôler l'Internet d'appliquer une censure « encore plus serrée, » compte tenu des résultats obtenus par le gouvernement pour faire en sorte que les troubles survenus au Moyen-Orient ne puissent se propager sur son territoire, » estime-t-il. « Je ne crois pas qu'ils ont trouvé une nouvelle technologie. C'est une décision politique, » a-t-il ajouté.
Des perturbations régulières
Il est difficile de savoir combien de temps les dernières perturbations survenues sur Gmail dureront. Le mois dernier, le site de réseau social LinkedIn basé aux États-Unis avait signalé avoir été bloqué en Chine. Mais un jour plus tard, le site était à nouveau accessible. Dans le passé, des opérations de censure de l'Internet en Chine avaient déjà empêché d'autres sites de Google d'être accessibles aux utilisateurs chinois. Actuellement, YouTube et Blogger sont bloqués dans le pays, comme l'est parfois Google.com pendant de courtes périodes. « Quand, finalement, on ne peut plus accéder à son mail, on change de fournisseur de service de messagerie, » a déclaré Bill Bishop. « Nous verrons. C'est difficile de prévoir comment va se manifester la censure en Chine... La situation va peut-être se détendre. »
(...)(15/03/2011 12:21:36)Sorti de l'ombre Hurd, HP se lance dans le cloud public
Depuis son arrivée à la tête de Hewlett-Packard, Leo Apotheker, CEO en titre, vivait dans l'ombre de Mark Hurd, le précédent CEO désormais chez Oracle. En dévoilant la stratégie du groupe informatique pour les prochaines années avec notamment le lancement d'un cloud public concurrent des plates-formes d'Amazon et de Google, Leo Apotheker sort enfin de l'ombre de son prédécesseur. En plus d'une offre Infrastructure-as-a-Service (IaaS), HP proposera également une place de marché applicative pour les consommateurs, les petites et moyennes entreprises, et les grands comptes, a précisé Leo Apotheker.
Une offre multi tiers
Il y aura quelque chose pour tous les clients de HP sur le marché, a-t-il ajouté. « Nous allons fournir un marché ouvert unique qui proposera des services pour les consommateurs, les entreprises et les développeurs », a-t-il expliqué lors d'une réunion organisée pour la presse et les analystes à San Francisco
le lundi 14 mars. La place de marché comprendra une boutique d'applications, ainsi que des outils pour les développeurs, des services et du support pour les entreprises a-t-il dit.
HP ne précise pas quand cette plate de marché et ces services en ligne seront disponibles, mais Leo Apotheker indique que les services seront ouverts, supporteront de nombreux langages de développement, et pourront être utilisés par n'importe quel éditeur de programmes. « Nous ne vérifierons que la sécurité et l'interopérabilité des logiciels » a-t-il ajouté.
Un savoir faire à mettre en oeuvre
La firme de Palo Alto possède tout le savoir-faire pour construire de telles offres. Elle est très bien positionnée auprès des consommateurs, maitrise toutes les briques infrastructures ainsi que la technologie middleware nécessaire pour faire fonctionner ensemble les applications. HP ambitionne clairement de devenir aussi grand que certains fournisseurs bien connus de services cloud computing (Amazon, Google ou encore Microsoft).
« Si vous voulez être dans le business cloud, il faut le faire à grande échelle», a souligné Leo Apotheker. « Vous devez être en mesure de servir les clients partout dans le monde. » Mais il est difficile de savoir si HP réussira à attirer les développeurs de logiciels sur sa plate-forme et séduira les consommateurs et les développeurs de la même manière que des concurrents tels que Google et Amazon.
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Les investisseurs avaient besoin d'être rassurés sur l'avenir de HP depuis que Leo Apotheker a succédé à Mark Hurd, il y a déjà cinq mois. L'action de HP n'a pas bien réagi au départ de Mark Hurd avec une sous-performance d'environ 17% à l'index Standard & Poor's 500. Toujours aussi confiants, les analystes financiers se demandaient même si Leo Apotheker était bien l'homme de la situation pour relancer HP.
Peu de vraies innovations grand public
Alors que les entreprises IT telles que Google et Apple ont vu leurs profits augmentés en flèche suite à leurs annonces sur le marché grand public, HP court toujours après de réelles innovations à succès. Le mois dernier, la firme de Palo Alto a bien annoncé le TouchPad - une tablette tactile qui arrive sur un marché aujourd'hui dominé par l'iPad d'Apple. Reposant sur le système d'exploitation webOS que HP a récupéré suite au rachat de Palm en 2009, cette ardoise électronique est attendue en juin prochain aux États-Unis.
L'iPad 2 est déjà un succès commercial
Apple aurait écoulé entre 400 00 et 500 000 iPad 2 au cours de son premier week-end de commercialisation aux Etats-Unis, selon les premiers pronostics de l'analyste Gene Munster. Disponible depuis le 11 mars dernier, la deuxième version de la tablette tactile aurait réalisé un meilleur démarrage que son aînée, vendu à 300 000 unités lors de son premier week-end un an plus tôt.
La ruée sur l'iPad 2 aurait engendré une rupture de stock dans les Apple Stores américains. Les clients intéressés devraient désormais patienter entre deux et trois semaines pour acquérir la précieuse tablette.
Selon un sondage mené par Gene Munster le week-end dernier auprès de 236 acheteurs à New York et Mineapolis, 70% d'entre eux ont acquis à cette occasion leur premier iPad. Près de la moitié (47%) a acheté le modèle intégrant la 3G. L'enquête révèle par ailleurs que 80% des acheteurs de l'iPad 2 possède déjà un iPod et 65% un iPhone. L'iPad 2 arrivera le 25 mars prochain sur le marché français.
Crédit Photo: D.R
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