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(04/02/2009 16:30:42)

Stanford franchit la limite de l'atome et stocke 35 bits sur un électron

Des chercheurs de l'Université américaine de Stanford sont parvenus à stocker 35 bits, en trois dimensions et de façon permanente, dans l'espace quantique d'un unique électron (soit 20 bits par nm2). Et ils ont réussi à écrire les deux lettres S et U (Stanford University) en manipulant les électrons à proximité d'un cristal de cuivre et en les positionnant comme ils le souhaitaient. Pas de faux espoirs, cependant. Cette expérience ne promet nullement une technologie miracle pour des périphériques de stockage qui seraient commercialisées dans les années, voire les décennies, à venir. En revanche, la manipulation repousse de façon importante les limites connues de la matière pour le stockage de l'information. Elle était d'un bit pour un atome. (...)

(04/02/2009 12:56:15)

Le plan de relance du gouvernement inclut les grands centres de calcul

Le premier ministre François Fillon a présenté le 2 février à Lyon les 1 000 projets qui bénéficieront du plan de relance de l'économie annoncé en décembre dernier par Nicolas Sarkozy, président de la République Française. Les TIC ne sont pas directement impliquées, en dehors du financement de très grandes infrastructures de recherche (TGIR) et du soutien aux PME innovantes. Sur les 26 Md€ de crédits prévus, 4 Md€ sont destinés à un programme exceptionnel d'investissement public. 1,1% de cette enveloppe, soit 46 M€, sera consacré au financement de très grandes infrastructures de recherche. 1,75% (70 M€) viendra par ailleurs soutenir l'investissement dans les nanotechnologies. Ces financements représentent tout juste 0,18% et 0,27% du total de 26 Md€ de crédits prévus. Des crédits pour le Ganil et le Genci Ainsi, en Basse-Normandie, le Ganil (Grand accélérateur national d'ions lourds) bénéficiera d'un crédit de 4 M€. En Ile-de-France, le financement de TGIR totalise 27,3 M€. Parmi les opérations retenues figurent le Genci -grand équipement national de calcul intensif (2,6 M€), LLB-Orphee -spectromètre à neutrons (1,8 M€), Soleil -rayonnement synchrotron (6 M€), Renater -réseau national de télécommunication scientifique (1 M€), le CCRT et IDRIS -centres de calcul intensif (2 M€ et 1 M€), ou encore Neurospin -neuro-imagerie cérébrale (2 M€). Dans la région PACA (Provence-Alpes-Côtes d'Azur), le plan de relance a retenu l'ITER -installation expérimentale de fusion. Le crédit accordé s'élève à 5 M€. Et en Rhône-Alpes, 4 M€ sont répartis entre l'ESRF -rayonnement synchrotron (1,8 M€) et le centre de calcul intensif IN2P3 (2,2 M€). Dans la liste des opérations retenues figurent aussi Adonis -réseau numérisé de données SHS (1 M€). La capacité d'intervention d'Oseo Garantie étendue à 4 Md€ de plus [[page]] Le plan de relance prévoit aussi un soutien exceptionnel à l'activité économique et à l'emploi qui inclut des actions pour aider les PME et TPE. Ces mesures, qui ont été en partie détaillées le 4 décembre dernier prévoient 700 M€ d'aide à l'embauche dans les très petites entreprises. Parmi les autres apports du plan en faveur des PME innovantes, l'établissement public Oseo voit sa capacité d'intervention augmentée. Il peut garantir 4 Md€ de prêts supplémentaires, en plus des 5 Md€ qu'il pouvait déjà garantir ou réaliser depuis l'annonce, début octobre, du déblocage de 22 Md€ en faveur du financement des PME. Rappelons que les 17 Md€ restant proviennent des livrets de développement durable et d'épargne populaire et qu'un médiateur, René Ricol, a été nommé afin de s'assurer que ces crédits iraient effectivement aux PME et TPE. C'est vers lui que peut se tourner tout chef d'entreprise ou entrepreneur individuel qui rencontrerait des difficultés de financement auprès de sa banque. Un site Web propose des dossiers types pour faciliter les demandes de médiation : www.mediateurducredit.fr Paiement à 60 jours fin de mois depuis le 1er janvier 11,4 Md€ seront remboursés aux entreprises, pour « desserrer les contraintes pesant sur leur trésorerie, dans le cadre des dispositions prises par la loi de finances rectificative pour 2008 » et 11,1 Md€ passeront par des interventions directes de l'Etat comme le remboursement des créances au titre du crédit d'impôt recherche ou encore la mensualisation du remboursement des crédits de TVA. Rappelons par ailleurs que, depuis le 1er janvier, la loi prévoit que toute facture émise en France soit réglée sous 60 jours, et non plus 60 jours « fin de mois ». (...)

(29/01/2009 08:43:30)

Le labo commun Microsoft-Inria expose ses projets

Deux ans après l'inauguration du laboratoire commun entre l'Inria et Microsoft, c'est un Bernard Ourghanlian (directeur technique et sécurité de Microsoft France) « content, et même plutôt impressionné » par les résultats obtenus, qui présente les projets menés conjointement par les chercheurs des deux entités. Toute une journée a été consacrée à l'événement hier, 28 janvier, à l'Ecole polytechnique. Dans la salle, « 200 personnes, essentiellement des chercheurs, venus du monde entier », précise Bernard Ourghanlian. Un rapport scientifique décrivant l'activité du centre de recherches commun sera présenté courant février. En attendant, cette journée a été l'occasion d'aborder les 7 projets sur lesquels travaillent les chercheurs depuis janvier 2007 (et parfois avant, certains liens ayant été établis longtemps auparavant). Les travaux sont répartis en deux thèmes: « la sécurité et la fiabilité du logiciel d'une part, les interactions entre l'informatique et les autres sciences d'autre part ». Dans tous les cas, précise Bernard Ourghanlian, « ce sont les ingénieurs de recherche qui choisissent les sujets sur lesquels ils vont travailler ». Dans le premier thème, il s'agit d'appliquer les mathématiques pour améliorer la sécurité et la fiabilité des logiciels. Trois projets sont regroupés sous cette ombrelle. Parmi eux, le recours à des programmes informatiques pour prouver des théorèmes mathématiques. La démonstration du théorème sur lequel travaille l'équipe d'une dizaine de chercheurs « tient sur 400 articles et 10 000 pages », explique Bernard Ourghanlian. Et encore, dit-il, « il n'est prouvé que parce qu'il a été lu par des pairs mathématiciens, qui l'ont déclaré correct avec une certitude de 99% ». Le projet vise à créer une bibliothèque de preuves élémentaires qu'un logiciel pourra utiliser pour obtenir une preuve parfaite. « Et inversement, on pourra utiliser les mathématiques pour prouver qu'un logiciel est correct. » A l'heure actuelle, seuls les projets informatiques où la sécurité des personnes est en jeu (gestion du trafic du métro, informatique embarquée dans les avions ou les voitures, gestion opérationnelle des centrales nucléaires, etc.) se permettent de prendre le temps de recourir à des méthodes formelles pour s'assurer de la fiabilité des logiciels. Apporter des preuves formelles de sécurité dans un environnement distribué Toujours dans le thème de « l'informatique de confiance » cher à Microsoft (qui s'échine ainsi à faire oublier ses failles de sécurité et autres bugs à répétition), le deuxième projet a pour but, dans une architecture distribuée, d'apporter des preuves formelles de sécurité. Qui permettront par exemple de prouver qu'une machine n'est pas sûre, ou au contraire qu'un protocole de sécurité est bien respecté. « Quand je suis connecté au site de ma banque, prend comme exemple Bernard Ourghanlian, je veux être certain que c'est bien le site de ma banque. Et réciproquement, ma banque veut être sûr que c'est bien moi. Ce n'est pas toujours simple. » Dans le troisième projet tombant dans cette catégorie, il s'agit de recourir à une méthode (TLA, Temporal logic of actions) et à un langage (TLA+) pour s'assurer que ce qui est obtenu à partir d'un modèle est bien ce qui était voulu au départ. L'idée, expliquent les auteurs du projet, est de pouvoir « attraper les bugs dans un algorithme ou la modélisation d'un système avant même qu'il ne soit implémenté ». Un dictionnaire mathématique en ligne et des interfaces homme/machine pour les scientifiques [[page]] Le deuxième thème de recherches, dont l'ambition est de mettre l'informatique au service des scientifiques, comporte quatre projets. Le premier vise à créer une sorte de dictionnaire dynamique de fonctions mathématiques, « de façon, explique Bernard Ourghanlian, à ce que les physiciens disposent d'une fonction de génération automatique de fonctions mathématiques, au travers d'une interface Web, avec la possibilité de modifier les paramètres et les variables d'une manière graphique ». Un premier prototype est d'ailleurs opérationnel. Un autre projet, nommé Reactivity, s'intéresse aux interfaces homme/machine, et plus précisément à la manière dont un scientifique peut utiliser un outil informatique pour prendre ses notes et stocker ses informations, de façon à pouvoir ensuite les réorganiser et fouiller dedans. Les buts du projet sont aussi bien de pouvoir « capturer l'activité de l'utilisateur » que de lui permettre « d'interagir avec ses activités passées ». La programmation par contraintes pour optimiser les algorithmes Le projet de recherches combinatoires pour les e-sciences espère de son côté parvenir à des algorithmes d'optimisation capables de s'adapter aux problèmes combinatoires les plus complexes. Les 'solveurs' actuels, indiquent les responsables du projet, ne savent pas prendre en compte la complexité croissante des projets scientifiques. L'équipe travaille donc à optimiser ces outils avec de la programmation par contrainte. Bernard Ourghanlian souligne à ce propos qu'un module développé dans le cadre de ce projet, par Youssef Hamadi, sera intégré à la prochaine version de MS Project, qui doit justement aider les gestionnaires de projet à jongler avec les contraintes de ressources, de tâches, de budget, de temps... Le dernier projet vise à inventer des systèmes de modélisation permettant de fouiller dans les images et les vidéos, et d'en tirer des informations. Il avait déjà été en partie présenté lors des TechDays de Microsoft France, en février 2008. Si Microsoft ne veut toujours pas dire combien il a investi exactement dans ce partenariat avec l'Inria (l'éditeur prenant en fait à sa charge la moitié des quelque 50 personnes du centre de recherches), Bernard Ourghanlian répète que ce type de recherches fondamentales est un investissement à long terme, et qu'en tant que tel, il n'est pas touché par un quelconque plan de réduction des coûts. Et en attendant les applications concrètes, 7 modules logiciels sont prêts et proposés au public en Open Source. (...)

(19/01/2009 15:51:19)

Ubifrance et la DGCIS poussent les PME des pôles de compétitivité à l'international

Avec l'objectif de promouvoir les pôles de compétitivité à l'international, Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises, a signé la semaine dernière une convention de partenariat avec la DGCIS, direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (*). C'est le pôle System@tic Paris-Région, pôle à vocation mondiale, qui a accueilli les protagonistes de cette signature, Christophe Lecourtier, DG d'Ubifrance, et Luc Rousseau, directeur de la DGCIS, en présence d'Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat chargée du commerce extérieur. Ce pôle francilien fédère quelque 360 acteurs industriels (100 établissements de grandes entreprises, mais également 170 PME, 80 laboratoires de recherche et 15 collectivités territoriales) dans des domaines développant des systèmes où les logiciels sont prépondérants. La collaboration entre les deux entités publiques vise à développer les partenariats industriels et technologiques entre les PME membres des pôles et des entreprises étrangères. Concrètement, un financement complémentaire doit être fourni par la DGCIS à Ubifrance pour soutenir ses opérations sur des secteurs prioritaires. Il est prévu de mener des actions collectives internationales portées par les pôles des secteurs des TIC, des biotechnologies, des technologies de l'environnement et des énergies renouvelables, ainsi que du transport. (*) Depuis janvier 2009, la DGCIS regroupe la DGE (Direction générale des entreprises), la DCASPL (Direction du commerce, de l'artisanat, des services et des professions libérales) et la DT (Direction du tourisme). (...)

(14/01/2009 07:07:49)

La Malaisie collabore avec le CNRS sur les technologies sémantiques

L'agence gouvernementale malaise de recherche appliquée Mimos a signé un partenariat avec le CNRS pour le développement de plateformes sémantiques. Ces techniques consiste à s'appuyer sur le sens des contenus pour les organiser et les retrouver. Elles sont à la base de ce qu'on appelle déjà le Web 3.0. C'est l'équipe Représentation des connaissances et des raisonnements (RCR) du Lirmm (Laboratoire d'informatique, de robotique et de Micro-électronique de Montpellier) qui collaborera avec Mimos. Le laboratoire français fournira une formation de haut niveau en intelligence artificielle au groupe Knowledge technology cluster de l'agence malaise. Michel Chein, professeur émérite d'informatique au Lirmm et chercheur au RCR, a ajouté que le laboratoire allait accompagner les chercheurs malais afin qu'ils puissent utiliser, adapter voire même étendre les outils Cogitant et Cogui développés par son équipe. Cogitant est une plateforme de développement d'applications qui s'appuie sur l'utilisation des graphes contextuels et Cogui l'exploite pour la construction interactive et l'interrogation de bases de connaissance. « L'équipe de recherche en technologie de la connaissance de Mimos pourra ainsi utiliser des versions étendues de nos logiciels pour le développement de la technologie sémantique de prochaine génération », a complété Michel Chein. Un marché de 52 Md$ en 2010 « Les technologies sémantiques sont très prometteuses pour ce qui est de résoudre les plus gros cauchemars des entreprises, et la gestion de l'information client n'est qu'un des très bons exemples des services qu'elles pourraient rendre, a ajouté le Dr Dickson Lukose, directeur du Technology kowledge cluster de Mimos. Ces technologies ont la capacité de déployer de l'intelligence dans des applications pour certains secteurs verticaux en particulier, comme les finances, l'agriculture, la médecine, l'automobile et la sécurité publique. » « MIMOS collabore avec différentes universités et organisations étrangères sur ces sujets afin que la Malaisie soit reconnue comme la première société Web 3.0 dans le monde, ajoute le Dr Dickson Lukose. De plus, dans le marché des TIC, le sémantique aura représenté 283 milliards de dollars entre 2006 et 2015. En 2006, la part de ce marché n'était que de 2 milliards de dollars, mais elle devrait déjà peser 52 milliards en 2010, dont 12,6 pour l'Asie. » (...)

(13/01/2009 17:06:28)

Syntec Informatique prépare son plan d'action pour doper l'industrie du logiciel

C'est le 20 janvier prochain que la commissaire européenne à la Société de l'information Viviane Reding doit recevoir à Bruxelles les différents contributeurs lui ayant transmis des propositions pour développer l'industrie du logiciel en Europe. Parmi eux, le Comité Editeurs de Syntec Informatique, co-présidé par Pascal Rialland (DG de SAP France) et Gérard Claverie (vice-président du conseil de surveillance de Générix), qui a remis le 12 novembre dernier à la commissaire une prise de position commune avec huit autres associations professionnelles IT européennes. Entre-temps, chacune de ces organisations a travaillé localement pour bâtir un plan d'action afin d'avancer concrètement au niveau de chaque pays, dans la droite ligne des propositions faites à Bruxelles. Dans ce cadre, le Comité Editeurs du Syntec Informatique devrait restituer, fin février ou début mars, un premier niveau de plan d'action détaillé répartissant les actions à mener en quatre axes, sous le sigle i3C : Innovation, Client, Croissance et Consolidation. " Le rapport Besson a formalisé qu'il y a création de croissance lorsqu'on investit dans les nouvelles technologies, mais sans mettre suffisamment l'accent sur l'industrie du logiciel ", rappelle Pascal Rialland. D'où l'importance, pour le syndicat professionnel, de renforcer les initiatives propres à doper ce marché sur lequel évoluent une multitude de petits acteurs. Un statut pour les éditeurs et l'extension du crédit innovation En tout premier lieu, dans le domaine de l'innovation, primordial s'il en est, le Comité Editeurs maintient son souhait que soit établi un véritable statut pour les sociétés d'édition de logiciels, dans l'esprit de ce qu'il avait déjà proposé en janvier 2008 dans le rapport réalisé avec le Medef (" Faire de la France un leader de l'économie numérique "). De même, le Syntec Informatique réitère son intérêt pour la création d'un fonds commun de placement (les SOFICIEL) qui permettrait de déduire fiscalement les investissements réalisés dans les sociétés d'édition de logiciels, au même titre que les SOFICA aident à financer l'industrie cinématographique et audiovisuelle. " Cela me paraît simple à mettre en place et pourrait aider bon nombre de création d'entreprises ", juge Pascal Rialland. Il souligne aussi tout l'intérêt d'étendre l'assiette du crédit innovation, au-delà du coût de l'invention, à l'ensemble du coût de développement, ce qui inclut ainsi la réalisation et le test d'un logiciel prêt à la commercialisation (un coût environ dix fois supérieur à celui de la stricte invention). Communiquer sur les travaux de recherche publics " Nous souhaitons aussi que les pouvoirs publics communiquent sur les travaux des centres de recherche publics qui travaillent parfois dans des domaines proches de l'édition de logiciels, poursuit le co-président du Comité Editeurs. Par ailleurs, Syntec Informatique aimerait se rapprocher des pôles de compétitivité pour développer avec eux une approche collaborative et faciliter les synergies avec nos adhérents. " La valeur réside dans ce qui est développé, et non dans le 'business model' [[page]] Toujours dans le domaine de l'innovation, inventaire sera dressé des différents modèles économiques qui existent dans l'industrie du logiciel (Open Source, SaaS, droit d'usage...) en prenant garde à souligner que l'innovation ne réside pas dans le " business model ", mais dans la plateforme développée et dans la " réponse métier " que le logiciel apporte aux clients qui, seuls, déboucheront sur un revenu récurrent et la génération d'un cash-flow positif. Enfin, dans le cadre du financement de l'innovation, le Syntec Informatique va répertorier les aides disponibles pour indiquer à ses adhérents les mieux adaptées à leur situation. Approfondir les relations avec Ubifrance et avec le Cigref Dans le domaine de l'accès aux clients, deuxième rubrique du plan d'action du Comité Editeurs, l'une des premières initiatives consistera à approfondir les relations avec Ubifrance, l'agence française pour le développement international. Après avoir développé son activité sur le territoire national, un éditeur cherche à l'étendre dans les pays de l'Union européenne et dans les pays francophones. Or il s'agit d'une aventure rien moins qu'évidente (voir par exemple la tribune de Julien Victor, d'Effisoft, dans notre blog Experts) dans laquelle Syntec Informatique peut accompagner fort utilement les PME innovantes qu'il compte parmi ses adhérents. " Nous allons également travailler avec le Cigref avec lequel nous avions déjà une charte ", ajoute Pascal Rialland. Le Cigref, club informatique des grandes entreprises françaises, est présidé par Bruno Menard, vice-président IT groupe de Sanofi-Aventis depuis novembre dernier. Des outils pour aider à attribuer une valeur au système d'information [[page]] Le troisième point du plan d'action concerne la croissance. Il est ici question de valoriser le système d'information des clients et de montrer comment celui-ci peut apporter de la croissance aux entreprises. " Dans ce domaine, nous comptons nous rapprocher de l'Observatoire de l'immatériel ", précise Pascal Rialland. Le co-président du Comité Editeurs reconnaît ici une frustration. " Les entreprises apportent une valeur tangible à leur marque, mais elles ne sont pas capables d'attribuer une valeur à leur système d'information ", regrette-t-il. Une méthodologie et des indicateurs vont donc être mis au point pour aider les clients à valoriser leur SI, notamment face à leur banquier ou à des acquéreurs. Favoriser l'apprentissage et la formation en informatique " Nous entendons aussi mettre l'accent sur l'importance du capital humain en renforçant nos relations avec l'association Pascaline ", complète Pascal Rialland. Créée à l'initiative du syndicat professionnel, Pascaline regroupe 61 écoles et entreprises autour de la promotion des métiers de l'informatique. " Nous utiliserons l'interface unique du Syntec Informatique pour favoriser l'apprentissage et la formation en alternance qui permettent de former et de pré-recruter. " Protéger la propriété intellectuelle Enfin, le quatrième point du plan d'action concerne la consolidation. Ce thème recouvre principalement la protection de la propriété intellectuelle, capitale pour les éditeurs de logiciels. " En trois ans, j'ai constaté une évolution ennuyeuse, alerte Pascal Rialland. Il faut être vigilant sur ce terrain et communiquer. Attention, notamment, aux dépassements d'usage sur les logiciels. Je suis inquiet pour les petits éditeurs. Pour vivre dans ce métier, il faut apporter de la valeur ajoutée et faire respecter son modèle. " Enfin, une réflexion est également menée sur les moyens à mettre en oeuvre pour apporter un peu d'air aux éditeurs au niveau de leur trésorerie et de leurs capacités de financement. (...)

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