Flux RSS
R et D
956 documents trouvés, affichage des résultats 161 à 170.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(03/11/2010 16:26:51)
Grands prix de l'innovation 2010 : 25 finalistes en lice
La Ville de Paris souhaite, à travers les Grands prix de l’Innovation 2010, soutenir la création d’entreprises innovantes et récompenser celles et ceux qui vont par leur créativité améliorer la vie de la cité et développer le tissu économique parisien. Elle a confié à Paris Développement, son agence de développement ainsi qu’au Laboratoire Paris Région Innovation (PRIL), l’organisation de cette compétition.. Pour cette 9ème édition, des partenaires du privé, comme Altran, Orange ou Sanofi Aventis sont venus rejoindre les entreprises publiques telles que La Poste ou Universience. « Le fait qu’une dizaine de partenaires du privé décide de nous rejoindre a permis de créer le point de rencontre de toute une communauté d’entreprises innovantes », s’est réjoui Jean-Louis Missika, adjoint au Maire chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, lors d’un point presse organisé aujourd’hui à l’Hôtel de ville.
Travailler en association avec des laboratoires de recherche
Pour Orange, il s’agit d’une première participation : « L’innovation est une partie intégrante à notre culture », a déclaré Patricia Lecoq, directrice des relations avec les collectivités locales chez Orange et d’ajouter . « nous disposons de 18 laboratoires de recherche dans le monde, aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, en Espagne et également en Angleterre ». Pour la représentante de l’opérateur, l’intérêt d’être partenaire des Grand prix réside dans le fait de pouvoir accompagner et accélérer le développement des jeunes pousses, De leur côté, les start-up travaillent en association avec les laboratoires de recherche et les technocentres de l’opérateur, tout en bénéficiant du label de ce dernier.
De 0,5 à 5 M€ injectés par opération
Pour la Poste, il s’agit d’appliquer et de stimuler l’innovation en s’appuyant sur le dynamisme des jeunes entreprises. Le groupe s’implique dans tous les lieux où l’innovation se discute et se construit : pôles de compétitivité, universités, centres de recherche, pépinières d’entreprises. La Poste s’engage également en accompagnant financièrement des projets innovants avec sa société de gestion détenue majoritairement par la Banque Postale et Ange Private Equity. Celle-ci soutient 26 entreprises innovantes en Ile-de-France sur un portefefeuille national qui en compte 65. La banque gère près de 380 millions d’euros en capitaux et investit de 0,5 à 5 millions d’euros par opération.
Coté candidats, après un appel à candidatures mené l’été dernier et une phase de sélection des dossiers conduite par les membres du jury – des intervenants du privé, des grandes écoles et des universités - , cinq finalistes ont été retenus dans cinq catégories : design, éco-innovations, santé biotech, numérique et services innovants. Après la nomination des finalistes, chacun d’entre eux présentera son projet devant les jurés. A la clé, le vainqueur de chaque catégorie se verra attribuer, le lundi 13 décembre 2010, un prix de 10 000 €, ainsi qu’une place dans un incubateur ou une pépinière de la Ville de Paris.
(...)
Un supercalculateur chinois revendique une puissance de 2,5 pétaflops
Situé au centre national de calcul intensif de Tianjin, le supercalculateur Tianhe-1A utilise pas moins de 7 168 puces graphiques Nvidia Tesla M2050 et 14 336 processeurs Intel Xeon six coeurs. Construit par l'Université Nationale des Technologies de Défense, « ce système le plus rapide en Chine et dans le monde à ce jour » pérore un communiqué de presse de Nvidia. S'il offre une capacité de calcul de 2,5 pétaflops (un pétaflop équivaut à un million de milliards d'opérations par seconde), mesurée par le benchmark Linpack, il aurait un rendement théorique de 4,669 pétaflops lorsque tous les GPU sont opérationnels, assure un porte-parole de Nvidia. Les benchmarks ont été fournis par le National Supercomputing Center en Chine, a-t-il ajouté.
Ces dernières années, la Chine a rapidement gravi les échelons du petit monde des super calculateurs. Le dernier Top500 des superordinateurs les plus rapides, publié en juin, plaçait déjà le supercomputer Nebulae du National Supercomputing Centre de Shenzhen sur la deuxième marche du podium.
Le Cray Jaguar toujours en tête du Top500
Toujours selon ce classement, le superordinateur le plus rapide dans le monde est le système Cray Jaguar du Département américain de l'énergie au laboratoire Oak Ridge qui fournit une capacité de travail de 1,76 pétaflop (voir illustration ci-dessous). Rappelons que la barrière du pétaflops a été franchie en 2008 seulement par le supercalculateur Roadrunner d'IBM. Le Tianhe-1A a été annoncé deux semaines avant la sortie du prochain classement Top500, il est donc encore trop tôt pour dire s'il sera bien le système le plus rapide sur la liste.
La Chine cherche à renforcer ses ressources en calcul et fonde beaucoup d'espoirs sur ses travaux sur les supercalculateurs hybrides, a déclaré Nathan Brookwood, analyste chez Insight 64. Un certain nombre de superordinateurs combinent aujourd'hui des CPU et des GPU pour améliorer les performances. Très spécialisés, les GPU sont plus rapides que les CPU traditionnels pour l'exécution de certaines tâches, comme celles utilisées dans les applications scientifiques et mathématiques.
Crédit photo : D.R.
Calcul intensif : Intel travaille avec le CEA sur les performances exainformatiques
Le laboratoire de recherche Exascale Computing Research (ECR), créé entre le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), Intel, le Genci et l'UVSQ pour travailler sur les architectures du calcul intensif de demain, a été officiellement inauguré, hier après-midi, à l'Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. La collaboration entre ces trois organismes publics et semi-publics et un acteur privé comme Intel, doit permettre de préparer la future génération de supercalculateurs, capable de travailler à l'échelle exascale, c'est-à-dire d'effectuer un milliard de milliard d'opérations par seconde. L'équipe de départ, qui a commencé à travailler au printemps dernier, comprend une vingtaine d'ingénieurs et de doctorants représentant six nationalités. Dans son ensemble, elle est créditée de quelque deux cents ans/homme d'expérience collective.
La recherche portera aussi sur l'amélioration du rendement électrique, l'objectif visant à multiplier les performances par mille en n'augmentant la consommation électrique que par un facteur 10, d'ici fin 2020. Intel fournira au CEA et à l'UVSQ ses prototypes afin que les chercheurs soient en avance de phase pour que leurs logiciels puissent tirer au maximum parti des architectures technologiques à venir.
Le champ d'action du laboratoire de recherche ECR couvre la recherche applicative et la mise au point de systèmes d'envergure exainformatique. Les applications qui les exploiteront seront utilisées par exemple pour rationaliser la recherche de gaz ou élaborer la prochaine génération de centrales électriques, explique Intel. Des applications dans le domaine de la santé, de la sismologie ou de la modélisation en dynamique des fluides sont également évoquées.
Illustration (crédit photo : D.R.) : l'équipe du laboratoire de recherche ECR.
CEA : Commissariat à l'énergie atomique
GENCI : Grand équipement national de calcul intensif
USVQ : Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (...)
Le Cigref crée une chaire de recherche au Canada sur la vie numérique
Le Cigref poursuit le travail de recherche entamé avec la mise en place de sa Fondation en 2008. Au delà de la création de valeur pour les entreprises par les SI, l'association s'intéresse de plus en plus aux usages et à la sécurité de la vie numérique quotidienne, professionnelle ou non, en admettant que la distinction ait encore un sens.
Le club vient ainsi d'annoncer un partenariat avec l'Université Laval (Québec) pour la création d'une chaire de recherche sur les cultures numériques. Le budget pour le programme, d'une durée de cinq ans, est de deux millions d'euros, soit une moyenne de 400 000 euros par an.
Pour Bruno Ménard, président du Cigref, « Cette chaire répond à la mission du Cigref de promouvoir l'usage des systèmes d'information comme facteur de création de valeur et source d'innovation pour les entreprises. Elle complète les travaux actuellement menés par la Fondation Cigref (sous l'égide de la Fondation Sophia Antipolis). Cette Chaire favorisera des contacts plus étroits entre le milieu universitaire et l'entreprise pour permettre une réflexion élargie sur l'ensemble des problématiques du monde numérique et des transformations qui en découlent ».
Illustration : Bruno Menard, président du Cigref
(crédit photo : vidéos IT News Info, nov 2008) (...)
Un concours européen pour les start-up innovantes
Le top départ est donné pour la 9e édition des Innovact Campus Awards. Organisée dans le cadre du Forum Innovact avec le soutien de la Commission Européenne, cette compétition valorise les initiatives de création d'activité et d'innovation estudiantine dans toute l'Europe. Elle est ouverte aux jeunes chercheurs européens, dans le cadre ou non de leur formation. Jugés sur l'audace, l'innovation, la viabilité et le professionnalisme, les projets proposés peuvent être en phase de conception, en cours de réalisation ou déjà lancés. Les candidatures devront être déposées, à titre individuel ou en équipe, avant le 24 janvier 2011.
Des projets présentés à 2 000 professionnels
La mise est importante pour les projets finalistes qui bénéficieront d'une meilleure visibilité au niveau européen et de conseils d'experts. Ils sont, en effet, invités à participer gratuitement à la 15ème édition du Forum européen de la jeune entreprise innovante, les 29 et 30 mars 2011, à Reims. Ils auront l'occasion de présenter leur projet à 2 000 professionnels de 20 pays et de rencontrer plus de 200 jeunes entreprises innovantes européennes. Lors du forum, le jury - composé de chefs d'entreprise, journalistes et scientifiques de différents pays européens - distinguera les dossiers les plus prometteurs et novateurs. Les lauréats recevront des dotations financières pouvant aller jusqu'à 3 000 euros.
Il y a un an, la 8ème édition du concours avait réuni plus de 200 dossiers de candidature de toute l'Europe, dont la moitié provenaient de France. Il s'agissait de projets touchant des secteurs d'activité très différents : développement durable (domaine le plus convoité), informatique, ingénierie, conseil, services, médecine, sciences dures et sociales. Le premier prix avait été remis au projet Stereolabs, présenté par une française de l'Essec, dont la mission consistait à simplifier et accélérer l'accès des entreprises aux technologies vidéo 3D.
Illustration : les lauréats de l'édition 2010 des Innovact Campus Awards. Crédit photo : Feng et Alain Hatat, Reveville.
(...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |