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(16/02/2012 10:11:25)
Les éditeurs du Syntec Numérique publient le Livre noir et blanc du logiciel
« Il y a dix ans en arrière, la R&D dans une automobile était liée à sa fabrication, maintenant, 25% de cette R&D vient des logiciels informatiques » a expliqué Bruno Vanryb, président du collège éditeurs du Syntec Numérique et PDG d'Avanquest, lors de la présentation du livre noir et blanc du logiciel. Il replace ainsi le secteur de l'édition de logiciels dans son nouveau contexte. Un secteur qui touche désormais toutes les activités de la société, et doit être mieux reconnu.
Toutefois, ce secteur souffre de blocages. Avant tout sa dispersion entre de multiples entreprises trop faibles en taille. La France compte 3 200 éditeurs, mais 63% d'entre eux réalisent moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. 30% se situent entre 10 et 50 ME, 4% entre 50 et 100, 3% seulement au-delà de 100 ME de CA annuel. Dès qu'ils grandissent, ils se font racheter. Passer de PME à ETI (entreprise de taille intermédiaire) est donc problématique.
L'équipe de Bruno Vanryb propose d'abord la création d'un statut de « société créatrice de logiciels ». Les éditeurs informatiques relèvent en effet, du point de vue juridique et fiscal, de différents statuts : entreprise de croissance, société industrielle, activité de R&D. Ce nouveau statut serait une transformation de celui actuel de JEI. Le Syntec Numérique travaille depuis des mois sur ce projet. Il faudrait avoir 500 salariés et 20 ans d'existence pour y accéder. Le segment visé est bien celui des PME voulant devenir ETI, donc grandir en taille.
Les entrepreneurs forment les entrepreneurs
Le Livre noir et blanc insiste ensuite sur la formation marketing des chefs d'entreprise. Un vieux problème très français, nous sommes plus techniciens que vendeurs. La solution ? Des formations packagées dispensées (il reste juste à trouver un accord avec l'Education Nationale) aux futurs chefs d'entreprise. Elles seraient livrées par les actuels patrons des entreprises d'édition informatique.
Et comme un dialogue avec l'Education Nationale ne lui suffit pas, le Syntec Numérique en ajoute un second, pour définir une filière de formation dédiée aux métiers du logiciel. Ils sont en effet mal reconnus dans leurs nouveaux développements (le web en particulier) et peut adaptés aux applications concrètes. Des cursus ciblés, une gouvernance partagée avec l'Education nationale (mais si, mais si, le Syntec Numérique en rêve), une meilleure visibilité des éditeurs auprès des étudiants sont envisagés.
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Le Syntec Numérique veut également simplifier l'accès aux multiples aides dispensées par les différents services de l'Etat. Oseo, Régions, Caisse des dépôts « baladent » les entreprises d'un guichet à l'autre, d'un formulaire au suivant, et d'un interlocuteur à son homologue. Le Syntec Numérique propose un guichet unique de toutes les aides et surtout, associée à ce guichet, une équipe formée pour ce type de mission.
Des pôles de compétitivité incomplets
Enfin, le syndicat aimerait développer des écosystèmes du logiciel. Les pôles de compétitivité existent bien, mais le Syntec Numérique les trouve incomplets. Il manque les organismes de financement, les universités et grandes écoles, et ils fonctionnent indépendamment les uns des autres, trop localement. Contrairement aux organismes américains, Silicon Valley, par exemple, les grands acteurs ne passent pas commande aux petits acteurs. Ils s'ignorent. Le Syntec Numérique propose donc de revoir la conception des écosystèmes pour regrouper tous les acteurs du logiciel, leur donnant une plus grande dynamique et une meilleure visibilité en France comme à l'international.
Bref, le Syntec Numérique veut expliquer aux candidats aux présidentielles : « tenez compte de nos propositions, c'est bon pour la croissance ». Après sa présentation, Bruno Vanryb dialoguait d'ailleurs avec les représentantes des deux principaux candidats (***). Et il est allé beaucoup plus loin que ses propositions, expliquant que l'expansion de l'industrie du logiciel permettrait de mieux accueillir, dans la vie active et dans la société en général, les nouvelles générations, particulièrement la génération « Y ». A condition de dépasser ses blocages et que le futur Président l'y aide. C'est la raison d'être de ces cinq propositions (****).
(***) Laure de la Raudière pour l'équipe Sarkozy et Fleur Pellerin pour celle de Hollande.
(****) Le Syntec Numérique a par ailleurs avancé dix propositions, mais son collège éditeurs voulait souligner l'importance de son secteur (et ne pas laisser l'Afdel, qui le lui rend bien, seule en piste) avec ses propres propositions au nombre de cinq.
Hexapage optimise ses achats avec l'ERP dédié de Compufirst
Qui connaît Compufirst ne sait pas forcement que ce site marchand BtoB exploite depuis deux ans son propre ERP associé à des fonctions de BI pour piloter ses interactions avec ses clients et grossistes. Cet outil baptisé Biorim, soutenu par OSEO, vient de trouver son premier débouché commercial. Il équipe maintenant Hexapage, un groupement de 25 revendeurs bureauticiens, qui le met à la disposition de ses membres.
« Nous voulions disposer d'un système qui fournirait à nos adhérents une interface unique pour passer leurs commandes plutôt que de devoir se connecter aux différentes plates-formes de nos fournisseurs », relate Richard Guelin, le président du groupement Hexapage. A la manière des liens EDI mis en place entre Compufirst et ses grossistes, la version de Biorim utilisée par Hexapage est d'ores et déjà connectée directement à ses fournisseurs Kyocera Minolta, Ricoh ainsi que les grossistes de Canon et de Lexmark.
Pour Hexapage, l'usage de la technologie de Compufirst est donc source d'avantages fonctionnels mais aussi commerciaux. En effet, tous les achats de ses adhérents sont désormais estampillés Hexapage chez les fournisseurs du groupement. « De cette façon, nous massifions nos achats et sommes ainsi à même d'obtenir des conditions qui vont au-delà des avantages dont disposaient jusqu'ici nos membres », explique Richard Guelin. Ce surplus de bénéfices va être utilisé par le groupement pour créer des actions au service du collectif comme des opérations marketing. De leur côté, les adhérents continueront de profiter des conditions traditionnellement négociées entre Hexapage et ses fournisseurs.
Cinq étapes pour se préparer au traitement des big data
Manipuler de larges volumes de données n'est pas une nouveauté pour les départements informatiques, mais derrière le battage fait sur la question, les big data diffèrent vraiment du datawarehouse, du datamining et de l'analyse décisionnelle qui les ont précédées, souligne Beth Stackpole, de Computerworld, dans un article publié cette semaine.
Les données sont générées de plus en plus vite, la plupart étant désormais récupérées sous leur forme brute. Les blogs, les réseaux sociaux, les outils de localisation, de même que les informations remontées des capteurs et sondes diverses, créent un nouvel univers de données non structurées. Si celles-ci sont rapidement capturées, gérées et analysées, elles peuvent aider les entreprises à découvrir des faits et des modèles qu'elles n'avaient pas été capables de reconnaître jusque-là. « Nous avons recueilli beaucoup de données pendant longtemps », relate ainsi Paul Gustafson, directeur des programmes technologiques du Leading Edge Forum de CSC. Archivées, elles étaient modélisées autour des processus métiers, mais elles ne l'étaient pas comme un ensemble de connaissances plus large pour l'entreprise, pouvant être reliées entre elles. L'informatique se trouve à l'avant-garde de cette révolution. Les responsables IT devraient commencer à préparer leur entreprise pour cette transformation, estiment des analystes tels que Mark Beyer, de Gartner. Voici cinq actions à entreprendre pour en poser les fondations.
1 - Faire l'inventaire de ses données.
Toutes les entreprises, ou à peu près, ont accès à un flux régulier de données non structurées, que celles-ci proviennent des médias sociaux, ou de capteurs surveillant une usine, par exemple. Cela ne signifie pas qu'elles doivent toutes les sauvegarder et les exploiter. Cet afflux soudain a suscité un besoin artificiel d'essayer de comprendre toutes ces données, remarque Neil Raden, un analyste de Constellation Research. Ce souci a pu être provoqué par des consultants ou fournisseurs soucieux de promouvoir leurs solutions. « Il y a une certaine pression de la part de ceux qui commercialisent la technologie », observe Neil Raden. Sans urgence, une première étape pourrait consister à inventorier quelles données sont créées en interne et déterminer quelles sont les sources externes, s'il y en a, qui pourraient apporter des informations complémentaires sur l'activité de l'entreprise, explique l'analyste de Constellation Research.
Une fois cet état des lieux engagé, les équipes informatiques devraient entreprendre des projets très ciblés qui pourraient être utilisés pour montrer quels résultats on peut obtenir, plutôt que d'opter pour des projets en mode big-bang. Mieux vaut éviter de dépenser plusieurs millions de dollars pour déterminer si un projet vaut la peine d'être mené, souligne Neil Raden.
2 - Donner la priorité aux métiers
Aligner l'IT avec les métiers est indispensable dans le cas d'un chantier aussi important que peut l'être le traitement des big data. Les premières occasions de traiter ces volumes se sont trouvées hors du périmètre de la IT. Par exemple dans des départements marketing qui ont décidé de récolter les flux des médias sociaux pour gagner en visibilité sur les besoins des clients et les tendances en matière d'achats. Si c'est effectivement du côté business que l'on devrait identifier l'intérêt de ces analyses, c'est à la IT que revient de prendre en charge la fédération et le partage des données et de mettre en oeuvre la stratégie big data. Pour Dave Patton, analyste chez PricewaterhouseCoopers, ce n'est pas une démarche que la IT peut faire seule de son côté. « Il sera difficile d'en faire une success story si le projet n'est pas aligné sur les objectifs business ».
3 - Réévaluer l'infrastructure[[page]]
3 - Réévaluer l'infrastructure
Dans la plupart des entreprises, les projets big data vont demander des changements importants. D'une part sur les infrastructures serveurs et de stockage, d'autre part sur la gestion des données, si l'on en croit Mark Beyer, du cabinet Gartner, ainsi que d'autres experts. Les responsables informatiques doivent se préparer à étendre leurs systèmes pour qu'ils supportent des bases en perpétuelle expansion, recevant données structurées et non structurées. Cela signifie qu'il faut trouver la meilleure approche pour rendre les systèmes à la fois extensibles et évolutifs et qu'il faut élaborer une feuille de route pour intégrer tous les systèmes disparates qui vont alimenter l'effort d'analyse des big data.
« Actuellement, les entreprises ont souvent des systèmes disparates et séparés pour gérer la paie, les relations clients, le marketing », indique Anjul Bhambhri, vice-président, responsable des produits big data chez IBM. Les CIO ont besoin de mettre en place une stratégie pour les faire converger. « Il faut pouvoir poser des questions qui traversent tous ces systèmes pour obtenir des réponses », précise le VP d'IBM.
4 - Etudier les technologies associées
Evidemment, le monde des big data apporte sa liste d'acronymes et de technologies. Les outils en Open Source sont ceux qui retiennent le plus l'attention. On met au crédit des Hadoop, MapReduce et NoSQL d'avoir aidé les géants du web que sont Google et Facebook à naviguer à travers leurs réservoirs de big data. La plupart de ces technologies, même si elles sont désormais disponibles sous une forme commerciale, sont encore assez immatures et requièrent pour s'en servir des compétences très spécifiques. Parmi les autres technologies importantes dans le monde des big data figurent l'analytique in-database pour être au plus près des données, les bases exploitant le stockage en colonnes et les appliances de datawarehouse. Les équipes IT vont devoir comprendre ces nouveaux outils pour pouvoir faire des choix avertis en matière de big data.
5 - Préparer ses équipes
Qu'elles aient besoin d'experts Hadoop ou de spécialistes des données (data scientists), les départements IT manquent sévèrement des talents nécessaires pour aller plus loin avec les big data. Les compétences en matière d'analytique sont peut-être les plus cruciales et c'est là que se trouvent les manques les plus importants.
McKinsey prévoit que, pour les seuls Etats-Unis, on aura besoin d'ici 2018 de 140 000 à 190 000 experts supplémentaires spécialisés dans les méthodes statistiques et l'analyse de données. Parmi les postes les plus demandés se trouvera la fonction de plus en plus médiatisée de « data scientist ». En outre, McKinsey s'attend à des demandes à la fois du côté métier et technique pour quelque 1,5 million de managers à l'aise avec les données, disposant d'une formation reconnue dans l'analyse prédictive et les statistiques.
Pour quelques entreprises, particulièrement celles qui se trouvent dans les zones les moins peuplées, trouver des compétences sera l'un des aspects les plus délicats des projets de big data. Pour une structure de taille moyenne, ce sera un défi de constituer une équipe et de faire en sorte qu'elle suive le rythme en constante évolution de cet environnement, estime Rick Cowan, CIO de True Textiles, un fabricant américain de tissu situé dans le Maine. Pour y faire face, il a commencé à reconvertir des développeurs et des spécialistes des bases de données pour les faire progresser sur les analyses avancées.
Les directions des départements IT vont devoir elles-mêmes se transformer pour exceller dans ce nouveau monde. Les managers IT du futur combineront des compétences sur l'analyse de données et les processus métiers, estime Mark Beyer, de Gartner. « Les CIO ont eu l'habitude de gérer des infrastructures à partir des prescriptions des métiers, par opposition à un CIO qui serait capable d'identifier une opportunité et par conséquent de pousser vers une utilisation innovante de l'information », explique-t-il. C'est la transformation qui devra se produire.
Le groupe des utilisateurs de Chronos veut se relancer
La plupart des grands progiciels du marché sont dotés de clubs d'utilisateurs. Le rôle de ceux-ci est de permettre les échanges de bonnes pratiques comme de trucs et astuces mais aussi de renforcer le poids des clients dans le dialogue avec l'éditeur.
Dans le cas de Chronos, la solution de gestion des temps jadis développée par Arès et reprise par Asys, le club des utilisateurs ne regroupe plus que sept membres : La Banque de France, le Centre Medical G. Coulon, Le Centre Hospitalier de Dax, ETDE (Pôle Energies et Services de Bouygues Construction), Point P, Saint Gobain Pam et SITA.
Sous la houlette de son président, William Robaye, Chef de Projet à la Direction « Organisation & Projets Systèmes d'Informations » du groupe ETDE, ce club cherche à se relancer. L'éditeur lui apporte d'ailleurs son soutien. « Notre objectif : échanger, mutualiser et faire évoluer le standard de l'outil dans l'intérêt des utilisateurs » indique le président.
Asys revendique pour ses deux solutions de gestion des temps et des activités, à savoir Chronos (grands comptes) et Horsys (PME), 900 entreprises utilisatrices en France et en Europe.
Sopra Group veut renforcer ses activités au Royaume-Uni
Trois jours avant de présenter ses résultats financiers pour l'année 2011, la SSII française Sopra Group annonce son intention de renforcer ses activités outre-Manche par deux acquisitions. L'une porte sur la filiale britannique de Business & Decision qui intervient dans les domaines du décisionnel, du CRM (gestion de la relation client) et du e-business sur plusieurs secteurs (services financiers, distribution, secteur public, transports). L'autre projet de rachat concerne l'activité de Tieto consacrée aux services financiers sur le marché britannique. Ces deux entités ont respectivement réalisé un chiffre d'affaires de 26 M€ et 22 M€ en 2011, précise Sopra dans un communiqué.
Sur les neuf premiers mois de l'année dernière, la France pesait toujours plus de 80% du chiffre d'affaires de la SSII française, soit 632,4 millions d'euros sur un total de 769,8 M€. Les deux projets d'acquisition pourraient être finalisés au cours de ce trimestre, sous réserve des autorisations réglementaires requises. Les activités rachetées seront intégrées à la filiale britannique de Sopra Group. Cette dernière a réalisé un chiffre d'affaires de 58 millions d'euros environ pour l'année 2011.
TF1 révise son décisionnel RH avec Microstrategy
Le groupe TF1 a déployé en janvier 2010 le projet Sigma sous SAP pour unifier sa gestion au niveau groupe, toutes activités confondues. Il manquait cependant un outil complet de pilotage des ressources humaines disponible sous divers environnements, notamment les tablettes voire les smartphones pour la direction du groupe.
Au départ, la DRH groupe disposait de rapports sous SAP BW (Business Warehouse) créés dans le cadre de Sigma mais ceux-ci n'étaient ni souples ni ergonomiques. Par ailleurs, il existait une application de tableau de bord, faite maison et avec des données devant être intégrées ponctuellement. L'ensemble n'était disponible que pour les personnels de la DRH sur les PC. L'objectif poursuivi était d'obtenir, sur tous les terminaux, un rafraîchissement au minimum quotidien des données et une ergonomie avancée avec un usage aisé sans besoin de formation particulière.
Par ailleurs, TF1 a signé la Charte de la Diversité. L'outil décisionnel devait permettre de contrôler que ses dispositions étaient respectées tant sur le recrutement que sur la politique de rémunération.
Une cinquantaine d'utilisateurs étaient concernés. Les opérationnels de la DRH devaient accéder à l'outil via le portail applicatif sur PC, le comité exécutif RH autant par le portail applicatif que sur tablettes et le comité directeur essentiellement sur tablettes.
Un projet baptisé REVE
Le projet, nommé REVE (Reporting EVErywhere), se devait d'être global au niveau groupe, fiable, pérenne et surtout sécurisé. « Les données intègrent des informations extrêmement sensibles, notamment les salaires des vedettes de la chaîne » souligne Dan Malka, chef de projet informatique détaché à la DRH groupe. Environ 90% des données pouvaient être récupérés via SAP BW car elles étaient disponibles dans Sigma. Le solde était constitué de données intégrables (fichiers Excel...).
Deux produits ont été examinés pour compléter SAP BW et atteindre tous les objectifs. Le premier, logiquement, était SAP BO (Business Object), le second, Microstrategy.
Le groupe TF1 dispose en interne d'une expertise sur BO XI 3 mais la version 4 avait été recommandée, bien que manquant de maturité, pour correspondre aux attentes en termes de multi-terminal. BO bénéficiait d'une intégration évidente dans SAP et la version 3 aurait coûté moins cher que toute autre solution, car déjà présente sur le système d'information du groupe. La version 4 supposait en effet de racheter des serveurs et des licences.
Cette nécessité de rachat de serveurs et de licences constituait le handicap majeur pour Microstrategy. Mais, à l'inverse de BO, l'accès multi-terminal y était déjà mature et l'intégration de l'ensemble des outils de l'écosystème ne posait aucun souci. Enfin, les fonctionnalités avancées et métier plaidaient aussi en faveur de cet outil qui a été finalement choisi.
Deux étages : SAP BW et Microstrategy
SAP BW et SAP HR (human Ressource) ont été maintenus, avec une intégration confiée au prestataire habituel du groupe TF1, Northgate Arinso. La couche Microstrategy (version 9.2.1), elle, a été intégrée par Censio. Les métadatas propres à Microstrategy ont été mises en place dans un serveur MS SQL 2008. La connexion Microstrategy/SAP repose quant à elle sur Microstrategy Intelligence Server.
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SAP BW a été conservé pour sa partie intégration des données, le stockage/archivage, le datawarehousing et les cubes associés aux quelques requêtes de base. Microstrategy se base sur les requêtes BW (et pas sur les cubes pour améliorer les performances) pour construire les rapports, disponibles sans redéveloppement quel que soit le terminal. « On peut cependant prévoir d'ajouter la prise en charge de certains apports des tablettes ou des smartphones (géolocalisation GPS, accéléromètre, commande tactile...) dans les rapports affichés sur ces outils » relève Dan Malka.
Le socle de REVE a été construit de janvier à septembre 2011. Des tableaux de suivi des rémunérations ont été ajoutés dans un deuxième lot, de juillet à novembre 2011. Un troisième lot a permis de piloter la campagne annuelle de réévaluation des salaires, avec intégration des propositions des managers opérationnels saisies via l'intranet. Enfin, un projet d'industrialisation a été mené de décembre 2011 à janvier 2012.
Des bonnes pratiques à respecter
Plusieurs règles ont été adoptées pour s'assurer de la performance de l'ensemble. La première a été de gérer trois niveaux dans la mise en place d'une évolution de l'outil : développement, pré-production et production. Le passage d'une évolution d'un niveau au suivant se fait par simple glisser-déposer dans Object Manager de Microstrategy. Dan Malka préconise : « une bonne pratique est de bien sauvegarder ses métadatas Microstrategy avant toute manipulation de ce genre ».
Par ailleurs, la connexion des tablettes s'effectue en respectant strictement les règles de la DSI groupe (VPN/HTTPS sur les connexions WiFi ou 3G...). Cela implique un paramétrage fin qui est malheureusement perdu en cas de mise à jour du coeur applicatif.
Le bilan est cependant largement positif pour les utilisateurs métier. Ceux-ci se sont largement impliqués dans le développement de l'outil, via des allers-retours entre métiers et informaticiens. Malgré tout, le raccordement de la BI RH et de la BI finances (sous SAP BW) n'a pas été de tout repos.
Le budget du projet n'a pas été communiqué.
Le Crédit Agricole fournit sa suite logicielle 2Si au groupe Rodolphe Hottinger
Selon une information diffusée par Crédit Agricole Private Banking Services (CAPBS) la compagnie financière Rodolphe Hottinger, nouvellement arrivée à Genève, a débuté ses opérations financières en utilisant la plateforme logistique S2i développée par CAPBS. Au total, la mise sur pied du système s'est déroulée sur 5 mois et est désormais finalisée.
L'utilisation de la plateforme S2i dans le cadre de la sous-traitance de son système informatique et de son back-office permettra à la compagnie financière Rodolphe Hottinger de se concentrer sur le développement de ses activités commerciales. Rodolphe Hottinger, président de la compagnie éponyme, a souligné «la qualité et la rapidité dans le traitement des opérations, pour une solution qui a en outre permis une rationalisation des coûts importante».
S2i déjà implémenté dans 24 banquesLa solution S2i est actuellement implémentée dans 8 entités de Banque Privée Internationale du Groupe Crédit Agricole ainsi que dans 16 banques externes, en Suisse comme à l'étranger, qui ont opté pour une complète de sous-traitance de leur informatique et de leur back-office. Ce sont ainsi 24 banques qui totalisent CHF 105 milliards d'actifs sous gestion gérés via la plateforme S2i, a indiqué un porte-parole du Crédit Agricole Private Banking Services à notre rédaction.
ICTjournal.ch (...)(09/02/2012 15:51:22)
Gestion des RH : Oracle réplique à SAP/SuccessFactors en achetant Taleo
Oracle débourse 1,9 milliard de dollars pour mettre la main sur Taleo, éditeur spécialisé dans les solutions de gestion des talents et de recrutement des collaborateurs. Les applications de Taleo sont proposées en mode SaaS (software as a service). La capitalisation boursière de la société avoisinait hier les 1,62 Md$. Au 30 septembre dernier, sur les neuf premiers mois de son exercice fiscal, l'éditeur avait réalisé un chiffre d'affaires de 224 millions de dollars, soit une progression de 32% sur un an.
Cette proposition de rachat se présente comme une réplique directe à l'offre faite il y a deux mois par SAP à l'éditeur SuccessFactors, un concurrent de Taleo. L'opération de rachat de SuccessFactors, pour un montant de 3,4 Md$, est en cours d'examen.
Combiner l'offre de Taleo avec celle du cloud public d'Oracle ?
Oracle considère que la gestion du capital humain est devenue un domaine stratégique, ainsi que l'a souligné Thomas Kurian, l'un de ses dirigeants, vice-président exécutif, responsable du développement des produits. Les solutions cloud de Taleo sont un apport important au cloud public d'Oracle, a-t-il indiqué en faisant référence à l'offre annoncée par l'éditeur de Redwood lors de sa conférence OpenWorld 2011 en octobre dernier. Cette offre de cloud public comporte déjà des fonctions de gestion des employés : organigramme, annuaires, paie, fonctions d'analyse.
L'acquisition de Taleo, encore soumise à l'approbation des actionnaires, devrait être réalisée d'ici la fin du semestre. Le conseil d'administration de l'éditeur de logiciels RH a approuvé unanimement l'opération. Il reste maintenant à déterminer de quelle façon l'offre acquise va s'articuler avec celle d'Oracle en mode SaaS.
Taleo compte parmi ses clients des sociétés comme Alcatel-Lucent, Areva, Acxiom, HP, IBM, Merck et Point P.
Pour gérer ses achats, Hexapage utilise l'ERP de Compufirst
Qui connaît Compufirst ne sait pas forcement que ce site marchand BtoB exploite depuis deux ans son propre ERP associé à des fonctions de BI pour piloter ses interactions avec ses clients et grossistes. Cet outil baptisé Biorim, soutenu par OSEO, vient de trouver son premier débouché commercial. Il équipe maintenant Hexapage, un groupement de 25 revendeurs bureauticiens, qui le met à la disposition de ses membres.
« Nous voulions disposer d'un système qui fournirait à nos adhérents une interface unique pour passer leurs commandes plutôt que de devoir se connecter aux différentes plates-formes de nos fournisseurs », relate Richard Guelin, le président du groupement Hexapage. A la manière des liens EDI mis en place entre Compufirst et ses grossistes, la version de Biorim utilisée par Hexapage est d'ores et déjà connectée directement à ses fournisseurs Kyocera Minolta, Ricoh ainsi que les grossistes de Canon et de Lexmark.
Pour Hexapage, l'usage de la technologie de Compufirst est donc source d'avantages fonctionnels mais aussi commerciaux. En effet, tous les achats de ses adhérents sont désormais estampillés Hexapage chez les fournisseurs du groupement. « De cette façon, nous massifions nos achats et sommes ainsi à même d'obtenir des conditions qui vont au-delà des avantages dont disposaient jusqu'ici nos membres », explique Richard Guelin. Ce surplus d'avantages va être utilisé par le groupement pour créer des actions au service du collectif comme des opérations marketing. De leur côté, les adhérents continueront de profiter des conditions traditionnellement négociées entre Hexapage et ses fournisseurs.
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SAP adapte HANA, la base de données en mémoire, aux PME
Les PME vont disposer de la solution analytique haute performance de SAP. L'offre comprend une nouvelle édition Edge du logiciel ainsi que des outils analytiques sous HANA pour sa suite ERP (Enterprise Resource Planning) Business One. « Ces produits seront vendus par nos partenaires sur un marché où SAP compte plus de 96 000 clients, ce qui représente 79% de sa base client totale, » a déclaré Eric Duffaut, patron de la distribution mondiale de SAP, au cours d'une conférence téléphonique avec la presse et les analystes.
La technologie HANA consiste à traiter les données depuis la RAM au lieu de les écrire et de les lire sur des disques durs traditionnels, ce qui permet de meilleures performances. La base de données, qui sait gérer aussi bien les charges de travail décisionnelles que transactionnelles, est vendue sous forme d'appliance par un certain nombre de fournisseurs. « L'édition Edge de HANA est disponible. Elle est identique à la version Entreprise, » a déclaré Bobby Vetter, vice-président senior, SAP, Ecosystem & Channels Readiness. « L'édition Edge aura aussi le même calendrier de sortie que l'édition Entreprise, » a t-il ajouté. Cependant, la quantité de RAM des appliances HANA Edge sera plafonnée et moins élevée. Celles-ci pourront également être vendues en bundle avec la suite logicielle BusinessObjects Edge BI (business intelligence) de SAP.
Comme le précise SAP dans un communiqué, l'offre d'analytiques pour Business One, son application de gestion intégrée, est susceptible de répondre à tous les besoins « à petite échelle. » Celle-ci s'appuie sur une application SAP basée sur HANA facile à utiliser et intégrant des processus essentiels, notamment pour le reporting « avec Crystal Reports, lequel génère en temps réel des rapports complets à partir de données actualisées. »
Pas de prix dévoilé et une montée en charge progressive
Le produit doit entrer dans sa phase de montée en charge ou « ramp-up» (un terme utilisé par SAP pour désigner le lancement de programmes destinés aux « early adopters) d'ici la fin du mois de février. La diffusion générale est prévue plus tard cette année. Bobby Vetter et Eric Duffaut n'ont pas voulu donner de détails sur le prix des produits, mais tous deux ont souligné que leur coût sera adapté. « Nous savons que ce marché est sensible à la question du prix, » a déclaré Eric Duffaut en ajoutant que « le prix sera juste. »
HANA est disponible pour tous depuis juin dernier. Depuis cette date, SAP est resté très discret sur sa technologie et sur sa feuille de route technique. Le mois dernier, Vishal Sikka, CTO et membre exécutif du Conseil d'administration de SAP, a révélé que l'entreprise avait l'intention d'utiliser le support HANA pour faire tourner certains modules de sa Business Suite phare d'ici à la fin de cette année. Dans le futur, HANA devrait aussi servir de base à une prochaine génération d'architecture logicielle pour les produits de l'éditeur allemand.
L'an dernier, les ventes de HANA ont atteint plus de 160 millions d'euros. « Dans l'histoire de SAP, c'est le produit qui affiche la plus forte croissance, » a déclaré l'entreprise.
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