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(07/09/2010 12:22:31)
Xavier Niel met 1,5 million d'euros dans la fibre optique
Sipartech, créée en 2008, dispose désormais d'un million et demi d'euros supplémentaires pour continuer à déployer son anneau de fibre optique noire de 200 kilomètres afin de connecter les entreprises de la région parisienne au très haut débit. Xavier Niel, le président d'Illiad (maison mère de Free), a en effet injecté la somme dans la société, via sa holding personnelle NJJ Capital, pour l'aider à terminer cette boucle. Il ne resterait que 10 kilomètres d'infrastructure à installer pour que celle-ci soit complète, et elle dispose déjà de 130 points d'accès. Sipartech compte déjà parmi ses clients les sociétés Pixmania, Publicis, TDF, Free ou encore SeLoger qui ont signé des contrats allant de 3 à 15 ans.
C'est parce que les datacenters se développent de plus en plus dans cette région que le besoin d'un réseau fibré se fait pressant. Or, en fournissant un réseau de fibre noire, c'est-à-dire sans les équipements proposés par les FAI en règle générale, l'entreprise se dote d'un avantage compétitif financier. Les sociétés auraient en effet réalisé qu'apposer leurs propres équipements sur un point d'accès de fibre noire était bien plus économique que de faire appel à des fibres actives où tout était compris. Sipartech a déjà investi près de 5 millions d'euros dans cette infrastructure, et une fois celle-ci complétée, le spécialiste de la fibre devrait se tourner vers la commercialisation de ce réseau auprès de potentiels futurs clients.
Internet par satellite : petit prix, petits services
Le gouvernement a annoncé jeudi avoir labellisé quatre premières offres Internet par satellite à moins de 35 euros par mois (hors achat et pose du kit parabole soit 399 € environ) dans le cadre du programme "Haut débit pour tous". Ces offres, qui répondent à des critères spécifiques, sont destinées aux foyers situés dans les zones rurales sous-équipées. Ces forfaits sélectionnés sont ceux de NordNet, Vivéole, SHD (avec SFR), et Connexion Verte. Selon un communiqué du gouvernement, environ 2% des foyers en France n'ont aujourd'hui pas accès à l'Internet haut débit filaire, que ce soir via l'ADSL ou par le câble.
Pas vraiment Intéressante financièrement vu les prix pratiqués par les opérateurs spécialisés, cette offre ne remplacera toutefois jamais un accès haut débit ADSL, les temps de latence des connexions par satellite (600 millisecondes environ) entrainent en effet un délai de réponse très lent. Le débit théorique est également limité (jusqu'à 3 Mbits en descendant et 256 Kbits en ascendant) et le volume échangé limité par les forfaits (de 1 à 4,7 Go par mois). Reste que pour les entreprises et les foyers trop éloignés d'un DSlam et hors couverture 3G ou Wimax, c'est aujourd'hui le seul moyen d'accéder à Internet à moyen débit. En option, les abonnés peuvent également bénéficier d'un abonnement à la téléphonie IP et d'un accès à un panel de chaines TV moyennant l'installation d'une seconde tête.
Illustration et crédit photo NordNet
Cisco et Itron s'allient sur les smart grid
Cisco va travailler avec Itron, entreprise concevant des technologies de mesure des services publics, comme eau, gaz et électricité, afin de développer un système de communication IP sécurisé pour son activité smart grid. Cisco prévoit par ailleurs d'intégrer un tel système dans ses cartes d'interface réseau et autres équipements du même ordre. Selon le constructeur, cette technologie sera basée sur le protocole IPv6, au lieu de l'actuel IPv4. Il devrait aussi s'aligner sur les normes en vigueur dans les services publics. Itron en sera le premier client, même si Cisco espère vendre ce système à d'autres entreprises fournissant des compteurs intelligents, admet Paul de Martini, directeur technique de l'unité smart grid de Cisco, signalant que l'alliance avec Itron n'est pas exclusive.
Un réseau ouvert et interopérable
Les smart grid ont pour but de fournir de manière fiable et précise l'électricité aux abonnés, mais aussi d'assurer le retour sur la consommation effective en temps réel aux distributeurs et producteurs d'énergie. « C'est un grand pas en avant vers la réalisation d'une infrastructure énergétique plus moderne et intelligente » affirme Laura Ipsen de l'unité smart grid de Cisco. Le design conjoint avec Itron devrait aider à transformer les compteurs intelligents actuels en un réseau ouvert et interopérable pour les autres services en plus de l'électricité. Itron prévoit de l'intégrer à ses compteurs OpenWay, et devrait aussi distribuer les équipements réseau et logiciels Cisco lorsqu'il déploiera ces compteurs intelligents.
En France, pour rappel, ces équipements sont encore en phase de test, et la CNIL étudie encore des moyens de protéger les informations personnelles récoltées par de tels dispositifs. Atos envisage même de regrouper les informations de consommation électrique dans une « box » domestiques capable de communiquer avec les distributeurs.
Crédit Photo : Cisco
20,37 millions de foyers abonnés au haut débit
Au deuxième trimestre, l'Arcep recensait 20,37 millions d'abonnements au réseau Internet fixe à haut ou très haut débit, dont un peu plus de 20 millions d'abonnements en haut débit, et 365.000 en très haut débit. En un an, le nombre global d'abonnements a progressé de 1,65 million (+9%). Parmi les abonnements haut débit, 95% d'entre eux demeurent des lignes ADSL, le reste étant constitué essentiellement des clients du câble. Par ailleurs, le nombre de consommateurs ayant renoncé à l'abonnement téléphonique de France Télécom au profit du dégroupage total s'élève désormais à 7,14 millions (au 30 juin 2010), soit un accroissement de près de 1,47 million d'accès en un an.
Côté très haut débit, sur les 365.000 abonnés à la fibre optique en France, la majorité (275.000) ont un accès avec terminaison en câble coaxial en pied d'immeuble, tandis que pour 90.000, la fibre arrive directement au domicile (FTTH). Selon l'Arcep, environ 910.000 logements se situent aujourd'hui dans des immeubles reliés en fibre optique FTTH, et sont donc potentiellement éligibles à l'Internet grande vitesse. Ce chiffre est en hausse de 9% par rapport au premier trimestre.
(...)(01/09/2010 10:41:00)Payer le WiFi à l'hôtel, énerve les Français
Avoir à payer pour accéder au WiFi (78%) ou encore pour une place de parking (30%) et le petit-déjeuner (12%), voilà le top 3 des mécontentements des touristes concernant les suppléments à l'hôtel, selon Hotels.com. D'ailleurs, concernant le WiFi, 68% des Français affirment qu'ils ne paieront jamais pour obtenir un accès Internet à l'hôtel et 33% considèrent que ce service devrait être gratuit.
Toutefois, comparé aux autres voyageurs internationaux, les Français semblent moins râleurs. Ils ne sont que 11% à remettre en question les suppléments pratiqués par les hôteliers au moment de régler la note, alors que 56% des autres touristes n'hésitent pas à marchander.
Cette enquête a été conduite auprès de 1.815 voyageurs à travers le monde entre le 21 juillet et le 11 août 2010.
Crédit Photo: D.R
(...)(31/08/2010 15:23:42)Cisco corrige le bug qui a crashé 1% du Net
Le bug a été découvert vendredi dernier lorsque le RIPE NCC (Réseaux IP Européens - Network Coordination Center) et des chercheurs de la Duke University ont commencé à distribuer des données expérimentales selon le protocole BGP (Border Gateway Protocol) via les systèmes du RIPE NCC, rendant en quelques minutes un grand nombre de routeurs Internet inaccessibles, avant de mettre rapidement fin à l'expérience.
Le Border Gateway Protocol est utilisé par les routeurs pour trouver le meilleur moyen de faire circuler l'information de l'un à l'autre sur Internet. Parce qu'il est très facile pour de mauvaises données BGP de se propager rapidement, les experts en sécurité ont prévenu qu'un jour un usage détourné de ce protocole pourrait perturber gravement l'Internet. Il s'est avéré que les routeurs tournant sous le système d'exploitation IOS XR de Cisco ont chargé les données expérimentales - dont le poids est beaucoup plus important que dans le cas du routage BGP habituel - les ont corrompu, puis ont envoyé cette information erronée vers d'autres routeurs, dont la plupart ont tout simplement fermé toute connexion avec les routeurs Cisco à l'origine du bug, mettant une partie de l'Internet hors d'accès.
Une expérimentation maladroite
Dans un avis de sécurité publié quelques heures après l'incident, Cisco a confirmé que la panne de vendredi avait dévoilé le bug. «L'envoi d'un attribut BGP inconnu, mais valide a donné lieu à la réinitialisation de plusieurs BGP semblables le 27 août 2010. Cet évènement n'était pas malveillant, mais a révélé par inadvertance la vulnérabilité," a déclaré Cisco dans son communiqué. Le système d'exploitation IOS XR de Cisco est prévu pour s'exécuter sur des routeurs de classe CRS-1, utilisé par les grandes entreprises de télécommunications. Contacté par mail vendredi, Yang Xiaowei, professeur adjoint à la Duke University, a refusé de donner des détails sur son expérience, mais elle a précisé que toutes les données envoyées par son équipe étaient "100 % conformes."
Selon Earl Zmijewski, directeur général de Renesys, "l'expérience a rendu l'accès à certains réseaux difficile dans plus de 60 pays. Sur les 333 000 préfixes que compte l'Internet, selon le décompte établi par le site CIDR-report.org, "plus de 3.500 "préfixes", ou blocs d'adresse IP, ont été touchés," a-t-il estimé sur son blog. Au total, les perturbations de vendredi ont duré moins d'une demi-heure. Dans une interview Earl Zmijewski a estimé que, du fait que le logiciel de Cisco posait problème, l'équipe de Duke qui a mené l'expérience aurait dû être plus prudente. "L'époque où les universitaires pouvaient jouer avec un réseau actif est révolue," a-t-il déclaré. "Je pense qu'il serait imprudent de retenter une expérience équivalente dans le futur. ... Je suis même étonné qu'elle ait pu être réalisée."
Des expériences mieux cadrés dorénavant
Les représentants du RIPE NCC n'ont pas souhaité faire de commentaires, mais dans une note publiée dimanche, l'organisation a déclaré que l'expérience visait à «une compréhension globale et approfondie des aspects spécifiques du routage sur Internet." Poursuivant que "dans l'avenir, le RIPE NCC sera plus strict sur la manière dont il mène de telles expériences et informera à l'avance les opérateurs Internet." Cisco n'a pas souhaité faire d'autres commentaires que ceux publiés dans son avis de sécurité.
Illustration: Routeur Cisco Nexus de classe CRS-1, crédit D.R.(...)
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