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(23/11/2011 21:03:39)
Microsoft fabrique un Kinect pour PC
Microsoft va concevoir son capteur de mouvements Kinect pour PC et se prépare également à lancer un programme pour soutenir des produits commerciaux développés pour Kinect et Windows. Kinect, qui s'appuie sur la reconnaissance du mouvement et de la voix, a été d'abord présenté comme un accessoire pour la Xbox 360. Les joueurs utilisant alors leurs corps, au lieu d'utiliser les boutons de la manette de jeu.
Dans une vidéo (voir à la fin de l'article), l'éditeur a montré quelques applications possibles sur Kinect avec Windows. On peut y voir des personnes jouer à des instruments de musique en déplaçant leurs mains en l'air, un chirurgien feuilletant des radiographies sans toucher l'écran; un enseignant contrôler l'éclairage en déplaçant ses bras, et un technicien contrôler à distance un robot qui désamorce une bombe.
Cette année, la firme de Redmond a publié un kit de développement logiciel pour permettre aux développeurs de créer des applications sur Windows qui utilisent le capteur Kinect. Ce périphérique disposera de quelques ajustements pour qu'il dispose d'une meilleure adaptation sur PC . «L'intérêt, pour les développeurs, porte sur la présence d'un firmware qui permet à la caméra de voir, en profondeur, des objets à une distance proche de 50 cm, sans perte de précision, si ce n'est une légère dégradation à partir de 40 cm », a exposé Craig Eisler, directeur général de Kinect pour Windows, dans un billet de blog. Ce «Near mode» sera plus approprié pour quelqu'un assis devant un ordinateur, par opposition à la position debout en face d'une télévision. C'est l'une des fonctionnalités les plus demandées par les développeurs qui travaillent déjà sur ces produits. Le système possédera également un court câble USB pour qu'il puisse être relié à un PC.
Un programme d'incubation associé à BizSpark
Lorsque Microsoft a publié le SDK pour Kinect pour Windows, celui-ci a été limité à un usage non-commercial, l'éditeur ayant indiqué qu'un package commercial serait lancé un peu plus tard La firme a récemment promis de lancer son produit début 2012.
Certains développeurs se demandent toutefois combien ils vont pouvoir investir dans ce type de produits sans en connaître la stratégie commerciale. Craig Eisler a indiqué que les utilisateurs souhaitaient avoir l'assurance de soutien et de l'innovation continue de Microsoft. Il a laissé entendre que le programme permettrait aux clients sous licence d'accéder aux mises à jour permanentes de la parole et des mouvements et qu'ils bénéficieraient d'un support complet du Kinect pour Windows.
L'éditeur a récemment annoncé un programme d'incubation intégré à BizSpark, pour soutenir des start-ups qui apporteraient leurs idées sur le Kinect. Un porte-parole de l'éditeur a déclaré que son capteur de mouvements pour Windows serait commercialisé avant la phase d'incubation du programme de soutien Kinect Accelerator. Microsoft accepte toutes les idées jusqu'au 25 janvier dans le cadre de ce programme qui débutera en mars 2012.
Le projet Privicons sur la confidentialité des courriels s'adapte à Google Chrome et Gmail
Connaissez-vous le projet Privicons développé par des chercheurs européens et américains ? Il s'agit d'un ensemble de six icônes accompagnées de courtes descriptions que l'utilisateur peut ajouter à ses emails afin d'expliquer au destinataire la façon de traiter un message ou son contenu. Chaque icône a une signification particulière et peut être intégrée au message sous forme graphique ou en code ASCII, deux formats appropriés pour les emails, qu'ils soient envoyés en HTML ou en texte seul. Les instructions accompagnant les icônes sont les suivantes : « non identifié (anonyme) », « privé », « usage interne seulement », « ne pas imprimer », « à partager s'il vous plaît » et « supprimer après lecture ou après un nombre de jours spécifié ». L'utilisation de telles icônes dans la communication électronique avait été proposée en novembre 2010, mais il a fallu un an pour concrétiser le projet.
La première implémentation se présente sous forme d'extension pour le navigateur Google Chrome et fonctionne avec Gmail. Mais les développeurs ont également prévu de distribuer dans un avenir proche un add-on pour Firefox qui offrira les mêmes fonctions. Une fois l'extension installée dans Chrome, l'option permettant d'ajouter des Privicons apparaît dans la fenêtre de composition des messages de Gmail. Le bouton se trouve normalement à côté de celui qui sert à ajouter des fichiers en pièce jointe, mais il ne semble pas encore présent dans le récent changement d'interface de Gmail en cours de déploiement par Google. Les icônes et les instructions correspondantes sont ajoutées sur des lignes séparées au début du message, et des liens permettent de trouver des informations supplémentaires sur la signification et l'usage des Privicons. La représentation ASCII figure également dans l'« Objet » du message.
S'en remettre à l'humain et non à la technique
A la différence d'autres projets visant à la protection de la vie privé dans les courriels, Privicons repose sur le choix des utilisateurs et non sur des systèmes de protection technique. Les gens qui soutiennent le projet croient fermement que, s'ils en ont la possibilité, la plupart des utilisateurs respecteront les instructions exprimées à travers ces icônes, car ils répondent à des normes sociales similaires.
En fait, le choix de l'utilisateur est tellement important pour le projet, que l'équipe a déposé auprès de l'Internet Engineering Task Force (IETF) une requête par laquelle ils demandent aux développeurs qui créent des clients de messagerie d'ajouter dans leurs produits l'option « ignorer Privicons », dans le cas où ils choisissent d'intégrer la norme. « Privicons défend le concept de normes basées sur un code, » comme l'ont expliqué les développeurs dans leur proposition. Ajoutant que « cette approche a été préférée à des solutions plus compliquées qui restreignent la capacité de s'exprimer. » Selon eux, « le courriel est un système ouvert. Il n'est pas possible de changer la manière dont les clients de messagerie fonctionnent, ni les protocoles utilisés. Mais il est possible de créer une conscience culturelle en introduisant un choix sur la confidentialité exprimée par l'expéditeur, » a déclaré Marc Alier, un conférencier sur l'histoire et l'éthique à l'Université Technologique de Barcelone, également impliqué dans le projet Privicons. « Cette prise de conscience culturelle peut provoquer un changement important en matière de comportement et pourrait amener à d'autres transformations, comme la généralisation du chiffrement ou le développement de clients de messagerie capables de respecter les Privicons, » a ajouté le conférencier.
HP prépare des serveurs Integrity combinant puces Itanium et Xeon d'Intel
Dans un agenda de ses serveurs haut de gamme, HP a indiqué que ses systèmes pourraient accueillir des serveurs lames équipés de puces Xeon et Itanium d'Intel. Dans le cas d'HP, cette évolution est significative, et pourrait aider le constructeur à contrer les critiques formulées par son concurrent Oracle, qui ne cesse de répéter que les systèmes Itanium n'ont aucun avenir. « L'annonce d'HP n'étend pas la feuille de route d'Itanium, mais elle pourrait donner davantage confiance aux clients d'HP de s'engager sur des serveurs Integrity, car ils auront bientôt le choix entre les processeurs et donc le sentiment que leur investissement est moins risqué, » a déclaré George Weiss, analyste chez Gartner.
Parmi les systèmes Integrity développés par HP, on trouve le serveur Superdome en version 32 sockets, nom de code Dragon Hawk, lequel intègrera ensemble des serveurs lames à base d'Itanium et de Xeon. HP proposera également un système lame Integrity à base de Xeon, nom de code HydraLynx. Celui-ci sera proposé en version deux, quatre et huit sockets, et offrira certaines des fonctionnalités empruntées à la ligne de serveurs lames Itanium haut de gamme d'HP. Le constructeur affirme qu'il continuera à développer ses plates-formes HP-UX, OpenVMS et Nonstop pour les systèmes Itanium, mais indique qu'il travaillera aussi sur des versions plus résilientes et renforcées de Windows et de Linux pour ses serveurs équipés de puces Xeon. « L'objectif est de mettre les systèmes sous Xeon au même niveau de disponibilité et de temps de fonctionnement que les serveurs Integrity actuels sous Itanium » a déclaré Lorraine Bartlett, vice-présidente, marketing et stratégie, Business Critical Systems chez HP. Pour y parvenir, le constructeur va introduire d'autres fonctionnalités matérielles et logicielles de ses systèmes Itanium sur ses serveurs à base de Xeon, notamment les technologies de commutation Crossbar Fabric, qui gère la tolérance de pannne et nPars qui partitionne les ressources pour traiter plus d'I/O. « Les systèmes Dragon Hawk et HydraLynx devraient être prêts dans environ deux ans, » a précisé Lorraine Bartlett.
Laisser le choix aux utilisateurs
Oracle va sans doute profiter de l'occasion pour dire que cette annonce est la preuve qu'HP envisage de faire migrer ses clients des systèmes Itanium vers des serveurs Xeon. HP affirme le contraire, et fait valoir qu'elle s'adapte simplement à la demande de ses clients qui réclament plus de choix. « HP développe ces systèmes, pour permettre aux clients qui le souhaitent, d'utiliser, à moindre frais, leur matériel x86 en même temps que leurs serveurs Itanium, pour faire fonctionner des applications critiques, » a déclaré la vice-présidente Marketing et Stratégie d'HP. « Les clients ont adopté notre infrastructure critique avec des systèmes comme Superdome 2, et nos serveurs lames Itanium évolutifs tournant sous HP-UX. Nous allons continuer à développer ces plates-formes, ainsi que des technologies comme Nonstop et OpenVMS, » a t-elle ajouté. « Mais, malgré la demande incessante de capacités pour réaliser des tâches critiques sur plates-formes Unix, l'autre message des clients est de pouvoir disposer d'outils plus efficaces sans affecter leurs budgets informatiques, d'où une pression continue de faire plus avec moins, » a t-elle expliqué.
HP avait ouvert la voie à cette évolution, lorsque, l'année dernière, le constructeur a présenté son premier système Superdome basé sur une architecture lame. « Nous avions cette idée depuis un certain temps, » a déclaré Lorraine Bartlett. Celle-ci a tenu à souligner que cette solution offrirait continuité et protection de l'investissement pour les clients. Par exemple, ceux-ci pourront mettre les lames sous Xeon dans les Superdome 2 qu'HP a commercialisé l'an dernier. Les systèmes Integrity sont utilisés dans des secteurs comme les services financiers, les télécommunications et les soins médicaux. Ceux-ci sont prêts à payer un prix élevé pour disposer de systèmes garantissant que leurs applications ne s'arrêteront pratiquement jamais de tourner.
Les solutions d'HP sont en concurrence avec les mainframes et les serveurs Unix basé sur Power d'IBM, mais aussi les serveurs Sparc Solaris, acquis par Oracle avec le rachat de Sun Microsystem.
(...)(17/11/2011 10:58:55)Un écran tactile avec effet relief pour smartphone
Au Laboratoire d'actionneurs intégrés (LAI), une unité de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) située à Neuchâtel, on se félicite de la nouvelle invention: «Enfin une surface vraiment tactile!» Les chercheurs travaillent en effet sur une nouvelle génération de surface tactile, donnant à son utilisateur la sensation d'un relief sous son doigt. Pour Christophe Winter, doctorant au LAI qui prépare sa thèse sur le sujet, les surfaces tactiles actuelles portent mal leur nom, car elles n'offrent en fait qu'un retour auditif et visuel : «Nous ajoutons véritablement le sens haptique, c'est-à-dire du toucher, aux surfaces tactiles.» Certaines zones peuvent en effet changer de texture sous le doigt de l'utilisateur.
Destinée aux smartphones, aux ordinateurs, aux distributeurs automatiques, cette technologie doit permettre d'améliorer l'ergonomie des appareils en ajoutant un nouveau degré d'information. La lecture des documents ou des pages internet pourra ainsi être enrichie et l'attention des lecteurs pourra être guidée vers certains éléments. L'accès des personnes malvoyantes aux smartphones et autres appareils électroniques pourra également être facilité. Autre application possible : les jeux vidéo qui devraient ainsi devenir plus ludiques.
Concrètement, les chercheurs utilisent un matériau qui se met à vibrer lorsqu'une tension électrique lui est appliquée. Grâce à cette propriété, appelée piézoélectricité, l'élément se dilate puis reprend sa forme initiale, le tout à un rythme très rapide et à une échelle nanométrique. Malgré leur échelle, ces vibrations créent un léger film d'air entre la surface et le doigt, procurant ainsi une sensation de relief à l'utilisateur.
Les chercheurs ont précisé que cette technologie en était encore au stade du prototype et qu'ils travaillaient actuellement sur la manière d'améliorer la sélection et la finesse des zones que l'on souhaite faire apparaître en relief.
ICTJournal.ch (...)(15/11/2011 14:16:14)Le labo top-secret Google X repense l'avenir
Selon le New York Times, Google possède un laboratoire de recherche très secret dans la région de San Francisco, dans lequel le géant de l'Internet met au point des robots et ré-imagine le futur. Baptisé Google X, ce laboratoire permet aux chercheurs de travailler sur le développement de technologies pour construire des ascenseurs qui vont dans l'espace ou permettre la publication d'un avis sur le menu du soir dans Google+.
Les co-fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, seraient, selon l'article du New York Times, «très impliqués » dans Google X. Le journal new-yorkais indique que Larry Page aurait déjà travaillé sur le lab avant de prendre la direction de Google au printemps dernier. Citant des sources anonymes, l'article précise que les scientifiques du laboratoire travaillent sur une centaine de projets. Un grand nombre d'entre eux seraient axés sur la robotique - par exemple, créer des robots qui pourraient aller travailler pendant que leurs propriétaires restent à la maison, ou d'autres qui seraient capables de s'occuper d'êtres humains. Le laboratoire travaillerait aussi sur des projets d'ampoules et de cafetières que l'on pourrait allumer et éteindre à distance depuis un téléphone sous Android.
Un investissement soutenu dans les véhicules automatiques
Selon le New York Times, le véhicule automatique que Google avait présenté l'automne dernier, a été développé dans les laboratoires de Google X. Depuis, la voiture qui roule toute seule a parcouru des centaines de kilomètres à travers la Californie. La mise au point d'un véhicule automatisé semblait assez loin des compétences des chercheurs de Google, surtout connus pour maintenir et améliorer le moteur de recherche omniprésent de l'entreprise californienne, et pour imaginer des services comme Google Maps, le réseau social Google+ et le développement d'Android. Mais depuis longtemps Google a fait clairement savoir qu'il cherchait aussi à ouvrir d'autres routes. « Nous avons toujours cru dans la capacité de la technologie pour faire avancer la société. C'est la raison pour laquelle nous avons investi beaucoup d'efforts pour améliorer les capacités des véhicules automatiques, au-delà de ce qui est possible aujourd'hui, » avait déclaré l'an dernier Sebastian Thrun, un ingénieur logiciel réputé de Google et l'un des principaux dirigeants du lab Google X.
Le New York Times indique également que Google pourrait fabriquer ses propres véhicules automatisés, au lieu de se tourner vers les constructeurs. Google n'a pas répondu à une demande de commentaires sur l'article du quotidien new-yorkais.
(...)
L'électronique mobile en auxiliaire de santé
Rock Health, un incubateur de start-ups, a passé en revue les produits de 36 entreprises comme Digifit, Zamzee, NewYu, Zeo et Withings avant d'arriver à ces conclusions : les consommateurs recherchent des appareils élégants et en vogue (comme les produits Apple, selon le rapport), valant autour de 99 euros et qui permettent surtout d'aider à perdre du poids. De leur côté, les médecins ont à l'oeil les derniers appareils qui permettent aux patients de surveiller les maladies chroniques comme les troubles cardiaques ou le diabète. On note aussi que les gadgets pour surveiller ses signes vitaux, sa consommation de calories, et ses cycles de sommeil ont la cote.
UP de Jawbone, figure parmi les appareils cités dans le rapport, tout comme AgaMatrix, un lecteur de glycémie approuvé par Apple. Basis, un bracelet qui mesure le pouls, les mouvements, la transpiration et la température (199 $) fait partie de cette liste. Pour surveiller les cycles de sommeil, il y a Lark (de 99 à 129 $), un bracelet qui enregistre les mouvements nocturnes et réveille en douceur. Il se synchronise avec un smartphone et émet des vibrations sur un point de pression de l'intérieur du poignet pour un réveil progressif.
Autre aspect de cette tendance alliant santé et high-tech, un système de puce électronique embarquée dans un comprimé développé par Novartis. Ce genre de médicaments permettrait d'enregistrer la réponse du patient à la molécule via une appli pour smartphone. Novartis essaie actuellement d'obtenir le feu vert des autorités européennes pour commercialiser ce système, appelé Proteus, d'ici l'année prochaine.
On trouve aussi à la pointe de cette tendance Striiv, MOTOACTV, Adidas MiCoach Pacer, Fitbit, Affectiva Q Sensor, Basis, BodyMedia BodyFit et Nike+GPS.
(...)(10/11/2011 15:52:48)Un circuit 8 coeurs pour terminaux mobiles chez ARM
Le circuit graphique Mali-T658, annoncée en début de semaine par ARM, pourra intégrer jusqu'à huit coeurs. Les performances graphiques pourront être multipliées par 10 en comparaison avec la puce MP Mali-400, qui est utilisée sur un certain nombre de smartphones dont le Galaxy S II et Note de Samsung.
Le gain de performances sera visible sur des jeux en HD et des applications gourmandes en calcul, comme la réalité augmentée. Outre les smartphones, le GPU sera également utilisé dans les tablettes, les télévisions connectées et les systèmes embarqués pour les automobiles.
Les produits équipés en 8 coeurs attendus en 2015
Les produits équipés du GPU Mali-T658, avec quatre coeurs ne sont pas encore disponibles, ils arriveront en 2013. Auparavant, les smartphones basés sur la puce graphique Mali-T604 seront lancés l'année prochaine. Pour voir des terminaux équipés de puce graphique huit coeurs, il faudra attendre 2015, selon la roadmap d'ARM. Ce dernier va s'appuyer sur Samsung, Fujitsu Semiconductor et LG pour concevoir les produits.
La puce est compatible avec un certain nombre d'API graphiques et de calcul y compris DirectX 11 et DirectCompute de Microsoft, Khronos OpenGL ES et OpenCL, Renderscript de Google et OpenVG.
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