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(12/01/2011 14:19:36)
Interview Warren East, CEO d'ARM : « Le marché du PC n'est pas notre cible»
Les processeurs à architecture ARM équipent la plupart des smartphones et des tablettes tactiles commercialisés dans le monde, et, avec le support de Windows, le fabricant pourrait bien maintenant concentrer ses efforts sur le vaste marché du PC, un secteur dont il est pratiquement absent. D'autant que Nvidia a aussi annoncé qu'elle mettait au point son premier CPU sur base ARM - nom de code de Denver -, destiné aux PC et à certains serveurs.
Malgré ces circonvolutions, les smartphones et les tablettes restent la priorité d'ARM, comme l'a affirmé son PDG Warren East, lors d'un entretien où il s'est exprimé sur Windows, le marché du PC et les futurs développements de l'architecture ARM.
Agam Shah : Qu'est-ce qui a conduit Microsoft à porter Windows sur ARM?
Warren East : Microsoft voulait couvrir un secteur beaucoup plus large que celui du seul PC, notamment sur le marché des appareils connectés à Internet, sur lequel ils peuvent constater que le processeur ARM équipe la plupart des dispositifs. D'où la nécessité pour eux d'y porter leur système d'exploitation. C'est une bonne chose que Microsoft en soit finalement arrivée à cette conclusion. Elle fait là un pari audacieux.
Cela signifie-t-il qu'ARM va désormais cibler le marché du PC ?
Nous n'avons jamais envisagé de cibler le marché du PC. C'est la plate-bande d'Intel, et l'OS de Microsoft ne fonctionne pas sur ARM. Cela serait d'ailleurs extrêmement coûteux avec à la clef un gain pas franchement à la hauteur. D'un point de vue financier, chaque fois que quelqu'un achète un PC, ARM touche des royalties sur les composants. La seule chose qui manque, c'est le CPU, dont le prix de vente est de l'ordre de 40 à 50 dollars. Certes, cela représenterait une ressource importante pour nous, surtout compte tenu du volume de PC vendus, qui atteint 300 millions d'unités. Mais clairement, ce que nous pourrions vraiment gagner en plus n'est pas significatif.
À quel moment verra-t-on Windows sur des matériels tournant sur processeur ARM?
Pour cela, il faut poser la question à Microsoft.
Est-ce que le portage de Windows sur ARM est compliqué ?
Le problème du portage sera très difficile et très coûteux à résoudre pour Microsoft. Après 25 ans d'histoire entre le système d'exploitation Windows et le PC, la question ne relève pas que d'un simple transfert du kernel. Il y a toutes les applications, les pilotes de périphériques. C'est un énorme travail. On comprend pourquoi Microsoft n'a pas jugé bon effectuer ce portage jusqu'à ce jour.
Pour lire la suite de cette interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien (...)(12/01/2011 10:08:11)Des ventes de fins d'années contrastées pour les PC en Europe
Selon le cabinet Context, qui analyse les résultats des ventes de différents grossistes européens, la croissance des revenus du secteur est avant tout liée à la fin de la progression des ventes de PC à bas prix. Les bonnes performances des segments des stations de travail (+24,8% en valeur) et des serveurs (+7,8% en valeur) ont, dans une moindre mesure, également contribué à tirer le marché vers le haut.
Tout porterait donc à se féliciter pour l'industrie du PC si le quatrième trimestre 2010 avait reflété les résultats de l'ensemble de l'année. Or, les trois derniers mois de l'an passé se sont soldés par une hausse de seulement 3,2% des ventes en volume. Le mois de décembre fut le plus mauvais de tous avec un recul de 6,7% des unités livrées et de 3,8% du chiffre d'affaires. Il le doit notamment au segment des PC grand public touché par une baisse de 16,2%. « Le commerce a beaucoup souffert des mauvaises conditions météo avant Noël, explique Jeremy Davies, le directeur général de Context. Cependant, les difficultés financières des consommateurs sont l'explication principale des mauvais résultats des ventes. »
Les PC pro ont bien résisté à la morosité de fin d'année
Toutefois, toutes les familles de produits du marché des PC n'ont pas connu la même fin d'année 2010. Les ventes de tablettes, par exemple, ont explosé. Au détriment, peut-être, des netbook dont les ventes ont cessé de progresser lors du quatrième trimestre alors qu'elles avaient suivi un rythme de progression de 20% en volume jusqu'au mois de septembre. Les ventes de PC professionnels ont également bien tiré leur épingle du jeux avec une croissance de 9,9% en volume et de 12,8% en valeur en fin d'année.
A l'image des différentes gammes de produits, les pays européens ont également enregistré des résultats contrasté en 2010. La Suède, avec 22,2% de croissance pour ses ventes de PC, et les autres pays scandinaves ont connu des progressions à deux chiffres. De leur côté, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie n'ont respectivement enregistré que 5,9, 5,5 et 3,2% de progression. Quant au marché français, il est passé dans le rouge avec des ventes de PC en baisse de 2,2% en volume (...)
CES 2011 : L'USB 3.0 de plus en plus présent sur les équipements
D'une certaine façon, au cours de l'année passée, l'attente pour profiter de l'USB 3.0 et de son bus plus rapide a pu sembler interminable. Les disques durs intégrant cette norme sont arrivés lentement sur le marché, et les systèmes chargés de les accueillir ont été un peu à la traîne, aussi bien du côté des OS que des machines. Mais, à en juger par ce qui a été dit et montré au cours du CES 2011 de Las Vegas, qui a clôturé ses portes le 9 janvier dernier, l'adoption de l'USB 3.0 progresse en réalité plus vite que son prédécesseur l'USB 2.0, si l'on compare l'état de ces deux technologies une année après leur lancement.
USB 3.0 : rapidité et économie d'énergie
Le grand avantage de l'USB 3.0, c'est bien sûr sa vitesse et les perspectives qu'il ouvre en matière de gestion de la vidéo haute-définition, de la musique, et des applications d'imagerie numérique. Mais une autre amélioration de l'USB 3.0 concerne l'énergie. En effet, l'USB 3.0 ne transmet des données que lorsque c'est nécessaire. Si bien que les périphériques peuvent rester en mode faible puissance lorsqu'ils ne sont pas utilisés, à la manière d'un scanner à plat en veille. Du fait de cette spécificité, l'USB 3.0 ne consomme qu'un tiers de l'énergie nécessaire à un appareil USB 2.0. Le gain de vitesse apporté par l'USB 3.0 est aussi impressionnant, puisqu'en théorie il multiplie par 10 les taux de transfert de l'USB 2.0 existant. L'USB 3.0 peut atteindre jusqu'à 4,8 Gbit/s (600 Mo/s), alors que l'USB 2.0 parvient à des vitesses théoriques maximum de 480 Mbit/s. Certes les performances en matière de stockage de données sont toujours conditionnées par le type de disque choisi. De sorte que, par exemple, on obtiendra de meilleurs taux avec des disques durs en RAID ou des SSD, qu'avec un disque externe unique connecté à un ordinateur en USB 3.0 (voir test du Iomega eGo 2 To).
Toujours plus de produits certifiés et bientôt une parité de prix avec l'USB 2.0
Surtout, selon Jeff Ravencraft, le patron de l'USB Implementers Forum, « ce qui est remarquable, c'est que, il y a à peine plus d'un an, il n'y avait qu'un seul produit certifié - un contrôleur USB créé par NEC/Renesys - et cette dernière année, nous avons certifié plus de 165 produits, dont des notebooks, des cartes mères, des cartes d'extension compatibles, et des disques durs. Sans compter les nombreux produits non certifiés présents sur le marché. » Lors du CES 2010, 17 produits USB avaient été ajoutés. Aujourd'hui, avec l'introduction d'un autre contrôleur hôte certifiée USB 3.0 - de Fresco Logic cette fois -, le choix des fournisseurs est devenu plus important. Il y a aussi plus de concurrence sur les prix. Selon Jeff Ravencraft, NEC avait prévu de fournir 20 millions de contrôleurs en 2010, et Gigabyte a livré 5 millions de cartes mères compatibles USB 3.0 pour équiper des ordinateurs de bureau ou des portables avant la fin de l'année 2010. «Le rythme d'adoption par le marché a été phénoménal. C'est même le plus rapide du genre, toutes technologies confondues. Bien plus rapide que celui de l'USB 2.0, » a dit le patron de l'USB Implementers Forum.
Celui-ci prédit par ailleurs qu'en 2011, le prix des produits USB 3.0, actuellement plus chers que ceux en USB 2.0, va s'éroder jusqu'à se placer à niveau égal, en partie à cause de la chute du prix des composants nécessaires à la fabrication de l'USB 3.0. Initialement, l'intégration de cette interface revenait à 7 dollars aux fabricants, contre moins de 2 dollars actuellement, à un niveau de prix qui devance de trois ans les projections faites par In-Stat. Pour Charles Klinker, directeur du marketing chez Verbatim, « c'est le moment de surveiller les rayons des revendeurs, qui renouvellent généralement une grosse partie de leurs produits au cours du premier trimestre de l'année, et qui risquent de remplacer l'USB 2.0 par du 3.0. »
L'imagerie numérique, prochaine étape de l'USB 3.0
Le CES 2011 a permis de constater aussi que le nombre d'ordinateurs de bureau et de portable supportant l'USB 3.0 était en nette augmentation. De nombreux fabricants proposant des appareils intégrant la puce Intel Sandy Bridge, ont ajouté aussi l'USB 3.0 à leurs machines. Et si, en 2010, il était difficile de trouver un ordinateur portable proposant de l'USB 3.0, ce ne sera plus le cas en 2011. « Soyez patients, » conseille même Jeff Ravencraft, « d'autres appareils comme les appareils photo, les caméscopes, les téléviseurs, vont bientôt intégrer de l'USB 3.0. » Selon lui, il va y en avoir beaucoup et bientôt. « Il est évident que les premiers appareils concernés sont les unités de stockage et les ordinateurs, » dit-il. « Certains produits, qui ne nécessitent pas des débits élevés, comme les claviers, les souris, les imprimantes, prendront un peu plus de temps. Mais, à mon avis, dès le début du second semestre, nous verrons apparaître des téléviseurs HD, des caméras, des caméscopes proposant ce format. Ces produits concernés par des contenus riches, ont besoin d'évoluer vers une technologie permettant des transferts de données hauts débits. Et l'USB 3.0 est tout à fait approprié. »
Illustration principale : Contrôleur USB 3.0 NEC/Renesys, crédit D.R. (...)(10/01/2011 16:24:16)L'iPad 2 attendu en février selon Kevin Rose, fondateur de Digg
Ce pionnier dans le domaine de la navigation sociale (ou social bookmarking), qui dit tenir son information « d'une source sûre», indique que la deuxième édition de la tablette d'Apple devrait sortir dans les 3 ou 4 semaines et probablement le 1er février prochain. Elle sera dotée de deux caméras, une frontale et une à l'arrière, et bénéficiera aussi d'un meilleur affichage. Dans un post précédent, celui-ci avait fait état d'un écran Retina pour l'iPad 2, pour finalement se raviser : se référant à une autre source, il déclare que l'écran aurait simplement une plus grande résolution, mais ne serait pas techniquement de type Retina. Quoiqu'il en soit, cette prévision lui fait dire à « ceux qui envisageaient d'acheter un iPad, de patienter un peu. »
Alors que beaucoup attendent deux caméras dans l'iPad 2 afin de profiter du chat video avec Facetime d'Apple, Joe White, qui suit les produits d'Apple sur le site AppAdvice, pense qu'il va être difficile à la firme d'augmenter la résolution déjà excellente de l'iPad sans accroître la taille de son écran, actuellement un 9,7 pouces. Yoni Heisler, blogueur sur Network World, a été quant à lui très attentif aux rumeurs circulant autour de l'iPad 2 et de ses fonctionnalités, relevant les moindres spéculations à propos de la future tablette, notant par exemple que l'iPad 2 intégrerait un processeur dual-core. Le CES 2011, qui s'est tenu la semaine dernière à Las Vegas, a également entretenu ce buzz autour du lancement imminent d'une nouvelle tablette par Apple, puisque certains ont rapporté avoir vu ce qu'ils ont identifié comme la coque d'un iPad 2, remarquant même la présence d'un orifice, sans doute l'emplacement de l'objectif de la caméra arrière.
Après Macworld Expo
Si l'estimation faite par Kevin Rose s'avère exacte, à savoir une sortie de l'iPad 2 au 1er février, ce lancement interviendrait exactement la semaine suivant le Macworld Expo de San Francisco, manifestation à laquelle Apple ne participe plus depuis deux ans.
La première version de l'iPad avait été lancée en avril 2010. En un mois, la tablette avait été vendue à plus d'un million d'unités. Pour les observateurs, la domination de la firme de Cupertino sur ce marché ne risque pas de s'atténuer de sitôt, y compris dans le secteur professionnel. Ted Schadler, analyste chez Forrester, fait remarquer qu'Apple s'est introduit dans l'entreprise grâce aux utilisateurs enthousiastes qui ont emporté leurs appareils au travail et ont fait passer le message. Selon certaines estimations, Apple devrait vendre jusqu'à 28 millions d'iPad d'ici la fin de cette année.
Pour succéder au Blu-ray, l'industrie mise sur la dématérialisation des contenus
Conçu comme une alternative légale aux usages liés au piratage, UltraViolet proposera à ses utilisateurs de disposer de contenus tels que des films, séries télé, chansons ou encore livres, sur n'importe quel terminal avec pour condition une connexion à Internet. Ce service de gestion des droits numériques repose sur le cloud computing (technologie de dématérialisation via serveurs dédiés) avec l'ambition d'accompagner les bouleversements des pratiques de consommation des contenus audiovisuels.
Un maximum de six comptes sera autorisé par foyer. Jusqu'à douze terminaux (ordinateurs, boxs, lecteurs Blu-Ray et télévisions connectés, consoles de jeux, produits nomades, etc.) pourront accueillir les contenus achetés ou loués profitant de la technologie UltraViolet. Une limite de trois visionnages en streaming a été arrêtée. Les produits achetés pourront toutefois être téléchargés vers des supports de stockage classiques, à l'image des clés USB.
Après les Etats-Unis, ce service s'exportera au Canada et au Royaume-Uni fin 2011. Parmi les sociétés soutenant UltraViolet figurent des poids lourds, tant du point de vue matériel (Dell, HP, Samsung, IBM ou Intel) que du contenu (Warner Bros., Sony Pictures ou Fox) ou encore du transport de données (Comcast) ainsi que de l'achat (Best Buy ou Netflix). DECE espère ainsi tenir le futur successeur du Blu-ray. Une ambition développée par ailleurs par le groupe Disney, derrière un projet similaire baptisé Keychest.
Pour en savoir plus, le site UltraViolet : www.uvvu.com
Avec la Surface 2.0, Microsoft tente de sortir du simple gadget
Lancée il y a un peu plus de deux ans auprès des professionnels (hôtels, restaurants, salons d'exposition, marques automobiles, etc.), la table Surface 1.0 de Microsoft permet de manipuler des images, des fichiers ou des catalogues en glissant ses doigts sur l'écran en surface. Un peu léger quand on connait le tarif annoncé à l'origine par MS : 12 000 dollars HT environ. Aujourd'hui Microsoft et samsung commercialisent la Surface 2.0/SUR40 à 7 600 dollars HT.
L'américain qui s'est associé à Samsung pour la seconde génération de sa table basse high tech, propose une mise à jour de taille. La Surface 2.0 s'enrichit de la technologie PixelSense. Alors qu'auparavant, la détection du toucher s'effectuait via plusieurs caméras placées sous l'écran, cette mouture transforme chaque pixel de l'écran en petit capteur sensitif. Cette grande tablette peut ainsi scanner, reconnaître et interagir avec vingt doigts évoluant en même temps. Elle est également capable d'analyser des objets posés sur l'écran. Les textes imprimés sont également reconnus et numérisés. Outre la technologie PixelSense, la Surface est présentée comme plus puissante, plus réactive et plus performante. C'est un des gros reproches qu'on pouvait faire au produit après quelques minutes d'usage. Elle est également plus fine (10 cm d'épaisseur) que la version précédente, et peut s'utiliser en position horizontale, comme une table de restaurant, ou verticale, comme un écran de télévision.
Coté technique, on a affaire une écran tactile multipoint d'une diagonale de 40 pouces, reposant sur un processeur Athlon II X2 à 2,9 GHz épaulé par une carte graphique Radeon HD 6700M. Le système d'exploitation retenu est Windows 7 Pro 64 bits. Avec ces avancées, Microsoft élargit les champs d'application de sa table numérique (hôpitaux, services administratifs, lieux touristiques, éducation, etc.), d'autant que le système sera accessible à la communauté des développeurs. Microsoft a d'ores-et-déjà fait savoir que la Royal Bank of Canada déploiera les nouvelles Surface 2.0 dans certaines de ses agences. Les clients pourront par exemple, déposer un coupon sur l'écran, et ce dernier leur annoncera s'ils ont ou non gagné un prix de leur banque.
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