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Recrutement

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(16/07/2009 15:07:05)

La crise profite aux sites de recherche d'emploi

La fréquentation des sites de recherche d'emploi a franchi en France la barre des 11,5 millions de personnes en mai 2009, soit une augmentation de 45% sur un an, selon un rapport publié mercredi par le cabinet comScore. Ce dernier explique cette affluence par l'impact de la crise économique. Avec près de 3,9 millions de visiteurs en mai, Pole-emploi.fr arrive en tête des sites de recherche d'emploi les plus consultés. Parmi les 11,5 millions d'internautes français qui ont eu recours à ce type de services en mai 2009, 33,5% (3,9 millions de personnes) sont passés par l'organisme étatique, issu de la fusion entre l'ANPE et l'Assedic. Le groupe Vocatis arrive en deuxième position avec 1,3 million de visiteurs, suivi par Trovit France Jobs (1,1 million de visiteurs) et le portail Keljob.fr (1 million). "En conséquence de la crise financière mondiale, des millions de personnes se retrouvent sur le marché de l'emploi et ceux qui ont encore un travail se préparent au pire, explique Delphine Gatignol, responsable comScore pour la France. Les sites de recherche d'emploi représentent une ressource inestimable en cette période de crise." La fréquentation des sites de recherche d'emploi avait atteint un pic record de 12,6 millions de visiteurs en avril 2008. (...)

(08/07/2009 15:22:14)

Le Portail des métiers de l'Internet voit le jour

Flasheur, e-marketer, net planer, etc. Autant d'intitulés de postes qui, nés avec l'avènement des TIC, restent sibyllins, voire totalement inconnus aux yeux de nombreuses entreprises, des pouvoirs publics et même de certains instituts de formation. Pour accompagner ces professions récentes, Nathalie Kosciusko-Morizet a dévoilé ce 8 juillet le Portail des métiers de l'Internet, un site Web conçu comme un vaste espace collaboratif destiné à décrypter ce que sont ces nouveaux postes, dont certains n'existaient pas il y a seulement un ou deux ans. In fine, ce portail, qui s'inscrit dans le cadre du plan France numérique 2012, a vocation à « servir de référence pour la communauté d'Internet », comme le souligne Bernard Benhamou, le délégué général aux Usages de l'Internet. Elaboré avec des professionnels de la formation et des entreprises du secteur des TIC, il permet aux internautes de consulter des fiches présentant des métiers et des formations répartis autour de douze grandes familles : gestion de projet, maîtrise d'ouvrage, éditorial, marketing et commerce, etc. La catégorie 'suivi Web', par exemple, contient des fiches présentant les métiers d'analyste de trafic et de responsable help desk. Pour chacun de ces postes, le portail propose un descriptif, plusieurs instituts dispensant des formations débouchant sur ces métiers, et des entreprises susceptibles d'embaucher des salariés les exerçant. Le portail des métiers de l'Internet ne prétend pas s'appuyer sur un contenu exhaustif. Au contraire, les internautes, entreprises et autres universités sont invités à enrichir la base de connaissances en détaillant les fiches déjà existantes, en suggérant de nouveaux métiers pas encore recensés, en présentant de nouvelles formations, etc. Au final, Nathalie Kosciusko-Morizet nourrit l'ambition de « fédérer un écosystème autour du portail et de contribuer à le rendre interopérable avec d'autres plateformes autour d'un langage commun : le référentiel ». Ainsi, la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique prévoit-elle déjà de faire du portail des métiers de l'Internet un élément incontournable du paysage de l'emploi dans les TIC, non seulement pour les recruteurs et leurs futurs salariés, mais aussi pour les grands services publics. Selon NKM, le portail doit devenir « la référence autour de laquelle s'agrègent les services de l'éducation nationale et de recherche d'emploi ». (...)

(18/06/2009 17:13:36)

D'anciens managers IT créent un site pour l'emploi des seniors

Pour sortir de l'ornière un important projet informatique chez un client, réaliser l'intégration IT d'une société tout juste acquise ou attaquer un nouveau marché, les SSII doivent trouver des profils expérimentés. Des missions qu'elles pourraient tout particulièrement confier à des seniors. C'est sur cette idée que s'est créé le site emploi « it-senior-manager.fr », animé par un réseau de neuf associations d'anciens managers et dirigeants d'entreprises du secteur IT. Depuis son ouverture, il y a un mois, une dizaine d'annonces ciblées ont été diffusées vers les membres du réseau, après un filtrage assuré par ses bénévoles. En se regroupant, ces associations constituent un vivier d'expertise de 3 000 personnes, entre 45 et 65 ans, qui ont fait leurs armes chez Oracle, Steria, Unilog, Capgemini, Xerox, Apple France, SG2, Sun et Accenture. Leur pouvoir d'attraction sur les employeurs est sans conteste plus important que celui de chaque groupe agissant chacun de son côté, argumente Franck Lacombe, responsable du projet et président d'Escape, l'association des anciens de CapGemini. Agir ensemble et promouvoir d'autres formes d'employabilité « 10% environ des membres de nos différentes associations sont à la recherche d'un emploi ou ont envie de bouger. Après avoir mené séparément diverses initiatives, nous avons décidé d'agir ensemble et d'essayer de promouvoir d'autres formes d'employabilité, comme le CDD, le portage salarial ou le management de transition, auxquels les SSII n'ont culturellement pas l'habitude de recourir ». Dans le secteur des services, il n'y a pas le réflexe de l'interim managérial tel qu'on peut le trouver chez les petits éditeurs de logiciels, explique-t-il. Les éditeurs se sont souvent créés sur une innovation technologique apportée par des ingénieurs. « Il manque parfois la composante financière ou marketing qui amène le fonds d'investissement partenaire à faire appel à l'intérim managérial. Cela n'existe pas vraiment en SSII », poursuit Franck Lacombe, qui est aussi associé fondateur d'Evolena, une société spécialisée dans le conseil aux dirigeants de l'IT. Les entreprises ayant besoin de ressources IT expérimentées peuvent déposer leurs offres sur le site « it-senior-manager.fr ». Celles-ci sont ensuite routées vers les associations partenaires. Le réseau propose aussi un coaching RH pour accompagner et développer les « talents » retrouvés. (...)

(10/06/2009 15:31:17)

Index Freelance.com : les spécialistes de Cobol se hissent à la troisième position

L'indice du site Freelance.com, qui propose aux entreprises les services d'informaticiens indépendants, signale la montée en puissance de deux compétences dans le top 10 des profils les plus recherchés. Il s'agit du langage de programmation Cobol, qui monte en troisième position, devançant Java et SAP, et de Domino, qui prend la quatrième place. Pour le troisième mois consécutif, Oracle conserve la pole position, suivi par Unix. En fin de classement, J2EE perd 2,5 points, suivi par PHP. Les compétences en système d'exploitation AIX et en système de gestion de bases de données D2B clôturent ce top 10. Le classement des spécialités les plus prisées reste relativement stable. Les langages de programmation dominent, notamment grâce à la forte progression de Cobol et de PHP. Les spécialistes de bases de données comme Oracle se placent en deuxième position, suivis de près par les logiciels de gestion. Freelance observe en outre une progression de 9% pour les spécialistes réseaux, qui passent ainsi de la huitième à la quatrième place. Les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée sur l'ensemble des postes à pourvoir, soit un panel représentatif de 258 offres de projets informatiques disponibles au 10 juin 2009. (...)

(10/06/2009 14:24:44)

Quatre DSI sur dix ont élagué leur budget IT au premier trimestre

La crise économique a des effets drastiques sur les dépenses des DSI. Au premier trimestre de l'année, selon Gartner, 42% ont tranché dans leurs dépenses IT et seuls 4% d'entre eux les ont augmentées. Le pourcentage de DSI ayant réduit leurs dépenses a doublé en un an. En moyenne, les budgets IT ont été amputés de 4,7% alors qu'en janvier dernier, Gartner tablait sur une stagnation, voire une augmentation de 1,6 % des dépenses informatiques. Après plusieurs années de croissance continue, (3,3% en 2008, 3% en 2007, 2,7% en 2006, 2,5% en 2005 et 1,3% en 2004), les dépenses IT basculent dans le rouge. Mark McDonald, analyste chez Gartner, indique que la renégociation des tarifs avec les fournisseurs (24% des sondés) ainsi que la réduction des coûts (y compris en passant par celle des effectifs et par le gel des salaires) ont été les deux grands préoccupations des DSI au cours des derniers mois. Les réductions budgétaires n'épargnent quasiment aucune entreprise, quelle que soit sa taille, sa localisation géographique ou le secteur industriel sur lequel elle est positionnée. Seul le domaine de la santé échappe à la règle (croissance de 2% des dépenses IT). Tous les autres secteurs se serrent la ceinture : -10% dans les services professionnels ainsi que dans les télécoms et l'IT, -8% dans la fabrication, -4% dans le secteur public et la finance. Les DSI interrogés par Gartner ne prévoient pas de serrer davantage la vis d'ici à la fin de l'année, mais ils n'envisagent pas non plus une reprise des investissements IT avant le premier, voire le troisième trimestre 2010. Dans une autre étude, le cabinet encourage d'ailleurs DSI et acteurs IT à préparer l'après-crise s'ils ne veulent pas être dépassés par la concurrence. Pour réaliser cette enquête, Gartner a interrogé 900 DSI dans le monde entre les mois de mars et d'avril et a comparé les résultats à une étude similaire, effectuée auprès de 1 500 décideurs informatiques entre septembre et décembre 2008. (...)

(09/06/2009 15:53:19)

Indice Monster : baisse de 16% des offres d'emploi dans l'informatique en mai

L'indice mensuel publié par le site de recrutement en ligne Monster a enregistré une baisse générale de 14 points entre le mois d'avril et le mois de mai. Sur les douze derniers mois, le volume des offres d'emploi mises en ligne a chuté de 56 points (ce qui correspond à une baisse de 35%). L'informatique fait partie des secteurs les plus fortement touchés par cet effondrement. L'indice, stabilisé à 100 depuis le début de l'année, perd 16 points pour atteindre 84, son niveau le plus bas depuis sa création en janvier 2005. Dans la filière R&D, les recrutements sont également en baisse : l'indice perd 15 points en un mois et 63 points en un an. Même chute drastique pour le secteur de l'ingénierie (-59 points). Les professions intellectuelles et scientifiques, les emplois non qualifiés ainsi que les techniciens et les professions intermédiaires font partie des catégories socioprofessionnelles les plus touchées, contrairement aux métiers de l'artisanat. D'un point de vue géographique, aucune région n'est épargnée. L'Ile-de-France accuse la baisse la plus radicale, avec un indice divisé par deux en un an (75 points contre 141 en mai 2008). Les autres régions perdent en moyenne 20 points en l'espace d'une année. La baisse est générale en Europe (-7 points entre mai et avril), mais c'est la France qui détient le record de la dégringolade la plus conséquente. Pour la première fois, Monster note un net recul de la demande dans le secteur public (défense, éducation, collectivités...), habituellement gros pourvoyeur d'offres d'emploi dans l'informatique. Catherine Reichert, directrice du marketing Europe du Sud chez Monster souligne en outre que « les entreprises sont frileuses, fragilisées par la crise économique. Même si la reprise ne saurait tarder, il faudra du temps avant qu'elles ne reprennent confiance et qu'on puisse observer un redémarrage de l'emploi. » (...)

(08/06/2009 14:54:57)

Monster lance un salon de recrutement gratuit

Monster, le site de recrutement en ligne, lance demain une série de quatre salons gratuits, pour les entreprises comme pour les participants. L'événement, premier du genre pour Monster (par sa gratuité mais aussi parce que c'est la première fois que le site organise son propre salon), débutera au Palais des Congrès à Paris, demain mardi 9 juin et se poursuivra ensuite à Marseille (15 juin), Nantes (23 juin) et Lyon (25 juin). Monster aurait d'ailleurs souhaité couvrir l'ensemble du territoire français, avec une cinquième édition à Lille « qui se concrétisera peut-être à la rentrée, en fonction du succès que nous rencontrerons », précise Laurence Bicteux, directrice du marketing Europe du Sud chez Monster. Ce salon, baptisé 'Objectif plein emploi en France', est une déclinaison européenne du Keep Europe working tour. La France et les Pays-Bas sont les premiers à en bénéficier, l'Allemagne et la Grande-Bretagne suivront en septembre et en octobre prochains. Cet événement a déjà traversé une quarantaine de villes aux Etats-Unis et vise 140 étapes dans le monde avant la fin de l'année. Promouvoir l'emploi dans les régions Monster attend une centaine d'entreprises et 2 500 visiteurs à Paris (1 500 dans chacune des trois autres villes). Les journées seront rythmées par des rencontres entres candidats et recruteurs, des conférences plénières (comment optimiser sa recherche d'emploi sur Internet, la diversité en entreprise, la motivation...) et des ateliers. Dans le secteur de l'informatique, des sociétés comme Abase, Altran, Amesys, Bull, Cegid, Elan IT, Geos, Neo-Soft, Proservia ou encore Sodifrance sont attendues. « Nous avons essentiellement sollicité des acteurs locaux afin de promouvoir l'emploi dans les régions », souligne Laurence Bicteux chez Monster. Pour Altran, ce salon est l'occasion de rencontrer des profils transversaux et des entreprises multi sectorielles (aéronautique, nucléaire, télécommunications, banques...). Julien Esposito, directeur du recrutement de la SSII, se plaint essentiellement de la difficulté actuelle d'embaucher des profils expérimentés (entre deux et cinq ans) dans des domaines comme la gestion de projet, les nouvelles technologies (Java, .Net, C++...), l'expertise SAP ou encore la business intelligence. « Il y a un an, nous recherchions autant de profils expérimentés que de jeunes diplômés ; cette proportion est passée de 50/50 à 60/40 en un an », explique Julien Esposito. (...)

(05/06/2009 12:34:20)

Forrester IT Forum : « Les DSI doivent nager dans les mêmes eaux que la génération Y »

Comment les directions informatiques des grandes entreprises peuvent-elles économiser de l'argent et minimiser les risques ? C'est à cette question que se sont efforcés de répondre cette semaine les analystes de Forrester Research pendant trois jours, à Berlin, en abordant les grands thèmes du moment, comme les technologies de 'cloud', la stratégie 'lean', le Green IT... ou les réseaux sociaux et le Web 2.0. En ouverture de cet IT Forum européen, et même si cela commence à faire un peu tarte à la crème, le PDG de Forrester n'a pas manqué de rappeler que la crise actuelle constitue aussi l'opportunité de prendre des décisions radicales. Des décisions censées propulser les entreprises à des kilomètres devant leurs concurrents dès que la récession aura pris fin. Mais des décisions qui demandent de rajeunir considérablement les points de vue sur le métier des entreprises, sur les nouvelles générations de clients et les nouvelles générations de collaborateurs. Pour George Colony, CEO de Forrester Research, les DSI et autres décideurs IT doivent considérer et agir sur six points clés. 1) Quelle que soit l'activité de l'entreprise, tout va désormais passer par l'informatique ; autrement dit, il faut que les DSI ne considèrent plus seulement l'IT, mais les BT (« business technologies »), ou comment les nouvelles technologies s'articulent dans une vision orientée business. 2) Le temps où les clients étaient fidèles à une marque est révolu. Aujourd'hui, l'attachement à une marque ou un produit passe par les outils sociaux ; il faut donc que les BT prennent en compte les réseaux sociaux et autres outils de type Web 2.0. 3) « Les nouvelles générations de clients vous paraîtront étrangères », a aussi prévenu George Colony, en faisant référence aux habitudes de la génération Y (les 'digital natives', âgés de 18 à 27 ans), née avec le numérique. Son conseil : nager dans les mêmes eaux. 4) La bataille pour les talents va faire rage, et pour attirer les jeunes, justement issus de cette génération Y, il faudra que les systèmes d'information et les nouveaux projets soient attractifs. 5) La façon de vendre à cette nouvelle génération va changer ; là encore, c'est au département informatique de prendre les devants, et de proposer des solutions adaptées au département marketing. 6) Enfin, la façon dont les entreprises innovaient jusqu'à présent change également. Aujourd'hui, l'innovation provient de la collaboration avec les partenaires et les clients (plus tard pendant la conférence, un analyste a cité le cas de Starbucks, qui fait plancher ses clients sur leurs boissons préférées au travers d'un site Web communautaire. L'industrie automobile américaine a souffert de ne pas avoir compris cela, a expliqué George Colony. Permettre cette collaboration avec l'extérieur est un impératif pour les DSI, a conclu le fondateur de Forrester Research. (...)

(03/06/2009 17:29:45)

La réduction des coûts chez Atos passe par le recrutement... de stagiaires

Atos Origin a présenté hier son plan Jeunes Talents 2009. La SSII prévoit d'embaucher 3 500 personnes, dont 700 en France, d'ici à la fin de l'année. Pour la moitié, Atos recherche des jeunes diplômés, y compris des personnes qui font leur entrée dans la vie active. Le plan comprend un deuxième volet, qui concerne les offres de stage. Atos en propose 800 (dont 500 en France), soit deux fois plus que l'année dernière. Elles sont accessibles aux étudiants de première et deuxième année d'école de commerce et d'ingénieur ou en licence. « Avec ces stages, nous voulons non seulement apporter une première expérience professionnelle aux jeunes, mais également les conforter dans l'idée qu'ils ont fait le bon choix en choisissant une filière informatique », justifie Jean-Marie Simon, DRH du groupe. Pour Mondher Hamida, secrétaire général du Specis Unsa (syndicat professionnel d'études, de conseil, d'ingénierie, d'informatique et de services), « il n'y a rien de nouveau dans cette annonce, Atos a toujours fait appel à de jeunes diplômés et à des stagiaires et ce pour une simple raison, bénéficier de compétences dans les nouvelles technologies (Web 2.0, J2EE, Java, .Net...) à moindre coût ». Ce qui est nouveau en revanche, selon le syndicaliste, c'est la volonté d'Atos de communiquer à ce sujet et de dynamiser des synergies auparavant éparpillées dans les différentes branches du groupe. « Le mot d'ordre est clair, il s'agit d'améliorer la marge de la société avant la fin du mois, et ce quels que soient les moyens employés, poursuit le Mondher Hamida. Syndicats comme salariés observent avec inquiétude ces mouvements qui laissent présager une grosse opération financière au courant de l'été. » De leur côté, les salariés d'Atos ne relâchent pas la mobilisation. Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGT, CGT et Specis Unsa se sont récemment regroupées sous une même bannière, baptisée « SOS Atos ». L'intersyndicale fustige la politique de réduction des coûts entamée il y a quelques mois par la SSII. Selon elle, « la nouvelle direction voudrait faire payer [aux salariés] toute la facture : ses erreurs et la crise ». Le plan, qui s'est accéléré avec l'arrivée de Thierry Breton à la tête de la SSII en novembre dernier, prévoit un gel des salaires, une multiplication des licenciements, une gestion partiale des congés, une nouvelle annulation du plan de formation, des modifications du remboursement des frais de déplacement ainsi que le regroupement de plusieurs sites parisiens au sein d'une même entité. Mondher Hamida dénonce au passage certaines pratiques d'Atos, qui n'hésiterait pas à placer des ingénieurs en inter-contrat « un peu n'importe où, comme des pions, quitte à faire office de livreurs de matériel dans les mairies. » Pour manifester leur mécontentement, les salariés d'Atos ont organisé une première journée de manifestation le 26 mai dernier. Selon les syndicats, à moyen terme, c'est la désertification pure et simple qui menace Atos. (...)

(03/06/2009 15:13:13)

Google, Apple et Yahoo soupçonnés d'entente illicite sur leurs politiques de recrutement

Des géants de l'IT soupçonnés d'entente illicite sur plusieurs de leurs recrutements. C'est ce qu'indiquent nos confrères du Washington Post, qui rapporte que le DoJ (Department of Justice, l'équivalent américain de la Chancellerie) se penche sur d'éventuelles irrégularités dans les méthodes d'embauches mises en place par plusieurs grands noms de la sphère IT, dont Google, Yahoo et Apple. Le DoJ cherche en particulier à savoir si ces géants ont, ou non, enfreint les dispositions antitrust en s'entendant sur les personnes recrutées. Selon les éléments à disposition du Washington Post, les entreprises concernées pourraient avoir passé des accords informels visant à ce que l'une n'embauche pas les dirigeants de l'autre. Une telle démarche, nonobstant toute clause de non-concurrence, pourrait être considérée comme contraire aux lois antitrust. L'enquête du DoJ s'inscrit dans le cadre du renforcement de la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles voulu par l'administration Obama. Le mois dernier, Christine Varney, responsable de la division Antitrust du DoJ, indiquait que son ministère devait fournir des efforts particuliers de surveillance à destination des entreprises de l'IT et d'Internet. (...)

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