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(19/01/2011 17:09:46)

Des détails sur les brevets vendus par Novell au consortium dirigé par Microsoft

Ainsi, dans la demande déposée le 14 janvier par Novell auprès de la Securities & Exchange Commission américaine (SEC), on peut lire que « les brevets délivrés et les dépôts de brevet qui seront vendus à CPTN... concernent essentiellement des logiciels de gestion des systèmes informatiques, des outils collaboratifs et de gestion de fichiers pour l'entreprise, plus certains brevets en rapport avec des produits liés à la gestion des accès et des identités, même s'il est possible que certains de ces droits de propriétés intellectuelles se retrouvent dans une gamme de produits logiciels différents, » indique le document déposé par Novell.

« Historiquement, les brevets et les dépôts de brevets concernés par la vente ont été utilisés pour faciliter et protéger nos activités actuelles et à venir, et pour limiter le risque potentiel d'une action en justice qui nous accuserait de violer les droits de la propriété intellectuelle, » précise Novell. L'éditeur, qui ne licencie actuellement aucun de ces brevets, ne touche donc aucun reversement en contrepartie. Cependant, ces brevets restent « soumis à des licences n'ouvrant pas droit à des redevances, et ont été accordés par Novell pour la période pendant laquelle elle disposait de la propriété intellectuelle de ces brevets. » En novembre dernier, Novell avait d'abord annoncé son rachat par Attachmate, mettant fin à des mois de spéculations sur l'avenir de l'entreprise. Simultanément, celle-ci avait annoncé la vente de ses brevets, suscitant une nouvelle série de questions sur la nature de ce qui était vendu. Il est également apparu par la suite qu'Apple, Oracle et EMC étaient impliqués dans le consortium CPTN.

Même si Novell a déclaré qu'Attachmate conserverait le contrôle des droits de propriété intellectuelle sur son système d'exploitation Unix, on ne savait encore rien sur la nature des droits cédés à CPTN. Dans sa demande déposée le 14 janvier, Novell fait uniquement référence à des technologies associées à la vente des brevets, mais certaines interprétations semblent possibles. Ainsi, la référence à « des logiciels de gestion des systèmes informatiques pour l'entreprise » pourrait s'appliquer à la famille d'outils de gestion de charge de travail PlateSpin. Novell vend également une suite de gestion des systèmes de fichiers, File Management Suite, ainsi qu'une plate-forme de collaboration GroupWise et une gamme de logiciels de gestion des accès et des identités. Selon le document déposé à la SEC, environ 43 % des droits de propriété intellectuelle concernent des brevets délivrés aux États-Unis, 30 % se référent à des dépôts également sur le territoire américain, 22 % concernent des droits utilisés dans des pays étrangers, et 5 % sur des dépôts.

Une liste que le consortium souhaite compléter


À l'origine, CPTN devait acheter 882 brevets à Novell. Mais, sur le point de conclure l'affaire, Novell a découvert que «19 devant être cédés à CPTN conformément au Patent Purchase Agreement signé entre les parties étaient caducs et concernent des dépôts effectués en Australie, Allemagne ou Autriche, et non des brevets délivrés dans ces pays. » Novell a également constaté que l'un des droits de propriété avait été référencé deux fois. « En conséquence, si la vente de brevets se réalise, CPTN en achèterait 861 » indique encore le document. CPTN a proposé que Novell ajoute d'autres brevets et dépôts dans le portefeuille, afin de « compléter certaines familles de droits » et « de compenser ceux rendus caducs ou arrivés à expiration » Novell indique à ce sujet qu'« Attachmate n'a pas actuellement l'intention de consentir à ce que la liste des brevets, cédés en vertu de l'accord Patent Purchase Agreement, soit modifiée. »

Le document déposé par Novell éclaire également sur le calendrier de la transaction menée avec Attachmate et le CPTN. Il précise notamment que, en mai dernier, huit autres acheteurs potentiels, en dehors d'Attachmate, avaient présenté une offre de rachat non-contraignante. Y apparaît également la liste d'un certain nombre d'autres transactions possibles, impliquant de multiples partenaires. La première concerne une société identifiée sous le nom de « repreneur B, » lequel « a proposé une transaction à un prix d'achat global de 550 millions de dollars en numéraire. » Dans ce montage, un consortium d'achat devait reprendre la plate-forme des solutions logicielles de Novell et le « repreneur B » devait hériter des brevets. L'identité du repreneur B n'est pas révélée dans le document, de même qu'il n'est pas clair si le consortium évoqué fait référence à la Holdings CPTN ou à une entité liée. Novell n'a, de son côté, pas souhaité faire de commentaire à ce sujet.

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(14/01/2011 17:10:17)

La biologie des mouches drosophiles au secours des réseaux de capteurs sans fil

Des chercheurs de la Carnegie Mellon University, de l'Université de Tel Aviv et de l'Institut des sciences Weizmann en Israël ont publié leurs conclusions sur ce sujet dans la revue Science dans un article intitulé: Une solution biologique à un problème fondamental le calcul distribué. Le laboratoire de Tel Aviv a en effet trouvé que la communication entre les cellules nerveuses de la mouche drosophile et les minuscules poils qui leur permettent de ressentir et d'entendre offrent un modèle pour l'amélioration des réseaux. Ziv Bar-Joseph, un des chercheurs a constaté que les cellules du système nerveux de l'insecte parviennent à s'organiser de sorte qu'un petit nombre de cellules servent de leaders et offrent des connexions directes avec toutes les autres cellules nerveuses. Adapté à l'informatique, un petit ensemble de processeurs peut être utilisé pour communiquer rapidement avec le reste des processeurs dans le réseau - ce que les théoriciens appelle un « ensemble indépendant maximal » (MIS). Chaque processeur dans un tel réseau peut de définir comme chef de file ou se connecter avec un processeur leader, mais ceux-ci ne sont pas interconnectés.

Des implications variées


« C'est une solution simple et intuitive, je ne peux pas croire que nous n'y pensions pas il y a 25 ans » a déclaré le co-auteur Noga Alon, un mathématicien et informaticien à l'Université de Tel Aviv et à l'Institute for Advanced Study à Princeton, selon un communiqué publié sur le site web de la CMU. Yehuda Afek, Naama Barkai, Eran Hornstein et Omer Barad sont les autres chercheurs qui ont élaboré cet algorithme de calcul distribué. Ce travail est particulièrement bien adapté pour les réseaux de capteurs sans fil, que l'on trouve par exemple pour la surveillance de l'environnement, où les capteurs sont dispersés dans un lac ou cours d'eau.

De nombreux chercheurs sont sur la piste de solutions aux défis présentés les réseaux distribués, les réseaux de capteurs sans fil en particulier. Hier, des chercheurs du MIT et des universités israéliennes ont trouvé un moyen de contourner les goulets d'étranglement des réseaux ad hoc.

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(13/01/2011 15:26:51)

L'étranglement des réseaux ad hoc en voie de résolution

La semaine dernière, au cours du Symposium on Discret Algorithms 2011 organisé par l'Association of Computing Machinery et la Society for Industrial and Applied Mathematics, Keren Censor-Hillel, un étudiant chercheur post-doctorant au Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Hadas Shachnai, professeur agrégé en informatique au Technion Israel Institute of Technology, ont présenté leurs travaux de recherche consacrés à la réduction des goulets d'étranglement qui peuvent avoir lieu dans les réseaux ad hoc. Leurs travaux auront probablement des conséquences très importantes dans le développement futur de réseaux de capteurs ad hoc, lesquels sont destinés à être largement utilisés dans les décennies à venir. Alors que les contraintes de coût et les besoins en énergie des processeurs continuent à baisser, il est devenu possible de les intégrer en grand nombre dans des capteurs de faible puissance. Ceux-ci pourraient être utilisés pour surveiller à peu près n'importe quoi, depuis l'activité sismique d'un volcan à la circulation routière.

Par nature, les réseaux ad hoc ne sont gérés par aucun appareil de contrôle, comme un routeur par exemple. En effet, chaque noeud d'extrémité se comporte lui-même comme un routeur, assurant le transfert des données qui lui parviennent ou en générant pour son plus proche voisin. Le design typique des réseaux ad hoc fait que chaque noeud d'extrémité choisit au hasard un autre noeud pour y faire passer ses données. Cette approche vise à garantir que le trafic est réparti uniformément sur tous les noeuds. Et si un noeud tombe en panne, un autre peut prendre le relais. Le problème de cette approche, ce sont les goulets d'étranglement qui se créent lorsqu'un petit nombre de nodes d'extrémité sont chargés de véhiculer l'ensemble du trafic.

Une découverte encourageante mais gourmande

L'algorithme développé par Keren Censor-Hillel et Hadas Shachnai répartit le trafic pour empêcher les engorgements. Dans leur approche, un noeud choisit alternativement un autre noeud au hasard pour chaque donnée qui doit être transportée. Dans le tour intermédiaire, le noeud dirige le trafic non pas au hasard, mais vers un noeud avec lequel il n'a pas récemment communiqué. Pour Alessandro Panconesi, professeur d'informatique à l'Université Sapienza de Rome et expert en analyse des réseaux, cet algorithme apporte « une contribution intéressante » au problème. « Essentiellement, un noeud de ce réseau peut se réveiller et commencer à fonctionner à l'aide de cet algorithme, et si chaque noeud de ce réseau agit de la même manière, cela apporte des capacités de communication à l'ensemble du réseau, » a-t-il commenté dans un communiqué.

Celui-ci émet cependant une réserve : dans sa forme actuelle, cet algorithme est encore trop complexe pour fonctionner avec des outils de calcul simples. Parce que les équipements composant les réseaux ad hoc ont une puissance de calcul limitée et que la durée de vie de leur batterie est restreinte, ils exigent des protocoles réseau très simples. « L'algorithme est très gourmand en termes de quantité d'information à échanger,» a-t-il estimé. Néanmoins, selon lui, la simplification de cet algorithme est tout à fait possible.

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(11/01/2011 14:18:39)

IBM toujours leader dans la course aux brevets

L'année dernière, IBM a déposé pas moins de 5 896 brevets aux Etats-unis selon les données de l'IFI Claims Patents Services. Samsung Electronics est la deuxième entreprise la plus prolifique avec 4 551 brevets. Microsoft s'est classé troisième avec 3 094 brevets, suivi par Canon (2 552), Panasonic (2 482), Toshiba (2 246), Sony (2 150), Intel (1 653), LG Electronics (1 490) et HP (1 480). Le top 10 est resté à peu près inchangé par rapport à 2009. Seule la neuvième place a vu un changement de taille : avec 9 brevets supplémentaires, LG Electronics a en effet supplanté Seiko Epson Corp.

IBM est la première entreprise à avoir déposé plus de 5 000 brevets en une seule 
année, selon l'IFI, une division du cabinet d'études Fairview Research. En 2009, IBM en avait récolté 4 914. Big Blue, qui consacre aujourd'hui près de 6 milliards de dollars à la R&D chaque année, explique qu'il a fallu 50 ans d'efforts à ses chercheurs pour dépasser les 5 000 brevets depuis la création de la compagnie en 1911.

Cisco, SAP et Apple dans le Top 50

De son côté, Apple fait irruption dans le top 50 pour la première fois. Avec 563 brevets récoltés, la firme de Cupertino arrive à la 46e place du classement EFI. D'autres fournisseurs de technologie se classent dans ce top 50 : Cisco est 17e avec  1115 brevets, et SAP, 42e avec 649 brevets. Les rapports de Fairview Research indiquent que 2010 a été une année record pour les brevets. En tout, l'US Patent and Trademark Office (USPTO) a émis 219 614 brevets, soit 31% de plus qu'en 2009. « L'augmentation considérable des questions relatives aux brevets en 2010 suggère que les difficultés économiques ne semblent pas avoir ralenti de manière significative le dépôt de brevets aux États-Unis », a souligné dans un communiqué Darlene Slaughter, directeur général de l'IFI. « Un autre facteur important est l'intensification des efforts de l'USPTO pour améliorer les délais d'enregistrement avec un plan  stratégique quinquennal pour accroître l'efficacité et réduire les délais d'attente. En bout de ligne : Il y a encore des brevets en attente et leur nombre continue de croître, même après une période de ralentissement économique ».

Illustration : Luc Gervais et Emmanuel Delamarche, chercheurs chez IBM Zurich, credit photo Michael Lowry / IBM Research - Zurich

 

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(11/01/2011 11:32:21)

L'UTBM et l'UTT se regroupent pour créer l'Université technologique de France

Les universités de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et de Troyes (UTT) - situées à 260 kilomètres de distance - ont décidé de s'engager dans un projet de fusion pour constituer le noyau d'une « Université technologique de France ». Grâce à ce regroupement, un établissement scientifique français pourra se situer sur le même pied d'égalité que d'autres universités technologiques européennes réputées comme celles de Delft, Munich, Copenhague ou Lausanne. «Actuellement, les établissements technologiques de l'Hexagone ne disposent pas d'un budget comparable à celui de leurs homologues européens, souligne Christian Lerminiaux, président de l'UTT. En France, la technologie est malheureusement  considérée comme une sous science, à l'inverse de l'Allemagne où celle-ci fait figure de domaine d'excellence. »

Des fonds qui devraient doubler

Le rapprochement de l'UTBM et de l'UTT permettra à la nouvelle  structure de renforcer sa dimension internationale. Elle rassemblera  5 000 étudiants, 390 enseignants chercheurs. et elle bénéficiera dans un premier temps de 80 millions d'euros de budget annuel. Ses fonds  devraient augmenter du double d'ici une dizaine d'années. L'accent sera également mis sur le renforcement de la formation tout au long de la vie pour renforcer l'employabilité des seniors. Selon les principes de base du projet, l'Université technologique de France conservera les sites actuels de Troyes et de Belfort-Montbéliard, avec des spécialisations au niveau de la recherche. Le conseil d'administration de l'UTBM a approuvé ce projet en décembre 2010, tandis que l'UTT l'a validé le 6 janvier dernier. Le dossier sera soumis aux autorités de tutelle dans les prochains mois. Ainsi, le futur établissement pourra  voir le jour à partir du 1er janvier 2012.

Illustration: les locaux de l'UTT. Crédit photo: D.R
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(07/01/2011 11:16:37)

Opiniâtre, l'Afdel poursuit ses actions pour doper l'industrie du logiciel

De Patrick Bertrand, le très carré président de l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) sont venus plusieurs rappels sur l'activité déployée en 2010 par l'organisation, renforcée par 60 nouveaux adhérents, parmi lesquels Sage, ESI Group et Isagri tout récemment, ce qui porte le total de ses membres à 230. « Une adhésion dont le retour sur investissement n'est plus à démontrer », devait lancer un président très en verve après le rappel de tous les services lancés par son association.

Versant débat public, Patrick Bertrand devait rappeler la procédure du grand emprunt qui a permis à l'Afdel de travailler aux côtés du Commissariat général à l'investissement dont les appels à projets peuvent intéresser  ses adhérents.  L'association  a également « planché »  aussi bien sur des revendications, comme la taxe professionnelle, que sur des projets, comme le cloud  avec l'édition d'un Livre Blanc, ou bien encore sur la neutralité du Net. Mention particulière pour le cloud qui a de fortes implications pour les éditeurs, un impact sur leurs développements de logiciels, leurs formes de vente et la composition de leurs résultats financiers (à un chiffre d'affaires immédiat succède un revenu étalé dans le temps).

Statut de la JEI : sa réforme fragilise 2 000 entreprises

L'évocation du statut de la Jeune entreprise innovante (JEI), révisé par l'adoption en décembre de la Loi de Finances 2011, a donné l'occasion à Patrick Bertrand d'insister sur plusieurs points. De souligner d'abord que dans tous les pays, l'idée est acceptée que les TIC favorisent une croissance élevée. De rappeler qu'en France, 70% des créations emplois viennent des PME. « Dès lors, comment peut-on raboter les PME et l'innovation en France ?  Comment peut-on abroger une règle ? Ce qui est engagé doit être mené à bien, sans méconnaître les éléments nécessaires » (sous-entendu les contraintes de réduction de budget). La réforme du statut de la JEI fragilise 2 000 entreprises innovantes ».

Patrick Bertrand, président de l'Afdel
Patrick Bertrand, président de l'Afdel
(crédit photos : Stéphane Lagoutte)

En six ans, l'Afdel estime avoir dynamisé son secteur. Il lui faut maintenant réfléchir aux nouveaux enjeux, les approfondir, créer des éco-systèmes, revoir la chaîne de valeur et rassembler encore pour mieux peser sur les pouvoirs publics et sur l'échéance de 2012. Un ou deux rapprochements (« de bonnes nouvelles pour nous, de mauvaises pour d'autres ») devraient conforter la dynamique de l'association. Une dynamique soulignée à plusieurs reprises par l'acteur n°1 du secteur en France, Bernard Charlès, CEO de Dassault Systèmes qui a dressé plusieurs observations.[[page]]
Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes
Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes
(crédit photos : Stéphane Lagoutte)

Les 5 idées du PDG de Dassault Systèmes

1ère observation : « on a tendance à séparer les logiciels et l'Internet, ils vont se rapprocher, former un seul secteur, avec l'essor des infrastructures très haut débit ». Bernard Charlès souligne au passage le rôle des centrales numériques (dont il est prêt à être actionnaire minoritaire) que l'Afdel réclame, elles joueront un véritable rôle de souveraineté économique en garantissant la sécurité et l'intégrité des données.

2ème idée, « le logiciel n'est limité que par notre imagination. A la fin, ce qui compte, c'est le niveau de services que l'on offre. Le logiciel est donc un élément majeur de transformation de l'économie et des processus d'innovation ».

3ème idée, on ne peut plus parler des pays émergents mais des  « pays en forte croissance ». Finie l'idée de pays à bas coûts salariaux, ils ont une foi incroyable dans l'avenir et dans les grands projets ». Et leur industrie est dans une logique d'autonomisation et non plus de sous-traitance. « La notion de coûts du travail nous empêche de voir leurs efforts d'automatisation et d 'industrialisation ».

4ème idée, l'importance du numérique pour toute transformation. La virtualisation des finances a transformé la finance, la virtualisation des services va changer de la même manière les services et une partie de l'économie. « Nous aurons des conséquences sur la valeur finale de nos offres et la manière dont nous les proposons ».

5ème idée, Bernard Charlès déplore les retards pris sur trois dossiers. La propriété intellectuelle et les brevets (leur dépôt coûte 10 fois plus cher qu'aux Etats-Unis), sujet où 23 des 27 pays européens sont pourtant d'accord. Le scandale du Small Business Act (SBA), où l'accord est général mais la traduction dans les pratiques administratives françaises encore à venir. Les dossiers fiscaux enfin (TVA, impôt sur les sociétés, publicité) forment trois autres sujets douloureux.

Les « cost killer» de l'Etat critiqués

Pour sa part, Pierre Gattaz, président de la FIEEC, à laquelle adhère l'Afdel, mentionne plusieurs points. D'abord, la pratique  du « bottom up » (du bas vers le haut ) qu'il a retrouvé dans les Etats généraux de l'industrie, lancés à l'automne par le ministère du même nom. Elle va dans le bon sens, Ensuite, la pratique, nouvelle pour les entreprises IT, de « chasser en meute » c'est-à-dire de se rassembler, comme l'ont fait l'Afdel avec la FIEEC, ou la FIEEC avec le Pacte PME et le comité Richelieu.  

Pierre Gattaz a également repris l'idée, qui est loin de s'être imposé, de procéder aux réductions d'achat par l'innovation. Il estime que l'Etat français utilise des spécialistes qui cherchent à réduire la dépense des ministères, sans voir plus loin (« comme des acheteurs de la grande distribution »). En Allemagne, ces « cost killer » de l'Etat demandent aux prestataires informatiques d'évoluer, d'innover, de réduire leurs coûts par ce biais plutôt que par des réductions brutales de leurs factures. Enfin, il n'a pas manqué de raviver le slogan de Laurence Parisot, celui du « besoin d'air » que l'on peut traduire par la nécessite de simplifier la règlementation.

Pierre Gattaz, président de la FIEEC
Pierre Gattaz, président de la FIEEC
(crédit photos : Stéphane Lagoutte)

Illustration d'ouverture : Patrick Bertrand, président de l'Afdel

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(29/12/2010 15:38:14)

Hologramme sur mobile, batterie rechargeable à l'air... les prévisions futuristes d'IBM

Régulièrement, les laboratoires de recherche d'IBM livrent une série de tendance pour les années à venir. D'ici cinq ans, chacun pourrait communiquer avec ses proches, ses amis ou son patron via un hologramme. Très prochainement déjà, des téléphones mobiles afficheront des images en relief pour regarder des photos et vidéos ou surfer sur Internet. Mais selon IBM, des chercheurs travaillent actuellement sur une technologie d'affichage capable de restituer une image holographique d'une personne via une caméra miniature qui s'intègre dans un téléphone portable ou une tablette numérique.

Aujourd'hui, bon nombre de personnes possède un téléphone portable, un baladeur numérique ou encore un ordinateur portable. Ces objets ont la particularité de fonctionner avec des batteries rechargeables, à l'autonomie assez limitée et nocives pour l'environnement en fin de vie. La recherche s'oriente sur une nouvelle technologie capable d'utiliser l'air que nous respirons pour recharger ainsi ces batteries. Une autre voie est explorée par IBM : la récupération d'énergie. A l'instar de certaines montres déjà dans le commerce, il suffira de secouer son appareil high-tech pour le recharger. Cette voie permettrait de supprimer définitivement l'usage d'une batterie, précise IBM.

La multiplication de l'équipement en informatique, de la connexion à Internet, et de surcroît au haut débit, et des réseaux sociaux pourrait transformer tout un chacun en scientifique pour sauver la planète. En informant par exemple sur Twitter de l'apparition des premiers moustiques dans son quartier, l'internaute pourrait participer à un recueil de données environnementales mondiales exploitables ensuite par les scientifiques. Certains possesseurs de téléphones mobiles pourraient participer par ailleurs à des études via des applications dédiées. Même un ordinateur portable grand public pourrait servir pour détecter les mouvements sismiques à l'aide d'un capteur intégré.

Crédits photo et vidéo : IBM

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Autre moyen d'exploiter au mieux la prolifération des ordinateurs, et autres centres de données sur la planète est de récupérer la chaleur qu'ils dégagent pour la transformer en énergie, et alimenter par conséquent une ville par exemple. Selon IBM, jusqu'à 50% de la chaleur dégagée par un centre de données moderne est évacuée par la ventilation. Un projet pilote mené en Suisse montre qu'il est possible d'économiser jusqu'à 30 tonnes de dioxydes de carbones par an, en utilisant un système évolué de water-cooling, c'est-à-dire de refroidissement par l'eau.


GPS et géolocalisation ont connu un succès grandissant ces dernières années et ne cessent d'évoluer. Dans les cinq prochaines années, les déplacements que ce soit à pied, en auto ou en transport en commun devraient plus encore être facilités. Les chercheurs d'IBM sont en train de développer des modèles mathématiques qui analysent de nombreux paramètres sur le trajet comme les accidents, les horaires de pointe, les événement locaux, etc., et indiquent au conducteur par exemple un nouvel itinéraire qui peut être d'emprunter les transports en commun, à condition que le train qui mène à destination est à l'heure et si une place du parking près de la station est disponible. Ces modèles de calcul assurent ainsi un déplacement personnalisé sans être pris au dépourvu par un imprévu.

Crédits photo et vidéo : IBM

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