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(30/08/2010 10:26:32)
Verizon pousse les entreprises à tester IPv6
Repenser une partie de l'architecture réseau pour IPv6
Toujours selon Jason Schiller, « Les petits réseaux qui ont un débit et un trafic peu élevés pourront se contenter d'une migration via des solutions logicielles. Je ne dis pas pour autant que cela va être bon marché. Dans certains cas, le contrat logiciel peut être cher et parfois une amélioration du moteur de routage peut être nécessaire. Qui plus est, dans certains réseaux, il se pourrait qu'il y ait des tests à faire pour s'assurer qu'IPv6 peut faire ce que l'entreprise lui demande de faire.»
Selon William Schmidlapp un autre défi attend les entreprises qui veulent passer sur le standard IPv6, est de s'assurer que leurs équipements de back-office supportent le protocole. En effet, si une entreprise s'en remet à son propre système, développé en interne, fonctionnant en IPv4 afin d'envoyer des commandes, il se pourrait qu'elle ait besoin de concevoir à nouveau le back office de son système d'information pour faire en sorte que ce dernier puisse envoyer et recevoir du trafic IPv6. William Scmidlapp souligne que quand bien même cela puisse être difficile à mettre en oeuvre, cela n'implique pas que toute l'architecture réseau doive être repensée.
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« Certaines personnes pensent qu'ils ont à revoir toute leur infrastructure réseau pour accueillir le nouveau protocole. Mais en réalité il y a certains segments de cette même infrastructure qui n'ont pas besoin d'être sous IPv6 natif et où vous pouvez simplement transporter le trafic IPv6 en créant des tunnels avec de l'IPv4. » Selon William Schmidlapp. En effet il est possible de faire passer du trafic Ipv6 en le faisant passer pour du trafic IPv4 de manière à ce que le trafic IPv6 puisse circuler sur une architecture IPv4. William Schmidlapp déclare également que les applications sensibles aux délais seront plus performantes via une application native en Ipv6 tandis que les autres peuvent passer par un tunnel.
Une transition sur plusieurs années
Jason Schiller conseille aux entreprises peu inclines à investir dans une migration vers IPv6 de tâter le terrain pour voir quels peuvent être leurs besoins et leurs attentes concernant Ipv6. Cela implique d'étudier dans combien de temps le stock d'adresses IPv4 de l'entreprise va s'appauvrir puis de déterminer quels outils du back-office ont besoin d'être mis à niveau avant de tester et de certifier IPv6 sur le réseau. Jason Schiller défend cette méthode par le fait qu'elle ne nécessite qu'un investissement limité qui fournira aux équipes IT une expérience suffisante pour faire la transition qui, selon lui, se fera graduellement sur plusieurs années plutôt que d'un seul coup. Mais à moment donné William Schmidlapp note que les entreprises devront migrer sur du tout IPv6 ou prendre le risque de voir leur capacités de communication sévèrement limitées.
« Je pense que la transition entre l'IPv4 et l'IPv6 sera similaire à la transition entre la télévision analogique et la télévision numérique, » affirme William Schmidlapp. « A un moment le gouvernement décrétera l'IPv4 obsolète et vous devrez être prêt pour l'Ipv6 ».
Illustration : Switch IPv6 Brocade
Huawei teste l'ADSL 2+
L'équipementier télécoms chinois Huawei a déclaré avoir réalisé avec succès des tests d'interopérabilité DSL en compatibilité avec la norme G.998.4. Cette norme établie par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) permet d'améliorer la protection contre le bruit impulsionnel pour les émetteurs-récepteurs de ligne d'abonné numérique (selon la description de l'UIT) et donc d'améliorer la stabilité. Cette norme permet également de réduire substantiellement le nombre de coupures d'appel en VoIP (Voix sur IP).
Pour réaliser ces tests, Huawei a testé les puces de différents fabricants (Broadcom Corporation, Lantiq et Ikanos) et vérifié si une réelle interopérabilité existait entre ces différents composants et dans des environnements différents (avec un environnement de bruit impulsionnel très élevé). L'équipementier a également réalisé des tests d'interopérabilité avec Broadcom et Lantiq au sujet de la norme ADSL2+. Cette norme, descendante de la norme ADSL, exploite plus de fréquences porteuses (2,2 MHz) qui permet une amélioration du débit maximal atteint. Ces tests via l'ADSL 2+ ont démontré un délai de retransmission de 6 millisecondes. La capacité anti-bruits d'impulsion de l'ADSL2+ est 10 fois supérieure à celle de technologies INP (Impulse Noise Protection) traditionnelles.
Photo : Un DSLAM (Digital subscriber line access multiplexer ou Multiplexeur d'accès DSL) de la marque Huawei, D.R
1 million d'appels depuis Google en 24 heures
Google a annoncé jeudi soir, sur son compte Twitter, avoir enregistré plus d'un million d'appels téléphoniques passés depuis son outil Call Phones en seulement 24 heures. Ce service, concurrent potentiel de Skype, permet aux utilisateurs de la messagerie électronique Gmail de téléphoner depuis un ordinateur vers n'importe quel téléphone, fixe ou mobile, gratuitement ou à moindre coût. Pour l'heure, Call Phones n'est déployé qu'aux Etats-Unis ainsi qu'au Canada. Il devrait être proposé ultérieurement dans d'autres pays.
(...)(26/08/2010 16:10:21)Les systèmes informatiques du Pentagone attaqués par une clef USB
D'après un secrétaire d'état à la Défense, une agence d'espionnage étrangère serait responsable de l'attaque la plus sérieuse à l'encontre du réseau informatique du Pentagone. Elle était parvenue à insérer une clef USB contenant un code malveillant sur un ordinateur de l'armée américaine situé au Moyen-Orient. Dans un article du Washington Post, basé lui-même sur un futur article de Foreign Affairs, il est décrit que le virus pourrait bien avoir transféré des secrets et plans de l'armée sur des serveurs basés en dehors du territoire américain. L'auteur, le secrétaire adjoint à la Défense William J. Lynn, expose que cet incident est à l'origine de la stratégie de défense actuelle du Pentagone, qui inclut des moyens de détecter les intrus sur le réseau et qui avait interdit, en novembre 2008, l'usage des petits appareils de stockage dans le complexe. Cette interdiction s'est depuis légèrement assouplie, autorisant un usage limité de tels dispositifs.
De véritables risques
Dans l'article en question, William J. Lynn ne divulgue pas le pays ayant orchestré l'attaque, ni quels secrets militaires ont été éventuellement dérobés. Il indique toutefois que « une douzaine de programmeurs peuvent, s'ils trouvent une vulnérabilité à exploiter, menacer le réseau logistique complet des Etats-Unis, voler des plans, neutraliser les capacités des services d'intelligence et gêner les potentielles frappes militaires sur des ennemis ». C'est d'ailleurs pour protéger ces éléments qu'a été créé fin 2009 le Cyber Commandement militaire. Le responsable ministériel informe à ce propos que plus de 100 organisations étrangères d'espionnage tentent de s'introduire dans les réseaux américains. Alors que l'attaque de 2008 avait été tenue volontairement secrète, il est temps, selon lui, d'informer l'opinion des risques présents sur les réseaux informatiques en montrant que même celui du Pentagone n'a pas été épargné.
Illustration : William J. Lynn III, Secrétaire Adjoint à la Défense Américaine
Crédit Photo : D.R.
Cisco domine toujours le marché des switchs Ethernet
Par ailleurs, la mise à jour du rapport IDC fait ressortir le fait que le marché mondial des routeurs a fait preuve d'une croissance modérée au second trimestre 2010. Ce marché était marginalement plus faible comparé au premier trimestre, mais a gagné 8% par rapport au même trimestre en 2009. Ce segment continue d'être faible et de plonger d'environ 25% par rapport aux niveaux records enregistrés en 2007 et 2008. Les revenus issus des ventes aux fournisseurs de services représentent désormais 73,9% du marché des routeurs et comprend à la fois les routeurs de coeur de réseau et ceux de périphérie.
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"L'amélioration continue du marché en 2010 est très encourageante, toutes les régions et tous les segments de marché y contribuant", décrit Cindy Borovick, vice-présidente du service infrastructure des communications d'entreprise et des réseaux de datacenter chez IDC. "Le suivi trimestriel mondial des réseaux d'entreprise élaboré par IDC montre une forte croissance au second trimestre, de 87,9% par rapport au second trimestre 2009 pour les recettes issues des commutateurs à 10 Gbit/s. Et pour la première fois, plus de 1 million de ports à 10 Gbit/s ont été vendus au cours du trimestre. L'adoption du 10 Gbit/s a été soutenue par les centres informatiques, le cloud et l'extension des campus".
D'un point de vue fournisseur, la part de marché des commutateurs Ethernet de Cisco s'est accrue pour passer de 62,8% au second trimestre 2009 à 65,8% au second trimestre 2010, après avoir connu un premier trimestre exceptionnel au cours duquel l'entreprise a enregistré un taux de pénétration de 68,3%. En parallèle, Cisco a été performant sur le marché des routeurs pour les fournisseurs de services sur lequel il représente désormais 46,1% des recettes totales du marché, tout comme au second trimestre 2009.
Le logiciel de routage Vyatta certifié IPv6
La version 6.1 de la solution Vyatta (le nom signifie ouvert en Sanskrit) est désormais disponible en téléchargement sur le site Web de la société. Elle a reçu « IPv6 Ready Logo Phase 2 », une certification délivrée par l'IPv6 Forum. Cette approbation vise à assurer une migration en douceur vers IPv6, qui comprend un nombre presque illimité d'adresses pour les appareils connectés à Internet et dispose de fonctionnalités de sécurité plus avancée que le protocole actuel, IPv4.
Vyatta est basée sur les logiciels de routage et de la plate-forme de sécurité conçu pour être déployé sur des serveurs d'entreprise standard. Le logiciel de routage et de sécurité est gratuit, mais il existe aussi une version payante qui inclut certains éléments de gestion supplémentaires et des fonctions de sécurité. Il est offert à partir de 747 dollars. Il existe aussi des modules complémentaires provenant d'éditeurs tiers. Celui qui a été récemment ajouté à la version 6.1 comprend un abonnement à Sourcefire / Snort, une base de données sur la sécurité, à partir de 250 dollars par an.
Vyatta annonce le recrutement de 1 000 clients payants et la communauté d'utilisateurs est estimée à plus de 100 000 personnes dans le monde. Si la version payante du logiciel a été certifiée par le programme de tests d'interopérabilité et de conformité de l'Université du New Hampshire pour le compte de l'IPv6 Forum, la version gratuite inclut également toutes les fonctions IPv6. Néanmoins, Tom McCafferty, vice-président en charge du marketing se veut rassurant « il n'y a pas de demande urgente pour la migration vers IPv6. Quelques clients au Japon et le gouvernement américain s'intéresse de près à cette évolution ».
Selon Matt Ford, de l'Internet Society, organisme qui tient à jour un compte à rebours sur la pénurie des adresses Internet « il ne plus que 550 jours avant l'attribution de toutes les adresses IPv4 non utilisées ».
La dernière version de Vyatta comprend également une passerelle vers le cloud de niveau 2, qui relie physiquement deux réseaux séparés sur Internet au sein d'un réseau Ethernet unique. Cette possibilité. Cette fonctionnalité permet aux entreprises et fournisseurs de services de déplacer des machines virtuelles entre les différents réseaux sans changer les adresses IP internes, explique Tom McCafferty. La société a également ajouté une correction automatique en cas de panne. On peut ainsi changer un serveur matériel par un autre tout en conservant des informations sur l'état du logiciel.
(...)(23/08/2010 15:07:28)La France, bonne élève pour les hotspots WiFi
Selon le dernier rapport trimestriel publié par la société JWire, l'Hexagone se classe en troisième position derrière les Etats-Unis et la Chine. Elle devance même ces deux pays pour le nombre de bornes par habitant. Spécialiste du trafic de l'Internet sans fil dans le monde, JWire révèle dans sa dernière étude que le nombre global de bornes Wi-Fi publiques s'élevait à plus de 310 000 au deuxième trimestre 2010 (+20% sur un an), contre 132 000 en 2006.
Premier pays en termes de nombre de hotspots, les Etats-Unis, qui en comptent 76 216. La Chine est deuxième avec 39 358 accès publics. La France, quatrième en début d'année, est aujourd'hui troisième, avec 29 810 bornes WiFi publiques recensées au deuxième trimestre 2010. Elle enregistre la plus forte progression du top 10 (+12,8%), en partie grâce à la multiplication des points France Télécom souligne le rapport, et fait mieux que ses voisins britannique (27 905 accès) et allemand (15 026). Le Japon et la Corée du Sud ne sont que 7ème et 8ème, avec respectivement 12 818 et 12 607 accès.
Une répartition territoriale peu uniforme
Sur les 30 000 points d'accès au WiFi que compte France, 6 768 se trouvent en Ile-de-France, dont la moitié rien qu'à Paris, 3 643 en région PACA, 2 661 en Rhône-Alpes, mais seulement 409 en Franche-Comté, 275 en Corse et 271 dans le Limousin. Pour le nombre de hotspots par nombre d'habitant, la France affiche un ratio d'environ une borne pour 2 200 habitants. L'Hexagone dépasse ainsi les Etats-Unis (1 pour 4 000) et la Chine (1 pour 35 600), mais ne fait pas mieux que la Suède qui compte 7 707 bornes publiques pour seulement 9,3 millions d'habitants.
La grande majorité des accès WiFi à travers le monde sont payants (72,4%), sauf aux Etats-Unis, où le nombre de hotspots gratuits ont dépassé pour la première fois celui des payants (55,1% de gratuits contre 44,9% de payants).JWire note par ailleurs que les hôtels sont les endroits publics où les internautes nomades se connectent le plus souvent (62,6%), les aéroports (15,4%) et les cafés (15,2%). (...)
Trimestriels Dell : le marché entreprises en forte hausse
La croissance de Dell pour le second trimestre de son année fiscale, par rapport aux résultats de l'an dernier, est généralisée. Le chiffre d'affaire annoncé s'élève à 15,5 milliards de dollars, soit une hausse impressionnante de 22% sur la même période, et qui dépasse les estimations de Thomson Financial qui s'attendaient à 15,2 milliards. Dell note une importante progression de ce chiffre dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), qui représente 12% des revenus totaux, et donc une augmentation de 52%. Le bénéfice net de l'entreprise suit la même tendance, passant de 472 millions de dollars pour le second trimestre de l'année précédente à 545 millions pour celui-ci, grimpant donc de 16%. Le revenu par action est pour sa part majoré de 0,4 $, s'affichant désormais à 0,28 $.
Des chiffres très positifs pour les produits professionnels
Le marché des entreprises a très largement contribué à de tels résultats. Celles-ci ont en effet, d'après Dell, procédé mondialement à un rafraichissement de leurs équipements informatiques, qu'il s'agisse de serveurs, de réseaux, de stockage ou bien même juste des PC portables et de bureau. Les ventes de serveurs et réseaux, justement, ont bondi de 35% pour atteindre 1,89 milliards de dollars notamment grâce à de fortes livraisons de blades. Les équipements de stockage ont opéré une hausse de 13%, représentant 624 millions de revenus, contre 1,9 milliards pour les servicesen hausse de 57%. Le renouvellement des PC d'entreprises a lui aussi globalement fait flamber les ventes. Les ordinateurs de bureau ont compté à hauteur de 3,87 milliards de dollars (+17%) du CA, tandis que les notebooks se sont élevés à 4,7 milliards (+21%). Des responsables de Dell prévoient que ce cycle de renouvellement perdurera pendant encore 24 mois. Le principal moteur de cette embellie est la mise à niveau du parc informatique vers Windows 7.
Le grand public stagne pour le moment
Néanmoins, le marché à destination des consommateurs est resté pour sa part relativement stable, à 2,9 milliards de dollars. « Nous avons en effet vu la demande s'affaiblir vers la fin du trimestre » confirme Brian Gladden, directeur financier du groupe. Il estime toutefois que ce marché devrait reprendre vers la fin de l'année, et note que sur les huit derniers mois, les prix de vente des PC est resté stable. Le PDG de la société, Michael Dell, a lui même annoncé que des produits à destination des consommateurs étaient prévus pour les prochains mois, sans donner de détails, mais précisant tout de même que l'entreprise soutenait l'OS Android de Google, déjà utilisé par la tablette Streak.
Ces chiffres doivent faire plaisir à Michael Dell, récemment réélu à la tête du groupe et ce malgré le désaveu de nombreux actionnaires remettant en question ses capacités à diriger efficacement. 25,2% d'entre eux se sont en effet refusés à soutenir cette réélection durant le vote.
Illustration : Michael Dell
Crédit Photo : D.R.
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