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(07/11/2011 09:59:01)

Les PME innovantes conscientes de la dégradation des aides publiques

Menée de juillet à septembre, l'étude du cabinet Sogedev, a permis d'interroger 206 PME. Elle porte sur l'application depuis janvier 2011, de la Loi de Finances adoptée il y a un an. Les PME innovantes se montrent à la fois très au courant des dispositifs prévus et très conscientes d'être désavantagées (avec les modifications de cette Loi de Finances 2011) par rapport aux grands comptes.

Sur le premier point, 64% des PME interrogées déclarent mener des projets innovants, 73% d'entre elles bénéficiant d'aides publiques en faveur de l'innovation. Des scores élevés. A contrario, 28% des PME estiment ne pas avoir suffisamment de temps pour solliciter ces aides publiques, 11% assurent en pas avoir les compétences internes suffisantes. « C'est en effet chronophage et très complexe, note Thomas Gross, directeur associé de Sogédev,  pourtant, l'impact de ces aides est positif, permettant aux entreprises innovantes de lancer leurs projets et de procéder à des recrutements qu'elles n'auraient pas réalisés».

Malgré cette base solide, la Loi de Finances 2011 est venue créer, par une série d'amendements, une instabilité pour les PME innovantes. Dans l'étude, elles se montrent très conscientes de la dégradation des aides. Les taux du CIR (dispositif fiscal où l'Etat rembourse une partie des dépenses consacrées par l'entreprise à l'innovation) ont été ramenés (pour les entreprises entrants dans le dispositif) de 50 à 40% des sommes engagées la première année, de 40 à 35 la seconde, à partir  1er janvier 2012. Conséquences : des reports de conception de nouveaux produits et des reports d'embauches. 

La trésorerie des PME innovantes pénalisée

Par exemple, le CIR pouvait être remboursé dès le 2 janvier suivant la période du CIR (par exemple au 2 janvier 2011, pour les dépenses de 2010), depuis le 1er janvier dernier c'est seulement au dépôt de la liasse fiscale que peut être demandé le remboursement du CIR (par exemple 2012 sur les dépenses de 2009). Ce n'est plus du tout la même visibilité pour les PME qui témoignent de difficultés de trésorerie, due à ces modifications de la Loi de Finances.

Sur l'aspect JEI (qui porte sur les cotisations patronales de sécurité sociale), les PME doivent faire face à une autre forme d'instabilité. Elle vient du nouveau calcul dégressif d'exonérations sur les cotisations Urssaf et sur le plafonnement des exonérations de charges. Deux tiers des PME interrogées se déclarent impactée. Cette dégressivité des charges se situe maintenant à partir de la 4ème année, avant c'était la 8ème année.  Ce nouveau dispositif  vide le statut de son intérêt. Si le statut de JEI disparaissait, c'est le tiers des entreprises qui pourraient licencier.

Les nouvelles dispositions jouent directement sur la trésorerie des entreprises, elles introduisent une grande instabilité pour des PME jugées pourtant essentielles. Ces dispositions sont jugées injustes car les grandes entreprises (grâce à meilleur lobbying auprès des parlementaires ?) ne sont pas concernées. Tout cela au nom de la réduction des dépenses de l'Etat.  

Les définitions précises du Crédit Impôt Recherche (sur Industrie.gouv.fr) et du statut de la jeune entreprise innovante (sur Urssaf.fr)

Illustration : La fiche pratique de la JEI et le guide du crédit impôt recherche 2011 (crédit : D.R.)
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(28/10/2011 12:49:31)

Le Dr Watson d'IBM, prêt à exercer dans le secteur de la santé

Lancé par IBM en 2006 comme son futur grand challenge, Watson a été depuis cette date en développement. Le super-ordinateur devait reprendre le flambeau de la plateforme informatique Deep Blue, et effacer l'affront de sa mise en échec par Garry Kasparov lors du World Chess Master 1997. La technologie de Deep Blue a été en partie reprise pour créer le supercalculateur Blue Gene. Mais IBM a aussi développé Watson avec l'idée d'en faire une plate-forme commerciale.

Pendant sa conférence annuelle Information on Demand qui s'est tenue à Las Vegas cette semaine, IBM a déclaré que Watson serait d'abord destiné au marché de la santé, encouragé en cela par des tests déjà réalisés en partenariat avec l'assureur texan Wellpoint spécialisé dans le secteur de la santé. Wellpoint veut utiliser les capacités de traitement et d'analyse de Watson pour réduire les ré-admissions dans les hôpitaux et éviter ainsi les pénalités financières appliquées par le gouvernement aux hôpitaux dans le cas de mauvais diagnostic sur un patient.

Après la santé, la finance et les services à la clientèle

Mais sa carrière ne doit pas s'arrêter là. Selon Manoj Saxena, directeur général de IBM Watson, après le test de la plate-forme et son lancement commercial dans le secteur de la santé, l'objectif sera de pousser le supercalculateur vers les secteurs financiers, les services à la clientèle et d'autres secteurs institutionnels. «  90% des données informatiques mondiales ont été générées au cours des deux dernières années, et les entreprises sont submergées par cet océan d'informations dans leurs systèmes, constitués à 80% de données non structurées, » a-t-il déclaré. Selon lui, la plupart des systèmes qu'ils utilisent sont tout juste adaptés à gérer 20 % de leurs données structurées. « Et c'est là que Watson intervient. »

Watson a été conçu pour comprendre le langage naturel utilisé dans les données non structurées. Et c'est cette capacité qui lui permet d'évaluer le bien-fondé d'un diagnostic médical. Watson sait comparer les antécédents médicaux des patients avec leurs symptômes, leur historique familial retraçant des maladies antérieures, et doit permettre aux praticiens de réaliser le plus précis diagnostic possible. La question reste de savoir si cette automatisation généralisée des soins médicaux, qui permettra certes d'économiser de l'argent à des entreprises comme Wellpoint, n'est pas dangereuse, dans la mesure où Watson, contrairement à un médecin ou une infirmière, ne peut pas voir, sentir ou parler avec le patient reçu dans un cabinet médical. Sur ce point, Manoj Saxena s'est vite employé à apaiser les craintes.

Attention aux mauvais usages

Selon lui, « Watson n'est pas destiné à prendre de décisions à partir d'un diagnostic. Il doit juste contribuer à faire le bon diagnostic. Si l'on compte qu'à l'heure actuelle un patient sur cinq reçoit un diagnostic inapproprié, on peut estimer que Watson, qui officiera comme un puissant analyste de l'histoire médicale des patients, a quelque chose à apporter au secteur de la santé.» Cela dit, rien ne garantit a contrario que le médecin ou l'infirmière ne soient pas tentés de s'appuyer sur Watson pour faire leurs diagnostics, plutôt que de faire confiance à leur expérience médicale.

Watson a déjà montré ses capacités en prime time à la télévision américaine, où il a remporté le Jeopardy contre deux participants de très haut niveau. Quoi qu'il en soit, avant d'en faire un produit commercial qui puisse trouver sa place dans le secteur de la santé, IBM a admis qu'il devait d'abord développer une interface utilisateur facile à utiliser pour les personnels de soins, les médecins et les infirmières.



Crédits photo et vidéo : IBM

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(26/10/2011 12:43:06)

John McCarthy, un des pères de l'Intelligence Artificielle, est mort

Après Steve Jobs, puis Dennis Ritchie, l'informatique vient de perdre une autre de ses figures. John McCarthy, l'un des pères  de l'intelligence artificielle s'est éteint dimanche à l'âge de 84 ans. L'Université de Stanford, où il enseignait les sciences informatiques, a confirmé son décès dans un tweet posté mardi. En 1958, alors qu'il enseignait au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il avait inventé le langage de programmation LISP (List Processing), qui est devenu le principal langage utilisé dans les travaux se rapportant à l'intelligence artificielle (IA). Il a également été l'un des co-fondateurs du premier laboratoire d'intelligence artificielle du MIT et le fondateur du laboratoire d'IA de l'université de Stanford Titulaire d'un doctorat en mathématiques, John McCarthy ne s'est pas vu attribué le mérite escompté pour avoir inventé l'intelligence artificielle, bien qu'il soit largement considéré comme l'un des pères fondateurs du domaine et qu'il ait occupé une place importante en raison du développement du langage LIPS dans l'IA.

Parmi  tous les langages de programmation de haut niveau  utilisés aujourd'hui, seul Fortran, avec un an de moins, est plus ancien que LISP.

Etudiant, il s'intéresse à l'IA

John McCarthy a effectué ses années de recherche en IA en partant du fait que l'intelligence humaine pouvait être comprise et décrite de manière suffisamment succincte pour être enseignée à une machine. Lors d'un entretien accordé suite à la sortie, en 1995, de l'ouvrage « Thinking allowed, conversations on the leading edge of knowledge and discovery », co-écrit avec Jeffrey Mishlove, il avait déclaré : « « J'ai commencé à travailler sur l'intelligence artificielle en 1956, mais  je m'étais déjà intéressé  à la question en 1949,  quand j'étais étudiant en mathématiques. « Je considère que l'IA a progressé un peu moins vite que je ne l'espérais, mais je n'ai pas d'opinion précise quant à sa vitesse d'évolution », avait-il ajouté. « Je pense qu'il y a eu et qu'il existe encore des  problèmes conceptuels difficiles à résoudre avant que nous puissions obtenir des programmes informatiques qui soient aussi intelligents que les humains ».

Pour lui, une partie du problème réside dans le fait de pouvoir développer un langage dans lequel il est possible de traduire les raisonnements classiques de l'environnement humain dans des programmes informatiques « Une machine n'est pas la somme de tout »,  avait-il déclaré. « Si quelqu'un possède des pièces de voitures et qu'il vous les donne, cela ne constituera pas une voiture. Les pièces devront être reliées d'une façon spécifique et interagir de la même manière. »

En 1988, John McCarthy avait reçu le prix de Kyoto, considéré comme l'équivalent japonais du prix Nobel, pour ses contributions à l'informatique et l'intelligence artificielle.

Illustration : John McCarthy. Crédit photo : IDG News Service


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(20/10/2011 12:50:53)

Des PC bientôt contrôlés par la pensée

En 1960, J.C.R. Licklider, informaticien américain, avait publié un document intitulé « Man-Computer Symbiosis » dans lequel il avait imaginé, bien avant sa naissance, l'informatique graphique. Cette semaine, lors d'une conférence du MIT sur les technologies émergentes, un autre scientifique a suggéré qu'il arriverait bientôt un moment où les utilisateurs n'auraient plus à  toucher un clavier et à une souris, ou même à parler pour    exécuter une application informatique.

Pour Gerwin Schalk, chercheur au Wadsworth Center, un laboratoire de santé public géré par le gouvernement de l'état de New York, une personne pourra penser une commande pour que l'ordinateur réagisse.  « Ceci n'est pas la science-fiction, », a déclaré  Gerwin Schalk. « Il s'agit bien d'une réalité émergente. » Le scientifique a ajouté que l'interaction homme machine était une connexion lente. D'après lui, les humains sont obligés de traduire ce qu'ils pensent en commandes numériques. Le processus crée alors des goulets d'étranglement en entrée/sortie, et ce, dès le début. »

Les neurotechnologies, qui représentent un marché de145 milliards de dollars, en croissance  de 9% par an, ont déjà franchi des étapes clés dans la symbiose entre l'homme et les ordinateurs.

Jouer aux jeux vidéos par la pensée

Gerwin Schalk a poursuivi en indiquant que des chercheurs utilisaient des ondes alpha du cerveau - des oscillations neuronales dans la gamme de fréquences de 8 et 12 Hz - pour créer des représentations syntaxiques riches. Celle-ci peuvent être utilisées pour communiquer directement avec les ordinateurs. Il a présenté aux participants une vidéo montrant comment des sujets étaient en mesure de contrôler les jeux d'ordinateur grâce à l'utilisation d'électrodes fixées à la surface de leur cerveau. Ces personnes était déjà connectées pour le traitement de maladies comme l'épilepsie.

Dans la vidéo, l'on pouvait également voir quelqu'un utiliser ses pensées pour tirer sur les monstres du jeu vidéo Doom. Il s'appuyait bien sur une manette pour déplacer le pistolet en avant et en arrière, mais ses pensées étaient utilisées pour pouvoir tirer avec précision. Gerwin Schalk a aussi montré comment un ordinateur pouvait faire la différence entre quelqu'un qui pensait  les sons «Ah» ou «Ooh». Une autre partie de la vidéo montrait un ordinateur détectant le niveau sonore de la musique écoutée par une personne en le traçant en temps réel. Le chercheur a montré comment un algorithme informatique pouvait suivre le volume de la musique écoutée par une personne via ses ondes cérébrales

L'ingénierie citée comme principal obstacle

Enfin, la vidéo montrait comment des scientifiques pouvaient suivre, en temps réel, quelle partie du cerveau réagissait aux mouvements physiques, comme tirer la langue  ou essayer de résoudre l'énigme du Rubik Cube. Pour le chercheur, une telle technologie pourrait permettre aux utilisateurs de commander un PC sans le toucher.

« Les principaux obstacles pour faire du temps réel et des PC contrôlés par la  pensée sont essentiellement des questions d'ingénierie », considère Gerwin Schalk. « Les scientifiques ont besoin de créer de meilleurs capteurs pour détecter les ondes alpha et trouver d'autres moyens pour identifier les signaux du cerveau (à savoir le langage).  Selon lui, au final, cela risque de prendre du temps et de coûter de l'argent.  Reste qu'il a conclu son intervention en affirmant que l'interaction directe de l'ordinateur avec le cerveau avait le potentiel de devenir une technologie prometteuse, à la même échelle que l'informatique et le téléphone.

Illustration: Crédit photo: D.R

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(18/10/2011 11:35:24)

La Suisse a son classement annuel des start-up

Pour la première fois cette année, un classement des start-ups suisses les plus prometteuses est publié. Ce classement est le fruit d'une collaboration entre le IFJ Institut für Jungunternehmen et le bureau de journalisme Niedermann GmbH.
Au niveau international, la Suisse est l'un des pays les plus compétitif dans le domaine de l'innovation. Pour établir un panorama des entreprises les plus prometteuses, le IFJ Institut für Jungunternehmen et le bureau Claus Niedermann GmbH ont décidé de réunir 100 représentants de la scène économique suisse impliqués dans l'aide au démarrage de start-ups, chargés de sélectionner les jeunes pousses du pays les plus prometteuses.

Optotune grand vainqueur

Ce classement regroupe des entreprises des secteurs IT et internet, de la biotechnologie ou encore de l'électronique. La start-up Optotune, basée à Dietikon, arrive en tête de classement, avec une technologie qui a permis de développer une lentille plus petite qu'un ongle qui permet une focalisation aussi précise qu'un oeil humain.

En deuxième position, on retrouve Dacuda, qui vient de lancer sa souris scanneuse en collaboration ave le géant de l'électronique LG. Sur la troisième place du podium, Doodle, bien connue du grand public, qui compte déjà 10 millions d'utilisateurs pour son service de planification de réunions.

Enfin, à noter les belles performances de start-up romandes, avec la 4e position de Lemoptix, suivie en 5e place par Poken, puis en 7e position par Smallrivers (paper.li), en 8e position par Housetrip alors qu'Aïmago occupe la 10e place.

Un classement annuel

Les résultats sont en libre accès en allemand et en anglais sur le site www.startup.ch.  A noter que le projet a été soutenu par la Commission pour la technologie et l'innovation CTI, la fondation Gebert Rüf, l'OSEC et Ernst & Young. Ce nouveau classement, qui prend en compte les start-ups âgées de moins de cinq ans, devrait à l'avenir paraître chaque année.

ICTJournal.ch

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(18/10/2011 09:53:25)

NEC prolonge la durée de vie des batteries Lithium-Ion

La technologie présentée par NEC vise à augmenter sensiblement la durée de vie des batteries Lithium-Ion. Le constructeur vise plusieurs marchés dont celui des smartphones et des tablettes. Lors des tests réalisés, les prochaines batteries pourraient tenir 83% de leur charge d'origine après 23 500 cycles, ce qui équivaut selon l'entreprise à 4 ans d'utilisation dans des conditions normales. Les tests ont été réalisés à 25 degrés Celsius.

33 ans pour 50% de charge d'origine

NEC estime que sa technologie permettrait la création de batteries pouvant maintenir 50 % de leur charge d'origine pendant environ 33 ans, soit plus du double des batteries actuelles (15 ans). Elles utilisent un composé organique de soufre pour prévenir les accumulations sur les résistances internes, qui obèrent progressivement la puissance et la durée de vie des batteries, explique le constructeur.

Un porte-parole de NEC a indiqué qu'aucun plan pour la commercialisation de cette technologie n'avait encore été arrêté.

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