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(14/12/2011 10:29:05)
Pour développer son SI, Wysecom a choisit la voie interne
Après avoir étudié plusieurs possibilités, notamment celles similaires à ses concurrents qui s'appuient en général sur des progiciels plus ou moins intégrés entre eux, Wisecom a décidé d'internaliser totalement la création et l'évolution de son système d'information. Celui-ci, réalisé à façon, est conçu au plus près des équipes métier. Une équipe adéquate a été recrutées en interne et proposent aux téléconseillers qu'elle côtoie les outils générateurs de confort, de productivité et de valeur ajoutée pour les clients.
Des socles applicatifs normalisés
Cependant, un développement à façon ne signifie pas un bricolage. Wisecom a ainsi développé des socles applicatifs normalisés pour chaque type d'opération (prise de rendez-vous, télévente, etc.) sur lesquels viennent se plugger des développement sur mesure spécifiques à chaque process en fonction du client concerné (gestion appel/mail, interfaçage avec le SI client...).
De ce fait, chaque opération pour un client donné bénéficie d'une seule application afin de faire gagner en efficacité les équipes de téléconseillers, l'interfaçage avec chaque SI de client est optimisée et maîtrise des coûts et des délais grâce à l'utilisation des socles communs. La société n'a pas communiqué sur les budgets mis en oeuvre.
SAP s'associe à NetBase pour analyser les médias sociaux
SAP va revendre le logiciel d'analyse des médias sociaux de l'éditeur NetBase. Ce dernier fait partie d'une catégorie d'acteurs qui se développe. Sa plateforme ingère les données issues de médias sociaux, tels que Facebook et Twitter. Elle analyse ensuite ces informations pour récupérer les commentaires émis sur les produits et les marques qu'elle communique aux entreprises concernées. L'offre de NetBase est concurrente de celle de l'éditeur Radian6 qui a été acheté au début de l'année par Salesforce.com. Des fonctions de surveillance des médias sociaux existent également dans la suite de RightNow, acquise de son côté par Oracle.
Selon Byron Banks, vice président marketing pour les solutions analytiques métiers, SAP aurait pu lui-même développer ce type de technologie (*), mais s'associer avec NetBase lui permet d'entrer dans le jeu plus rapidement. Il n'a pas précisé pourquoi SAP n'avait pas plutôt racheté l'éditeur. Le logiciel sera vendu à partir de janvier comme une extension, sous le nom de SAP Social Media Analytics (by NetBase). Son prix sera basé sur le nombre d'utilisateurs et le nombre de sujets qu'une entreprise voudra suivre sur les médias sociaux, a indiqué Lisa Joy Rosner, responsable marketing de NetBase.
30 téraoctets de données sur un an
L'application cloud de NetBase consiste en une base d'informations de 30 To, rafraîchie au fur et à mesure au rythme d'environ 90 millions de « posts » chaque jour, selon Byron Banks. Le système rassemble les « opinions » récupérées sur une année complète à travers les médias sociaux. Mais ce qui différencie vraiment NetBase des autres offres de ce type, ce sont ses capacités de traitement en langage naturel, souligne Lisa Joy Rosner. « Lorsque quelqu'un dit : « J'aime l'iPhone, il est cool », notre système comprend que « il » se rapporte à l'iPhone », donne-t-elle en exemple. NetBase peut aussi détecter différents niveaux dans l'expression, notamment la distinction qui s'exprime entre « I like iPhone » et « I adore the iPhone ».
SAP a déterminé environ une douzaine de point d'intégration possibles avec ses autres produits, en particulier avec ses modules CRM (gestion de la relation client) et son portefeuille de solutions décisionnelles BusinessObjects BI. Pour l'instant, aucune des ces intégrations n'est disponible, mais les clients pourront accéder à une API (sous la forme d'un service web) pour les projets qu'ils souhaiteront lancer rapidement.
L'éditeur allemand compte proposer le produit NetBase au-delà des départements marketing, selon Byron Banks. Selon lui, les équipes commerciales peuvent l'utiliser pour ajuster leur stratégie de tarification et mieux comprendre les clients. Les équipes de développement produit pourraient s'en servir pour améliorer leur processus de planification. « Quelles tendances dans la mode pour le printemps prochain ? Si vous produisez en offshore, vous devez le savoir », souligne le vice-président marketing.
Dépasser la surveillance des médias sociaux
Pour l'analyste Zach Hofer-Shall, de Forrester Research, les entreprises devraient dépasser la simple surveillance des médias sociaux. Il faudrait mettre ces données dans des tableaux de bord marketing, écrit-il en citant une banque de détail ayant créé un 'index de santé des marques' qui combine le volume et les sentiments exprimés dans les conversations en ligne, les scores de ses enquêtes en ligne et les réponses recueillies par téléphone.
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Plus encore, les entreprises devraient relier les données des médias sociaux à celles de leurs clients, afin de cibler particulièrement les clients ayant des discussions sur les sites communautaires. « Cette approche soulève des questions relatives au respect de la vie privée et présente des limites lorsqu'il s'agit d'associer les informations entre elles, mais elle a montré son efficacité pour certaines marques grand public », selon lui. Des entreprises comme Fliptop proposent des services censés faciliter cette démarche, ajoute-t-il. Fliptop permet de constituer, à partir d'une adresse e-mail, des profils incluant des informations issues de Twitter, Facebook et LinkedIn.
SAP veut aller au-delà du département marketing
Il est important de reconnaître que l'analyse des médias sociaux n'en est qu'à ses débuts, souligne de son côté Susan Etlinger, analyste chez Altimeter Group, qui a conseillé NetBase et plusieurs de ses concurrents. « C'est tellement nouveau et cela vient de partout », a-t-elle confirmé à nos confrères d'IDG News Service. C'est constitué d'un ensemble d'acteurs de différents types qui sont liés les uns aux autres ». Elle ajoute que Radian6, avec ses tableaux de bord, représente un peu l'archétype général. Tandis que des sociétés telles que NetBase et Crimson Hexagon disposent de capacités d'analyse textuelle plus avancées.
NetBase a également constitué une base de données plus importante, ce qui lui donne un avantage sur ses rivaux, estime encore Susan Etlinger. Concernant le partenariat avec SAP, « il faudra faire des études de faisabilité », considère-t-elle. « Entre Radian6 et Salesforce.com, les structures ne sont pas si différentes, tandis que les outils de SAP et NetBase sont très différents. Il ne s'agit pas seulement de marketing, mais de développement de produits, de planification logistique, et par essence, tout endroit dans l'organisation d'une entreprise où les médias sociaux pourraient mettre les données en perspective ».
(*) Début 2010, SAP France avait présenté un prototype d'outil destiné à l'analyse des réseaux sociaux, SNA (Social network analyser), développé par le Centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Des bugs obligent SAP à reporter la mise à jour de son portail communautaire
C'est Mark Yolton, vice-président en charge du Community Network de SAP, qui a annoncé la nouvelle vendredi soir sur son blog. Le lendemain, il a donné davantage de détails pour justifier la décision de SAP de reporter le lancement de son nouveau portail communautaire. Il a aussi adressé ses excuses et endossé la responsabilité des problèmes. « Qui faut-il blâmer pour ce report ? Pas la peine d'aller chercher plus loin... J'en assume le fait, » a-t-il écrit. « Le site sera online à un moment ou un autre en début d'année prochaine, » a-t-il continué.
« Il reste encore un certain nombre de problèmes techniques essentiels ou très importants à résoudre pour mettre à jour la plateforme. A l'approche de la date de lancement, on s'attend à ce que la gravité des problèmes diminue et qu'il ne reste plus que des détails à régler. Mais à quelques jours de la mise en ligne prévue, il reste encore trop de questions critiques ou de bugs, et parfois, le fait de résoudre un problème en amène un autre. »
Par exemple, « la recherche indexée ne fonctionne pas correctement, ce qui rend la cartographie de la totalité du contenu du SCN (SAP Community Network) impossible, » a expliqué Mark Yolton. « C'est important, parce que environ la moitié des membres de notre communauté utilisent la recherche plutôt que la navigation pour accéder au contenu. Surtout, le mode de recherche sera encore davantage favorisé dans la version remaniée du site, où la place des contenus à été entièrement modifiée. » Par ailleurs, « SAP ne peut effectuer aucun test de charge sur le nouveau système tant que tous les éléments ne sont pas opérationnels, » a-t-il ajouté.
Des problèmes de sécurité
Un autre problème vient de la mise en oeuvre de fonctionnalités de micro-blogging sophistiquées dans le nouveau site. « Nous avons constaté que les auteurs ne pouvaient même pas placer leurs blogs dans la bonne catégorie, ni les éditer ou les mettre en forme facilement, et parfois ne parvenaient même pas à accéder à leurs propres blogs. » En outre, « SAP a encore besoin de travailler sur quelques petits défauts de log-in et de sécurité, » a encore écrit le responsable Community Network de SAP. Pris un par un, ces problèmes ne sont que de « petits désagréments » auxquels SAP pourrait remédier après le lancement. Néanmoins, dans leur ensemble « ils constituent un enjeu collectif auquel ne voulons pas exposer nos membres, ni leur donner la fausse impression d'un laisser-aller, » a-t-il ajouté.
La mise à niveau du SCN implique aussi un déménagement vers la plateforme Social Business de Jive Software. Mais, selon Mark Yolton, pour ces comportements bizarres, il faut blâmer les personnalisations apportées au système, et non la technologie sous-jacente de Jive. « L'équipe de développement a également ralenti son travail de correction des erreurs, » a-t-il précisé. « Entre le moment où nous avons identifié les bugs, le temps de développer des correctifs, de les appliquer et de faire les tests, y compris des tests réalisés par les membres de l'équipe eux-mêmes, 24 ou 48 heures sont passées. » Certains membres de l'équipe travaillant sur le projet se sont même portés volontaires pour travailler pendant les vacances, afin d'achever le nouveau site plus rapidement. Mais « je ne souhaite pas placer ce projet au-dessus des priorités de nos collaborateurs, » a ajouté Mark Yolton. « Ceux-ci travailleront beaucoup mieux s'ils ont droit à une pause tout à fait nécessaire, » a-t-il encore écrit.
Des soucis chez d'autres éditeurs également
L'évènement a suscité des réactions plutôt mesurées de la part de certains membres de la communauté SAP. « En tant qu'utilisateur régulier du SCN, j'ai appris à vivre avec ses bizarreries et j'espérais comme beaucoup d'autres entrer dans la nouvelle plateforme, » a répondu l'utilisateur sur le blog de Mark Yolton. « Mais si quelque chose n'est pas prêt pour le prime time, pas la peine de livrer un produit à moitié fini pour s'en tenir aux délais. » De l'avis d'un autre commentateur, « le nouveau portail à l'air très excitant, mais nous préférons tous qu'il fonctionne correctement et qu'il soit ouvert quand vous aurez fini de le mettre au point, plutôt que d'avoir dans les temps un système inachevé, source de problèmes pour les utilisateurs. » Selon un autre intervenant « SAP n'est pas le seul vendeur de logiciels à éprouver des difficultés lors de la mise à jour de sites clients et utilisateurs importants. » Lors de la mise à jour de sa plate-forme de support technique, qui impliquait également - et c'est une coïncidence - un logiciel de Jive, Oracle a du faire face à plusieurs problèmes de performance. De même lors du remplacement de Metalink par le site My Oracle Support (MOS).
(...)(13/12/2011 12:06:36)Open Data : l'UE veut rendre les données publiques accessibles à tous
Les États membres de l'Union européenne vont avoir l'obligation de numériser toutes les données de leurs administrations publiques. En effet, selon la proposition de loi avancée par Neelie Kroes, la commissaire chargée de l'agenda numérique auprès de l'Union européenne, tous les pays membres de l'UE seront obligés de rendre leurs données publiques disponibles dans des formats numériques. Selon la Commission, « c'est une énorme opportunité pour les entreprises de haute technologie, puisque le marché a été estimé à 400 milliards d'euros par an pour l'économie européenne, dont 100 milliards d'euros reviendraient à la recherche sur les technologies de traitement des données. » De l'argent sera également alloué à la création de portails Internet via le Programme-cadre pour l'Innovation et la Compétitivité (PIC) de l'UE. La Commission va également soutenir la recherche dans le domaine des infrastructures de données.
L'objectif est de tirer le meilleur parti de la « mine d'or » d'informations cachées dont regorge l'Europe. Par données des administrations publiques, il faut comprendre toutes les informations produites, collectées ou achetées par les organismes publics de l'Union européenne. Cela pourrait inclure des données géographiques, météorologiques, statistiques, les données de projets de recherche financés par des fonds publics, ou encore les livres numérisés par les bibliothèques. « C'est un signal fort à l'attention des administrations. Elles doivent comprendre que leurs données ont plus de valeur si elles les diffusent. Elles doivent donc commencer à s'en séparer dès maintenant. Ce cadre va leur permettre de rejoindre d'autres dirigeants avisés qui tirent déjà profit des « données ouvertes ».
Des données pour favoriser la croissance
Les contribuables ont déjà payé pour cette information. Le moins que l'on puisse faire, c'est de la remettre entre les mains de ceux qui veulent l'utiliser autrement pour aider les personnes, créer des emplois et de la croissance, » a déclaré Neelie Kroes, lors du lancement de sa proposition. La Commission rendra ses propres données disponibles via un portail web Open Data actuellement en développement, et qui devrait être lancé au printemps prochain. Il servira de point d'accès unique pour les données réutilisables de toutes les institutions, organisations, agences, et autorités nationales de l'UE.
Il est probable que les premiers bénéficiaires de cette régulation seront les start-up technologiques, qui transformeront les données brutes en applications pour smartphone, comme des cartes, des informations sur le trafic en temps réel et la météo, des comparateurs de prix, etc. En plus de distribuer toutes les informations dans un format lisible à l'aide d'un terminal, les organismes publics devront aussi s'intéresser aux applications développées en vue de la réutilisation des données. Elles devront répondre aux demandes dans des délais fixes et ne seront pas autorisées à facturer plus que le coût lié à la demande individuelle pour accéder à ces données.
Pour plus de transparence du secteur public
En pratique, cela signifie que la plupart des données seront offertes gratuitement ou quasi gratuitement, sauf si la participation aux frais de traitement est dûment justifiée. Ces conditions conviennent particulièrement bien aux entreprises qui doivent démarrer rapidement, limitées en liquidité, et aux développeurs. La Commission affirme que ces dispositions permettront également d'accroître la transparence des administrations publiques: « L'Open Data est un instrument puissant pour accroître la transparence de l'administration publique, il améliore la visibilité d'informations, auparavant inaccessibles, informe les citoyens et les entreprises sur les politiques, les dépenses publiques et les résultats. » Enfin, cette proposition s'appliquera dans le plein respect des lois concernant le traitement des données personnelles.
Un certain nombre de pays, dont le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ont déjà créé des portails Internet sur lesquels il est possible d'avoir accès à des données ouvertes. La semaine dernière, la France a lancé un portail qui répond exactement au cadre de la proposition de la Commission. Mais d'autres États membres traînent les pieds et continuent à publier leurs données exclusivement au format papier. Si la proposition de Neelie Kroes est adoptée par le Parlement européen et les États membres, elle pourrait entrer en vigueur en 2013. Les États membres disposeront alors de 18 mois pour la transposer dans leur législation nationale.
(...)(12/12/2011 12:37:34)Cartographie : Esri lance une offre découverte de son SIG
Esri élargit l'accès à son système d'information géographique ArcView en l'ouvrant à un usage privé. Avec le programme ArcGIS for Home Use, l'éditeur assortit le téléchargement et l'utilisation « non commerciale » de la version bureautique du logiciel à une redevance annuelle de 120 euros TTC, renouvelable. L'offre s'adresse à des utilisateurs âgés d'au moins 18 ans et inclut un support de 90 jours en français, ce dernier se limitant aux problèmes d'installation du logiciel. Les utilisateurs souhaitant faire un usage commercial de l'application devront se tourner vers ArcGIS Desktop Basis, dont le prix reste fixé à 2 500 euros.
ArcGIS for Home Use concerne la version de base du produit, néanmoins « très riche », précise Gaëtan Lavenu, responsable marketing produit chez Esri France. Le droit d'usage ouvert par le programme couvre en effet huit extensions du produit : 3D Analyst (outils de visualisation avancés, d'analyse et de génération de surfaces), Data Interoperability (import/export et transformation de données), Geostatistical Analyst (outils d'exploration de données spatiales et de création de surfaces basée sur des méthodes statistiques), Network Analyst (permet de créer des itinéraires), Publisher (partage de cartes), Schematics (création de diagrammes à partir de données contenues dans la base géographique), Spatial Analyst (modélisation spatiale) et Tracking Analyst (analyse et gestion des données temporelles).
Dans une perspective professionnelle
Le logiciel pourra, par exemple, être utilisé dans un cadre pédagogique, pour réaliser des cartes permettant à un auditoire de mieux comprendre un territoire, ou pour expliquer certains phénomènes, donne en exemple Gaëtan Lavenu. L'éditeur propose par ailleurs des licences de ses logiciels dans le domaine de l'éducation.
« Dans le cadre d'activités associatives ayant un lien avec le territoire, ArcGIS pourra aussi servir à planifier des itinéraires passant par des points d'intérêt, ou des réseaux pédestres, en évaluant les pentes moyennes sur des zones montagneuses », indique encore le responsable marketing. « On peut accéder à ArcGIS online, une base de contenus très riche comprenant des données géographiques et socio-démographiques, et conserver un historique des informations ».
Pour d'autres utilisateurs, l'accès à une version moins coûteuse peut être l'occasion de découvrir ce produit aux fonctions complexes, ou d'en approfondir la connaissance qu'ils en ont, dans une perspective professionnelle, pour éventuellement postuler à d'autres fonctions.
HP et Microsoft étendent leur partenariat sur le cloud
HP et Microsoft ont annoncé avoir signé un accord de quatre ans pour fournir les applications de communication et de collaboration leader de Microsoft à travers des services mondiaux de cloud privé et public.
Un peu plus d'un an après avoir initié un accord dans le cloud privé, HP et Microsoft poursuivent leur collaboration en ciblant cette fois les applications de bureautique, de messagerie et les outils collaboratifs.
Selon cet accord, HP et Microsoft offriront des solutions de cloud privé et public destinées à aider les entreprises à accroître rapidement le nombre des utilisateurs. Les offres comprennent le cloud privé : les applications de productivité Microsoft Exchange Server 2010, SharePoint Server 2010 et Lync Server 2010 seront proposés en mode SaaS depuis la solution HP Entreprise Cloud. Le cloud public: HP proposera les offres de Micrsoft Office 365
ICTjournal.ch
SAP choisit Alfresco comme solution de gestion des contenus
Souhaitant trouver une solution permettant d'harmoniser ses systèmes de gestion de contenus, SAP a fixé son choix sur une suite Open Source de Content Management, de traitement des documents et de Web Publishing éditée par Alfresco.
Selon Alfresco, la décision a été prise après que SAP a testé plusieurs solutions, la solution proposée par Alfresco permettant la meilleure intégration avec les différents systèmes de SAP, mais aussi avec des sites web en Java. Par ailleurs, SAP intégrera également la plateforme «Alfresco Share & Document Management» permettant un traitement collaboratif des documents.
«La solution produite par Alfresco permet de gérer d'énormes quantités de données et de documents, mais elle dispose avant tout des capacités nécessaires pour répondre aux exigences futures de SAP en termes de Content Management. De plus, Alfresco reposant sur une architecture Open Source, les développeurs SAP ont pu analyser et évaluer chaque ligne de code à leur guise, ce qui nous permettra à l'avenir d'intégrer d'autres technologies sans devoir craindre des incompatibilités», a relevé Ran Cliff, vice-président IT chez SAP.
Rachat d'actions repousséDans une autre actualité relative à SAP, le groupe a annoncé avoir repoussé le programme de rachat d'actions qu'il avait planifié, en raison de la reprise annoncée de Successfactors. En effet, selon une déclaration de Werner Brandt, responsable des finances au sein du groupe, au vu des 3,4 milliards de dollars que SAP s'apprête à débourser pour cette acquisition, le groupe ne sera en mesure de mettre en oeuvre son programme de rachat d'actions que vers la fin de l'année prochaine, en fonction de la situation du marché.
ICTJournal.ch
Avec DemandTec, IBM s'offre des outils d'analyse pour le commerce de détail
L'acquisition par IBM de l'éditeur DemandTec, pour 440 millions de dollars, s'inscrit dans le cadre de son initiative Smarter Commerce, lancée au printemps 2011 pour aider les entreprises à optimiser leurs processus commerciaux, de marketing et de services aux clients.
La société rachetée a développé en mode SaaS (software as a service) des outils d'analyse des prix, du merchandising, des promotions et des actions de marketing. Ses solutions permettent aux commerces de détail de déterminer finement leurs stratégies de tarification et d'offres produits. L'un des modules permet aux entreprises d'élaborer le meilleur mix produits en tenant compte de la demande des acheteurs, de l'espace, de la productivité et de la profitabilité. Un autre aide à fixer le meilleur prix pour un article au long de son cycle de vie. Un commerce peut par exemple prédire comment les clients sont susceptibles de réagir à un changement de prix.
D'autres modules sont destinés à mener des campagnes marketing ciblées. DemandTec aide aussi à comprendre pourquoi tel groupe d'acheteurs diffère de tel autre afin d'élaborer le meilleur plan de merchandising (présentation des produits dans les magasins). L'éditeur propose par ailleurs des services fournis par des partenaires. L'un d'eux délivre des prévisions météo à long terme venant de Weather Trends International.
Ces solutions viendront compléter la famille de produits Smarter Commerce qui inclut aussi la technologie d'intégration B-to-B qu'IBM a acquise avec le rachat de Sterling Commerce en 2010. IBM « redéfinit la façon dont les marques achètent, se vendent, commercialisent leurs produits et apportent un service à leurs clients en répondant à la demande de ceux-ci », a indiqué Craig Hayman, directeur général des solutions métiers, dans un communiqué. « Apporter une dimension scientifique à l'art de la politique tarifaire et de la promotion constitue une grande part de cette stratégie », ajoute-t-il.
Le rachat de DemandTec va aussi apporter à IBM 450 clients de plus, dont quelques-uns des plus grands distributeurs, parmi lesquels Target et Walmart. La transaction devrait être réalisée d'ici à la fin du premier trimestre 2012.
Greenplum d'EMC présente sa plateforme analytique unifiée
Greenplum, acquise par EMC l'année dernière, prévoit d'introduire UAP, plateforme analytique unifiée au 1er trimestre 2012. UAP combinera la base de données EMC Greenplum avec Greenplum HD, qui utilise le framework Hadoop, solution Open Source d'analyse pour les gros volumes de données non structurées. L'offre comprend aussi Chorus 2.0, une interface utilisateur capable de mettre en place les requêtes et la visualisation des résultats. Cette dernière version sera capable de gérer l'ensemble des données. UAP de Greenplum a été présentée hier lors d'un évènement en Californie. Les tarifs n'ont pas été dévoilés et seront divulgués l'année prochaine.
Julie Lockner, analyste chez Entreprise Strategy Groupe, estime que « Les entreprises dans de nombreux domaines produisent des montagnes de données qui deviennent trop importantes pour les analyser avec des outils traditionnels » et d'ajouter que « le volume de données, la complexité des requêtes et le besoin de réponses rapides s'apparentent à un vrai défi ». Les entreprises, surtout celles liées au commerce ou à la santé sont très intéressées par les technologies déployées par Greenplum pour apprendre des choses sur leurs clients à partir des données existantes. Ainsi, une boutique en ligne peut corréler le comportement des visiteurs avec leurs achats ou les laboratoires pharmaceutiques pourront traiter plus rapidement les résultats d'études cliniques. Les compagnies d'assurance adopte aussi ces nouveaux outils d'analyse pour faire des prédictions plus précises.
Un des objectifs de Greenplum a été de rendre les outils d'analyses de données accessibles aux dirigeants d'entreprise et pas uniquement à une équipe d'ingénieurs spécialisés. Chorus fournit une interface moins ésotérique pour traduire en langage naturel des requêtes sur l'ensemble des données. Ce programme inclut un environnement de réseau social où les salariés peuvent collaborer sur des projets avec les données.
Extension des données analysées et volonté de formation
Michael Maxey, directeur marketing produit chez Greenplum, explique « l'UAP apporte deux avantages principaux pour les entreprises, « le premier concerne l'étendu des données prises en compte, aussi bien celles existantes dans l'entreprise que d'autres types de données. La seconde est qu'en plus d'avoir accès aux données non structurées, les fonctionnalités de Greenplum HD et Chorus 2.0 permettent de créer rapidement une « sandbox » virtuelle pour développer de nouveaux processus d'analyse ». Il ajoute que ces ajouts tirent profit des technologies VMware. Le directeur marketing produit précise que les clients pourront déployer UAP sur leurs propres infrastructures informatiques ou depuis une configuration pré-packagée. Les entreprises disposant de la base de données Greenplum ou HD peuvent intégrer cette plateforme d'analyses unifiée.
Julie Lockner constate que, dans le domaine de la visualisation des données, des éditeurs comme Tableau et Alpine Miner offrent déjà une interface accessible des données comme ce qui est disponible avec Chorus 2.0, mais les capacités offertes sur l'UAP sont assez nouvelles ». Elle rappelle aussi que l'arrivée de telles solutions va changer la formation des spécialistes des données. A cette fin, Greenplum a annoncé un programme Big Data Training qui sera enseigné auprès de 700 universités. Récemment, une conférence montrait les difficultés de trouver des compétences sur les big data. (...)
Microsoft et GE s'allient dans la e-santé
Microsoft et la division santé IT de General Electric (GE) ont annoncé, ce jeudi, la création d'une co-entreprise, qui n'a pas encore de nom, pour développer et commercialiser une plateforme technologique ouverte et interopérable. La structure proposera également des applications médicales pour permettre une meilleure gestion de la santé de la population.
Son siège sera situé à proximité du campus de Microsoft, à Redmond. L'alliance entre les deux acteurs donnera aux fournisseurs de soins de santé et aux éditeurs de logiciels la possibilité de développer une autre génération d'applications médicales. Le joint venture proposera des solutions pour la santé sur une plateforme développée en interne qui sera reliée à un large éventail de produits technologiques liés au médical et provenant de fournisseurs différents.
Contribution de Microsoft avec trois outils
La société crée par Microsoft et GE couvrira les marchés mondiaux et sera opérationnelle au cours du premier semestre 2012, après avoir rempli les conditions habituelles requises, comme les autorisations réglementaires. Les deux firmes n'ont toutefois pas divulgué le montant des investissements injectés dans cette coentreprise. Celle-ci sera présente à Salt Lake City (Utah), et dans d'autres villes du globe.
Microsoft contribuera au projet avec Amalga, un logiciel qui extrait des tests de laboratoires, de radiologie et d'autres données et qui les enregistre dans les dossiers des patients pour réaliser des diagnostics de santé. L'éditeur proposera également ExpreSSO et Vergence, deux outils d'identification SSO pour les professionnels de la santé.
De son côté, GE Healthcare apportera eHealth, pour échanger des informations sur la santé et Qualibria, une application de connaissances cliniques, développée en coopération avec Intermountain Healthcare et la Mayo Clinic.
Le joint venture entend, à long terme, offrir une suite d'outils performants pour gérer la santé qui s'appuiera sur bon nombre de ces outils.
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