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(19/08/2010 12:25:14)
Trimestriels NetApp : des ventes toujours en nette progression
Les ventes de solutions de stockage de NetApp ont encore une fois progressé de près de 51% entre mai et juillet 2010, à 720,8 millions de dollars (contre 478,2 M$ l'an dernier). Pour le fabricant californien, cette période correspond au premier trimestre de son exercice fiscal 2011. Sur le trimestre précédent, fin avril, il avait déjà enregistré une belle hausse de 50% sur ses ventes trimestrielles de produits. Le chiffre d'affaires global progresse de 36%, à 1,14 milliards de dollars. Il inclut les licences logicielles et la maintenance (174,7 M$), ainsi que les services (242,3 M$).
Quant au bénéfice net de ce premier trimestre fiscal, il a presque triplé, à 142 M$, par rapport à la même période l'an dernier (51,7 M$).
Des accords stratégiques avec Microsoft, Cisco et VMware
Pour Tom Georgens, le PDG de la société, ces performances confirment que le choix des départements IT se porte sur les produits NetApp lorsqu'ils doivent transformer leurs datacenters. Mais le fabricant explique aussi sa croissance par le renforcement de ses relations stratégiques avec Microsoft, auxquelles s'ajoutent d'autres partenariats importants. Ces derniers se sont récemment illustrés à travers la solution full FCoE (Fibre Channel over Ethernet) annoncée en juillet avec VMware et Cisco. Des initiatives qui visent à élargir son offre sur le marché du cloud computing, qu'il s'agisse d'environnements publics ou privés.
L'accord avec Microsoft, qui court sur trois ans, porte également sur des technologies d'infrastructure virtualisée, combinant les solutions de NetApp avec Windows Server 2008 R2, Hyper-V Server 2008 R2 et System Center de Microsoft. La collaboration avec l'éditeur de Redmond a par ailleurs déjà conduit NetApp à livrer le logiciel SnapManager 6.0 pour SharePoint 2010, conçu pour faciliter la gestion des données au sein de l'application de collaboration de Microsoft.
Pour le trimestre en cours, NetApp prévoit que son chiffre d'affaires s'établira entre 1,16 et 1,21 milliard de dollars, soit une progression estimée qui se situerait entre 27,5% et 33% par rapport au trimestre clos le 30 octobre 2009.
Brocade prêt pour le 100G Ethernet pour les datacenters
Le standard 802.3ba a été ratifié en juin dernier en définissant les spécifications de la connectivité 40 et 100 G Ethernet. Les équipementiers réseaux travaillent rapidement pour intégrer notamment le 100 G Ethernet, réclamés par les besoins de capacités de certaines grandes entreprises. Cisco et Juniper avaient choisi d'intégrer des modules 100 G Ethernet en mode draft en attendant la ratification des spécifications.
Brocade devrait donner plus de détails sur le module le mois prochain, où Dave Stevens, CTO, fera une présentation à la presse au siège de la société à San José. Le NetIron MLX 32, haut de gamme de la famille 32 ports MLX, devrait selon le dirigeant, embarquer 32 ports 100 G Ethernet. Actuellement, il peut être équipé de 256 ports 10 G Ethernet ou 1 536 ports Gigabit Ethernet.
L'équipementier utilise deux MLX 32 pour son récent datacenter de San José. Cela lui a permis de consolider les ressources qui étaient auparavant réparties sur 3 établissements. Les commutateurs MLX permettront à Brocade de supprimer la couche agrégation, ou la commutation « top of rack » au niveau réseau du datacenter. «Cela laissera plus d'espace pour les serveurs tout en réduisant les besoins en énergie », souligne Dave Stevens. D'autres fonctionnalités ont permis à la société de réduire de 37% la consommation d'énergie, par rapport à celle utilisée par les 3 autres centres de calcul.
Illustration: Brocade Datacenter
Crédit Photo: Brocade Photos
(...)(16/08/2010 17:26:46)La CNIL surveille de près les « smart grid »
Les compteurs électriques intelligents, déjà installés aux Pays-Bas, mais pour l'heure en test sur le territoire français, ont été conçus afin de faciliter la tâche de toute la chaîne de l'électricité, qu'il s'agisse du client final, du distributeur ou du producteur. Néanmoins, la précision et le rythme de la récolte des données par les gestionnaires des réseaux peuvent poser quelques problèmes éthiques selon la CNIL. Ces informations sont jugées comme personnelles.
Le Big Brother de la consommation électrique
En effet, avec une transmission des données de consommation des abonnés environ toutes les 10 à 30 minutes, il serait possible pour quiconque recevant ces renseignements d'évaluer le rythme de vie de l'individu concerné en fonction de son utilisation électrique au fur et à mesure de sa journée. Savoir l'heure de réveil, de coucher, ou les périodes de vacance du logement serait donc potentiellement accessible à toute personne ayant accès à ces informations transmises par les compteurs. La CNIL envisage un autre risque relevant cette fois-ci du double sens de la communication entre le réseau de distribution et les compteurs intelligents : la possibilité de réguler l'abonnement et donc de modifier la puissance accordée à un utilisateur. En tombant entre de mauvaises mains, la fraude pourrait aller dans les deux sens, défavorable pour d'éventuelles vendettas personnelles, ou bien favorables pour s'accorder une puissance électrique supérieure à ce que l'abonnement prévoit.
Une innovation pratique de bout en bout
La Commission souhaite donc définir un cadre définir un cadre préalable à la mise en place de ces dispositifs pour éviter ces risques de dérives. Elle admet néanmoins les bénéfices de ces compteurs. L'usager n'aura plus besoin d'accueillir chez lui le technicien chargé de relever le traditionnel compteur, ou bien de procéder à l'ouverture d'un contrat, et pourra suivre quasiment en temps réel sa consommation. Le gestionnaire du réseau d'énergie n'aura donc plus à dépêcher ses employés dans chaque logement pour procéder à ces opérations, et pourra transmettre directement les données de consommation électrique vers les producteurs d'énergie. Ils pourront quant à eux provisionner l'électricité à produire et facturer leur clientèle de manière plus directe. Cependant, la question de l'obligation d'installation en France reste polémique, notamment pour des questions de coûts, même si peu d'informations ont encore filtré sur ce sujet. On peut citer le cas des Pays-Bas où une réglementation visant à imposer ces dispositifs a été abandonnée face aux associations de consommateurs.
Crédit Photo : ERDF
Annuels Cisco : un quatrième trimestre en forte hausse
C'est sur un très bon trimestre que l'Américain Cisco a clos son année fiscale fin juillet. L'équipementier réseau a vu son chiffre d'affaires croître de 27% sur les trois derniers mois de son exercice, à 10,8 milliards de dollars, et son bénéfice net grimper de 79%, à 1,93 Md$. Sur douze mois, ses ventes ont progressé de 11% pour atteindre 40 milliards de dollars et son bénéfice net de 26,6% à 7,7 Md$. La marge opérationnelle Gaap du groupe a gagné 2,6 points, à 22,9% du chiffre d'affaires (contre 20,3% sur l'exercice 2009).
En avril, Cisco a définitivement acquis en avril le Norvégien Tandberg, spécialiste des solutions de téléprésence. Cette opération, estimée à 3,4 milliards de dollars, renforce son activité sur un marché où le constructeur californien était déjà présent. Parallèlement, le groupe dirigé par John Chambers a poursuivi sa percée sur le marché des serveurs, avec sa ligne UCS (Unified Computing System), lancée en mars 2009. Sur ce terrain, il totaliserait désormais une base installée de 1 700 clients.
+27% sur les commutateurs, le sans fil et la sécurité
Ainsi, si les ventes de ses gammes traditionnelles d'équipements réseaux ont enregistré de belles progressions sur le quatrième trimestre (+27% pour les commutateurs, les produits sans fil et la sécurité, +15% sur les routeurs), c'est sur ses autres activités que l'augmentation est la plus sensible : +139% pour un chiffre d'affaires (CA) de 900 M$. Toutefois, ces revenus ne pèsent encore que 8,3% du CA trimestriel et 6,5% du CA annuel. Lors de l'annonce des résultats financiers, John Chambers a indiqué que des ventes clés seraient bientôt annoncées dans cette division, réalisées avec des entreprises où l'on ne se serait pas attendus à voir Cisco gagner.
A noter que l'activité services de la société a elle aussi bien progressé sur l'année, de 9%, à 7,6 Md$.
Des prévisions optimistes dans un contexte incertain
Sur le trimestre entamé, le premier de l'exercice 2011, les prévisions de croissance du groupe oscillent entre 18 et 20% (les estimations à plus long terme s'établissent entre +12 et +17% par trimestre). Cet optimisme mesuré s'inscrit dans un contexte économique qui reste incertain, a souligné John Chambers. « L'économie globale envoie des signaux mitigés, Cisco aborde donc avec prudence les trimestres qui s'annoncent ».
En dépit de ces réserves, le groupe a confirmé son intention d'ajouter près de 3 000 collaborateurs à ses effectifs dans les prochains trimestres. Au cours des deux derniers, il a déjà embauché plus de 3 000 personnes. Les recrutements viendront en grande partie renforcer les nouvelles activités du constructeur. En juin 2010, Cisco employait 70 714 personnes dans le monde, contre 65 545 un an plus tôt.
Cisco a recruté 2 100 salariés sur le dernier trimestre, sans compter les équipes de Tandberg qui ont rejoint le groupe, a précisé John Chambers. Soixante-dix pour cent de cet effectif a été embauché aux Etats-Unis, dont environ 600 personnes dans l'état de Californie où se trouve le siège social de Cisco.
Les ventes de l'équipementier ont été soutenues sur toutes les zones géographiques, a ajouté John Chambers, avec une performance plus marquée en Inde (+50%). Elles ont progressé de 20% en Chine et aux États-Unis.
Wimax 2, standard officiel en novembre ?
Tandis que le LTE (3GPP) fera ses grands débuts chez les fournisseurs en 2011 aux Etats-Unis, le Forum Wimax espère pouvoir mettre en place le standard Wimax 2 début 2012. Connu officiellement sous l'appellation 802.16m, le standard pourrait être finalisé par l'IEEE pour le mois de novembre si l'on en croit Declan Byrne, directeur marketing du Forum. Il espère par ailleurs qu'en conséquence, des appareils utilisant cette technologie pourront être construits dès 2011, et que les FAI déploieront le standard pour 2012 sur le territoire américain.
Concurrence et très haut débit
Le Wimax 2 sera bien plus rapide que son aîné souligne le vice-président du Forum, Mohammad Shakouri, qui déclare vouloir atteindre un débit moyen de 100 Mbit/s. Par comparaison, l'offre WimaxX Xohm de Sprint, lancée en 2008, délivrait des débits compris entre 3,7 et 5 Mbit/s. Par contre, il ne faudra pas espérer un élargissement de la zone de couverture, qui restera la même que le standard précédent, à savoir environ 80 km² par point d'accès. Au niveau de la compatibilité, le standard Wimax premier du nom, aussi appelé 802.16e, sera supporté par son successeur afin de faciliter la transition pour les fournisseurs d'accès. L'un d'entre eux, Clearwire, qui est le principal FAI à utiliser un réseau sans fil basé sur le standard Wimax, a pourtant annoncé vouloir passer prochainement au LTE, soit comme alternative ou complément de son offre actuelle. « D'une certaine façon, cela pourrait être positif à la fois pour LTE et Wimax puisque cela désamorcerait la rivalité qu'ont créé certaines personnes concernant les deux technologies », déclare Declan Byrne sur le sujet. Ces deux standards arriveront sur le marché à un moment où, selon Cisco, le trafic Internet mobile devrait doubler chaque année jusqu'en 2013, notamment via la vidéo qui consommera beaucoup de la bande passante.
Crédit Photo : Wimax Forum
La police sud-coréenne perquisitionne les bureaux de Google
Les forces de police sud-coréennes ont, ce mardi, perquisitionné les bureaux de Google dans le cadre d'une enquête sur le projet de cartographie Street View. Il s'agit là de la dernière affaire en date remettant en cause la collecte de données WiFi par les voitures Google Street View. La Police Nationale Coréenne affirme dans un communiqué avoir lancé une investigation sur la base de collecte illégale de données et de mise sur écoute, tandis que de leur côté, des officiels de chez Google ont confirmé la perquisition. « Nous avons l'intention de coopérer et nous répondrons à toutes les questions que la police pourrait avoir ».
Une enquête de plus
Cette enquête intervient alors que Google a redémarré son service Street View dans de nombreux pays après que celui-ci ait été remis en cause par de nombreuses instances nationales de protection de la vie privée. En effet, à la suite d'une requête d'audit par les autorités allemandes, la firme de Mountain View avait admis en mai avoir collecté par inadvertance un certain nombre d'informations à partir de routeurs WiFi non-protégés, comme des SSID et des adresses Mac. Mais l'entreprise avait précisé n'avoir récupéré que des fragments de données étant donné que l'équipement WiFi des voitures impliquées était programmé pour changer de réseau toutes les cinq secondes. Cette durée est pourtant suffisante pour recueillir de nombreuses informations étant donné le débit de ces réseaux. Cet aveu a par la suite provoqué de nombreuses investigations du même ordre concernant Street View que ce soit en France, en Italie, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis ou en Espagne.
Selon Google, le logiciel de collecte de données WiFi a depuis été enlevé des véhicules, qui ont du coup repris leur activité en Irlande, en Norvège en Afrique du Sud, en Suède et au Royaume-Uni la semaine dernière.
(...)
4,514 millions de clients chez Iliad
Le groupe Iliad, maison mère des fournisseurs d'accès à Internet Free et Alice, a annoncé mercredi avoir dépassé la barre des 4,5 millions d'abonnés à ses offres ADSL en France. Au 30 juin 2010, la société revendique 4,514 millions de clients (3,9 millions pour Free, 611.000 pour Alice), contre 4,371 millions un an plus tôt.
La marque Free a recruté 125.000 nouveaux abonnés nets de résiliations sur les six premiers mois de l'année, soit environ 20% de part de marché sur cette période. En revanche, l'érosion se poursuit pour Alice qui a perdu 67.000 abonnés au premier semestre.
(...)(30/07/2010 16:14:32)La puce RFID des passeports piratable à 70 mètres
Avec un matériel trouvé dans les rayons de différents magasins et sur eBay, le tout pour moins de 2 500 dollars, le chercheur a pu assembler un système qui, dit-il, lui a permis "de lire les balises contenues dans les puces RFID des passeports à une distance de 70 mètres." Mais celui-ci pense que l'appareil placé dans de meilleures conditions pourrait atteindre les 300 mètres. Chris Paget est même prêt à le prouver au cours de la conférence, si quelqu'un lui donne accès à un toit. "Ces puces RFID sont également utilisées dans les passeports canadiens et les permis de conduire délivrés par l'État de New York," a t-il déclaré. Elles sont aussi utilisées pour le contrôle des stocks chez le leader de la grande distribution Wal-Mart.
Lecture des données cryptées
Le chercheur a indiqué qu'il ne savait pas précisément quelles données étaient stockées sur les puces puisqu'elles sont cryptées avec une clef MZR (Machine-Reable Zone ), mais selon lui, au minimum, il serait possible par recoupement d'identifier la provenance du titulaire du document. Le gouvernement américain déclare que les puces contiennent toutes les informations imprimées sur le passeport, y compris une copie numérique de la photo d'identité. Avec un peu de temps et de la puissance de calcul, la clef MZr peut toutefois être cassée. L'expert en sécurité Bruce Schneier a écrit sur son blog à propos des puces de ces documents: "cela signifie que les détenteurs de passeports diffusent en permanence leur nom, nationalité, âge, adresse et tout ce qui est inscrit sur la puce RFID. Donc, n'importe quelle personne en possession d'un lecteur peut avoir accès à ces informations, à l'insu du titulaire du passeport et sans son consentement. Les pickpockets, les kidnappeurs et les terroristes peuvent facilement - et subrepticement - repérer des ressortissants américains ou d'autres pays utilisant le même système, dans une foule », poursuit-il. Celui-ci a aussi imaginé différents scénarios dans lesquelles ces balises pourraient être utilisées, y compris si les gens étaient porteurs de ces puces de manière plus ordinaire. Par exemple, il a imaginé que les centres commerciaux pourraient balayer les clients et récolter les identifiants des visiteurs dès leur entrée dans le centre afin de les suivre et de créer un profil numérique pour chacun. "Cela pourrait fournir des informations précieuses en matière de marketing," écrit-il.
Une technologie facilement détournable
En général, les puces RFID sont activées par ondes radio. Elles utilisent ensuite l'énergie reçue pour répondre par un signal lui-même capté par un récepteur. «La balise est stimulée par l'onde radio pour être mise en route, puis la puissance diminue," explique Chris Paget. Les puces EPC Gen 2 utilisées dans la démonstration qu'il a faite au Black Hat ajustent le niveau des ondes pour communiquer avec l'émetteur, après avoir absorbé une partie de l'énergie pour alimenter la puce, un peu à la manière dont fonctionnent les radars. Le chercheur a d'ailleurs utilisé les équations qui servent à calculer les performances des radars pour optimiser la norme des transmetteurs/récepteurs RFID qu'il a trouvé dans le commerce. Les puces utilisent la bande de fréquence ISM (Industrie, Sciences, Médecine) à 900 MHz, avec laquelle les opérateurs radio amateurs sont autorisés à communiquer, à condition d'accepter tout brouillage causé par leurs appareils ISM. Selon Chris Paget, « dans les applications RFID, la puissance maximale nécessaire pour transmettre des ondes radio vers les puces est de 1 watt. » Mais en faisant en sorte que l'émetteur se comporte plutôt comme une station radio amateur et en lui appliquant la puissance légale maximum de 1 500 watts, on fait monter la limite théorique supérieure de la plage de lecture de quelques mètres pieds à plus de 3 kilomètres. « Avec de grandes antennes et des émetteurs plus puissants, comme ceux utilisés par l'armée, on pourrait pousser cette limite à une centaine de kilomètres », explique-t-il.
Une sécurité insuffisante
Pour conclure, il est toutefois utile de préciser qu'en théorie, les passeports américains sont équipés d'une trame métallique censée bloquer la lecture de la puce quand le document de voyage est fermé. Ce qui ne semble pas avoir arrêté Chris Paget. Le test n'a pas encore été réalisé avec des passeports européens, mais la technique devrait être parfaitement utilisable à mois que le génie administratif français ait réussi pour une fois à devancer les hackers... De vrais étuis de protection radio faisant office de cage de Faraday sont toutefois commercialisés depuis la diffusion des passeports biométriques RFID. Un achat judicieux pour les vacances, notamment quand on doit patienter de longues heures dans un aéroport.
Crédit photo : D.R.
Cisco, NetApp et VMware proposent une solution Full FCoE
Pour Soni Jiandani, vice-présidente marketing serveurs chez l'équipementier de San Jose, cette annonce entre les trois acteurs, à savoir Cisco, NetApp et VMware, signifie « qu'ils sont capables de construire sur un datacenter avec des serveurs et des machines virtuelles sur tout type de périphérique de stockage : Fibre Channel over Ethernet ou Fibre Channel natif, NAS ou iSCSI sur une architecture réseau de type fabric. »
Le même Soni Jiandani explique que le switch fabric sur lequel repose le réseau FCoE pour les environnements de serveurs fortement virtualisés peut entrainer de substantielles économies. Par exemple, précise-t-elle, en utilisant un tuyau 10 Gbit Ethernet au lieu de commutateurs Fibre Channel natif et les adaptateurs FC nécessaires aux transports des données, les entreprises pourraient économiser 40% des coûts de mise en réseau, « tout en conservant les investissements qu'ils ont déjà réalisés pour leur l'infrastructure ». L'Université de l'Arizona, par exemple, qui a installé un réseau FCoE unifié, a indiqué qu'elle était en mesure de réduire de 50% ses coûts d'exploitation, avance Soni Jiandani.
Une adaptation efficace
Une fois mis en service, le protocole FCoE emballe les blocs Fibre Channel dans des trames pour les envoyer sur des réseaux Ethernet traditionnels tout en préserver les bénéfices du FC. En règle générale, parce qu'il est nécessaire de mieux partager la bande passante avec le trafic de données entre serveurs, les systèmes FCoE fonctionnent mieux sur les équipements Ethernet 10Gbit. Ethernet reste toutefois un protocole réseau moins robuste que Fibre Channel, qui a été spécialement conçu pour assurer un transport fiable et rapide des données en mode bloc des serveurs aux baies de stockage. En raison de
problèmes inhérents à sa structure, Ethernet perd des paquets de données qui doivent être renvoyées pour assurer l'intégrité des fichiers, ce qui entraine inévitablement des retards. Plusieurs équipementiers ont déjà présenté des propositions distinctes à l'IEEE pour améliorer la fiabilité d'Ethernet lors du transport de blocs Fibre Channel. « Ce n'est pas quelque chose de nouveau, les 3 sociétés travaillaient déjà sur cette question » a déclaré Jim Sangster, en charges des alliances et des solutions de virtualisation chez NetApp. La technologie clef de ce réseau convergent repose sur le logiciel de virtualisation VMware vSphere, qui est désormais certifié sur les commutateurs de la gamme Nexus 5000 de Cisco et sur les baies de stockage unifié de la série FAS de NetApp. En complément, les adaptateurs réseau CNAs de QLogic assureront la conversion des blocs Fibre Channel en paquets IP au niveau du serveur hôte.
Oracle avance aussi sa solution Full FCoE
Un peu plus tôt, cette même semaine, notre confrère Computerworld s'est entretenu avec le porte-parole de QLogic Steve Zivanic, qui indiqué qu'Oracle a récemment commencé à rebadger des adaptateurs 8100 CNA de l'équipementier pour construire sa propre offre de réseau convergent FCoE. La société de Reedwood a également choisi les commutateurs FCoE de Brocade pour compléter sa solution. QLogic n'offre pas encore de switch autonome FCoE, mais simplement des composants émulant le FCoE, précise Steve Zivanic. La société prévoit toutefois de proposer très bientôt différents modèles de commutateurs FCoE. « L'essentiel, c'est qu'avec Oracle c'est la première fois que nous entendions parler d'une plate-forme totalement FCoE » ajoute le porte-parole. « Nous connaissions leurs logiciels, matériels, serveurs de base de données et baie de stockage, mais maintenant nous parlons d'éléments composant un réseau convergent intégré. »
Une pré-annonce ?
Stu Miniman, analyste et chercheur chez Wikibon, se demande comment un accord aussi important à pu réunir NetApp et Cisco pour affirmer qu'ils lançaient la première solution pour FCoE dans un environnement serveur VMware. « Je me demande plus précisément en quoi cette configuration est utile, autrement que comme un environnement de test », a déclaré Stu Miniman sur son blog. « Si une configuration est assez petite pour se suffire d'un seul commutateur top-of-rack, pourquoi un utilisateur NetApp passerait sur une solution FCoE ? » L'analyste souligne encore que pour un réseau convergent, «le commutateur de coeur Nexus 7000, qui a 512 ports - contre seulement 56 pour le Nexus 5000 (NDLR) - paraît beaucoup plus indiqué ». Lors de sa dernière conférence utilisateurs, Cisco Live, l'équipementier californien a toutefois déclaré qu'il intégrerait le support du FCoE dans son Nexus 7000 au cours du prochain trimestre 2010. «Au final, l'écosystème du stockage reposant sur Ethernet continue de croître », conclut Stu Miniman.« Les pièces commencent à se mettre en place pour obtenir des solutions FCoE de bout en bout crédibles qui pourront être déployées fin 2010 ou début 2011. "
Illustration Cisco Nexus 5020, crédit D.R.
(...)(29/07/2010 17:28:32)HP tient un double langage sur ses futures tablettes
Le constructeur, engagé dans la plupart des technologies disponibles actuellement, a décidé d'adopter pour ses futures tablettes une approche qui va à l'encontre des stratégies choisies pour l'iPad d'Apple mais aussi pour des tablettes pro comme la Cius de Cisco. Interrogé pour savoir si HP était également intéressé par les terminaux sous Android, Phil McKinney a déclaré que le constructeur se concentrerait exclusivement sur les deux systèmes d'exploitation, à savoir Windows 7 et WebOS.
Les faits et les spéculations autour de la stratégie d'HP ont fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, alimentés en partie par des informations révélées par IDG News Service la semaine dernière indiquant que HP préparait une tablette professionnelle - la Slate HP 500 - sous Windows 7 et cherchait également à créer une marque propriétaire nommée PalmPad. Le constructeur avait déjà fait connaître ses projets à propos d'une tablette Slate HP sous Windows 7 cette année (http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-tablette-internet-hp-revoit-son-projet-slate-3144.html), et ce avant l'acquisition de Palm en avril, pour laquelle l'entreprise a déboursé environ 1,2 milliard de dollars(https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-hp-acquiert-palm-pour-1-2-milliard-de-dollars-30555.html).
Obtenir un hub Wi-Fi/3G
Selon Phil McKinney, la connectivité Internet partagée à travers un appareil mobile de type tablette joue un grand rôle dans la manière dont HP envisage l'avenir. Le Palm Pre propose déjà ses fonctionnalités : il peut se connecter au réseau cellulaire de l'opérateur et être relié en même temps en WiFi à des périphériques situés à proximité. Le Palm n'est qu'un exemple parmi d'autres de ces "hubs" vendus sur le marché aujourd'hui, capable de coupler réseaux cellulaires et WiFi. L'Overdrive de Sprint, l'Evo 4G et le Mifi de Verizon en font également partie. « En apportant un traitement différencié des fréquences sur un appareil mobile, HP va permettre une mise à jour plus fréquente des périphériques » explique Phil McKinney.
Il ajoute que « dans un appareil mobile, c'est sans doute la couche logicielle qui est la plus complexe. Elle doit être modifiée à chaque fois que le constructeur adopte une nouvelle fréquence. En revanche, les logiciels d'interfaçage pour le Wi-Fi changent rarement de manière significative ».
D'autres innovations
« Si la firme travaille sur des technologies, comme le UWB (Ultrawide Band), elle n'a cependant pas encore l'intention de créer un hub sous forme de montre, comme le concept montré il y a cinq ans » a t-il déclaré. « Mais, un autre fabricant, intéressé par l'idée, a déjà réalisé un prototype qui devrait bientôt arriver sur le marché," a t-il dit. Inspiré par les futures plates-formes, HP veut également promouvoir des écrans séparés pour les appareils mobiles, comme les écrans pliables ou au contraire de grands écrans que l'on pourrait disposer dans des salles d'attente et qui se connecteraient avec les appareils mobiles. « Les écrans pourraient être imprimés sur des feuilles de mylar et placés n'importe où, » dit-il. «Tout support pourra devenir un système d'affichage », conclut Phil McKinney.
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