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(23/12/2011 11:25:42)

L'ONG Aide et Action gère mondialement ses finances avec ERP 5

L'organisation non-gouvernementale Aide et Action réalise des projets éducatifs humanitaires dans plus de vingt pays. Fondée en 1981, elle s'appuie sur 800 salariés et des milliers de bénévoles dans le monde. A partir de 2008, l'organisation a souhaité améliorer sa gestion et la transparence de ses comptes. Il s'agissait notamment de faciliter les consolidations internationales, le tout sans consacrer un budget trop important au projet, l'essentiel des fonds devant être attribué à l'activité de l'association. Pour cela, elle s'est réorganisée et a déployé mondialement un PGI en mode SaaS, en l'occurrence le PGI open-source ERP 5, hébergé par Nexedi. Le SaaS a également été retenu dans des pays en voie de développement aux infrastructures télécoms limitées.

Plus de fiabilité et de transparence

« Nous avions trois objectifs avec ce projet, à savoir garantir la fiabilité des informations en supprimant l'extra-comptable, mieux piloter la structure en bénéficiant d'une accessibilité permanente aux données et enfin disposer d'informations plus fines » se souvient Sabine Boyé-Gonçalves, secrétaire générale d'Aide et Action International. Auparavant, chaque pays disposait de son propre système et il fallait effectuer des retraitements manuels longs et complexes pour consolider les informations. En implémentant un PGI unique, les informations deviennent plus complètes, la transparence est améliorée et le reporting aux donateurs institutionnels (Banque Mondiale, Union Européenne...) plus conformes aux attentes de ceux-ci.

Le PGI est utilisé pour les fonctions finance et suivi budgétaire. Les écritures de paye sont incorporées en batch, chaque pays disposant de ses propres logiciels pour la gestion des rémunérations. Sabine Boyé-Gonçalves s'en explique : « la typologie des contrats et des réglementations était trop vaste ».

Un déploiement mondial à partir de trois pays pilotes

Le projet est initié à la fin de 2008. Mais il débute pour de bon en 2009, avec la création d'une structure internationale de droit suisse fédérant l'ensemble des organisations nationales. Au sein d'Aide et Action International, le secrétariat général pilote l'ensemble des fonctions support, notamment l'informatique, les ressources humaines et les finances. En 2010, le PGI est déployé au niveau de la structure internationale et de trois pays pilotes : le Sénégal, le Mali et la Guinée Conakry.

Cette première phase se déroulant bien, le projet est étendu mondialement en 2011, à l'exception des pays d'Asie du Sud. Ceux-ci ne seront déployés qu'en 2012, leur budget de cet exercice étant déjà inclus dans le système. « Des particularités comptables locales ont retardé le projet dans ces pays » constate Sabine Boyé-Gonçalves.

L'une des forces d'ERP 5 a été justement sa capacité à traiter dans une même instance et un même plan de comptes l'ensemble des

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implantations locales de l'ONG. Chaque pays dispose bien évidement de ses propres règles comptables mais les comptables travaillent dans des « comptes abstraits » qui sont ensuite reventilés dans les plans de comptes locaux. Les documents comptables comme le bilan et le résultat sont réalisés selon les comptes internationaux comme selon chaque comptabilité nationale.

Sabine Boyé-Gonçalves confirme : « cette souplesse du produit qui permettait de l'adapter à nos besoins a été l'un des critères majeurs de son choix. » L'ONG ne cache pas que le budget très limité du projet a aussi été un facteur clé du choix. « Nous avions aussi consulté Sage et Oracle mais ERP 5 a été nettement moins cher que les autres solutions, avec une prestation initiale de 72 000 euros HT et un coût récurrent lié au mode SaaS de 1500 euros par mois alors que nous avons un millier d'utilisateurs dans le monde » souligne Sabine Boyé-Gonçalves. Tout logiciel propriétaire aurait rendu le projet impossible par le seul fait du coût initial des licences.

Enfin, le mode SaaS correspondait bien à la nécessaire souplesse tant d'implémentation, en délégant au prestataire tous les aspects techniques, que d'utilisation. Les utilisateurs sont en effet souvent en déplacement et pouvoir se connecter de n'importe où en retrouvant ses données est évidemment un avantage opérationnel majeur.

Une logique workflow intéressante à plus d'un titre

ERP 5 dispose également d'une logique de type workflow qui permet de lui adjoindre aisément des extensions développées sur le moteur principal pour des usages spécifiques. Ainsi, Aide et Action travaille actuellement sur un projet de gestion des dons et parrainages.

Cette gestion en mode workflow des opérations facilite également l'utilisation du produit dans les zones où les télécommunications sont peu performantes. « Il y a très peu de javascript sur les pages, le HTML est généré dynamiquement par le serveur et les interactions sur la page sont très limitées » explique Thierry Brettnacher, vice-président consulting de Nexedi.

Les contrôles de saisies et la validation des écritures sont ainsi opérées sur le serveur, sans nécessiter un trafic de données en cours de saisie. « Ceci dit, il n'y a pas de vrai soucis dans les capitales, les difficultés pouvant survenir sur les lieux de projets, dans des endroits plus reculés » tempère Sabine Boyé-Gonçalves. Un mode hors connexion avec gestion d'un cache d'opérations est cependant envisagé à terme.

(...)

(23/12/2011 15:28:26)

Rhodia dématérialise ses factures entrantes avec ReadSoft

Le groupe chimique Rhodia, désormais membre du groupe Solvay, est présent dans plus de 30 pays. Il doit traiter chaque année 700 000 factures entrantes dans le monde. Cette activité ne génère en elle-même aucune valeur et doit donc être optimisée.

Rhodia a souhaité améliorer le partage de l'information comptable entre les différents collaborateurs concernés par chaque facture, disposer d'un suivi précis et temps réel des factures et intégrer plus aisément les factures papier à son PGI SAP. Une solution identifiée a été de mettre en place une dématérialisation des factures entrantes et leur intégration à un workflow.

Une solution compatible avec les exigences américaines

En 2007, Rhodia lance donc un appel d'offres pour se doter d'une solution adéquate aux Etats-Unis. Ce pays est en effet très demandeur de traçabilité des opérations, bénéfice collatéral d'une dématérialisation des factures. La solution mise en place a ensuite été déployée, avec quelques adaptations et en moins de cinq mois, en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni).

En l'occurrence, Rhodia a choisi les solutions de Readsoft. Les factures sont tout d'abord scannées et injectées dans SAP via Invoices Cockpit qui extrait les informations pertinentes et en vérifie les éléments significatifs (SIRET...) avant d'assurer le rapprochement avec les bons de commande de SAP. Le cas échéant, les factures ne pouvant pas être rapprochées sont injectées dans un workflow d'approbation géré dans l'outil Web Cycle. Les fournisseurs peuvent suivre le traitement de leurs factures au travers du portail géré grâce à Web Board. Enfin, l'ensemble est supervisé grâce à Reporter.

Le coût du projet n'a pas été spécifié.

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(21/12/2011 15:06:16)

Google et SAP prêts à coupler Apps et Business ByDesign

Le projet actuel de SAP est de livrer une version intégrée entre sa suite ERP (Enterprise Resource Planning) à la demande Business ByDesign et les Google Apps, dès le troisième trimestre 2012. « Cette intégration se fera en même temps que la mise à jour du pack de fonctionnalités de ByDesign, » a déclaré Bernd-Uwe Pagel, vice-président senior de l'externalisation et de l'écosystème des services à la demande chez SAP, lors d'une conférence téléphonique avec la presse et les analystes.

Business ByDesign est vendu par abonnement, comme le sont les Google Apps, et les clients auront besoin d'acheter une licence pour les deux produits afin de profiter de l'intégration. On ne sait pas très bien encore si les clients de ByDesign devront payer des frais supplémentaires pour l'activer. « Je ne prévois pas de surcoût, » a cependant laissé entendre Bernd-Uwe Page. « SAP a longtemps travaillé avec Microsoft pour intégrer Office avec ses applications ERP, et cela ne changera pas, » a précisé le vice-président. « Nous prenons en compte les demandes émanant de nos clients, et les Google Apps sont de très bonnes applications. Nous pensons donc qu'il y a lieu d'établir ici des règles du jeu équitables en matière de concurrence. »

Un travail d'intégration nécessaire


« Un certain nombre de clients travaillent déjà sur l'intégration avec SAP et Google, » a précisé Bernd-Uwe Pagel. Les API de Google pour la famille des Apps sont au point, mais SAP voudrait imbriquer le logiciel dans les flux de traitement de ByDesign, ce qui va demander un certain temps, » a t-il ajouté. « Par exemple, l'intégration pourrait permettre à un utilisateur de ByDesign de prendre rendez-vous dans le module de la suite CRM, et retrouver cette entrée dans Google Agenda, » a expliqué Bernd-Uwe Pagel.

SAP a également « élevé différentes plates-formes de Google au rang de standard, » à savoir l'OS mobile Android et l'offre PaaS App Engine, comme l'a indiqué le vice-président de SAP. Notamment, les développeurs pourront développer des applications avec l'App Engine et les relier à ByDesign, ce qui contribuera à élargir l'écosystème de l'ERP de SAP, qui repose pour l'instant sur le seul kit de développement (SDK) logiciel propre à l'éditeur.

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« La version intégrée des Apps et de ByDesign sera accessible en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni pendant la phase de test, mais la formule sera ensuite étendue à d'autres pays, » a confié Bernd-Uwe Pagel. « SAP a également l'intention de généraliser cette intégration à la famille, toujours plus nombreuse, d'applications métiers à-la-demande de l'éditeur, » a-t-il ajouté.

Des précisions sur les revendeurs et sur l'exclusivité du partenariat


SAP et Google aimeraient également encourager leurs revendeurs respectifs à distribuer les produits de chaque éditeur. Mais tous les détails et la portée de ce projet restent encore à préciser. « Aujourd'hui, les nombreux revendeurs proposant les Google Apps, vendent, de fait, des systèmes ERP, » a déclaré Rahul Sood, directeur de la gestion des produits chez Google. « Nous espérons que les revendeurs de SAP sauront saisir cette occasion pour ajouter les Google Apps à leur portefeuille. » SAP espère travailler « avec 10 à 15 revendeurs Google dès le premier semestre 2012, » a encore indiqué le vice-président de SAP.

Le partenariat envisagé pourrait permettre un rapprochement entre Google et SAP, mais on ne sait pas très bien si leurs accords seront ou non exclusifs. D'une part, Google est déjà engagé dans un gros partenariat avec Salesforce.com, lui-même devenu dernièrement un concurrent de SAP. Par ailleurs, Salesforce.com, qui a récemment annoncé l'acquisition de la startup Rypple, pourrait développer un département de logiciels dédiés aux ressources humaines. Cette acquisition est intervenue peu après l'achat par SAP du fournisseur de solutions RH SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars.

Reste que le rapprochement entre SAP et Google n'est pas incongru, compte tenu des fortes possibilités de ventes croisées qu'il laisse entrevoir. Selon SAP, son portefeuille client compte près de 88 000 PME, et selon Google, 4 millions d'entreprises utilisent ses Apps.

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(21/12/2011 10:38:55)

Big Data et BI : EMC pointe la carence des compétences

EMC s'est intéressé aux compétences en matière de Big Data et décisionnel auprès de 500 ingénieurs de la donnée (data scientist). Le constat montre une carence des compétences dans ce domaine. En effet, selon les chiffres fournis par cette enquête, seules un tiers des entreprises parviennent à s'appuyer sur des données qualifiées pour étayer leurs processus métier, accentuer leur avantage concurrentiel, améliorer leur productivité et innovation ou encore pour mieux cerner leur clientèle.

Pénurie de talents


L'étude révèle que l'explosion des données numériques, générées notamment par les capteurs mobiles, les médias sociaux, les systèmes de surveillance, les images médicales ou les réseaux électriques intelligents, provoque une croissance similaire en termes d'opportunités. La demande en «data scientists» a donc rapidement progressé ces dernières années, ce qui conduit 64% des personnes interrogées à estimer qu'au cours des cinq prochaines années, la demande de talents en sciences des données dépassera l'offre.

L'étude met par ailleurs en évidence plusieurs obstacles qui entravent le plus souvent une exploitation efficace des données, dont: des carences en compétences ou en formation (32%), le manque de budget ou de ressources (32%), une structure organisationnelle inadaptée (14%) ou encore une pénurie d'outils et de technologies (10%). En outre, seuls 22% des «data scientists» et 12% des experts de business intelligence déclarent avoir suffisamment accès aux données brutes disponibles au sein de leur entreprise pour leur permettre de les explorer à des fins de modélisation.

Data scientists et experts BI


L'étude se concentre également sur les principales différences entre le domaine de la business intelligence (BI) et la science des données (data science). Au vu du fait que la BI se concentre sur l'exploitation de données à des fins de monitoring et d'aide à la décision, alors que la science des données se concentre avant tout sur l'utilisation d'outils d'analyse et d'algorithmes afin de générer des données prospectives devant mener à l'innovation, les profils des experts de ces deux métiers sont également différents. Par exemple, note EMC, les «data scientists» sont trois fois plus nombreux à être titulaires d'une maîtrise universitaire ou d'un doctorat que les experts en BI.

ICTjournal.ch

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Par ailleurs, alors que les experts en BI viennent en premier lieu du domaine commercial (37%), les «data scientits» proviennent plus facilement de l'informatique (24%), de l'ingénierie (17%) ou des sciences dures (11%). Ces derniers utilisent également une palette beaucoup plus diversifiée d'outils d'analyse. Ainsi, alors que de nombreux experts en BI utilisent avant tout Excel, les «data scientists » recourront beaucoup plus à SQL, aux bases de données NosQL, ainsi qu'à des outils d'analyse de big data comme Hadoop, des outils de visualisation comme Tableau, des instruments encore quasiment inconnus dans le monde de la BI. Des outils Open Source comme R statistics, Python et Perl sont également utilisés par 20% des data scientists, et seulement 5% des experts en BI.

Dans un dernier volet, EMC analyse les spécificités des spécialistes de l'analyse du big data, et note leur propension à utiliser des outils comme R Statistics (50% contre 13%), ou comme Hadoop, Greenplum ou Netezza. EMC relève par ailleurs que l'analyse du big data exige un degré élevé de collaboration avec d'autres experts, comme des statisticiens ou des programmeurs.

Au vu de la pénurie d'experts formés dans ces professions émergentes et exigeantes, EMC recommande de privilégier la formation interne de personnes dotées de rigueur et de la curiosité intellectuelle suffisante. Elle note aussi l'importance pour les entreprises de favoriser l'accès aux données afin de permettre à leurs experts de les explorer et de les exploiter à des fins d'expérimentation et de modélisation.

ICTjournal.ch

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(20/12/2011 09:55:47)

Crédit Agricole unifie son outil décisionnel avec MicroStrategy

Le Crédit Agricole repose, en France, sur plus de 2 500 caisses locales regroupées en 39 caisses régionales. Il sert ainsi 24 millions de clients en France. Depuis mars 2010, le Crédit Agricole a choisi d'unifier l'ensemble de ses structures informatiques dans le cadre du projet NICE (Nouvelle Informatique Convergente et Evolutive). Il dispose ainsi de deux GIE regroupant toutes les caisses régionales : Crédit Agricole Technologies et Crédit Agricole Services.

Crédit Agricole Technologies vient de choisir l'outil décisionnel unique du groupe et qui sera désormais utilisé par 71 000 salariés dans le groupe. Il s'agit de l'offre de MicroStrategy. L'intégration de la plate-forme technique, la facilité d'utilisation et l'accessibilité autant sur le web que sur les terminaux mobiles ont été les critères du choix.

Cet outil servira notamment au reporting, les analyses et les tableaux de bord dynamiques. L'objectif est de renforcer le pilotage de la performance du groupe.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

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(16/12/2011 15:50:07)

Microsoft rend Office 365 compatible avec le Patriot Act et les exigences européennes

Microsoft veut rassurer les futurs clients de ses offres de collaboration et de communication en ligne sur leur compatibilité avec les différents cadres réglementaires, européens ou américains. L'éditeur a pris certaines mesures dans ce sens. Quand un prestataire vend une solution Office 365 en Europe, Microsoft devra signer des « clauses types » développées par l'Union européenne, qui établissent des garanties et des procédures pour protéger les données lorsqu'elles sont transférées hors de l'UE. Dans les pays européens qui ont des exigences supplémentaires, la firme de Redmond va inclure ce qu'elle appelle « un accord sur le traitement des données » qui va au-delà des règles inscrites au sein des directives sur la protection des données.

Aux États-Unis, pour les contrats avec les sociétés relatives à la santé qui doivent se conformer au Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA), Microsoft va inclure un Business Associate Agreement (BAA) émis par le ministère de la santé américaine pour garantir la protection des données des patients. Stephen McGibbons, CTO de Microsoft pour la région EMEA a déclaré « nous voulons aider les clients à avoir confiance et se sentir en sécurité dans le cloud, en respectant les obligations du HIPAA ou des directives européennes sur la protection des données ». Si les entreprises sont séduites par les applications en mode hébergé, celles gravitant autour de la santé ou de la finance et qui sont fortement réglementées, hésitent à adopter ces logiciels qui ne se conforment pas aux cadres réglementaires.

L'éditeur a également relancé Office 365 Trust Center, un site web donnant des informations sur la confidentialité des produits et les différentes politiques de sécurité. Il a été rénové pour être plus facile d'accès.

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(16/12/2011 11:58:01)

Après SAP, Salesforce.com se paie un acteur des RH

Une semaine après le rachat de SuccessFactors par SAP, c'est au tour de Salesforce.com de racheter un éditeur spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Il s'agit de la société canadienne Rypple dont l'application se concentre sur la gestion des performances des collaborateurs. La transaction, dont le montant n'a pas été indiqué, devrait se clore d'ici fin avril 2012.

Pour se payer SuccessFactors, engagé dans le SaaS dès sa création en 2001, SAP a déboursé la coquette somme de 3,4 milliards de dollars, pour une offre fonctionnelle étendue qui va de l'alignement sur les objectifs de l'entreprise à la gestion de la rémunération, en passant par le recrutement et la formation.

Une offre renommée Successforce !

Avec un culot certain, Salesforce.com a annoncé qu'il relancerait l'application de Rypple dans le cadre de Successforce, une entité qui sera dirigée par John Wookey. Pendant quelques années, ce dernier a conduit la stratégie menée par SAP autour des solutions SaaS complémentaires à son offre. Il a quitté l'éditeur allemand en avril et rejoint Salesforce.com en novembre.

Pour Marc Benioff, Salesforce.com et Rypple partagent la même vision sur l'intérêt d'étendre les fonctions de type réseau social dans l'entreprise pour transformer la façon de travailler. Dans un communiqué, il précise que la nouvelle génération d'applications HCM (human capital management, gestion du capital humain) ne relève pas seulement d'un mode de déploiement dans le cloud, mais d'une manière fondamentalement meilleure de recruter, de gérer et de donner de nouveaux moyens aux collaborateurs. John Wookey ajoute de son côté que Rypple va apporter à Salesforce.com les bases pour révolutionner le marché HCM.

Des mécanismes empruntés au jeu

Ce rachat braque les projecteurs sur une application de gestion de la performance des salariés utilisée par le premier des réseaux sociaux, Facebook. L'approche de Rypple évite le recours aux statistiques et l'examen périodique des performances. A la place, son logiciel permet aux managers de communiquer des feedbacks et des remerciements publics individuels aux équipes et aux personnes.

Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research, voit dans l'offre de Rypple une convergence entre la gestion des performances, l'utilisation de mécanismes de jeux (gamification) et de fonctions de réseau social. « Ils essaient de rendre amusante la gestion de performances », estime-t-il.

Rypple, gestion des performances des salariés
Rypple propose d'adresser des remerciements.
[[page]]C'est aussi le type d'application qui peut toucher potentiellement chaque utilisateur dans une entreprise, ce qui donne à Salesforce.com l'opportunité de déployer ses applications de façon significative, comme il pourrait le faire avec la gestion des notes de frais, ajoute Ray Wang. [Un calcul également fait par SAP avec le rachat de SuccessFactors].

La technologie de Rypple est par ailleurs appréciée par Naomi Bloom, spécialiste des logiciels de RH, associé de la société de conseil Bloom & Wallace. « Tout le monde déteste les évaluations de performances ». Selon elle, si l'on pouvait les faire ressembler davantage à un outil de type Facebook, ce serait une bonne chose. Elle juge que Rypple a bien su intégrer cela dans son produit. D'un point de vue stratégique, la gestion de performances est une bonne porte d'entrée pour les éditeurs de logiciels HCM. Elle explique que ce n'est pas soumis à des réglementations, ce qui évite d'être submergé par ce type de contraintes. « Cela concerne davantage la culture d'entreprise » 

Quid du partenariat avec Workday

A long terme, la stratégie HCM de Salesforce.com pourrait soulever des questions autour de son partenariat avec Workday, pense par ailleurs Naomi Bloom. Workday a décroché plusieurs mises en oeuvre importantes sur son logiciel HCM dans le cloud, dont un contrat portant sur 57 000 utilisateurs chez le fournisseur de biens de consommation Kimberly-Clark, annoncé hier.

« Ce ne serait pas déraisonnable de la part de Salesforce.com de construire quelque chose de substantiel dans la gestion du capital humain », estime l'analyste. « Je ne pense pas que John Wookey serait là s'il était simplement question d'étoffer cette gestion des performances. » La plateforme Force.com de Salesforce.com n'a peut-être pas toutes les capacités pour le faire, ajoute-t-elle, mais John Wookey saura au moins quels sont les besoins.

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(16/12/2011 11:50:10)

IBM renforce son portefeuille dans le smarter commerce avec Emptoris

IBM a annoncé la signature d'un accord en vue d'acquérir Emptoris, un concepteur de logiciels de gestion des achats. Le montant financier de l'opération n'a pas été dévoilé, mais elle devrait être finalisée au premier trimestre 2012. Basée à Burlington dans le Massachussetts, elle comprend 725 employés et dispose de 350 clients dont ADP, Kraft et American Express. Récemment, la société a été condamnée à une amende de 7 millions de dollars contre elle pour une violation de brevets de son concurrent Ariba.

Cette opération fait suite la récente acquisition par IBM de DemandTec, pour 400 millions de dollars. Cette société a développé en mode SaaS (software as a service) des outils d'analyse des prix, du merchandising, des promotions et des actions de marketing. Les deux rachats s'inscrivent dans la stratégie d'IBM dans le smarter commerce, lancée au printemps 2011 pour aider les entreprises à optimiser leurs processus commerciaux, marketing et services aux clients.

Emptoris avait très récemment lancé la dernière version de sa suite de produits à destination des petites entreprises. Elle l'avait qualifiée de « plateforme stratégique du futur pour la gestion de la logistique ». Les apports de cette dernière version comprennent une expérience utilisateur rénovée, le support de plusieurs navigateurs, de l'iPad et l'intégration avec Microsoft Office, un module de gestion du programme, un référentiel global pour les données concernant les fournisseurs et des fonctionnalités de BI (Business Intelligence) basées sur SAP Business Object. Sur ce dernier point, on ne sait pas encore si IBM fera migrer les fonctionnalités de BI vers son offre Cognos.

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(15/12/2011 10:17:10)

Une solution SaaS pour piloter les recrutements chez Bolloré

Le groupe Bolloré a été créé en France en 1822 et s'est progressivement diversifié. Avec ses 35 000 collaborateurs dans le monde, il est ainsi présent dans des secteurs comme le transport et la logistique, la distribution d'énergie, les terminaux et systèmes spécialisés, les films plastiques, les batteries et supercapacités, les véhicules électriques, la communication et les médias. En France, le groupe compte 8000 salariés et gère en moyenne 900 recrutements pas an. Les processus de recrutement sont très décentralisés et spécifiques à chaque métier.

Si cette décentralisation ne pouvait pas être remise en cause, il était néanmoins nécessaire d'optimiser les processus administratifs (automatisation des accusés de réception...), unifier la communication vers les candidats potentiels (notamment les interfaces avec les jobboards) et mettre en place des synergies comme la création de viviers communs de candidats.

En 2009, le groupe lance un projet pour se doter d'un outil permettant une telle optimisation. La DRH groupe et trois entités pilotes rédigent un cahier des charges et recherchent une solution. Le SaaS Profils.Net de Rflex est finalement choisi. La mise en oeuvre et le paramétrage initial prennent cinq mois. Le projet passe en phase opérationnelle en février 2011 et se déploie progressivement sur le groupe, pour l'instant seulement en France. Le groupe a mis en place un référentiel métier commun (avec des filtres par activité de chaque entité). La plate-forme unique permet aussi de mutualiser les viviers de candidats avec un moteur de recherche qui inclut les pièces jointes aux e-mails (CV...) pour faciliter l'exploitation de cette base. Les technologies mises en oeuvre accélèrent les tâches chronophages et peu porteuses de valeur. Le coût du projet n'a pas été révélé.
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(14/12/2011 14:42:13)

Base de données : SAP vise désormais la place de numéro 2

Le projet HANA, dont la paternité revient au fondateur de SAP, Hasso Plattner, et au CTO, Vishal Sikka, a été initialement présenté au milieu de l'année 2010 comme une plateforme permettant d'exécuter des charges de travail analytique beaucoup plus rapidement qu'avec les bases de données traditionnelles. Selon SAP, ce mode de fonctionnement où le système inscrit les données qu'il doit traiter en RAM, au lieu de les lire sur les disques, permet des gains en performance significatifs, voire très impressionnants.

Mais, rapidement, SAP a commencé à évoquer la capacité de HANA à gérer des charges de travail transactionnelles dans le domaine de l'ERP (Enterprise Resource Planning) et dans d'autres types d'applications, le positionnant comme une alternative éventuelle à certains produits, notamment la base de données phare d'Oracle. « C'est une opportunité très stimulante, parce qu'elle ouvre sur la possibilité de développer des applications totalement nouvelles », a déclaré Vishal Sikka à la keynote qu'il a donné à l'Influencer Summit de Boston. Sur une diapositive, il a montré la future pile logicielle basée sur HANA. À la base de la pile se trouvent HANA et les services d'infrastructure et de gestion du cycle de vie associés. Viennent ensuite les services d'applications, puis ABAP et les services de la plateforme Java, surmontés par les environnements de développement, et enfin les applications construites par SAP et celles des vendeurs tiers.

SAP bientôt numéro 2 dans les SGBD ?

SAP trace aussi d'autres perspectives, annonçant une série d'initiatives en relation avec HANA de la part de vendeurs de middleware et d'analytiques comme Tibco, du fournisseur d'ERP UFIDA, du vendeur de visualisation de données BI (business intelligence) Tableau and Jive Software, connu pour ses solutions de réseau social pour l'entreprise. « Dorénavant, SAP entend disposer d'un « écosystème tout à fait ouvert » pour HANA, » a indiqué Vishal Sikka. Cela paraît logique, bien sûr, étant donné que HANA est un produit relativement nouveau qui a beaucoup de choses à rattraper pour se mettre au niveau d'Oracle et d'autres.  Cela n'a pas empêché un autre responsable de SAP de faire une prédiction très optimiste, mardi, après la keynote de Vishal Sikka. « Retenez-ce que je vais vous dire : en 2015, nous serons le deuxième vendeur de bases de données sur le marché, » a déclaré Steve Lucas, Global General Manager Business analytics and technology. « Je sais qui nous devons dépasser. Ce ne sont pas de petits acteurs. Il va nous falloir quelques années et beaucoup d'ingénierie pour y arriver. Mais nous le ferons. »

« SAP va également chercher à conclure des partenariats avec des éditeurs de logiciels qui intégreront HANA dans leurs produits, » a ajouté Steve Lucas. Une autre bonne manière pour SAP d'avancer vers son objectif serait d'ajouter le support HANA pour son logiciel phare Business Suite, dont de nombreuses mises en oeuvre fonctionnent sur Oracle. « Ce travail est en cours, et comme aucune date d'achèvement n'a été fixée, on peut s'attendre à une mise à jour pour la conférence Sapphire de l'année prochaine, » a déclaré Sethu Meenakshisundaram, CTO adjoint de SAP. « C'est un projet de première importance et nous avançons. » SAP n'a pas encore décidé « si elle vendra aussi HANA comme base de données autonome, » a encore déclaré Vishal Sikka dans une interview.

Déjà 100 millions de dollars de vente pour HANA

« En attendant, SAP a récemment franchi une étape avec HANA, dépassant les 100 millions de dollars de ventes, » comme l'a révélé le directeur technique de SAP au cours de sa keynote. HANA est vendu sous forme d'appliance par un certain nombre de fabricants. « Les 100 millions de dollars ne prennent en compte que les revenus de licence du logiciel de SAP, » a aussi précisé Vishal  Sikka dans son interview. « Autre signe du succès de HANA, dans toutes les régions du monde, les clients ont racheté d'autres produits intégrant le système, » a ajouté le dirigeant. « CSC, l'un des leaders mondiaux dans le conseil, l'intégration de solutions d'entreprise et l'externalisation devrait adopter HANA, » a déclaré David McCue, vice-président et CIO de CSC, dans une interview. « La première instance de production concernera environ 1 téraoctet de données, mais CSC réfléchit, encore à quel type d'usage elle sera affectée, » a-t-il ajouté.

« HANA est un produit jeune, mais c'est aussi une solution viable, » a encore déclaré le CIO de CSC. « Nous sommes suffisamment confiants pour l'acheter, et nous réaliserons plusieurs mises en oeuvre pour le compte de nos clients, » a-t-il ajouté. Ce dernier a aussi donné un point de vue mesuré sur le projet à long terme envisagé par SAP pour HANA. « S'il est matériellement réalisé, le produit aura un très bon retour, » a-t-il estimé. « Sans aucun doute, HANA a montré dans sa version actuelle qu'il avait assez de ressources pour qu'on s'y intéresse. Mais comme toute prospective à long terme, celle-ci pourrait être contredite par les événements. »

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Hier à Boston, SAP a également abordé la question de sa stratégie logicielle dans le cloud computing, récemment agitée par le rachat de SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars. C'est le PDG du vendeur de logiciels de gestion des ressources humaines à la demande, Lars Dalgaard, qui sera placé à tête de l'activité cloud de SAP une fois la transaction achevée. Cette acquisition intervient après plusieurs années pendant lesquelles SAP s'est employé à peaufiner précisément son approche du logiciel dans le cloud. Cela n'a pas été une mince affaire pour un éditeur comme SAP, dépendant du modèle de logiciel sur site et du flux de revenus prévisibles et lucratifs rapportés par le renouvellement perpétuel des licences et les services de maintenance. Ce concept a du être bouleversé et remplacé par un système d'abonnement, devenu le standard du cloud.

« Mais SAP a encore le temps de voir venir, et l'expérience de SuccessFactors va être un atout majeur, » a déclaré Jim Hagemann Snabe, le co-CEO, lors d'un discours liminaire. « 80% des clients importants n'ont pas fait leur choix de stratégie pour le cloud, et pensent encore en terme de cloud privé. On voit aussi que les applications de pointe sont encore confiées à des services de cloud public. » « La combinaison de nos actifs et de SuccessFactors transforme une entreprise qui a essayé de bien faire les choses... en une entreprise qui va croitre rapidement dans le monde, » a-t-il ajouté. « Nous passons aussi d'un mode défensif, à un mode offensif. »

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