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(04/07/2008 07:40:08)

Rose Dieng-Kuntz, éminente chercheuse de l'Inria, s'est éteinte

Depuis lundi 30 juin, l'Inria est en deuil. Rose Dieng-Kuntz, chercheuse à Sophia Antipolis, s'est éteinte à 52 ans des suites de maladie. Spécialiste en intelligence artificielle, elle dirigeait depuis plusieurs années des travaux sur la gestion des connaissances et le web sémantique. Elle avait été la première femme africaine admise à l'Ecole Polytechnique en 1976, et détenait un diplôme de l'ENST, un DEA en informatique et une thèse sur la spécification du parallélisme. Après des débuts chez Digital Equipment, elle était entrée à l'Inria de Sophia Antipolis pour participer à des projets d'intelligence artificielle en 1985. Sur le wiki de témoignages ouvert par l'Inria, Pierre Haren, fondateur d'Ilog, se souvient de « Rose Dieng depuis 1969, ma première distribution des prix au lycée Van Vollenhoven, à Dakar, où elle avait raflé tous les premiers prix. [J'ai] admiré sa trajectoire fulgurante qui n'avait pas entamé sa modestie.» C'est avec lui qu'elle allait intégrer l'Inria quelques années plus tard. En 2005, le parcours de Rose Dieng-Kuntz avait été récompensé par le prix Irène Joliot-Curie qui récompense des femmes scientifiques d'exception. L'année suivante, elle avait été nommée chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur. « Un esprit visionnaire et un talent immense » J'ai eu le plaisir de l'interviewer il y a quelques années et je garde le souvenir d'une chercheuse à la fois passionnante, sympathique et d'une grande joie de vivre. Dans un communiqué, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse a exprimé sa profonde tristesse à l'annonce du décès de Rose Dieng-Kuntz. « La France et la science viennent de perdre un esprit visionnaire et un talent immense, » a-t-elle ajouté. (...)

(01/07/2008 17:56:44)

Le gouvernement retouche la réforme du CNRS sous la pression des chercheurs

Les fortes mobilisations de la communauté scientifique et universitaire observées ces dernières semaines n'auront pas été vaines. A Paris, près de 200 chercheurs ont de nouveau manifesté ce matin devant le siège du CNRS, tandis qu'en région, à Toulouse, Bordeaux et Montpellier, le mouvement atteignait des proportions quasi équivalentes. Ainsi, organisations syndicales et associations de la recherche et de l'université ont pu obtenir de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche l'arrêt, dans l'immédiat, du démantèlement du CNRS et la possibilité d'une nouvelle rédaction du plan stratégique « Horizon 2020 ». Ce plan prône désormais le maintien de toutes les disciplines au CNRS à égalité de traitement, la responsabilité entière de la direction de l'organisme dans la création de toute nouvelle structure et la répartition de leurs moyens. La constitution de conseils scientifiques composés pour partie d'élus, ainsi que la coordination avec des établissements partenaires du même champ disciplinaire, sont également pris en compte. Des propositions dénuées de garanties « La ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche souhaitait faire sortir du CNRS un nombre important de disciplines, rappelle Jean-Luc Mazet, secrétaire général du syndicat SNCS-FSU, syndicat national des chercheurs scientifiques. Elle entendait nommer les directeurs des nouveaux instituts et doter ces derniers de budgets indépendants, faisant du CNRS une coquille vide. » Reste que les nouvelles propositions de la ministre laissent les syndicats réservés : « Pour déterminer notre position, nous attendons de voir en quels termes précis ces intentions verbales vont être traduites dans les jours qui viennent », prévient le secrétaire général du SNCS-FSU. D'ailleurs, sur certains points, comme celui de la précarité, engendrée notamment par l'explosion de l'ANR (Agence nationale de la recherche), il n'y aurait pas eu de réponse précise de la ministre qui s'est, par ailleurs, refusée à s'engager sur des créations ou des renouvellements d'emploi, comme sur le rééquilibrage des crédits de base des laboratoires et les financements sur les projets courts. Pour toutes ces raisons, pour protester contre le vote en urgence du plan stratégique et exiger que la nouvelle organisation du CNRS soit largement débattue à l'automne 2008, les organisations appellent les personnels de la recherche à rester vigilants. (...)

(30/06/2008 12:06:42)

La communauté scientifique de nouveau en grève

La recherche française subit actuellement une vague de contestations. Après France Télécom R&D la semaine dernière, et la manifestation des chercheurs en informatique du CNRS le 19 juin dernier, de nouvelles manifestations sont prévues demain, mardi 1er juillet, à l'initiative des syndicats des chercheurs du CNRS, à Paris et en province. Les organisations (SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNTRS-CGT, SGEN-CFDT-Recherche-EPST, SNPTES-UNSA, SLU, SLR, UNEF, SNASUB-FSU, SNETAP-FSU, CGT-INRA) entendent protester contre la précipitation du vote du Conseil d'administration sur le nouveau plan proposé par le gouvernement : celui-ci aurait été porté à sa connaissance moins de deux jours à l'avance. Les syndicats du centre national de recherche se mobilisent pour le transfert de moyens de l'Agence nationale de la recherche vers les organismes de recherche et les universités dès le budget 2009, et la création de postes de titulaires pour la recherche et l'enseignement supérieur d'ici à l'année prochaine. Le projet de regroupement de l'organisme en instituts spécialisés (l'informatique sera copilotée avec l'Inria), qui laisserait de côté des pans entiers de la recherche, figure également au rang des revendications. (...)

(26/06/2008 17:40:14)

L'Etat alloue 1,5 milliard d'euros supplémentaire aux pôles de compétitivité

« On en remet pour trois ans et on remet un milliard et demi d'euros. » C'est avec ces mots que le président Nicolas Sarkozy a annoncé le prolongement de l'aide de l'Etat aux pôles de compétitivité. En 2004, il avait contribué au lancement de ces initiatives regroupant la recherche de grandes entreprises, de PME et de laboratoires publics, alors qu'il était ministre de l'Economie et des Finances du gouvernement Raffarin. Nicolas Sarkozy a annoncé le prolongement du dispositif aujourd'hui, 25 juin, alors qu'il visitait le pôle européen de la Céramique, Ester, installé à Limoges. Le chef de l'Etat a rappelé que 58 des 71 pôles de compétitivité avaient "rempli leurs objectifs". Il a ajouté que les treize restant recevraient un avertissement et auraient « un an de plus pour faire leurs preuves ». A noter que l'ensemble des pôles consacrés aux TIC (parmi lesquels Cap Digital, System@tic, Image et Réseaux) ont reçu un avis tout à fait favorable. Enfin, Nicolas Sarkozy aurait l'intention de limiter à 50% du budget des pôles le montant des subventions accordées aux entreprises participantes (exonération de l'impôt sur les sociétés, allégement des charges sociales et autres subventions publiques). (...)

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