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(03/10/2011 16:43:38)
Une puce 64 coeurs pour tablettes et smartphones
Le fondeur Adapteva a dévoilé une puce « intégrant 64 coeurs et capable de fournir une puissance de 70 gigaflops pour une consommation de 1 watt, » comme l'a déclaré Andreas Olofsson, CEO de la firme. « Un watt peut représenter beaucoup d'énergie pour les smartphones, mais il est possible de réduire les performances et la consommation des noyaux pour accélérer des fonctions comme la reconnaissance gestuelle et la reconnaissance faciale, » a ajouté le CEO.
La puce n'est pas destinée à héberger un OS complet et vise plutôt le rôle de co-processeur pour supplanter le processeur principal dans certaines tâches. Par exemple, le maillage de l'Epiphany IV est optimal pour l'échange plus rapide des données, et ses noyaux parallèles disposés en carré offrent de multiples points de contact pour la réception et le transfert des données. Il est également possible de moduler le nombre de coeurs en fonction de la performance souhaitée, et les points de communication multiples sont adaptés pour résoudre les problèmes de bande passante. «Nous n'avons pas pour ambition de prendre des parts de marché à des fondeurs comme Intel ou ARM, mais nous essayons de proposer quelque chose de complémentaire », a déclaré Andreas Olofsson. Les ambitions de l'entreprise dans le secteur du mobile font suite à une première incursion dans le domaine des supercalculateurs où la puce a suscité un certain intérêt pour effectuer, par exemple, certains types de tâches dans des systèmes en grille (clusters de puissance) utilisés pour la modélisation de l'environnement.
Déjà un client intéressé par cette puce
A ce jour, l'entreprise, qui emploie cinq personnes, a déjà vendu sa licence à un fabricant, mais son CEO a refusé d'en dévoiler le nom. « La petite taille et les qualités basse énergie de l'Epiphany IV en font aussi un bon co-processeur pour les smartphones et tablettes, » a encore affirmé le CEO de Adapteva. L'entreprise espère vendre son composant sous licence à des fabricants de puces pour terminaux mobiles. « Leur accueil a été favorable, » a ajouté Andréas Olofsson. L'accélérateur pourrait tenir à l'intérieur d'un système-sur-une-puce, qui permet d'associer le processeur principal avec d'autres puces, comme c'est le cas pour les processeurs graphiques ou les circuits pour l'accélération vidéo. « Notre objectif est d'intégrer notre puce à la prochaine génération de smartphones et de tablettes, » a encore déclaré le CEO.
« L'Epiphany IV est construit autour d'un processeur RISC (Reduced Instruction Set Computing), » a expliqué Andréas Olofsson. À plein rendement, les coeurs de la puce d'Adapteva consomment jusqu'à 25 milliwatts. La puce prévue pour les smartphones et les tablettes pourra contenir jusqu'à 64 coeurs. Celle-ci sera fabriquée selon le processus de gravure à 28 nanomètres, donc plus fin que le modèle précédent, fabriqué à 65 nanomètres et annoncé plus tôt cette année. Cette dernière affiche 16 coeurs et consomme un peu moins de 1 watt. « La nouvelle version 64 coeurs de l'Epiphany IV sera disponible au premier trimestre de l'année prochaine, » a précisé le PDG. « La puce d'Adapteva n'est pas un processeur tous usages et diffère d'autres accélérateurs de performance, comme les processeurs graphiques par exemple, beaucoup plus gourmands en énergie, et utilisés pour certaines applications scientifiques et mathématiques, » a déclaré Nathan Brookwood, analyste principal chez Insight 64. La puce d'Adapteva coûtera sans doute aussi moins cher que les FPGA (Field-programmable Gate Array), ces unités reprogrammables conçues pour exécuter des tâches spécifiques telles que le traitement XML. « Le noyau de l'Epiphanie IV est minuscule», a déclaré l'analyste. « Même avec 64 coeurs, la puce reste toujours une petite puce. »
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« Cependant, Adapteva trouvera davantage d'opportunités dans le domaine du calcul haute performance, car les supercalculateurs font de plus en plus appel à des accélérateurs pour booster les performances, » a estimé Nathan Brookwood. « Une puce Intel Xeon couplée avec une puce Epiphany IV pourrait surpasser un tas de processeurs Xeon, » a affirmé l'analyste. «Si un smartphone avait besoin de ce niveau de performance, ce serait intéressant. Mais pour l'instant, je ne pense pas que ce soit le cas, » a déclaré Nathan Brookwood.
Selon Andréas Olofsson, la puce Adapteva a peu d'intérêt pour les centres de calcul où dominent les serveurs intégrant des puces basées sur l'architecture x86. Si l'Epiphany sait travailler avec des puces Intel ou AMD, elle ne sait pas accélérer des applications écrites pour l'architecture x86. « Adapteva va continuer à chasser sur les terres de l'informatique haute performance où les superordinateurs peuvent profiter du parallélisme de l'Epiphany, » a déclaré le CEO d'Adapteva. La puce peut héberger des applications écrites selon le standard OpenCL, un ensemble d'outils de programmation qui servent à développer et à gérer l'exécution des tâches parallèles. Avec OpenCL, les programmeurs peuvent écrire du code et le déployer ensuite dans des environnements informatiques multiples. Apple, Nvidia, Intel et AMD font parti du grand nombre d'entreprises qui supportent l'OpenCL. « Pour répondre aux besoins du calcul haute performance, la puce Epiphany IV pourrait contenir jusqu'à 4 096 coeurs, » a déclaré le CEO d'Adapteva. « Ce n'est pas de la science-fiction. Nous pouvons le faire. Il suffit juste qu'un client nous demande de la concevoir», a ajouté Andréas Olofsson.
(...)(28/09/2011 14:18:28)IBM et 4 fondeurs engagent 4,4 milliards de dollars pour créer les puces de demain
Cinq fabricants de puces (Intel, IBM, Samsung Electronics, GlobalFoundries et Taiwan Semiconductor Manufacturing Co), regroupés dans un consortium baptisé Global 450, vont investir 4,4 milliards de dollars en recherche et développement dans l'État de New York au cours des cinq prochaines années, pour développer des technologies capables de graver des galettes de silicium (des wafers) de 450 millimètres, a déclaré le gouverneur de l'État Andrew M.Cuomo. Dans un discours webdiffusé, ce dernier a expliqué que cet investissement dans l'état de New York était en concurrence avec d'autres endroits dans le monde entier.
Déjà fortement implanté dans cette région, IBM s'est engagé à investir 3,6 milliards de dollars au total pour développer les prochaines générations de processeurs en technologie de gravure 22 et 14 nanomètres, a déclaré John Kelly, directeur d'IBM Research. Depuis 2000, IBM a engagé plus de 10 milliards de dollars dans l'état de New York, son plus gros investissement dans le monde entier, a déclaré John Kelly. Big Blue possède en effet de nombreux centres de recherche dans la région.
Une maitrise technologique cruciale
Le passage de 300 à 450 mm pour les galettes de silicium exigera un effort sans précédent dans l'industrie et la collaboration de principaux fondeurs de puces. Le projet New York est critique pour le nouveau consortium a déclaré Brian Krzanich, directeur général en charge de la fabrication et de l'approvisionnement chez Intel. Le fondeur de Santa Clara travaille déjà sur des fabs capables de produire des wafers de 450mm et compte sur les résultats issus des investissements consentis dans l'état de New York pour mettre en production ses futures usines dans la seconde moitié de la décennie. Intel a également décidé d'établir son centre 450 mm sur la côte Est à Albany pour renforcer sa participation au projet.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Cet investissement conséquent permettra de conserver et de créer 6 900 emplois dans l'État de New York, dont 2 500 dans les nouvelles technologies, selon un communiqué publié par le bureau de presse du gouverneur. Aucune entreprise privée ne recevra de fonds publics dans le cadre de l'accord. Pour soutenir le projet, l'État de New York va investir 400 millions de dollars dans l'Université de New York (SUNY) et plus précisément dans le Collège des nanomatériaux et des sciences d'ingénierie (CNSE) à Albany. Les investissements de l'État dans le CNSE seront effectués sur une période de cinq ans.
Illustration principale : Wafer d'un diamètre de 300 mm, crédit photo Intel
(...)(23/09/2011 16:10:23)Le centre de calcul de l'IN2P3 du CNRS renforce ses capacités
Le CNRS doit inaugurer le 27 septembre prochain l'extension de son centre de calcul de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3). D'une superficie de 900 m2, la salle supplémentaire permettra d'augmenter la puissance de calcul du centre, l'objectif étant d'atteindre 60 000 processeurs d'ici à 2015 et de porter sa capacité de stockage jusqu'à 120 pétaoctets. Les premières machines ont été installées en mai dernier.
Depuis plus de vingt ans, le centre de calcul de l'IN2P3 stocke et traite de très importants volumes de données, en particulier dans le domaine de la recherche scientifique sur la physique corpusculaire et les astroparticules. C'est l'un des centres utilisés pour les expériences liées au spectromètre magnétique Alpha installé sur la station spatiale internationale, ou encore pour celles du LHC (Large Hadron Collider) du CERN, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire.
Consommation électrique réduite et chaleur réutilisée
En étendant ses capacités, l'IN2P3 va pouvoir héberger l'infrastructure pour exploiter des données de projets internationaux de physique, analysant des données en provenance de détecteurs, satellites ou télescope, ou de simulations numériques. Ou encore pour des projets liés aux sciences de la vie et des sciences humaines. L'ensemble des données, qui doit pouvoir transiter entre différents sites de recherche, sera stocké et traité pour être exploité par des chercheurs, situés en France ou à l'étranger.
Sous une maîtrise d'ouvrage CNRS, la construction de la salle a été financée par l'Etat, dans le cadre du CPER 2007-2013, ainsi que par la Région Rhône-Alpes. Les techniques utilisées pour sa construction ont été choisies pour minimiser sa consommation électrique. La chaleur produite par la salle informatique sera par ailleurs utilisée pour le chauffage de certains bâtiments de l'Université Claude Bernard Lyon 1 qui lui a cédé le terrain sur lequel elle est bâtie.
Illustration : nouvelle salle informatique du centre de calcul de l'IN2P3 (source : CCIN2P3/CNRS)
IBM fédère ses centres de recherches en France au sein de France Labs
Alain Bénichou, PDG d'IBM France a en personne annoncé la création de France Labs. « Dans un contexte international, il était nécessaire de créer un laboratoire reconnu. La France est le 3ème lab IBM hors Etats-Unis » a évoqué le dirigeant. Cette structure va être chapeautée par Frédéric Allard, directeur du site de la Gaude et responsable technique Europe du sud.
Ce dernier a expliqué que France Labs comprendrait 700 experts techniques en développement produits et solutions. Ils seront issus des différents centres de recherches présents dans l'hexagone (Montpellier, La Gaude, etc.). Alain Bénichou a rappelé que « IBM est une société d'ingénieurs et nous avons beaucoup d'experts issus de nos acquisitions ». Il a précisé que les travaux réalisés par France Labs s'articuleront autour des Global Technology Services (programme d'IBM pour lier recherches et besoin des entreprises).
De la recherche à la concrétisation des projets en entreprise
La structure commune de recherche comprendra donc plusieurs projets, avec des capacités de financement, Alain Bénichou a insisté sur ce dernier point au travers du crédit impôt recherche « nous sommes en position favorable par rapport aux Etats-Unis et le Canada sur le CIR (mécanisme fiscal de crédit d'impôt sur les dépenses de R&D des entreprises). Les projets sur lesquels nous travaillons se font sur une durée de 5 ans » et d'ajouter « je plaide auprès du gouvernement pour sanctuariser le CIR afin d'en assurer la pérennité ». Les liens avec les universités et les instances européennes ne sont pas oubliés à travers de co-financement de thèses et la présence d'experts au sein des cursus de l'enseignement supérieur. IBM a profité du lancement de France Labs pour démontrer au cours de plusieurs ateliers les avancées et l'implication concrète de la recherche.
Ainsi, le CERN (Centre d'étude et de recherche nucléaire) a élaboré un outil de surveillance de ses différentes infrastructures réseaux (énergie, eau, ...) à partir des recherches d'IBM et de son acquisition de 2008, Ilog. La solution s'appelle TIM (Technical Infra Monitoring) viewer et donne une vision globale des infrastructures, mais aussi beaucoup de renseignements sur des détails avec une grande granularité.
Illustration : Frédéric Allard, président de France Labs
(...)(14/09/2011 09:21:46)
L'IBM Watson au service de la médecine
L'accord entre IBM et WellPoint porte sur le développement de solutions permettant d'améliorer les soins aux patients en proposant des diagnostics et des suggestions de traitements aux médecins et infirmières. Ce sera la première application commerciale de Watson, superordinateur qui s'est notamment fait connaître en février en battant deux champions au jeu télévisé Jeopardy.
Selon les deux sociétés, «la capacité de Watson à analyser le langage humain et à évaluer rapidement un grand nombre d'informations pour proposer des solutions adaptées à la situation d'un patient peut aider les médecins et les infirmières à choisir le meilleur traitement».
1 million de livres en 3 secondesWatson, baptisé ainsi en référence au fondateur d'IBM, Thomas J. Watson, a été mis au point par une équipe de chercheurs d'IBM chargés de développer un système capable de rivaliser avec les capacités humaines pour répondre à des questions posées en langage naturel de manière rapide, précise et fiable. Le super ordinateur Watson est capable de traiter environ 200 millions de pages de contenu en moins de trois secondes. Il pourra donc indexer et puiser dans toute la documentation médicale pour proposer instantanément des diagnostics et des traitements aux médecins. Pour WellPoint, l'objectif affiché est d'améliorer la qualité des soins tout en réduisant leurs coûts.
Diagnostic assisté«Les sciences médicales et la médecine clinique connaissent des avancées rapides. Toutefois, ces informations cliniques ne sont pas toujours utilisées dans les soins aux patients. Par conséquent, avoir la possibilité de prendre en compte toutes les informations pertinentes - symptômes, résultats des tests effectués et anamnèses - puis d'analyser tous les cas antérieurs, les dernières études cliniques et les protocoles en vigueur constituera une aide précieuse pour le médecin au moment de poser un diagnostic et de prescrire un traitement», a déclaré Sam Nussbaum, responsable médical chez WellPoint. «Nous pensons que cet outil constituera une ressource précieuse pour tous nos médecins et améliorera fortement la qualité et l'efficacité des traitements aux patients». Le service devrait être proposé dès l'année prochaine.
ICTJournal.ch
Deutsche Telekom prépare ses prochains services connectés
Dans son forum T-Gallery, sorte de show-room sur les usages connectés de demain, Deutsche Telekom présente différents prototypes conçus avec des partenaires. Ils illustrent des solutions et des services à exploiter, à la maison et au bureau, ou en se déplaçant. Certains sont déjà disponibles comme DeutschlandLAN, l'offre de téléphonie unifiée sur IP pour PME. D'autres ne le seront pas avant deux ou trois ans telle l'interface interactive mêlant reconnaissance vocale personnalisée et gestuelle pour sélectionner une vidéo à la demande. D'autres sont plus inattendus. Ainsi, cette porte de réfrigérateur qui joue les panneau d'affichage en recevant les SMS de la famille. Sa surface invite aussi les enfants au dessin.
L'espace d'exposition T-Gallery a été inauguré en février 2010 à Bonn, au siège social de l'opérateur de télécommunications allemand. S'il n'est pas ouvert au public, il reçoit néanmoins quelques milliers de visiteurs chaque année, concepteurs, responsables produits, chercheurs ou clients, voire concurrents. Une petite équipe de dix personnes s'y est investie, issues de différentes entités du groupe allemand, à laquelle se sont joints seize partenaires. Ces derniers ont apporté leur contribution sur des technologies telles que les fonctions de contrôle par gestes, la reconnaissance intuitive de la voix, la recherche sémantique, ou encore l'utilisation de matériaux novateurs : plastique qui s'auto-régénère, laque à base d'eau, cuir injectable, feuille électroluminescente qui peut évoluer vers un affichage flexible.
Ecran panoramique et vidéoconférence
Deutsche Telekom pousse ses pions vers des marchés pouvant générer de nouvelles sources de revenus. Il tire parti de l'infrastructure de réseau qu'il a déployée et des capacités de traitement, de stockage et de diffusion du cloud computing. Dans sa ligne de mire : la maison reliée au cloud, la voiture connectée, un meilleur contrôle de la consommation d'énergie grâce à des compteurs intelligents, la e-santé et la distribution de contenus multimédias.
La T-Gallery s'ouvre sur un espace bordé d'un écran panoramique où défilent des milliers d'images figurant autant de contenus multimédias (films, morceaux de musique, photos...). Deutsche Telekom montre comment faciliter, à partir d'un terminal mobile ou d'une autre interface, la gestion des fichiers stockés en ligne ou des services numériques proposés à la demande. On contrôle à distance sa set top box pour enregistrer une émission. Des services qui tablent sur la capacité d'accéder à tout moment à une connexion haut débit.
Au fil de la T-Gallery, on découvre une vitre murale, support de vidéoconférence, qui affiche en regard un agenda partagé et des fichiers. Ces derniers sont ramenés par les participants depuis le cloud via leurs terminaux mobiles respectifs. Chacun rejoint la discussion par le canal qu'il choisit, Skype ou autre. « C'est le genre de services que nous voulons proposer sur notre cloud », explique l'opérateur.
Suivre sa courbe de poids
A l'espace « e-health », divers équipements permettent de surveiller et de repérer des anomalies dans un état de santé via des capteurs adaptés : détecter une chute, suivre une grossesse à risque, une courbe de poids (la balance transmet l'information au smartphone par bluetooth) ou le taux de sucre d'une personne diabétique. Au passage, les données peuvent être stockées sur un dossier médical dans le cloud.
Pour les applications de sécurité, Deutsche Telekom dispose, avec le Simko (un modèle HTC) d'un smartphone équipé d'un dispositif de chiffrement. L'opérateur travaille aussi sur des solutions de paiement mobile qui arriveront l'an prochain. La technologie NFC (near field communication) peut aussi servir à ouvrir la porte de sa maison ou à démarrer un véhicule de location avec la clé électronique adressée sur le téléphone. Dans le train, l'accès en libre service à un écran, flanqué d'un socle pour recevoir un smartphone, connecte le possesseur du terminal à ses données dans le cloud.
Un certain nombre de ces services sont d'abord destinés au marché allemand. Mais certains devraient être aussi disponibles dans d'autres pays.
Illustration : écran panoramique de la T-Gallery (crédit : Deutsche Telekom)
IFA 2011 : La reconnaissance gestuelle appliquée au lèche-vitrine
Cette Interactive Shop Window se compose d'un écran plat et d'un détecteur de mouvement, placé derrière le verre de la devanture. Les personnes défilant devant la vitrine peuvent pointer vers le produit de leur choix pour faire apparaître sur l'écran des informations sur l'objet désigné. Ensuite, les clients peuvent, par exemple, demander à voir le produit dans différentes couleurs ou tailles, ou en savoir davantage sur ses caractéristiques.
Voilà une dizaine d'années que l'équipe de l'Institut travaille sur la technologie de suivi de mouvement utilisée pour ce système de reconnaissance gestuelle. L'institut veut séduire des partenaires pour améliorer sa technologie, et changer peut-être un jour le look des vitrines des grands magasins. « Nous cherchons des partenaires dans l'industrie pour finaliser le prototype et le transformer en produit », a déclaré Paul Chojacki, en charge des médias interactifs à l'Institut Fraunhofer Heinrich Hertz. « De grandes entreprises allemandes sont déjà intéressées par notre système », a-t-il ajouté, sans préciser lesquelles.
Des bugs encore nombreux
Avant d'être lancé sur le marché, le système doit aussi corriger certains bugs. Par exemple, le pointeur se promène parfois de manière aléatoire sur l'écran, ou il vise un objet qui n'est pas celui désigné par le démonstrateur. Selon Paul Chojacki, l'un des plus grands défis a été de faire en sorte que le système de suivi de mouvement soit capable de s'affranchir de tous les reflets pouvant apparaître sur la vitrine du magasin. « Le verre de la devanture nous a posé un gros problème, parce qu'il réfléchit la lumière et les images, » a-t-il expliqué. « Mais nous avons trouvé une solution qui fonctionne très bien maintenant. » L'autre problème pour l'équipe sera d'expliquer aux passants comment utiliser le système, car, pour l'instant, il n'est pas du tout intuitif. Les utilisateurs doivent se placer à un endroit précis et faire des gestes dans une zone bien définie pour que le système de suivi de mouvement puisse les voir.
Le système de capture qui pourrait être remplacé par le Kinect de Microsoft
Le responsable de l'Institut a indiqué que le système de suivi mis au point par les équipes de chercheurs du Fraunhofer pourrait être remplacé par le capteur Kinect de Microsoft, mais que leur système était spécialement adapté au projet. L'Institut a travaillé sur son système de suivi de mouvement bien avant la commercialisation du Kinect. Il en avait déjà fait la démonstration lors des précédents salons de IFA. En 2008, son système avait été utilisé dans le projet iPointPresenter, qui permettait de contrôler le curseur d'une souris par reconnaissance gestuelle. Mais À l'époque, le système ne pouvait suivre les objets que sur un plan à deux dimensions. En 2009, le projet iPoint3D, auquel avait participé Paul Chojacki, améliorait le système en offrant une reconnaissance gestuelle dans un espace à trois dimensions.
(...)(30/08/2011 15:15:06)Le MIT teste une application pour diminuer l'attente aux feux rouges
L'appli pour smartphones SignalGuru emploie un GPS et des données visuelles capturées par un réseau de smartphones montés sur des pare-brises ou plages avant de véhicules pour calculer la distance séparant les conducteurs des feux rouges et leur indiquer à quel moment une conduite plus lente peut leur éviter d'atteindre le prochain feu lorsqu'il est encore rouge.
Le dispositif a été testé à Cambridge, dans le Massachusetts, et à Singapour, et il prévoit avec exactitude le passage au vert, avec une marge d'erreur de quelques secondes. Lors des essais effectués à Cambridge, les chercheurs ont calculé que la diminution de leur vitesse pour atteindre les feux au bon moment permettait de réduire leur consommation d'essence de 20%.
Des économies et une réduction de consommation d'énergie
« Les voitures sont responsables de 28% de la consommation d'énergie et de 32% des émissions carbone aux Etats-Unis », rappelle Emmanouil Koukoumidis, chercheur invité au MIT et directeur du projet. « Si on peut économiser ne serait-ce qu'un faible pourcentage de ce chiffre, on peut déjà avoir un impact important sur la consommation d'énergie des Etats-Unis ». Il ajoute « à terme, il est possible qu'un tel logiciel soit intégré aux dispositifs de navigation et même qu'il soit amélioré pour fournir d'autres infos comme le prix du carburant, les places de parking disponibles ou encore l'avancée des bus urbains sur leurs itinéraires ».
Le dispositif n'en est pour l'instant qu'au stade de projet, mais pour Emmanouil Koukoumidis, l'un des plus grands défis actuels pour permettre sa généralisation est d'impliquer un nombre suffisant d'automobilistes pour en faire une solution viable aux problèmes de congestion de la circulation.
Microsoft et un éditeur Chinois travaillent au développement de produits cloud
Microsoft veut développer le cloud en Chine. Pour cela, il s'appuie sur son partenaire China Standard Software (CSS). Ce dernier a co-développé un système d'exploitation Linux avec l'université nationale des technologies de défense. Baptisé « NeoKylin », cet OS est destiné à l'usage de différents ministères, de la Défense Nationale, de l'Energie à d'autres secteurs de l'économie chinoise. Ce projet vise à réduire la dépendance de la Chine par rapport les systèmes d'exploitation importés (dont Windows avec une très forte proportion de copies illégales).
L'accord entre Microsoft et China Standard Software basé à Shanghai prévoit le développement de produits basés sur l'architecture Hyper-V Open Cloud (accord entre Microsoft et Open Stack, par ailleurs la firme de Redmond souhaite une plus grande intégration d'Hyper-V dans le noyau Linux). Le partenariat doit aboutir à lancer des offres de clouds publics ou privés. Ces solutions devront fonctionner aussi sur l'OS développé par CSS. Pour ce faire, les deux protagonistes vont financer la création d'un laboratoire sur les technologies de virtualisation à Pékin. Celui-ci travaillera notamment sur l'interopérabilité entre NeoKylin et l'architecture Hyper-V Open Cloud.
Les fournisseurs de solutions et les analystes s'attendent à ce que le marché chinois du cloud computing croit rapidement. Une enquête menée par le cabinet d'études Gartner a constaté que 55% des sociétés chinoises interrogées souhaitent consacrer plus de 10% de leurs budgets informatiques au cloud. Ce rapport est de 42% en Europe et 49% aux Etats-Unis.
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