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(24/09/2010 14:50:29)
Teradata et Cloudera s'associent pour révolutionner le traitement analytique des données
Les nouveaux partenaires envisagent de mettre en route un pipeline destiné aux clients de Teradata qui utilisent la distribution Hadoop de Cloudera (CDH). Ceux-ci précisent que le pipeline sera utilisé pour acheminer des données non structurées provenant de diverses sources en ligne directement vers une installation Teradata où les masses de données brutes pourront être analysées en détail. L'objectif est de permettre aux utilisateurs de rassembler et de consulter de grands pools de données, et de profiter d'une quantité d'informations utiles émanant de sources de données structurées et non structurées comme jamais ils n'ont pu le faire auparavant.
Hadoop, le framework de traitement qui travaille en parallèle pour exécuter des programmes écrits en Python, Java et autres langages, a été principalement utilisé jusqu'ici à des fins de data reporting, par exemple pour l'extraction de données des fichiers log sur les serveurs web. Mais celui-ci peut être mis utilement à contribution dans des domaines qui couvrent la reconnaissance et l'analyse d'images jusqu'à la collecte et le déplacement de données à grande échelle.
Améliorer le traitement d'énormes quantité de données
Comme l'a déclaré Mike Olson de Cloudera, grâce à cette solution additionnelle, les clients de son entreprise peuvent maintenant relier leurs résultats de recherche à des indicateurs financiers, des profils clients, et autres. Mais selon Richard Winter, président de Winter Corporation, une entreprise spécialisée dans les solutions impliquant des gros volumes de données, ce puissant outil intégré, dédié à l'analyse complexe des données, pourra aider de nombreux utilisateurs à renforcer leurs atouts sur le plan concurrentiel.
Ce développement révolutionnaire est possible grâce à la compatibilité des réseaux de traitement parallèles (comme Hadoop) avec l'entreposage de données en parallèle (géré par le moteur analytique de la base de données de Teradata). Chaque système peut avoir été mis en place pour différents types d'analyse, mais lorsqu'ils sont combinés - comme le font Teradata et Cloudera - ils peuvent aider les utilisateurs à réunir des quantités énormes de données en provenance de toutes sortes de sources. Mais ce n'est pas tout. Selon un expert, le déploiement des deux technologies en parallèle peut aider à explorer de nouvelles opportunités, à inventer de nouvelles applications et à disposer de meilleurs avantages concurrentiels.
Les deux partenaires ont prévu de travailler très étroitement pour mettre sur pied ensemble cette solution de pointe. Le Hadoop Connector de Teradata sera livré gratuitement avec Cloudera Enterprise, à charge pour Cloudera d'apporter le support technique du Connector. La commercialisation de la solution sera menée de manière conjointe, à l'occasion de forums, d'évènements et de salons spécialisés.
(...)(23/09/2010 09:04:27)OpenWorld 2010 : Oracle se convertit à la religion du Cloud
Davantage de contrôle utilisateur dans le cloud
L'intervention de Thomas Kurian concernait également la méthode utilisée par l'éditeur en matière de sécurité au sein du cloud, ce qui lui a permis, au passage, de faire la promotion de l'offre d'Oracle en matière de contrôle des identités et des niveaux de sécurité au sein de la base de données. Celui-ci a montré notamment comment les utilisateurs pourraient facilement configurer et modifier les processus de gestion dans les futures applications Fusion d'Oracle qui seront proposées sur site et à la demande. "Dans le passé, il était nécessaire de faire appel à un développeur pour apporter cette souplesse. Nous avons revu l'architecture de notre middleware pour modifier fondamentalement l'ancienne modalité", a-t-il expliqué. "Si Thomas Kurian a insisté sur les capacités d'Oracle en matière de sécurité et de gestion d'identité, c'est parce que ces fonctionnalités sont, pour le moment, généralement rarement offertes par la plupart des vendeurs de services SaaS (Software-as-a-Service) pure-play", a relevé China Martens l'analyste du Group 451. La stratégie d'Oracle en matière de cloud computing ne semble pas inclure une offre d'IaaS (infrastructure-as-a-Service) public comme c'est le cas d'Amazon Elastic Compute Cloud (EC2). Thomas Kurian n'a pas non plus abordé des concepts tels que l'architecture SaaS multi-tenant qui permet à de nombreux clients de partager une application ou une fonction précise, sans mélanger leurs données.
Pas encore de SaaS multi-tenant
On ne comprend pas encore clairement si les Applications Fusion seront disponibles sous forme multi-tenant, une approche préférée par les fournisseurs de SaaS, car elle permet de réduire les frais généraux du système et facilite le déploiement des mises à jour pour de nombreux utilisateurs à la fois. Les applications SaaS sont généralement vendues par abonnement sur la base d'une par utilisateur. Mais Oracle semble croire qu'il sera plus rentable de s'en tenir à un modèle single-tenant pour Fusion et de maintenir le système traditionnel des licences séparément des bases de données et des autres technologies supportées. Selon Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, la stratégie Cloud d'Oracle apparaît comme une évolution de son service d'hébergement actuel Oracle On Demand, qui a fonctionné pendant des années. "Quand Oracle dit "Cloud", cela signifie hébergement", a t-il commenté. "Je pense qu'il y a une technologie nouvelle en jeu ici, mais la dernière du genre pour faire de l'hébergement."
OpenWorld 2010 : Mark Hurd dévoile un Exadata plus puissant
Dès la nomination de Mark Hurd comme président d'Oracle, il y a quinze jours, il apparut évident que parmi les attributions de l'ex-PDG de HP figurerait la promotion des solutions matérielles. On s'attendait notamment à le voir soutenir Exadata, le système de stockage de base de données, optimisé pour le datawarehouse et les processus intensifs de requêtes. L'homme connaît déjà le produit puisque sa version initiale, lancée en septembre 2008, a été co-développée avec HP.
Pour son premier OpenWorld en tant que dirigeant d'Oracle, Mark Hurd s'est ainsi vu confier l'annonce d'Exadata X2-8, version 3 du système, qui repose sur deux serveurs Sun 8-socket totalisant 128 coeurs Intel et 2 To de mémoire. Comme la V2 lancée en 2009, l'offre complète réunit 14 serveurs de stockage. Elle offre jusqu'à 336 To de capacités de stockage brutes. En interne, les serveurs communiquent entre eux par des liaisons Infiniband à 40 Gb/s et avec l'extérieur via une connexion Ethernet 10 Gb/s. L'armoire comprend jusqu'à 5 To de mémoire Flash cache pour accéder aux données les plus importantes lors des transactions réclamant des temps de réponse extrêmement rapides.
Solaris 11 Express ou Unbreakable Enterprise Kernel
Les clients ont le choix d'utiliser ces machines sous Solaris 11 Express ou avec l'OS Unbreakable Enterprise Kernel qu'Oracle vient d'annoncer. Ce dernier s'appuie sur la version 2.6.32 du kernel Linux et bénéficie d'optimisations mises au point en collaboration avec les équipes de développement d'Oracle (sur la base de données, les offres middleware et le matériel). Cet OS inclut aussi un kernel compatible Red Hat, compilé directement à partir de Red Hat Enterprise Linux.
Avec l'arrivée de cette troisième version d'Exadata, la V2, qui repose sur huit serveurs 2-socket, change de nom pour s'appeler Exadata X2-2. Elle se présente maintenant comme le modèle ouvrant la gamme, existant en quart de rack, en demi-rack, en full et multi-racks. Tandis que le modèle X2-8 est d'emblée proposé dans sa version complète (full rack), présentée comme une plateforme adaptée aux traitements nécessitant des processus de requêtes très intensifs et pour les applications de datawarehouse. Dans ce dernier domaine, la concurrence promet d'être rude avec IBM qui vient d'ajouter Netezza à son catalogue, et avec Teradata.
Oracle voit pour Exadata un avenir tout tracé dans la consolidation d'applications et de bases de données multiples en cloud privé (une grande base de données couvrant plusieurs noeuds avec RAC -Real application Cluster- ou plusieurs bases de données avec le cluster RAC One Node, option disponible depuis la version 2 d'Oracle Database 11g).
Illustration : Mark Hurd, président d'Oracle (crédit photo : Maryse Gros)
Observatoire des projets : Le taux d'échec reste élevé faute de méthode
Les premiers résultats de sont guère encourageants et les nombreux échecs semblent bien liés à une méthodologie défaillante dans les organisations. 16% des organisations ayant répondu au questionnaire admettent que la majorité des projets sont des échecs et seulement 30% que la majorité arrivent à l'heure. Les dépassements de délais sont importants mais, par contre, les dépassements de coûts sont déclarés comme rares.
Une première étude française
Cette étude est une première en France. Elle porte sur des entreprises de plus de 250 personnes issues d'un échantillon de 5000 firmes réparties de façon représentative en terme de taille et de secteur. Pour la réaliser, Daylight s'est associé à deux établissements d'enseignement supérieur et de recherche : l'ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise) et l'IAE Lille (Institut d'Administration des Entreprises, université Lille I). Le Monde Informatique et CIO étaient également partenaires. Auparavant, il n'existait que des études d'origine américaine et dont le principal enseignement était qu'un tiers des projets étaient des échecs complets et la moitié dérivaient fortement en terme de délais, de budget ou des deux.
La première édition du baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI » est bien sûr perfectible et, faute d'un recul suffisant, ses conclusions sont à prendre avec prudence, plus comme des tendances qualitatives. Les éditions successives, dans les années à venir, permettront d'affiner le propos.
Mais où sont les bonnes pratiques ?
La première tendance qui se dégage est catastrophique : si les référentiels de bonnes pratiques se multiplient, force est de constater que les entreprises n'appliquent que rarement leurs principes, même ceux de bon sens. Il en résulte un taux d'échec élevé. Pire, les entreprises sont incapables de tirer partie des échecs passés : non seulement il y a un très faible partage des connaissances en cours de projet mais, en plus, en fin de projet, il n'y a quasiment jamais de capitalisation de l'expérience acquise. De plus, le rôle du chef de projet n'est pas vu comme celui d'un véritable métier. Le chef de projet est tantôt vu comme un simple manager généraliste, tantôt comme un poste temporaire au sein d'une carrière. Il est vrai que l'autonomie de ceux-ci est souvent des plus limitées. Ils dirigent certes au quotidien des équipes mais ne maîtrise pas la composition de celles-ci, pas plus qu'il n'a de choix quant aux autres ressources dont il pourrait avoir besoin, notamment financières.
Moins de 10% des organisations disposent d'un SI collaboratif pour gérer un projet. Les projets sont déclenchés sur une vague étude d'opportunité. L'alignement stratégique -quand il existe- est mené quasiment exclusivement en mode top-down, sans aucune possibilité de retour formel de la base vers le sommet. Les référentiels de bonnes pratiques sont rarement utilisés. Il n'existe d'ailleurs pas de méthodologie de référence réelle (autrement qu'un document bureautique stocké dans un coin de l'intranet) dans plus des deux tiers des cas.
Des méthodologies à renforcer
Les développements sont souvent réalisés au fil de l'eau, avec des référentiels (cahier des charges...) peu ou pas formalisés. La contractualisation MOA/MOE est peu fréquente. « Sans vraie contractualisation, on ne peut pas réussir un projet » martèle pourtant Fadi Gémayel.
De même, la gestion de porte-feuilles de projets est très perfectible : les dépendances entre projets sont peu ou pas traités : les conflits de ressources vont être affrontés devant la hiérarchie qui va arbitrer en mode binaire, sans anticipation.
Quand une équipe de support aux projets existe, la structure est rarement permanente et son rôle consiste souvent à installer des outils de gestion de projets. Gestion des risques et gestion de la qualité sont soit absents soit très ponctuels. Leur intégration au processus du projet est exceptionnelle (moins de 10% des cas). Plaquées comme un projet parasite à côté du projet principal, leur utilité est des plus douteuses. La remontée des incidents est généralement déficiente et elle se limite à signaler que le client se plaint du produit livré.
Des projets vraiment stratégiques ?
Alors que la « gouvernance » est dans toutes les bouches depuis une dizaine d'années, que ce concept repose sur l'alignement stratégique du SI sur le business, on aurait pu croire que la qualification de « projet stratégique », donc prioritaire et intimement lié à l'avenir de l'organisation, serait un peu sérieuse.
Or, pour les répondants à l'enquête, un projet est stratégique soit parce que son budget dépasse un certain seuil (une évolution isofonctionnelle d'un parc machine peut donc être « stratégique ») soit parce que la direction générale l'a décidé sans aucunement justifier le qualificatif. Le prochain baromètre sera réalisé au printemps 2011. On peut rêver à une amélioration de la gestion des projets d'ici là.
OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011
La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."
Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."
"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."
D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.
Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS
SaaS : Les revendeurs restent frileux
Commercialiser des formules Saas en mode direct buterait sur plusieurs obstacles. Deux principalement, selon René Causse, président du cabinet de conseil PAD (*) : les forces de vente directe sont coûteuses et elles ne couvrent pas la totalité du spectre. Pour autant, passer en indirect, nécessite une méthodologie bien appliquée et une volonté ferme de la direction générale d'un éditeur.
Le défi n'est pas mince. Même dans des formules classiques, les éditeurs ont du mal avec l'indirect. 84% des ventes des éditeurs, selon Markess International, se font en direct. Confirmation de Springboard International, pour qui, moins de 20% sont en indirect. Se référant à une étude de Booz Allen & Hamilton, René Causse note que 60% des stratégies partenaires échouent. En cause ? En apparence, les partenaires qui n'atteignent pas les objectifs fixés par les éditeurs. En fait, les éditeurs qui font « du partenariat à temps partiel » sans investissement et sans continuité suffisantes.
Le terreau de l'indirect est donc difficile. Et le passage au Saas rend méfiant. Plus de 40% des partenaires se disent réfractaires au Saas (toujours selon Springboard International). Les raisons sont de l'ordre du traumatisme lourd : 20% citent des chiffres d'affaires et des marges insuffisantes, 20% la maîtrise du modèle (ils ne connaissent pas leurs parts de responsabilité), 5% le fait que les produits ne sont pas prêts.
Créer des unités dédiées aux offres SaaS
Dans ce contexte, René Causse conseille une méthodologie aux éditeurs : décider de passer en indirect au niveau de la « dg » (afin d'éviter les frictions), cartographier le marché et ses cibles (évident mas rarement réalisé), définir le « go to market », recruter les bons partenaires (et ne pas hésiter à se séparer de ceux qui s'engagent difficilement). Une fois le plan de marche mis au point, une équipe dédiée est indispensable. « On ne fait pas de l'indirect en intermittent du spectacle», lance René Causse qui conseille, non seulement aux éditeurs mais à leurs partenaires en indirect, de créer des business unité dédiées au Saas.
Pour autant, la question cruciale restera en suspens, celle de la facturation. Il est difficile de mettre en place une structure et de miser sur le Saas tant que les chaînes financières ne sont pas prêtes à fonctionner. Or, les questions non résolues ne manquent pas. Qui facture le client final et comment ? Est-ce l'éditeur ou son partenaire ? Autre question : la rémunération en Saas est mensuelle, donc porte sur des montants moins importants, mais réclamés de manière plus fréquente. « Déjà qu'un éditeur peut avoir du mal à facturer 100 000 euros une fois, comment facturer, chaque mois, 1 000 euros ou moins » demande un intervenant.
Des commissions peu encourageantes pour les commerciaux
Question complémentaire : comment facturer le client final et en informer le partenaire ? Comment transformer une information strictement comptable à un partenaire en information et en levier commercial ? A partir de là, l'éditeur pourrait également bâtir une relation plus forte avec son partenaire, éviter sa volatilité. Encourager aussi sa capacité à garder le client. Un pari d'autant plus délicat que la rémunération n'est plus la même. Dans le modèle classique, le partenaire peut espérer de 25 à 40% de commissionnement, dans le modèle Saas, il est réduit à 10%.
Le type de relation, instaurée par l'éditeur avec son partenaire est donc un autre élément important. René Causse conseille de négocier, et de ne pas imposer, un business plan en début d'année afin de mieux suivre la relation commerciale.
(*) René Causse tenait une formation, à l'invitation d'IBM vendredi 17 septembre. Formation festinée aux éditeurs. IBM a lancé en France le Club Alliances qui regroupe des éditeurs sur des thématiques liées au Saas et au cloud.
Illustration : René Causse, président du cabinet de conseil PAD, crédit D.R.
(...)
Gestion des temps : Asys affermit sa position avec Chronos
La société française Asys, spécialisée dans l'édition et l'intégration de solutions de gestion des temps et des activités (GTA), vient de racheter le logiciel Arcole Chronos à l'éditeur "de Gamma", ce dernier l'ayant lui-même acquis d'Arès il y a deux ans. Dirigée par Anne-Sophie Kieffer (photo ci-dessus), Asys développe de son côté l'application de GTA Horsys qui se trouve notamment intégrée, en marque blanche, dans les offres d'éditeurs tels que Cegedim SRH, Hardis, Infor et Lefebvre Software.
Ensemble, les offres Horsys et Chronos équipent environ 700 clients (450 pour la première, 250 pour la deuxième), en France et en Europe. Les deux solutions sont jugées complémentaires par Asys. Horsys vise les entreprises de taille moyenne dans l'industrie, les services et la distribution. Tandis que Chronos est bien implanté sur le secteur médical et hospitalier.
Aux bases installées de ces deux produits s'ajoutent les 150 clients de Badge 400, une application fonctionnant sur iSeries qu'Asys a rachetée il y a quelques années.
Le nouveau périmètre de la société représente un chiffre d'affaires annuel estimé à 7 millions d'euros et près de 70 collaborateurs. Jusque-là plutôt discrète, Asys souhaite désormais accroître sa visibilité et ses parts de marché, souligne Valérie D'all'arche, responsable communication et marketing de la société. Un développement qui s'effectuera principalement en France, mais aussi au-delà. « Dans un mois, nous participons au salon informatique Med'IT à Casablanca ».
Marché de la GTA : une dizaine d'acteurs bien ancrés
« En dehors d'Asys et de l'offre Chronos jusque-là exploitée par de Gamma et Arès avant avril 2008, les principaux éditeurs de solutions de GTA en France restent Bodet Software, Equitime, GFI Chrono Time, Holy-Dis, Horoquartz, Kronos, Octime et Sopra Group, rappelle Claire-Marie de Vulliod, analyste au CXP. Ces acteurs sont présents depuis de nombreuses années sur ce marché. »
La SSII Arès continuera de son côté à assurer l'intégration de Chronos, activité qu'elle avait conservée après la cession de son logiciel à de Gamma. « Arès devient notre distributeur intégrateur exclusif sur l'offre », confirme Valérie Dall'arche.
Asys est une filiale du groupe CSI Consulting qui comprend également la société Adsi. Cette dernière propose des solutions de gestion pour les métiers de l'industrie, du négoce et du bâtiment : la solution de gestion à l'affaire Anaël BTP, la gestion commerciale Iris Commerce Production et le PGI Geopsys pour les sociétés industrielles.
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