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(08/12/2011 11:43:39)

Intuit relie son logiciel de boutique en ligne à Facebook

A quelques jours des fêtes de fin d'année, l'éditeur californien Intuit propose à ses clients américains de créer une boutique sur le réseau social créé par Mark Zuckerberg. L'extension SimpleStore for Facebook vise les utilisateurs de son logiciel SimpleStore qui vont pouvoir monter une boutique dans la page professionnelle qu'ils ont créée sur le réseau. Pour eux, il s'agit d'un outil gratuit qui synchronise automatiquement leur site marchand à leur page Facebook. Sur cette dernière, un onglet permettra d'afficher le catalogue de produits gérés sur la boutique SimpleStore. S'y ajoutera un panier d'achat et la procédure de paiement sécurisé Web Payment d'Intuit. Cela coûte 35 dollars par mois.

Pour l'e-commerçant, les ventes réalisées sur Facebook lui arriveront donc par le même canal que d'habitude et les paiements seront transférés de la même façon sur son compte bancaire. Les acheteurs, de leur côté, pourront faire leurs emplettes sans quitter la page Facebook, en payant par carte de crédit. Aux Etats-Unis, Erica Hunter, propriétaire du magasin de mode enfantine Arin Madison, a indiqué à Intuit que ses ventes avaient grimpé de 40%, trois mois après l'intégration de sa boutique SimpleStore à sa page Facebook.

Systèmes de paiement intégré ou non

Sur le marché américain, d'autres produits d'e-commerce, tels que LunarStore, Payvment et TabJuice, proposent également des options Facebook. Pour certains, ce sont des vitrines associées à des paiements intégrés avec PayPal ou Amazon. D'autres fournissent des outils d'analyse et de marketing viral. La formule varie aussi en fonction du nombre d'articles pouvant être gérée dans la boutique et de l'étendue des outils d'analyse.

Le système de paiement utilisé est l'une des choses à regarder lors du choix d'une solution de e-commerce pour Facebook, soulignent nos confrères de PC World. Par exemple, LunarStore permet d'effectuer des paiements sécurisés via PayPal Checkout ou Amazon pour 20 dollars par mois. Tandis que Payvement ne fonctionne qu'avec PayPal, mais sans surcoût. L'un des avantages de SimpleStore d'Intuit est d'être proposé avec un domaine personnalisé, des comptes e-mail et de l'hébergement pour le site de e-commerce.

(...)

(07/12/2011 11:43:54)

Danone mesure l'empreinte carbone de ses produits avec SAP

Sur le chemin qui le mène vers la réduction de 30% de son empreinte carbone globale d'ici à 2012, Danone s'emploie à diminuer les émissions de dioxyde de carbone associées aux produits laitiers qu'il fabrique (*). Sur ce projet, le groupe agro-alimentaire français fait équipe avec SAP autour des solutions informatiques permettant de calculer les empreintes par produits et par entités de l'entreprise. L'objectif est de mesurer l'impact de chaque étape pour prendre les décisions les plus appropriées en fonction des objectifs. Cela inclut la chaîne agricole et les choix géographiques d'approvisionnement, les modes de transport, les emballages et leur fin de vie, etc.

« Nous avons décidé de passer par une mesure sur les produits, comme en comptabilité analytique, en partant d'un point zéro pour évaluer les progrès, a expliqué hier à Paris Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale Nature de Danone. « Nous voulions responsabiliser les employés, que chacun connaisse l'empreinte de son périmètre pour agir à son niveau. » Sur le papier, l'objectif semblait déraisonnable, ajoute-t-elle. « Mais nous allons l'atteindre. Le carbone, demain, sera monétarisé. Le gérer aujourd'hui, cela constitue un objectif compétitif pour l'entreprise ». Actuellement, le groupe a une empreinte carbone de 14 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond à 2 kg de carbone par kilo dans les produits frais et 200 gr/l sur les bouteilles d'eau(**). « C'est une véritable transformation de l'entreprise que nous faisons là. Cela permet d'éclairer les décisions prises au quotidien », insiste la DG Nature.

Danone cédera la propriété intellectuelle du projet

La coopération avec SAP apporte à Danone l'assurance de mettre la solution en oeuvre plus rapidement en gardant de l'avance par rapport à la concurrence, explique Jean-Marc Lagoutte, directeur général des systèmes d'information. Pour l'éditeur, intégrer la problématique de Danone dans ses solutions va lui permettre de les proposer par la suite au plus grand nombre, complète de son côté Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.

A terme, le groupe agro-alimentaire ne conservera pas la propriété intellectuelle relative à ce projet, mais il va bénéficier de son adoption par SAP puisque l'éditeur en assurera la maintenance et continuera à la faire évoluer. Or, pour Danone, il est très important de pérenniser cette solution, souligne son DSI.

80% des données déjà collectées automatiquement


Le système d'information du groupe français repose déjà sur des solutions SAP, un choix qui remonte à dix ans. Environ 80% des données couvrant le cycle de vie de ses produits fabriqués sont collectées automatiquement dans l'ERP. Les coûts de mise en place du projet ont donc été marginaux pour Danone si on les compare aux coûts d'intégration que devraient prendre en compte des entreprises équipées d'autres systèmes. Dans le domaine logistique par exemple, en amont et en aval, les informations sont déjà suivies de manière très opérationnelle par Danone. « Il suffit d'intégrer ces données avec la mesure carbone pour savoir ce qui est généré en termes d'empreintes. Donc, l'intégration avec la plateforme SAP est clé, absolument », confirme le DSI Jean-Marc Lagoutte.

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« Pour faire de la co-innovation, il faut une vision partagée entre deux entreprises, souligne de son côté Nicolas Sekkaki, DG de SAP France en rappelant l'importance accordée par l'éditeur au développement durable depuis plusieurs années. Début 2009, le groupe allemand, alors co-dirigé par Léo Apotheker, s'était lui-même fixé des objectifs de réduction de son empreinte carbone et lançait notamment la suite EHS pour gérer les risques sanitaires et environnementaux. Il a depuis renforcé son offre avec le rachat de Technidata.

Recours à des logiciels d'analyse de la rentabilité


Dans le cadre de la coopération avec Danone, ce sont des logiciels financiers qui sont mis en oeuvre. « Le développement durable, c'est un autre prisme pour voir la performance de l'entreprise et trouver de nouveaux gisements de productivité », poursuit Nicolas Sekkaki. Pour l'analyse des données, il faut disposer ici d'une granularité par produit. « Nous nous sommes aperçus que les solutions que nous avions dans le monde financier pouvait être adaptées à cette problématique ». En l'occurrence, il s'agit des logiciels BusinessObjects FIM (Financial Information Management), utilisé pour récupérer les données sources, et BusinessObjects PCM (Profitability & Cost Management), pour gérer les coûts et la rentabilité.

La collaboration entre SAP et Danone a permis « de prendre des données et processus qui existaient pour en faire quelque chose de très novateur, en douze à dix-huit mois », met en avant Nicolas Sekkaki. Il souligne combien il est important, dans ce type de projet, « de comprendre la vision business dans le système d'information. Il faut avoir un DSI qui possède cette double casquette ».

Un programme mis en place en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis

Le projet a démarré par un test pilote, mené avec succès dans deux filiales en Espagne, puis en Belgique et aux Etats-Unis, avec l'entreprise Stonyfield Farm. « Fin décembre, nous aurons 22 projets », précise Jean-Marc Lagoutte. Danone prévoit d'installer la solution dans 40 de ses filiales d'ici la fin de l'année prochaine. Un déploiement qui couvrira alors 70% du chiffre d'affaires du groupe et plus de 35 000 produits. A terme, la solution doit être généralisée à 50 filiales pour couvrir les quatre domaines d'activité : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition infantile et nutrition médicale.

« Nous revisitons tous les processus élémentaires et nous simplifions considérablement », ajoute le DSI de Danone. Les problématiques environnementales sont prises en compte par le groupe depuis des années, rappelle-t-il. « La conduite du changement a été un facteur clé. Cela touche à tous les services de l'entreprise. Nous avons un 'carbon master' dans chacune des filiales. » Jean-Marc Lagoutte pointe aussi pour le groupe des bénéfices autres qu'environnementaux : « Il y a aujourd'hui des jeunes qui souhaitent rejoindre Danone à cause de ce genre de projets », indique-t-il.

(*) Danone s'est fixé comme objectif de réduire de 30% son empreinte carbone entre 2008 et 2012 sur la chaine où sa responsabilité directe est engagée (sites industriels, emballages et fin de vie, transport et stockage).
(**) Sur une empreinte 100, le lait représente 45%, les usines environ 10%, le transport entre 13 et 15%, le packaging entre 13 et 18 %, notamment.

(...)

(06/12/2011 17:12:39)

SuccessFactors, racheté par SAP, acquiert Jobs2web

Sa propre acquisition par SAP n'empêche pas l'éditeur californien SuccessFactors de poursuivre lui-même ses rachats. Il va débourser 110 millions de dollars pour absorber la société Jobs2web quelques jours après l'annonce de son rachat par le groupe allemand, pour la coquette somme de 3,4 milliards de dollars.

Jobs2web a développé son offre sur un créneau très ciblé : les logiciels de recrutement capables d'attirer les meilleurs candidats en empruntant le canal des réseaux sociaux (Facebook, Google+, LinkedIn, Twitter...). Ces outils de type marketing sont bien entendu proposés sur un mode « on-demand » comme l'ensemble de l'offre développée par SuccessFactors qu'ils viendront ainsi compléter. Parmi les clients de Jobs2web figurent le groupe pharmaceutique Merck, le producteur de boissons Pepsico et l'industriel 3M.

C'est la progression « incroyablement rapide » de Job2web et ses solides fonctionnalités analytiques qui nous ont attiré, a mentionné dans un communiqué Lars Dalgaard, PDG de SuccessFactors. Des remarques similaires avaient été formulées par SAP au sujet de SuccessFactors. Le groupe allemand a d'ailleurs demandé à Lars Dalgaard de conduire sa stratégie cloud au niveau mondial.

Proposée de façon indépendante ou intégrée

Jobs2web va devenir une division de SuccessFactors. Ses logiciels continueront à être proposés de façon indépendante et ils seront également étroitement intégrés avec la suite logicielle de SuccessFactors, promet son acquéreur. Le rachat devrait être effectif courant décembre.

Précédemment, la société de Lars Dalgaard avait notamment racheté Cubetree et ses solutions de collaboration, ainsi que Plateau, spécialisé dans la gestion de la formation. Cette croissance externe a contribué à faire de SuccessFactors l'un des éditeurs SaaS les plus représentatifs dans son domaine, dans le sillage d'une locomotive du secteur comme Salesforce.com.

SAP, qui cherche à développer sa stratégie on-demand depuis plusieurs années, considère que le rachat de SuccessFactors pourrait lui faire l'effet d'une décharge d'adrénaline, selon les propres mots de son co-PDG Bill McDermott à nos confrères d'IDG News Service.

Certains observateurs du marché s'attendent à ce que l'acquisition réalisée par SAP déclenche le rachat de certains concurrents de SuccessFactors parmi lesquels Taleo, Kenexa et Saba Software.

(...)

(06/12/2011 15:18:45)

Cloud computing : attention aux coûts cachés !

Si de plus en plus de DSI s'interrogent sur l'opportunité d'aller vers le cloud, certains d'entre eux les avertissent de coûts induits liés à cette migration. Stockage des données, intégration applicative, test des logiciels, sont autant de sujet qui peut faire grimper la facture.

Le stockage des données


La migration des données vers un cloud public et leur conservation pendant une longue durée peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars par an. Beaucoup d'entreprises ne se rendent pas compte des dépenses engagées. « Une heure de transfert peut coûter des milliers de dollars », explique Hernan Alvarez, DSI de WhitePages, société basée à Seattle qui fournit des informations de contact en ligne pour plus de 200 millions de personnes et 15 millions d'entreprises.

Le principal coût dans le transfert des données réside dans la partie bande passante. Les fournisseurs de cloud peuvent imposer des frais sur le download et l'upload. De plus, il y a un coût de fonctionnement interne si les données et les systèmes sont hébergés hors site. « Les gens pensent qu'il n'existe pas de coût de fonctionnement [avec le cloud], mais comme vous, ils doivent gérer des charges de travail, la complexité des instances dans le cloud et un grand nombre de serveurs », explique Hernan Alvarez. Un autre coût important est la longue durée de stockage des données dans le cloud. « Quand on considère les taux de croissance du volume des données au cours des trois prochaines années, le coût du cycle de vie des données peut être apparaître très élevé », précise le DSI et d'ajouter « vous continuez à payer chaque mois pour conserver les données dans le cloud ».

La société WhitePages a envisagé d'utiliser le cloud pour la sauvegarde des données, mais après avoir évalué 8 fournisseurs, elle a calculé que cette solution serait trois à quatre fois plus coûteuse par rapport à un stockage en interne. Ainsi, la société a opté pour gérer à long terme le stockage de données sur site, dans son cloud privé. Hernan Alvarez précise que malgré les coûts induits, l'utilisation du cloud public en dehors du stockage peut se révéler bénéfique pour éliminer le déploiement et la maintenance des applications en interne. WhitePages y a eu recours et utilise aujourd'hui 11 applications basées sur le cloud comme Salesforce.com, SuccessFactors, ADP, WebEx, Yammer et d'autres fournisseurs.

L'intégration des apps provenant de plusieurs fournisseurs

Pacific Coast Building Products (groupement d'entreprises américaines dans les produits de construction) a commencé à utiliser des services clouds en évaluant plusieurs fournisseurs. Mais son DSI, Mike O'Dell a limité l'usage de ces services. A cela deux raisons, la difficulté d'intégration des logiciels issus d'une diversité des fournisseurs clouds, et les dépenses supplémentaires engagées par Pacific Coast s'il prend en charge cette intégration dans son propre SI.

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Par exemple, l'entreprise utilise Microsoft Exchange pour la messagerie et Cisco Unity Unified Messaging pour la messagerie vocale. Elle souhaitait utiliser ces deux applications comme des services cloud. « L'intégration entre Exchange et Unity dans le cloud, au moins la dernière fois que nous avons regardé, n'existait pas, constate Mike O'Dell. Cela implique que, sans cette intégration, les salariés perdraient certaines fonctionnalités comme la suppression automatique des messages vocaux sur leur téléphone, quand ils reçoivent ce message par courriel. Le DSI explique que les problèmes d'intégration se retrouvent aussi sur des applications plus complexes comme les ERP. Par exemple, « pour nous, mettre [SAP] dans le cloud signifie que nous aurions dû renoncer à certaines caractéristiques ou dépenser beaucoup d'argent sur l'intégration ».

Le test logiciel

La nécessité de tester les logiciels avant de migrer vers le cloud peut également entraîner des coûts imprévus. « Nous avons été obligés d'investir dans le test et le débogage d'une application tierce qui n'avait pas été validée dans un environnement cloud », explique  Bill Thirsk, DSI du Marist College à Poughkeepsie dans l'Etat de New York. L'université a migré à grande échelle un ERP sur un cloud privé. Ce dernier utilisait des serveurs que l'éditeur n'avait pas encore validés. L'établissement universitaire utilise un cloud privé pour fournir des services en ligne tels que l'inscription, la facturation des étudiants et le paiement des professeurs et des organismes de recherche.

Bill Thirsk relate que  « 99% » des activités du collège ont été migrées sur l'ERP et cela s'est très bien déroulé. Sur l'ensemble nous avons économisé des centaines de milliers de dollars en utilisant une configuration cloud ». Mais il ajoute qu'« obtenir un système stable au sein du cloud qui  comprend déjà 900 serveurs virtualisés a été un véritable défi ». Les coûts supplémentaires ont concerné « le véritable labyrinthe de quels systèmes d'exploitation et quelles bases de données devaient travailler » déclare le DSI. « Il était juste question de changer un peu de code, mais il a fallu un certain temps et beaucoup d'efforts pour comprendre exactement quelles lignes il fallait modifier ».

Les pilotes clouds gratuits sont souvent coûteux

Soyez conscient que les programmes pilotes gratuits pour les services de cloud computing peuvent rapidement se transformer en dépenses. « De nombreux fournisseurs proposent ce type d'offres, avec des approches différentes, mais au final elles se transforment automatiquement en offre payante », explique Frank Ridder, un analyste du Gartner et de compléter « ces offres d'essai gratuit sont souvent d'une durée très courte ». Il convient donc, selon l'analyste, avant d'entreprendre un pilote de négocier tous les termes du contrat, ainsi que les remises si le programme pilote est un succès.

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Les coûts d'installation sont un autre élément à regarder. « Les clients sont souvent attirés par le prix peu élevé du service et ils ne voient pas les coûts de transition et d'intégration parfois élevés », dit Franck Ridder. Pour un service comme l'email, prévient-il, ces coûts peuvent facilement monter à 10 $ à 30 $ par poste.

Des coûts cachés peuvent également surgir si les applications ne sont pas paramétrées pour profiter pleinement des fonctionnalités du cloud. Le DSI du Marist College  confirme : « nous étions sûr que le paramétrage de notre ERP était assez sophistiqué pour profiter de toutes les ressources de  processeurs, de mémoire, de cache, de capacités de stockage et des connexions réseau offerts par le cloud ». Mais ce n'était pas le cas et la révision du code logiciel a nécessité un « montant considérable » en temps homme pour les développeurs. Au terme de ces travaux, le dirigeant explique : « nous avons vu une augmentation de 30% de la performance, mais ce n'était pas gratuit ».

Loyer et énergie

Les responsables informatiques qui migrent leurs systèmes vers le cloud pourraient rencontrer une autre dépense imprévue si tout à coup ils se trouvaient à payer certains éléments qui ne sont pas de leur responsabilité. « Il y a, bien sûr, de nombreux coûts associés à l'hébergement d'un système en interne, mais pas tous, comme l'énergie et des loyers, qui étaient payés hors de mon budget informatique », explique Jonathan Alboum, DSI du ministère américain de l'Agriculture. « Avec le cloud, ces charges d'infrastructures de base sont inclues dans le coût global, donc je paye  pour certaines choses qui, auparavant, ne rentraient pas dans mon budget ».

Depuis l'été 2010, le ministère utilise un service du cloud Amazon.com pour héberger une application qui fournit l'équivalent de coupons alimentaires, et baptisée Supplemental Nutrition Assistance Programqui (SNAP). L'outil, appelé le SNAP Retailer Locator présente une carte en ligne qui aide les gens à trouver les commerces qui acceptent les cartes de débit SNAP. Le ministère a décidé de mettre cette application dans le cloud, car cette offre a pu être lancée rapidement et elle est très évolutive.

Avec le cloud, Jonathan Alboum doit payer de nouveaux frais mensuels et prendre une autre approche budgétaire. « Globalement, le cloud est très flexible et les résultats sont à des coûts globalement inférieurs pour le gouvernement. Mais cela demande de revoir son schéma de pensée en matière budgétaire » annonce le DSI. Il considère cette vision « comme un problème de trésorerie ».

(...)

(06/12/2011 09:38:54)

Oseo repense sa gestion des données non-structurées

L'entreprise publique Oseo qui investit dans les entreprises innovantes et participe ainsi à leur développement, utilise une GED qui dispose d'un moteur de recherche interne. Mais ce dernier ne donnait pas satisfaction. D'une part son indexation était limitée au seul Intranet. D'autre part, la qualité des informations remontées était insuffisante avec un taux de bruit trop important.


Oseo a donc cherché à se doter d'un moteur de recherche plus transversal et délivrant des informations plus pertinentes. Après différents tests, l'organisme a choisi Enterprise Search de Polyspot. Ce moteur indexe désormais la totalité des documents non-structurés de l'entreprise et les rend disponibles au travers d'une interface intuitive accessible via un gadget du bureau Windows. Les résultats remontés sont plus pertinents qu'auparavant et il est possible d'affiner via la notion de « facettes ».

Le projet devrait être étendu dans les mois à venir à d'autres sources de données comme les espaces collaboratifs. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
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(06/12/2011 10:30:00)

IBM se renforce sur le secteur public avec Cúram Software

IBM vient d'acquérir l'éditeur Cúram Software qui développe des applications pour gérer les programmes sociaux des administrations. Les termes de la transaction, qui doit se clore avant la fin de l'année, n'ont pas été précisés.

Basée à Dublin, la société compte environ 700 salariés. Son nom, Cúram, signifie « soin et protection » en irlandais. Selon IBM, ses produits sont utilisés par près de 80 programmes gouvernementaux dans le monde relatifs à la santé, à l'emploi et d'aide sociale. La société est dirigée par John Hearne, co-fondateur avec Ronan Rooney, directeur technique. Elle sera absorbée par la division Software Group d'IBM, un processus qui devrait être facilité par le fait que les deux sociétés sont partenaires depuis 1999 et ont de nombreux clients en commun.

IBM indique que cette acquisition s'inscrit dans son initiative Smarter Cities. Celle-ci a pour ambition d'aider les villes et les gouvernements à améliorer la qualité des services aux citoyens (analyse de données, anticipation des problèmes, meilleure coordination des ressources).

Principaux concurrents : SAP, Oracle et Kana Software

Parmi les offres concurrentes à celles de Cúram Software figurent celles de SAP, Oracle et Lagan, autre société irlandaise qui a été rachetée par Kana Software l'an dernier. Oracle, notamment, avait constitué son offre dans la gestion des services à l'usager avec l'acquisition de Siebel en 2006 puis, plus tard, avec le rachat de l'offre Haley, spécialisé dans l'automatisation des processus de conformité réglementaire, notamment dans les métiers de la santé.

L'an dernier, le lancement par Oracle d'une suite de gestion des services sociaux a été interprété comme une volonté de concurrencer plus directement avec SAP sur un terrain où ce dernier a longtemps été un acteur fort. Avec l'acquisition de Cúram Software, SAP et Oracle vont devoir désormais compter avec la concurrence d'IBM.

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(05/12/2011 17:14:08)

L'activité cloud de SAP, un défi à relever pour le PDG de SuccessFactors

En s'annexant SuccessFactors, spécialisé dans les logiciels de gestion du capital humain dans le cloud, SAP n'a pas seulement récupéré une offre de plus en plus populaire. Cette acquisition pourrait aussi permettre à l'éditeur allemand de réorienter l'ensemble de son portefeuille applicatif dans le cloud.

Le rachat de la société fondée par Lars Dalgaard (44 ans), pour 3,4 Md$, a été annoncé samedi dernier. Lorsqu'elle sera effective, au premier trimestre 2012, son PDG continuera à la diriger comme une division séparée. Mais le fondateur de SuccessFactors a également été retenu pour superviser l'activité cloud de SAP dans son ensemble.

Au cours des dernières années, SAP a eu un peu de mal à asseoir sa stratégie dans le cloud. L'offre de gestion intégrée (ERP) Business ByDesign a été lancée officiellement sur un nombre limité de pays. Avant d'être, peu après, mise en stand-by pour être retravaillée, l'éditeur ayant réalisé qu'elle ne pouvait pas être rentable sous sa forme d'origine. La cible de Business ByDesign a également été revue. Destinée au départ aux PME, elle vise aussi maintenant les filiales des grands clients de SAP. 

En dehors de ByDesign, SAP développe également une série d'applications on-demand axées sur des fonctions spécifiques : la gestion de la relation client ou les ressources humaines. Sur la récente conférence Sapphire, à Madrid, l'éditeur a rappelé qu'il préparait pour l'an prochain une solution de suivi du recrutement, Career OnDemand. Tel qu'énoncé, cette dernière devrait sans doute présenter des points de recouvrement avec l'offre correspondante de SuccessFactors. Il y a d'autres points communs entre les deux portefeuilles de logiciels : par exemple, entre l'outil de collaboration en ligne StreamWork de SAP et les fonctions de collaboration CubeTree de SuccessFactors. 

Le cloud, inscrit dans l'ADN de Lars Dalgaard

Dans ses nouvelles fonctions, Lars Dalgaard va devoir aussi prendre en compte la plateforme River, utilisée par SAP pour développer des extensions cloud légères pour ses systèmes ERP. Comment la stratégie cloud va-t-elle s'ajuster avec l'objectif déclaré de SAP de faire migrer ses produits vers la plateforme HANA de stockage des données en mémoire. Et avec les partenariats déployés entre SAP et des partenaires comme VMWare et Cisco sur les infrastructures de cloud privé.

Tout cela pris en compte, Lars Dalgaard a du travail en perspective pour réunir cet ensemble de technologies et de produits en une seule et même histoire. Mais il semble avoir de bonnes chances de pouvoir le faire. « C'est un gros travail », reconnaît l'analyste Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research. Mais « le cloud est inscrit dans l'ADN de Lars », ajoute-t-il, « ce qui devrait beaucoup aider ». Il rappelle que, jusque-là, les précédents dirigeants devaient faire le lien entre l'ancien et le nouveau monde. 

Le rachat de SuccessFactors va doper l'activité cloud de SAP, estime Bill McDermott, co-PDG du groupe allemand. « Nous pensons que Lars est, de beaucoup, le meilleur dirigeant [dans le monde du cloud] », a-t-il confié à nos confrères d'IDG News Service. SAP s'est ménagé une place sur le terrain de la mobilité avec un autre rachat important, celui de Sybase. Cela a du sens de faire la même chose avec les logiciels dans le cloud, considère Bill McDermott. « J'avais vraiment le sentiment que cela se passerait de cette façon-là. Ce n'est pas que nous n'ayons pas nous-mêmes des projets très intéressants. Mais clairement, le savoir-faire autour des services on-demand est différent. Nous aurions bien sûr pu le bâtir en interne mais nous voulions y parvenir rapidement ».

Un projet de 400 000 utilisateurs chez Siemens

SAP semble également avoir été impressionné par la capacité de SuccessFactors à remporter et tenir ses engagements sur des contrats majeurs, fait remarquer Ray Wang, de Constellation Research. L'analyste cite en particulier la mise en place d'un projet comportant 400 000 utilisateurs chez Siemens. « C'est l'un de ces projets sur lesquels ils ont barré la route à SAP. C'est toujours l'une des plus larges installations cloud ». Certes, ce sont des applications que l'ensemble des salariés ne vont utiliser qu'une fois par mois, tandis que les logiciels de gestion des ventes sont exploités quotidiennement par leurs utilisateurs. Mais, même dans ces conditions, imaginez ce que cela représente lorsque 400 000 employés s'en servent tous ensemble à la fin du mois ». 

Ce que confirme Lars Dalgaard. « La façon dont nous avons conçu notre architecture multitenant nous permet de supporter d'importants pics de trafic », explique le dirigeant en faisant référence à la mutualisation de l'application mise en oeuvre par la plupart des éditeurs proposant des solutions SaaS (software as a service), sur le modèle popularisé par Salesforce.com.
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Lars Dalgaard ajoute que la façon « ingénieuse » selon laquelle SuccessFactors a conçu son logiciel engendre d'importantes économies sur le matériel.

La semaine dernière, Lars Dalgaard a discuté avec son directeur des systèmes d'information pour parler de l'ajout de vingt racks au datacenter de la société. Mais, après y avoir réfléchi, ils ont convenu que six racks devraient suffire. Le fait est que les équipes de développement qui passent moins de temps sur des problèmes de base tels que l'évolutivité et la fiabilité peuvent se concentrer davantage sur l'amélioration des logiciels.

Si Lars Dalgaard et son équipe vont effectivement apporter leur savoir-faire à SAP, ils vont devoir le mettre en oeuvre et le partager au sein d'une organisation beaucoup plus étendue et complexe. « Le défi le plus important sera la culture », considère Ray Wang, de Constellation Research. L'analyste explique qu'au sein de Successfactors, c'est la direction qui impulse le mouvement, tandis que les décisions reposent davantage un mode consensuel chez SAP.

Une incroyable ouverture d'esprit

Quoi qu'il en soit, il semble que Lars Dalgaard va prendre ses fonctions en bénéficiant d'un solide soutien de SAP, au plus haut niveau, pour mettre en oeuvre une vision.
« Quand Lars va arriver, il verra ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et il fera ses choix », a confié Bill McDermott. Et dans le communiqué de presse annonçant le rachat de Successfactors, SAP note que le fondateur de la société allemande, Hasso Plattner, recommande de faire entrer Lars Dalgaard au conseil exécutif du groupe.

La direction de SAP a fait preuve « d'une incroyable ouverture d'esprit et d'un empressement à s'associer », a reconnu Lars Dalgaard qui avoue apprécier le moment et beaucoup apprendre. Né à Aarhus, au Danemark, le fondateur de SuccessFactors a notamment été directeur général de Darenas Denmark, une filiale d'Unilever, avant de créer sa société en 2001. Après 28 années passées en Europe et 16 aux Etat-Unis, il parle, outre le danois et l'anglais, l'allemand, l'italien et le français et, moins couramment, le néerlandais, l'espagnol et le suédois, peut-on lire sur le site web de l'éditeur californien.

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(05/12/2011 14:33:20)

Etude SaaS Forrester : les décideurs IT face aux nouvelles tendances

Selon Forrester Research, alors que le SaaS (Software as a Service) gagne en maturité et en popularité, les acheteurs informatiques des entreprises se retrouvent aujourd'hui aux prises avec de nouvelles considérations au moment du choix. Ainsi, Liz Herbert, analyste chez Forrester et auteur du rapport, a répertorié cinq domaines clefs du SaaS dans lesquels elle a constaté des changements : la spécialisation de l'industrie, l'analyse intégrée, l'orchestration des services, les réseaux sociaux et la mobilité.

« Pour l'industrie, certaines solutions intègrent plus que les bonnes pratiques et les modèles de code, soit sous forme de packs d'applications préconfigurées ou prêtes à l'emploi, soit sous forme de cloud orchestré ou de boutique de vente en ligne pour un secteur spécifique, » écrit l'analyste. « Mais le problème pour les acheteurs, c'est que cela se traduit par des coûts plus élevés, parfois très conséquents, » a-t-elle ajouté. « Par exemple, certaines solutions micro-verticales basées sur NetSuite coûtent quatre fois plus chères que NetSuite lui-même. »

Les outils spécialisés toujours indispensables

Les analytiques sont devenus un élément intégrant des offres SaaS et sont adaptés « au contexte dans lequel travaillent les utilisateurs, » écrit encore Liz Herbert. « De nombreuses entreprises souhaitent disposer en priorité de données d'évaluation spécifiques à leur activité afin de pouvoir comparer leurs performances avec leurs concurrents, un type d'analyses que certains fournisseurs de SaaS commencent à proposer. » Cependant, en général, les applications SaaS s'emploient plutôt à fournir des rapports que des comptes rendus spécifiques, « si bien que les clients doivent encore se tourner vers des outils spécialisés, » ajoute-t-elle.

« En même temps, les clients qui souhaitent faire tourner une série d'applications SaaS disposent de plus de choix sur la manière de les gérer, » avance Liz Herbert. « Face à la prolifération d'applications SaaS et de solutions plus légères, émanant souvent aussi de vendeurs moins fiables, certaines entreprises aimeraient pouvoir disposer d'une solution plus simple, émanant d'un fournisseur unique et responsable, pour leurs contrats, la facturation, le provisioning, le support, l'intégration, les mises à jour, et les tests, » écrit-elle. A l'heure actuelle, seuls des fournisseurs comme Hewlett-Packard offrent de tels services. Encore que ceux-ci sont, en général, des « arrangements ponctuels, qui répondent à une demande particulière. » Cependant, selon l'analyste, « les acheteurs peuvent s'attendre à ce que ce modèle se développe. »

Penser aux déploiements mobiles à venir

« La tendance à l'orchestration augmente avec le développement de boutiques d'applications en ligne, qui permettent aux clients d'acheter facilement des add-ons pour leurs applications SaaS, » écrit Liz Herbert. « Mais les deux filières d'approvisionnement comportent des risques, notamment un verrouillage de la part du vendeur, » explique-t-elle. « Les acheteurs de SaaS doivent également veiller à ce que leurs fournisseurs aient des capacités et une forte stratégie orientée vers les médias sociaux, » ajoute encore l'analyste. « Les entreprises de premier plan effectuent leurs recrutements via Facebook et Second Life et s'adressent à leurs clients via Twitter et Facebook, » écrit-elle. « Les responsables du sourcing doivent veiller à trouver des solutions qui permettent d'intégrer les informations sociales aux sources d'information traditionnelles, y compris des analyses permettant une vue d'ensemble des salariés, des clients et des produits. »

« Enfin, les acheteurs devraient prendre le temps de s'intéresser à la façon dont les fournisseurs de SaaS  réalisent déjà ou envisagent d'effectuer leurs déploiements mobiles, » selon Liz Herbert. « Cette nouvelle tendance concerne la plupart des solutions SaaS. Des fonctionnalités sympathiques et innovantes risquent de ne pas avoir beaucoup de valeur, si le personnel utilise des terminaux plus anciens, » écrit-elle. Mais au cours des 10 prochaines années, la baisse des prix, les progrès en matière d'autonomie des batteries et la couverture haut-débit, ainsi que d'autres facteurs « vont mettre la mobilité au premier plan. »

(...)

(05/12/2011 11:14:41)

SAP rachète SuccessFactors pour propager ses offres cloud

SAP America a annoncé au début du week-end qu'il déboursait 3,4 milliards de dollars en numéraire pour s'offrir SuccessFactors, éditeur d'outils de gestion du capital humain en mode Software as a service (SaaS). Les dirigeants de SAP ont indiqué que ce rachat allait sensiblement accélérer l'avancée du groupe allemand dans le domaine des applications de gestion exploitées dans le cloud. La transaction, encore soumise à des approbations réglementaires, devrait être effective au premier trimestre 2012. Elle valorise l'action de Successfactors à 40 dollars, soit un bonus de 52% par rapport à son cours du 2 décembre 2011.

On pressentait depuis une quinzaine de jours que l'éditeur allemand était sur le point de réaliser une nouvelle croissance externe. L'un de ses co-PDG, Jim Hagemann Snabe avait lui-même évoqué cette probabilité lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley.

Lars Dalgaard va conduire l'activité cloud de SAP

Lars Dalgaard, fondateur et PDG de SuccessFactors, va rejoindre SAP pour diriger son activité cloud, tout en gardant la direction de sa société d'environ 1 450 employés, basée à San Mateo, en Californie. Cette dernière restera indépendante, a indiqué son acquéreur. SAP « partage notre vision du cloud et de l'importance que représente cette opportunité », a déclaré Lars Dalgaard lors de l'annonce du rapprochement. « Nous avons eu un parcours incroyable au cours des dix dernières années », a-t-il ajouté en soulignant que, malgré tout, le développement du cloud ne faisait que commencer. Son nouveau champ d'action : les 176 000 clients de SAP auxquels il va proposer l'interface conviviale de ses logiciels disponibles sur terminaux mobiles et via le web.

Lars Dalgaard a créé Successfactors en 2001 pour développer des solutions permettant d'aligner les collaborateurs d'une entreprise sur les objectifs stratégiques définis par ses équipes de direction. Une démarche dont il avait pu constater la validité dans ses précédentes fonctions comme dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis. Par la suite, l'offre s'est complétée, par développement ou acquisitions, des différentes briques nécessaires à la gestion des RH : recrutement, suivi des rémunérations et des successions, fonctions en self-service, gestion des talents, analyse et planification des ressources, suivi des actions de formation, collaboration.

Une combinaison de choc, selon Bill McDermott

SAP considère que l'offre de SuccessFactors est particulièrement complémentaire avec ses solutions de gestion du capital humain (HCM), de même qu'avec ses applications en ligne, Business ByDesign et les offres complémentaires pour grandes entreprises (Line of business*). Le cloud est au coeur du développement futur de SAP, a rappelé le co-PDG Bill McDermott dans un communiqué en estimant que l'association des équipes de SuccessFactors et de la technologie de SAP allait constituer une combinaison de choc.

La société californienne annonce 15 millions d'abonnés à ses logiciels en ligne pour plus de 3 500 clients répartis dans 168 pays. Au troisième trimestre 2011, SuccessFactors a réalisé une progression de 77% sur son chiffre d'affaires, à 91 millions de dollars (fin septembre). Sur les neuf premiers mois de l'année, l'augmentation est de 59%, à 232 millions de dollars. L'ambition affichée de SAP est de faire croître considérablement le nombre d'utilisateurs de ses logiciels. Dans cette perspective, le groupe allemand souligne le potentiel que représentent les 500 millions de collaborateurs totalisés par ses clients et ses 15 000 déploiements HCM (Human Capital Management).

L'un des derniers rachats de SAP remonte à septembre lorsqu'il a acquis Crossgate, éditeur et opérateur d'une plateforme d'échange de données interentreprises. Sa précédente transaction de grande ampleur (5,8 milliards de dollars) remonte à mai 2010 avec l'acquisition de Sybase. Sa première opération de croissance externe de grande envergure (6,8 milliards de dollars) avait porté en octobre 2007 sur l'éditeur français Business Objects.

(*) SAP prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).

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(02/12/2011 10:58:04)

Tibco Spotfire 4.0 ajoute l'axe collaboratif à l'analyse interactive

« Notre plateforme donne davantage de pouvoirs à l'utilisateur final », considère Mark Demesmaeker, directeur de la stratégie produit EMEA chez l'édieur Tibco Spotfire. L'éditeur vient de lancer la version 4.0 de sa plateforme analytique, connue pour l'étendue de ses modèles de visualisation de données et pour son aptitude à traiter en mémoire des données provenant de multiples sources. Le logiciel est désormais complètement intégré avec « Tibbr », la plateforme de collaboration sociale d'entreprise que Tibco a lancée au tout début de cette année. « On peut porter une analyse interactive sur Tibbr et la partager », explique Mark Demesmaeker. Les analyses créées avec Spotfire peuvent aussi être facilement intégrées à des portails d'entreprise ou à des blogs. « Cela fonctionne aussi avec SharePoint, de Microsoft. Dans cet environnement, il était déjà possible de le faire en recourant à une API. Désormais, l'utilisateur métier peut le faire lui-même ». A l'inverse, on peut insérer des pages web dans une analyse Spotfire, de même que des fils de discussion provenant de Tibbr.

L'objectif est d'inscrire la réflexion dans un contexte métier, en concertation avec les équipes concernées. La collaboration sociale offerte par le réseau Tibbr, ce dernier ayant été destiné dès l'origine par l'éditeur à un environnement professionnel, va permettre de créer un espace de discussion pour inviter d'autres personnes à participer à une prise de décision, au besoin par vidéoconférence. Il est aussi possible de suivre dans le temps un sujet ou l'auteur d'une analyse. Tibco explique que les utilisateurs s'appuient sur des fonctionnalités comme les signets collaboratifs pour capturer un tableau de bord dans sa configuration complète et le partager via une connexion web avec d'autres utilisateurs qui y sont abonnés.

L'offre Tibco Spotfire est principalement utilisée par de grandes entreprises, notamment dans l'industrie pharmaceutique, les télécommunications, l'énergie (pétrole, gaz...) et d'autres secteurs industriels, ainsi que dans le monde de la banque et de la finance.

Des dashboards interactifs à explorer en profondeur

La deuxième amélioration importante de Tibco Spotfire 4.0 concerne les tableaux de bord analytiques. Ces derniers fournissent maintenant une vue globale sur les paramètres clés de l'activité d'une entreprise. « Des dashboards sur lesquels on peut effectuer des drill down pour entrer dans les détails », précise Mark Demesmaeker en expliquant : « Cela combine plusieurs visualisations classiques et peut être construit par l'utilisateur. » Tibco donne l'exemple d'un de ses clients, l'opérateur néerlandais KPN qui a mis en place un tableau de bord pour surveiller l'exécution des commandes de son département vente aux grossistes. Spotfire permet de mettre en relation d'importants volumes d'informations issus de sources différentes.

Pour un manager, un cas typique d'utilisation de ces tableaux de bord pourra être de suivre l'évolution du chiffre d'affaires, par produits, clients et pays, avec des icônes et des indicateurs de couleur indiquant si les objectifs ont été réalisés, si le chiffre d'affaires progresse ou recule, son évolution sur plusieurs années... Des données que l'on peut explorer en détail. « Un manager peut donc vraiment obtenir ses chiffres-clés de cette façon ». Tibco souligne que ces « dashboards » peuvent être créés sans faire appel aux équipes informatiques. L'éditeur a par ailleurs livré une application Spotfire native pour la tablette numérique d'Apple, l'iPad, qui donne accès à des tableaux de bord interactifs. Ceux-ci sont exportables sous forme d'images ou de fichiers PDF.

Enfin, le troisième axe d'amélioration de Tibco Spotfire 4.0 concerne l'interface utilisateur, plus intuitive et plus claire. « On peut facilement cacher les éléments qui ne sont pas nécessaires et définir une mise en page spécifique pour un terminal particulier », explique Mark Demesmaker. L'annotation des rapports PDF est facilitée. Des visualisations supplémentaires sont proposées parmi lesquelles une permettant de représenter les valeurs discrètes


Tibco Spotfire 4.0 s'intègre au réseau social Tibbr

Illustration : cliquer ici pour agrandir la capture d'écran

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