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(24/06/2010 15:48:31)

Skema Business School abandonne Google Docs pour Office Web Apps

« Nous avons été la première école supérieure française à avoir choisi une bureautique en SaaS dans le nuage avec les Google Apps, nous sommes aussi la première à changer de nuage en optant pour l'offre Live@Edu de Microsoft » s'amuse Frédéric Di Gleria, DSI de Skema Business School, fusion de l'ESC-Lille et du Ceram Nice. Le contrat a été signé pour trois ans. Environ 7 800 utilisateurs sont concernés : 6 250 étudiants, un peu moins de 1 200 enseignants (dont un millier de vacataires) et environ 400 administratifs. La migration s'effectuera cet été, comme toutes les opérations importantes dans les établissements supérieurs, et impliquera notamment de transférer 3 To de courriels. Frédéric Di Gleria revendique : « la grande question récurrente dans le public à chaque fois que j'ai témoigné de notre choix a toujours été : comment fait-on pour revenir en arrière ou pour changer de fournisseur ? Google s'était clairement engagé envers nous à ce sujet. La concurrence entre Microsoft et Google va pousser à encore plus d'innovation, les deux étant déjà très dynamiques. Le rythme des évolutions n'est donc pas prêt de se ralentir. Et c'est très bien. »

Mais pourquoi ce changement ? Certes, l'ESC Lille avait conservé une gestion d'annuaire de référence sous technologies Microsoft interfacée avec celui des Google Apps pour la gestion des comptes utilisateurs. « Nous avons signé un partenariat nettement plus complet avec Microsoft et concernant un périmètre beaucoup plus large » indique Frédéric Di Gleria. Ainsi, par exemple, le futur intranet avec des fonctions de réseau social sera conçu sous Sharepoint Online 2010. L'offre Live@Edu est un SaaS directement concurrent des Google Apps mais s'appuie sur les Office Web Apps. Celles-ci, dans le cadre du S+S (Software+Service) de Microsoft, s'interfacent avec Office 2010, par opposition avec les Google Apps qui sont pures SaaS.

Au delà de la bureautique, Skema est actuellement en train de fusionner les SI de ses différents campuspour disposer d'un campus virtuel unique : Lille, Sophia-Antipolis, Paris, Suzhou (Chine), Casablanca (Maroc), et Raleigh (Etats-Unis). Cette fusion va s'opérer au travers du PGI maison Siracuse, développé en technologies .Net de Microsoft. Frédéric Di Gleria précise : « pour l'instant, nous l'hébergeons nous-mêmes mais, à terme, le passer dans le nuage, par exemple sur Azure de Microsoft, est très envisageable. »

Illustration : Frédéric Di Gleria, DSI de Skema Business School, crédit photo D.R.

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Live@Edu est gratuit, comme les Google Apps pour éducation, mais le partenariat signé pour trois ans comprend aussi la souscription à l'offre Campus de Microsoft dont Skema était déjà client. Son coût est indexé sur le nombre d'utilisateurs (et non celui de postes) à temps plein et dépend des logiciels choisis. Le budget final n'est pas encore totalement fixé. L'offre Campus est l'équivalent du contrat Software Assurance pour les établissements d'enseignement supérieur et implique 40 à 60% de remise sur le prix public éducation.

L'offre Campus prévoit, sans supplément de prix, un abonnement à MSDN Academic Alliance (MSDN AA) pour l'ensemble des 7 800 utilisateurs. Il s'agit d'une offre logicielle destinée à l'enseignement supérieur qui permet aux étudiants et aux enseignants de bénéficier des logiciels Microsoft pour la pédagogie (salles de cours, de TP, libre-service pour les étudiants,...) incluant de nombreux produits tels que Windows 7, Windows Vista, Windows Server 2008, Visual Studio 2008, Virtual PC, Visio,...
Le soutien de Microsoft ne s'arrête pas là. Des spécialistes de Microsoft vont intervenir dans les enseignements et l'éditeur va notamment soutenir la création d'une chaire sur le thème « Développement numérique autour des réseaux sociaux ».

Par ailleurs, les incubateurs d'entreprises nouvelles innovantes du groupe Skema vont également bénéficier du soutien de Microsoft. Le communiqué commun de l'éditeur et du groupe d'enseignement supérieur privé détaille ainsi : « Microsoft mettra à disposition des logiciels et supports technologiques aux porteurs de projet des incubateurs Skema. L'entreprise fera également la promotion de son programme BizSpark à travers les entités de Skema auprès des startups. Elle organisera en outre des évènements pour entrepreneurs/développeurs sur les campus de Skema auprès des étudiants - un premier « BizSparkCamp » devant avoir lieu à la rentrée à Lille. De même, Skema associera Microsoft dans ses initiatives de soutien à l'entrepreneuriat local (Sophia Business Angels, mairie de Lille...) et dans son ambition de devenir la business school française la plus accueillante pour les entrepreneurs et les startups du web. »

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Enfin, et ce n'est pas rien en cette période de crise, le groupe Skema est en train de négocier un partenariat dans le cadre du programme MACH (Microsoft Academy for CollegeHires). « Outre sa participation aux forums de l'école sur ce thème, Microsoft poursuivra et renforcera sa politique de recrutement de jeunes talents issus de Skema via ses offres de stages et d'emplois » indique le communiqué commun Skema/Microsoft.

Jean-Philippe Courtois, président de Microsoft International et Senior Vice President de Microsoft Corporation, est diplômé du Ceram (promotion 1983), la composante niçoise de Skema Business School. Il est aussi président du Conseil d'Orientation Stratégique de Skema Business School. « Microsoft soutenait financièrement le Ceram avant la fusion avec l'ESC Lille et, après celle-ci, s'est donc retrouvé à soutenir une école ayant fait le choix de Google Apps, situation qui ne pouvait perdurer sans une improbable ouverture d'esprit » commente Louis Naugès, président de Revevol. Ce cabinet de conseil est l'un des principaux évangélisateurs des Google Apps en France. Si l'ESC-Lille n'a pas été son client, Revevol est intervenu sur des projets similaires comme à l'ESSEC.

Louis Naugès déplore : « il n'est pas dans la culture de Google de financer des écoles et les solutions pour établissements supérieurs sont en principe gratuites ». Habituer à faible coût ou gratuitement les futurs techniciens qualifiés ou cadres supérieurs avec ses solutions durant leurs études reste une stratégie classique des éditeurs de logiciels (à commencer par Adobe et Microsoft). Google a probablement tort de négliger cette voie de promotion de ses offres. Mais le président de Revevol garde un motif de satisfaction : « démontrer concrètement que l'on peut migrer entre offres dans le nuage reste une bonne chose pour le succès du concept ».
(...)

(24/06/2010 14:16:48)

SAS prépare sa technologie in-memory pour la finance

Jim Goodnight, fondateur et PDG de SAS, a annoncé son architecture logicielle In-Memory Analytics à l'occasion de la conférence Premier Business Leadership que l'éditeur a tenu cette année à Berlin (21-23 juin). Dans le sillage des initiatives déjà lancées par plusieurs acteurs IT, cette technologie entend tirer profit du coût réduit des mémoires et des serveurs lames, et de la large adoption des plateformes 64 bit. En attente de brevet, elle sera disponible à la fin de l'année sous la forme d'applications adaptées à certains secteurs d'activités. Elle permettra d'effectuer les traitements d'analyse en mémoire, de façon distribuée et parallélisée, au sein d'un cluster de serveurs spécialisés. Chaque lame communique via une interface de passage de messages (MPI).

Partenariat avec HP pour la partie matérielle

SAS travaille avec HP sur le versant matériel de l'offre qui va s'appuyer sur la technologie BladeSystem et les logiciels d'automatisation Insight Control. Il ne s'agira pas d'un partenariat exclusif avec le constructeur mais c'est pour l'instant le seul que l'éditeur a engagé. On se souvient qu'Oracle a également travaillé avec HP pour la première version de son appliance de datawarehouse Exadata, puis avec Sun, alors racheté, pour la deuxième. SAP, de son côté, prépare aussi des appliances In-Memory avec HP et IBM pour fin 2010.

SAS a choisi de mettre en oeuvre In-Memory Analytics dans des solutions verticales plutôt que sous la forme d'une offre horizontale. La première application vise le marché de la finance et la gestion des risques. Elle permettra par exemple aux grandes banques d'investissement de recalculer entièrement et très rapidement les risques liés à leur portefeuille, ce qui sous-tend des centaines d'analyses prédictives dans un délai très court.

Des utilisateurs pour ajuster la taille de l'appliance

La solution suivante concernera le secteur de la distribution. Elle pourra y être utilisée pour optimiser la marge pendant les périodes de soldes et sur les produits saisonniers.

SAS s'appuie actuellement sur plusieurs clients, parmi lesquels Macy's et United Overseas Bank, pour déterminer la taille optimale des clusters, a précisé David Wallace, responsable marketing de l'éditeur pour les solutions verticales

(...)

(23/06/2010 15:02:50)

IBM courtise le marché de la finance avec un framework dédié

« L'ensemble Financial Markets Industry a été conçu pour les sociétés financières, à l'image des sociétés de transactions boursières que l'on rencontre à Wall Street, et qui souhaitent accélérer leur mode de fonctionnement, » a déclaré Guy Tagliavia, directeur de l'activité front office et Websphere d'IBM. «Tout est affaire de vitesse. La clé est de pouvoir traiter les données du marché aussi vite que possible avec l'algorithme des applications de trading, » a ajouté Guy Tagliavia. « L'objectif des vendeurs est d'augmenter la vitesse de transfert des messages entre les systèmes pour la ramener à quelques microsecondes. »

Ce framework vient compléter le nombre, toujours croissant, de solutions pré-intégrées et sur mesure que Big Blue a développé. L'entreprise a déjà créé des frameworks pour les secteurs de la santé, de l'industrie pétrolière, du commerce de détail et pour l'administration. Le serveur d'applications WebSphere d'IBM est au coeur de l'offre. Le framework sera en mesure d'ingérer les flux de données provenant de plus de 100 sources différentes. Les flux sont ensuite filtrés par une plateforme qui identifie les événements spécifiques ou les éléments déclencheurs. Le framework comporte aussi un logiciel de surveillance des marchés financiers et des opérations de trading qui s'appuie sur l'offre de Business Intelligence Cognos, ainsi que sur le logiciel de gestion des règles métiers d'Ilog et d'autres applications. « Au fil du temps, le framework comportera plus d'applications développées par Big Blue mais aussi par des partenaires, » a indiqué GuyTagliavia.

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« Les entreprises du secteur financier sont extrêmement concurrentielles et elles utilisent des logiciels pour être plus performantes », explique Guy Tagliavia. « Le marché financier est aussi en constante évolution. C'est un secteur extrêmement dynamique où il y a une sorte de course aux armements, les clients recherchant toujours à profiter de la technologie la plus récente », a-t-il ajouté. « Et il n'est pas rare que les entreprises de ce marché renouvellent leur système tous les deux ans. » IBM met en avant le fait que sa plate-forme est facilement extensible, et peut donc être facilement mise à jour. Le framework peut être construit autour de serveurs ordinaires reposants sur des processeurs x86, ou exécuté sur les serveurs System P d'IBM. « Ce framework peut être installé par IBM ou par d'autres intégrateurs », a enfin précisé Guy Tagliavia.

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(22/06/2010 14:14:48)

Systèmes embarqués : Dassault Systèmes acquiert Geensoft

En quinze jours à peine, le numéro un français de l'édition de logiciels, Dassault Systèmes, aura procédé à deux acquisitions. Après le rachat d'Exalead pour 135 M€, le fournisseur de solutions 3D et PLM (gestion du cycle de vie des produits) débourse cette fois 5,5 M€ pour s'offrir Geensoft, une société française spécialisée dans les systèmes embarqués « à forte dominante logicielle ». Celle-ci commercialise quatre solutions : Autosar Builder, atelier de création d'ECU (electronic control unit, terme générique pour les systèmes embarqués) conformes au standard Autosar, l'environnement de conception ControlBuild et les produits Reqtify et RT-Builder. Son offre est utilisée dans les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de l'électronique, de la pharmacie et du transport ferroviaire.

Les logiciels de Geensoft viendront enrichir l'offre de PLM V6 de Dassault Systèmes en apportant, par exemple dans le secteur automobile, les capacités de modéliser et concevoir le système de commande d'un véhicule, en mettant en place une boucle de validation, par la connexion de l'équipement physique avec la maquette numérique.

Issue des éditeurs NI-Software et Geensys, Geensoft a développé à l'international un réseau  de distributeurs et d'intégrateurs. Installée en France, elle dispose aussi de bureaux en Allemagne et au Japon. La société a été co-fondée par Thierry Guegen et Eliane Fourgeau (anciens dirigeants de Geensys), actuellement directeur technique et PDG de Geensoft.

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(22/06/2010 11:07:46)

Applications de BI : des outils spécifiques perdurent, montre Forrester

La plupart des éditeurs de logiciels de Business Intelligence (BI) ont enregistré des croissances à deux chiffres en 2009. La tendance se poursuit en 2010, confirme Forrester. Le cabinet d'analyse en profite pour rappeler que, sur ce marché en rapide évolution, les fournisseurs doivent prendre en compte les tendances qui émergent. Dans une étude récemment publiée, l'analyste Holger Kisker distingue, d'une part, les avancées technologiques, telles que l'analyse prédictive ou textuelle, et d'autre part, les évolutions métiers et les nouvelles façons d'utiliser les solutions BI. C'est la combinaison de ces deux dimensions qui permettront aux éditeurs les plus en pointe de se détacher de leurs concurrents dans les années qui viennent.

17% utilisent des développements spécifiques

Entre septembre et novembre 2009, Forrester a sondé un peu plus de 2 100 responsables informatiques et décisionnaires sur les investissements technologiques, sur les priorités qui guident leurs dépenses IT, aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Une partie d'entre eux (500 environ) a été questionnée sur les principaux éditeurs de logiciels BI vers lesquels ils se tournent. Les réponses font d'emblée apparaître que 17% des applications de BI utilisées globalement ont été développées de façon spécifique, en interne ou par un prestataire. Un pourcentage qui monte jusqu'à 30% chez les responsables français interrogés.

Pour le reste des applications utilisées, les fournisseurs le plus souvent cités sont SAP/Business Objects (20%), IBM (17%) et Oracle (14%). Les autres acteurs représentent 25% des réponses, mais seuls quatre dépassent les 1% : SAS, Information Builders, Actuate (2%) et Microstrategy (3%). La plupart des entreprises ont plusieurs fournisseurs d'outils BI et 7% n'en connaissent pas le nom. Attention toutefois à ne pas comparer ces classements aux parts de marché des différents fournisseurs, calculées en fonction des ventes réalisées sur une année donnée. Microsoft, par exemple, n'apparaît pas dans les réponses de l'étude Forrester car SQL Server, Excel ou SharePoint ne sont pas toujours vus par les répondants comme des outils décisionnels.

Fournisseurs de BI les plus cités, selon Forrester
Cliquer ici pour agrandir le graphique

Parmi les entreprises françaises sondées, c'est IBM qui vient en tête des éditeurs listés (22%), suivi de SAP (15%) et d'Oracle (7%).

La gestion de l'information en tête des priorités

Forrester a également interrogé les responsables IT et décisionnaires sur les investissements qu'ils prévoient de faire.  84% se disent très intéressés par les logiciels de gestion de l'information et des connaissances. Dans l'ordre d'intérêt, ces outils arrivent en 3e position, derrière les solutions de comptabilité/finance et de gestion de la relation client (CRM). En creusant la question, il apparaît que 54% des 920 entreprises sondées ont déjà mis en place des logiciels de Business Intelligence : 30% qui sont en cours de déploiement et 24% qui en étendent le périmètre. La proportion est moins élevée sur l'échantillon de responsables français interrogés : 27% exploitent déjà des logiciels de BI (17% en déploiement, 10% en cours d'évolution).

Par ailleurs, si globalement 25% des entreprises sondées par Forrester ont un projet de BI sur 2010 ou pour début 2011, ils ne sont que 18% à le dire parmi les responsables français.

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(18/06/2010 16:19:01)

Forum CXP : où va l'informatique décisionnelle ?

Le 17 juin 2010, le cabinet d'études spécialisé dans le marché du progiciel CXP a tenu son forum annuel au Centre de Conférences Etoile Saint Honoré à Paris. Une quinzaine de tables rondes ont permis de faire le point sur les évolutions des principaux segments de marché du logiciel et les tendances. La parole était d'abord aux experts du cabinet puis ensuite à des éditeurs accompagnés de clients, souvent récents.
Si certains témoins d'entreprises étaient pour le moins peu expérimentés (« nous déployons demain » a ainsi avoué l'un), l'intérêt de la manifestation résidait surtout dans les analyses de marchés, le plus souvent en forme de « bilan et perspectives ».

La BI se banalise

Le décisionnel a ainsi fait l'objet d'une session animée par Laurence Dubrovin et Laëtitia Bardoul en présence d'éditeurs (Tibco, Prelytis, Cognos/IBM et Reportive) et de clients (Egamo, Takasago et Renault). Sans concession, les intervenants ont admis, sur la base d'études assez anciennes du Gartner notamment, que 60% des projets de décisionnel étaient des échecs et 20% n'étaient pas utilisés régulièrement par leurs destinataires. La tendance, du coup, est aujourd'hui à des projets plus légers et moins chers, développés plus rapidement avec une plus grande réactivité, bref en méthodes agiles, avec des progiciels de nouvelle génération. Ceux-ci, pour éviter le recours à un ETL, sont de plus en plus nombreux à aller piocher directement dans les données de production.
Les projets décisionnels ont aussi migré en terme de population cible : des seules DG et DAF, ils visent désormais tous les métiers. Chaque responsable métier a en effet besoin de ses propres indicateurs. Les solutions sont, de ce fait, également de plus en plus dédiées et pré-paramétrées soit pour un métier soit pour un secteur.

La querelle des anciens et des modernes n'aura pas lieu

La tendance est également à disposer de produits capables d'être pris en main par les utilisateurs eux-mêmes facilement, y compris pour créer des états. Globalement, les « vieilles » solutions (comme Cognos, Hyperion...) ont tendance, dans leurs versions récentes, à se rapprocher de la convivialité des solutions « légères » (Qliktech...). En retour, ces dernières voient leurs fonctionnalités s'accroître au fil du temps. La dichotomie n'est plus, par conséquent, aussi évidente qu'il y a quelques années.

Les recommandations des analystes du CXP étaient attendues : comme dans tous les projets informatiques, il convient de d'abord fixer les objectifs métier avant de se préoccuper d'un choix technique ; les utilisateurs doivent être impliqués dès l'origine du projet ; et, enfin, la qualité des données doit être soignée. Ce dernier sujet est visiblement le point délicat qui reste à traiter en matière de décisionnel.


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Malgré tout, l'implication voulue des métiers n'est pas toujours si évidente. « Le temps nécessaire à un tel projet est toujours sous-estimé et, dans des équipes toujours réduites d'ajouter un pilotage de projet informatique au travail normal » a ainsi avoué Nicolas Demont, DG d'Egamo, une filiale de gestion d'actifs de la MGEN. Sur le plan technique, cette société de 14 personnes (pour deux milliards d'euros gérés) a cependant eu juste besoin d'un stagiaire en informatique pour la mise en oeuvre du premier projet, en plus du prestataire et du pilotage métier. Or ce premier projet a souligné le besoin de restructurer et d'améliorer la qualité des données.

La base de données SQL Server de consolidation a été paramétré avec des procédures stockées pour avoir des données propres calculées à partir des données externes. De plus, via Spotfire de Tibco, les clients externes confiant leurs actifs à l'entreprise peuvent suivre en détail leurs comptes via un accès extranet. Les données traitées dans le décisionnel peuvent également être « redescendues » dans les sources mais avec des contrôles en fonction du profil de la personne ayant entré l'information. Enfin, les modèles d'analyses ne sont pas conçus par chaque utilisateur. Dans ce secteur particulier de la gestion d'actif, il est essentiel que ces modèles soient communs à toute l'entreprise et donc validés par la direction générale.

A l'inverse, Eric Chavaset, directeur logistique du producteur de parfums et fragrances (alimentaires et non-alimentaires) Takasago, a précisément choisi Prelytis pour la facilité pour l'utilisateur final à concevoir des états. En l'occurrence, il s'agissait de pouvoir suivre la rentabilité de projets aux multiples intervenants. Mais il a averti : « les deux tiers du projet ont consisté à rendre les données fiables ».

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Le décisionnel servant à décider, il doit aussi servir à prévoir. Les systèmes prédictifs constituent cependant une branche séparée, avec des outils spécifiques (SPSS/IBM, certains modules de MicroStrategy, de SAS ou d'Information Builders...). « Les systèmes prédictifs, ce sont avant tout des mathématiques et des statistiques » a martelé Christian Carolin, analyste du CXP.

Ces systèmes reposent sur deux types d'approches : soit par modèles, soit par méthodes statistiques. Les modèles peuvent être soit formels (principe des « systèmes experts », principe des scorings de risques dans les établissements de crédit par exemple), soit connexionnistes (mise en relation de données selon un principe de réseau neuronal avec auto-apprentissage). Les méthodes statistiques, quand à elles, peuvent être soit non-supervisées (des phénomènes atypiques sont mis en valeur sans recherches pré-déterminées) soit supervisées (avec des questions préalables). Christian Carolin tempère cependant : « dans les faits, les produits sont souvent mixtes ».

Mais là encore, la qualité des données est au coeur de la problématique. Christian Carolin donne ainsi cet exemple simple : « si un système met une date par défaut pour la naissance si celle-ci n'est pas renseignée, travailler sur les dates sans précautions devient un non-sens. »
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(18/06/2010 10:35:26)

Un projet de gestion des identités et des accès chez Mazars

Groupe d'audit et de conseil présent dans 56 pays, Mazars s'est lancé en 2007 dans un projet d'homogénéisation de ses processus, sur la base d'un ERP d'origine Oracle. Aujourd'hui, le déploiement est effectif pour les trois principaux pays - France, Belgique et Grande-Bretagne - et sera progressivement étendu à l'ensemble des implantations.
C'est dans ce contexte qu'en janvier 2010 est mis en production un référentiel RH (celui de l'ERP) ayant vocation, à terme, à centraliser les informations liées à l'ensemble des quelque 12 000 employés. Sur ces fondations, il est alors envisagé de mener un projet de gestion des identités et des accès (IAM). Le volet signature unique (SSO), qui constitue la partie visible de l'iceberg, était aisé à expliquer aux associés car il est synonyme pour les utilisateurs de confort accru et de gain de temps.

Réduction de la charge de travail

Mais la gestion des identités était plus délicate à justifier. « Nous avons mis en évidence une réduction de la charge de travail grâce à une automatisation et une homogénéisation des processus de gestion des droits. De plus, la mise en place d'un pôle de compétences et le déploiement d'un seul outil avec une intégration de l'ensemble des pays était source économies », explique Cyril Briard, responsable infrastructure et sécurité chez Mazars.

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Mené en premier, ce volet gestion des identités a été basé sur l'offre Novell Identity Manager (NIM). Il a consisté à assurer une synchronisation entre la base RH, qui constitue un point d'entrée unique, et les annuaires Active Directory des différents pays, dans lesquels des comptes utilisateurs sont ainsi automatiquement créés ou désactivés.

La signature unique est venue se plaquer sur l'IAM

Le projet couvre potentiellement tous les systèmes et applications actuels et futurs car ils ont vocation à appuyer leurs processus d'authentification sur Active Directory. En amont, des workflows assurent le respect des règles de conformité lors des entrées et sorties des employés. Basé sur Novell Access Management, le volet gestion des accès (SSO) est venu se plaquer au-dessus de cette infrastructure de gestion des identités, l'ensemble constituant un tout. Tous les processus existants de gestion des droits, qui étaient spécifiques à chacun des trois principaux pays, ont progressivement migré vers NIM. Les autres pays vont suivre, au fur et à mesure qu'ils adopteront l'ERP d'Oracle, et plus particulièrement son module RH.

Ce projet constitue une structure de base sur laquelle seront ajoutées de nouvelles fonctionnalités. Il s'agira par exemple d'un reporting détaillé des arrivées et départs d'employés, ou encore, dans les workflows, d'une délégation automatisée des droits, que les managers pourront gérer eux-mêmes au lieu de solliciter l'IT.
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(18/06/2010 10:15:50)

Avec VectorWise, Ingres affûte sa base pour les gros volumes

En s'appuyant sur un projet de recherche mené par l'Institut néerlandais CWI de recherche en informatique, l'éditeur de logiciels en Open Source Ingres vient de lancer une base de données spécifiquement conçue pour traiter les très gros volumes. C'est la préoccupation désormais commune de tous les spécialistes de la gestion de données, bloqués par les capacités des SGBD relationnels lorsqu'il s'agit d'analyser un nombre toujours croissant d'informations.

La technologie mise au point par VectorWise (émanation du CWI) est basée sur un moteur de requête qui tire parti des dernières générations de mémoires et de processeurs. Celui-ci est combiné à un stockage en colonnes, mode d'organisation désormais plébiscité pour optimiser les performances de traitement sur plusieurs téraoctets de données. Des performances atteintes sans qu'il soit nécessaire de mettre en place un système massivement parallèle à la configuration complexe, assure VectorWise. Les premiers benchmarks ont été fait sur une plateforme équipée de processeurs Xeon 5500 (Nehalem).

La base de données Ingres VectorWise peut être téléchargée gratuitement pour test.

Ingres VectorWise
Cliquer ici pour agrandir l'image

En savoir plus :


Livre blanc sur Ingres/VectorWise

- Télécharger Ingres/vectorWise

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(17/06/2010 15:55:23)

Consona rachète l'éditeur de l'ERP Compiere

La société Consona Corporation, basée à Indianapolis, vient d'acquérir l'éditeur de Compiere, un progiciel de gestion intégré développé en Open Source et utilisé par quelque 130 entreprises. Cet ERP dispose de fonctionnalités adaptées au secteur de la distribution, notamment pour la gestion des points de vente et du e-commerce. Créé par Jorg Janke, ancien collaborateur d'Oracle, et Kathy Pink, cet ERP développé en Java est apparu en 2000. A l'automne 2006, une partie des membres de la communauté Compiere a bifurqué pour créer un fork, en poursuivant le développement d'un projet alternatif, Adempiere.

Utilisé principalement par des PME, Compiere présente la particularité d'être disponible depuis plus d'un an dans une version adaptée à un déploiement dans le cloud EC2 d'Amazon. Intéressé par la technologie et l'architecture multitenant de l'offre ERP, Consona dit vouloir conserver la stratégie Open Source de son éditeur d'origine. L'acquisition s'effectue par échange d'actions. Dans le cadre de cette transaction, une société de capital risque, Nea, rejoint les actionnaires de Consona. Ce dernier édite déjà plusieurs ERP spécialisés dans la production industrielle, ainsi que des solutions de CRM (gestion de la relation client) et de gestion des connaissances.

Compiere compte plusieurs intégrateurs en France

En sus de sa version Community, gratuite, Compiere existe en trois éditions : Standard (à partir de 400 $ par utilisateur et par an), Professional (à partir de 750 $/util/an) et Enterprise (à partir de 995 $/util/an). Le produit s'appuie sur les bases de données Oracle ou Enterprise DB. Il réunit autour d'un référentiel et d'un modèle unique de données des fonctions de comptabilité et de gestion des achats, des ventes, de la relation client (incluant un connecteur avec Salesforce), de la production, de la logistique et des projets.

L'éditeur Compiere dispose d'un réseau d'une centaine de partenaires dans le monde parmi lesquels les intégrateurs français Audaxis, Axilom et Datalp.

Il existe plusieurs autres solutions ERP en Open Source pour les PME, en particulier OpenERP (précédemment nommé TinyERP), OpenBravo (originellement basé sur Compiere) et ERP5 (de l'éditeur français Nexedi).

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(17/06/2010 11:08:22)

Des offres SaaS chez l'opérateur Mitel

Chez Mitel, seuls les postes téléphoniques sont en dur, le reste et donc l'essentiel c'est désormais du logiciel. Une transformation de fond opérée en deux ans à coup de partenariats majeurs avec des grands noms de l'informatique.  « Nous sommes entrés dans le secteur des éditeurs de logiciels pour agir dans un monde plus vaste, inter-opérer avec d'autres acteurs d'un monde ouvert » nous explique Lionel Hovsépian, directeur des marchés pour l'Europe chez Mitel. Cette nouvelle stratégie passe par des partenariats. Mitel est ainsi allié de Microsoft (en communications unifiées), d'IBM (à la fois sur les communications unifiées et sur Lotus Foundation), de Sun/Oracle (pour la virtualisation du poste de travail), et maintenant de VMware. (pour virtualiser non seulement les applications mais aussi le serveur d'appel).

Ce faisant, Mitel élargit considérablement sa cible et refond également sa distribution. Il continue de recruter des installateurs ou des intégrateurs télécoms. Lionel  Hovsépian cite Itac (partenaire historique d'Alcatel-Lucent), le groupement Convergence, Atelio en Alsace, CPV à la Roche-sur-Yon et dans tout l'Ouest.  Mais l'idée est aussi de prospecter des partenaires informatiques. Un deuxième grossiste pourrait être choisi dans ce but. Mitel passe déjà par Itancia pour le segment « authorized », celui d'entrée de ses revendeurs. Il compte deux autres niveaux, servis directement : Premium (où Exprimm a rejoint Spie) et Select avec 7 partenaires. 

Autre changement, Mitel passe par des opérateurs. Nombre d'entre eux offrent maintenant du SIP truncking. Et les revendeurs ont donc la possibilité de coupler des offres de SIP et des offres de pabx ou de communications unifiées. Les opérateurs vont également développer des offres d'hébergement.  L'éco système a donc intérêt à se renforcer, les revendeurs à  traiter avec les opérateurs, ces derniers à proposer non seulement « des tuyaux » mais de l'hébergement. Mitel compte déjà des partenaires opérateurs comme Acropolis, Colt, Hub Telecom Region, Verizon et veut développer ce canal. Il compte également proposer des formules en Saas d'ici la fin de l'année.

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