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(14/05/2010 15:30:38)

EMC World : Un voyage vers le cloud privé

Ironie de l'histoire, à l'heure où le nuage de cendres volcaniques perturbait les liaisons transatlantiques, un autre nuage focalisait l'intérêt de beaucoup de monde à Boston. La vision du cloud privé d'EMC a été le leitmotiv de l'édition 2010 du congrès rassemblant les équipes du spécialiste des solutions de stockage et ses différents partenaires. Au menu, plusieurs annonces ont été faites, comme le lancement du produit Vplex, qui se charge de fédérer les différents équipements de stockage dans un ou plusieurs datacenters éloignés et facilite les échanges d'informations, grâce à un système de cache intelligent. De la même façon, cette gestion du cache a été intégrée à la technologie FAST (fully automated storage tiering) pour les systèmes de stockage, Clariion et Celerra. Couplée avec la capacité de compression des blocs de données inactives, la hiérarchisation des éléments de stockage est optimisée pour devenir plus fluide et plus rapide. On peut également citer, la technologie DD Boost intégrée dans l'offre Data Domain, dédiée à la déduplication des données. Cette solution permet d'accroître les performances des services de backup en améliorant sensiblement les débits (de 5,4 To par heure à 8,8 To par heure pour la solution DD 880).

Orchestrer le lien entre  cloud privé et public


Quelques démonstrations ont montré l'intérêt des différents partenariats conclus par EMC. Le premier d'entre eux est la coalition VCE, alliant VMware, Cisco et EMC où chacun apporte son expertise, dans son domaine de prédilection stockage, serveur et réseau. La première illustration du travail commun est l'équipement Vblock qui se décline en fonction des capacités requises par les entreprises. Or la volonté d'EMC, comme l'a rappelé son CEO, Joe Tucci est que les infrastructures soient consommées comme des services. Pour cela, il est impératif de travailler à l'unification des infrastructures.

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C'est dans ce cadre que Pat Gelsinger, COO d'EMC, a dévoilé furtivement dans une présentation le projet Redwood de VMware. Ce dernier repose sur vCenter Orchestrator et sur vCenter Lab Manager pour établir des liens entre les infrastructures du cloud privé et les services des clouds publics. Concrètement des applications issues d'un cloud public pourront migrer vers un cloud privé et inversement. Pour Denis Hoffman, vice-président de la coalition VCE, « notre but est d'apporter une simplicité, une flexibilité aux entreprises dans le cloud computing » et d'ajouter en écho aux propos de Joe Tucci, « à terme, nous offrirons un catalogue de services aux sociétés sans se soucier de l'infrastructure ». Chuck Hollis, CTO d'EMC lors d'un événement  à Paris en mars dernier pronostiquait que le cloud transformerait sociétés d'infrastructures en « vending machine », que l'on peut traduire en distributeur de services (comme une machine à, café).

Les opérateurs à l'affût


Ce discours de simplicité et de mise à disposition de nouveaux services sonne très bien aux oreilles des opérateurs télécoms. De plus en plus ces derniers s'immiscent dans le cloud en mettant en avant leur expertise en matière de provisionning et de gestion de facturation. Fort de ce constat, des partenariats stratégiques sont en train de se nouer. Ainsi, lors d'EMC World, Orange Business Services nous a fait part de son intention de travailler sur ce type de relations sans préciser de calendrier. « Beaucoup de nos clients grands comptes réfléchissent sur ce basculement vers le cloud privé et le partenariat que nous avons avec EMC va certainement se renforcer et évoluer prochainement », souligne Philippe Roger, directeur grands comptes d'Orange Business Services. Pour Christian Hiller, PDG d'EMC France, ces échanges vont transformer la relation avec le client, « nous ne vendrons plus directement aux entreprises, mais Orange intégrera nos solutions dans son offre cloud ».  L'opérateur a en tout cas invité à Boston près d'une quarantaine de DSI pour se faire une idée des dernières propositions d'EMC.

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(12/05/2010 10:52:15)

Des forfaits frileux pour accompagner l'arrivée de l'iPad en Europe

(Source EuroTMT) Près de deux mois après les Américains, les habitants de six pays européens, à savoir la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et Italie, ainsi que ceux du Canada, de l'Australie et du Japon vont donc pouvoir acquérir l'iPad d'Apple à partir du 28 mai. Aux Etats-Unis, depuis le début de la commercialisation, le 3 avril dernier, de la première gamme de sa tablette multimédia, c'est-à-dire les modèles Wifi car les modèles 3G ne sont disponibles que depuis le 30 avril, le groupe de Steve Jobs a donc indiqué le 3 mai avoir déjà écoulé un million d'exemplaires en 28 jours. Un succès, plus rapide que celui de l'iPhone car il lui avait fallu 74 jours pour atteindre le premier million, et confirmé par l'ampleur des téléchargements avec 12 millions d'applications et 1,5 million de livres numériques.

Si le cabinet Strategy Analytics prévoit 5 millions d'iPad vendus en un an, le chiffre pourrait être largement dépassé, si l'engouement des consommateurs dans les autres pays est à la mesure de celui des Américains. Mais la politique tarifaire décidée par Apple pourrait refroidir les ardeurs de certains. Alors que le premier modèle de base, en Wifi avec une capacité de 16 Go, est vendu à 499 dollars aux Etats-Unis, soit 383 euros, le même modèle est vendu à 429 livres en Grande-Bretagne, soit 492 euros, 499 euros en France et en Allemagne, mais 479 euros en Espagne.

La différence de prix est similaire pour le premier modèle 3G disposant de 16 Go). En effet, la tablette est commercialisée à 629 dollars aux Etats-Unis, soit 482 euros, 529 livres, soit 579 euros à Londres, 599 euros à Paris ou Berlin, 579 euros à Madrid. Et l'Allemagne affiche même des prix plus chers de 15 euros que ceux de la France pour les deux modèles haut de gamme, avec Wifi, 3G, et une capacité de 64 Go.

Crédits photo : IDG NS

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Les chanceux qui passeront par New York ont donc tout intérêt à acquérir leur tablette multimédia outre-Atlantique. Non seulement, les consommateurs européens doivent donc payer plus cher que les Américains pour acquérir l'iPad, mais pour ceux qui achèteront un modèle 3G, la facture télécom pourrait devenir vite dissuasive. Aux Etats-Unis, AT&T, dont les réseaux sont déjà pourtant saturés par l'iPhone, proposent ainsi deux forfaits mensuels, à savoir un de base avec 250 Mo par mois pour 15 dollars et un illimité à 30 dollars. Une formule qui fait manifestement peur aux opérateurs européens. Ceux qui ont déjà communiqué leurs tarifs évitent en effet de proposer une formule illimitée, à l'exception de SFR qui lance une offre à 29,90 euros. Mais la filiale de Vivendi précise qu'au-delà de 1 Go consommé avant la fin du mois, le débit sera ajusté et donc limité.

En France, Orange a fait le choix d'un forfait « petite consommation » et d'un second plus large, 2 Go, mais aussi bien plus cher. En revanche, Orange UK propose une gamme de forfaits plus large. Mais en Espagne, Telefonica propose une gamme assez chère aussi. Et ses filiales mobile européennes O2 semblent avoir calqué leurs offres sur celles de la maison mère. En fait, les opérateurs européens agissent comme s'ils préféraient voir les utilisateurs se connecter en Wifi, pour éviter tout problème de congestion alors que les réseaux 3G se révèlent fragiles. Une solution qui pourrait convenir aux Internautes français dont les box DSL sont toutes Wifi, ce qui donne accès aux bornes Wifi de son opérateur.


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(12/05/2010 09:54:41)

Assises de la RFID : des puces pour mieux suivre les produits

Des experts et des fournisseurs de solutions RFID, des acteurs de la grande distribution tels que Carrefour ou Auchan, des spécialistes de la vente au détail tels que Cléor (une chaîne de bijouteries) ou du secteur de la santé se sont réunis lundi 10 mai au Ministère des Finances à Paris. Il s'agissait de faire le point sur la technologie RFID qui se développe rapidement dans le monde de l'entreprise. Les applications de ces puces de traçage sont doubles pour les industriels et les distributeurs. L'entreprise peut opter pour une amélioration de la gestion de sa chaîne logistique ou choisir de se concentrer sur le produit final qu'elle commercialise et de ce fait sur la gestion de la relation clients.


Pour le groupe Auchan, François Laveissière, directeur de l'innovation précise : « nous n'avons expérimenté le RFID qu'en interne sur la chaîne logistique, afin de retracer les échanges depuis la commande d'un produit jusqu'à sa réception. » Le groupe de distribution Carrefour a décidé, quant à lui, de ne négliger aucun aspect. Pierre Blanc, responsable de programme dans l'entité Innovation au sein de la Direction des Systèmes d'Information du groupe Carrefour, précise : « nous avons testé les puces RFID depuis plusieurs années, notamment pour la vente et la logistique ». Il semble satisfait de l'implantation d'une telle technologie car selon lui les puces RFID permettent « de contrôler rapidement et précisément les stocks ». En matière de logistique, le groupe passe ainsi moins de temps pour effectuer une commande. Pour l'heure, la mise en place de ces puces n'est déployée que sur quelques produits.

D'autres ne se sont concentrés que sur la dimension « suivi du produit », à l'image de Cléor, spécialisé dans la vente de bijoux, à travers ses 49 points de vente. A chaque inventaire la société doit défaire toutes ses vitrines. Pour Aurélien Senechal, directeur Général Délégué Opérationnel de Cléor, « les puces RFID permettent de tracer les bijoux et d'améliorer la gestion des stocks. Ainsi le temps consacré aux inventaires est réduit et les vendeurs peuvent se concentrer sur leur activité principale. » En tant que bijoutier, le groupe doit de plus faire face à un autre problème. Il ne doit pas dévaloriser les produits avec des étiquettes trop grosses. Les puces RFID répondent à ce besoin. C'est pourquoi il a commencé à déployer cette technologie il y a six mois.

Photo : les intervenants lors de la table ronde réunissant les acteurs de la grande distribution. De gauche à droite : Xavier Barras, Directeur innovation et technologie chez GS1, Aurélien Senechal, Directeur Général Délégué Opérationnel de Cléor, Pierre Blanc, Responsable de Programme dans l'entité Innovation du groupe Carrefour, Stefan Barbu, Business Development Manager chez NXP, François Laveissiere, Directeur de l'innovation chez Auchan, lors des Assises de la RFID le 10 mai à Paris.

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Pour ce projet orienté clients, les entreprises doivent prêter attention à ne pas entraver la vie privée des consommateurs. Un cadre réglementaire a à ce titre été instauré par la Commission Européenne. Manuel Mateo, Policy Officer - RFID and Internet of Things, European Commission, insiste sur le fait que « les opérateurs sont responsables des moyens mis en oeuvre et des applications ». Il précise que les entreprises doivent « informer les clients et indiquer la présence de puces dans les produits ». Dans ce cadre d'analyse, les distributeurs ont une alternative, soit ils décident de désactiver les puces au passage en caisse, ce qui s'appelle l'« opt-in », soit la puce n'est désactivée qu'à la demande du client. C'est l'« opt-out ».

Quelque soit l'option choisie, il y a une obligation d'information. En réponse à cette réglementation, le groupe Carrefour a mis en place des affichettes simples sur l'alimentaire, précisant que les produits sont tracés et une mention sur les étiquettes du textile. Comme le précise Pierre Blanc, « c'est un usage éthique des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) ». Les puces RFID sont totalement désactivées lors du passage en caisse et n'entravent donc pas la vie privée des clients. Le bijoutier Cléor a trouvé un autre système, ôter l'étiquette contenant la puce, et la recycler sur un autre produit. Ainsi, « il n'y a pas de lien entre le bien et le consommateur », déclare Aurélien Senechal.

D'autres secteurs ont également témoigné, dont le secteur de la santé. Christian Kovacik, directeur Général de la société KBS, a précisé que les puces RFID pouvaient « aider à tracer les poches de sang, à identifier et localiser les patients en gériatrie, et intégrer les actes dans les dossiers patients ». Les domaines d'actions de la RFID sont donc larges. Chaque secteur peut y voir une utilité.


(...)

(05/05/2010 09:15:34)

La France compte 19,4 millions d'abonnés à l'Internet

Parmi les accès au haut débit, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) note que les abonnés au très haut débit, par fibre optique, avait atteint les 288.000 membres à la fin du quatrième trimestre 2009, soit une hausse de 74% par rapport à la même période un an plus tôt. Et de préciser que la facture moyenne atteint 24,5 euros HT. Sur les 18,49 millions d'abonnés à l'ADSL (+10,1% sur un an), 46,9% ont accès à la télévision en haut débit. Leur nombre a augmenté de 2,5 millions en un an, soit une hausse de 40%.

Concernant la téléphonie via un abonnement Internet, elle représente 28,4 milliards de minutes au quatrième trimestre 2009, soit 54% de l'ensemble du trafic de la téléphonie fixe, précise l'Arcep, et une hausse de 2,4 milliards de minutes. La téléphonie sur IP représente 74% des communications globales à l'International et 56% en national. (...)

(03/05/2010 12:48:17)

Valse d'hésitations dans les switchs 40 Gbits Ethernet pour datacenters

L'équipementier Extreme Networks a présenté un module de 4 ports 40 Gbits Ethernet sur le Summity X650 et sur les commutateurs Black Diamond lors de la conférence Interop. L'innovation réside aussi dans l'agressivité tarifaire avec un prix au port de 1000 dollars soit seulement 85 dollars de plus que le prix moyen d'un port 10 Gbits Ethernet, indique le Dell'Oro Group.

Pour autant à l'exception de Force 10 Networks et Brocade, les concurrents d'Extreme restent prudents sur le calendrier de la disponibilité de leur produit 40 Gbits Ethernet. Et seul Brocade a estimé qu'il pourrait s'aligner sur les mêmes tarifs. Un mail envoyé par Kevin Wade, directeur marketing de Force 10 a indiqué que le prix serait compris entre 6 à 8 fois le prix du 10 Gbits Ethernet. Avec l'acquisition de 3Com HP, lui, a hérité d'un commutateur compatible pour le 40/100 Gbits Ethernet, le 12500. La start-up Arista Networks a dévoilé le AN 7500 comprenant une capacité de 10 To sur du 40/100 Gbits Ethernet. Ce  produit, qui a été récompensé lors du salon Interop, propose d'embarquer 12 à 16 ports 40 Gbits Ethernet et 4 ports 100 Gbits Ethernet d'ici à la fin 2011 ou au début 2012, selon Doug Gourlay, vice-président marketing et ce dernier explique que « les clients s'interrogent sur l'intérêt d'investir dans des cartes 40/100 Gbits Ethernet si d'ici 2 ou 3 ans, si elles doivent ensuite les jeter et migrer vers des capacités plus importantes ». Brocade, par exemple, prévoit la sortie de son interface 100 Gbits Ethernet sur son sytème MLX-32 avant la fin de l'année et le 40 Gbits Ethernet au début 2011.

Avaya, n'a rien annoncé, mais à travers l'acquisition des solutions entreprises de Nortel, des solutions 40 Gbits Ethernet devraient apparaître sur des produits comme le VSP 9000, commutateur de coeur de datacenter.

Une problématique spécifique Cisco


De son côté, Cisco pourrait avoir d'autres soucis que les éléments tarifaires ou la disponibilité des produits. Avec une capacité maximale de 230 Gbits, le commutateur dédié au datacenter Nexus 7000 n'aurait peut-être pas assez de puissance pour accueillir des interfaces 40 Gbits Ethernet, estimées entre 8 et 16 ports par les spécialistes du secteur. Cela nécessiterait une mise à jour technique des modules fabric du switchs Nexus 7000 qui datent de 2 ans, selon des sources internes et externes à Cisco.

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« Il pourrait intégrer le 40 Gbits Ethernet, mais pas à une densité optimisée pour une capacité maximale de 230 Gbits » déclare une source qui connaît la situation et d'ajouter « il n'y a pas d'évolution du module fabric, sans risques de pannes ». Il fait référence à la nécessaire interruption des commutateurs pour les mettre à jour. Une autre source au sein de l'équipementier explique qu'il devrait déployer le 40 Gbits Ethernet sur le Nexus 7000, après que le standard soit ratifié en juin prochain. Cette intégration pourrait intervenir avant la fin de l'année, si les différents acteurs intègrent la même densité de ports que Cisco. Un autre salrié de l'équipementier est plus évasif sur la date et l'intégration du 40 Gbits Ethernet dans le Nexus 7000, avec une capacité d'au moins 8 ports. « Le plus grand problème pour nous est de savoir si le client disposera d'un système avec une architecture suffisamment évolutive à un prix raisonnable » souligne Thomas Scheibe, directeur de la commutation des DataCenters et des services chez Cisco. « Le 7000 actuel supportera les interfaces 40/100 Gbits Ethernet » explique t'il et d'ajouter « Est-ce que l'architecture sera évolutive ? Elle sera adaptée à une capacité de la moitié de 1 Tbit par slot. Cela devrait être suffisant pour répondre aux besoins des clients ».

Côté clients justement, on ne s'alarme pas de ces problématiques. « Je n'ai rien entendu sur le sujet de la part de Cisco, mais je ne leur ai pas demandé non plus. Je n'ai pas besoin de capacité 40/100 Gbits Ethernet aujourd'hui et ce n'est pas un problème pour moi » déclare Michael Morris, blogger sur Network World et ingénieur en communication.

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(26/04/2010 11:07:43)

La réduction des coûts télécoms passe par la VoIP chez Rana France

Filiale d'un des leaders italiens de la pâte alimentaire, Rana France distribue des pâtes alimentaires sous la marque Rana et réalise plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires grâce à 70 collaborateurs. A côté des 20 sédentaires de son siège social, la société emploie 50 commerciaux mobiles. Rana France qui souhaitait optimiser ses services télécoms autant en terme de coûts que de fonctionnalités, s'est tournée vers les solutions de VoIP avec convergence voix-données-mobile.
Après étude de marché, elle a choisi la solution de l'opérateur VoIP Telecom à qui elle a également confié la flotte de 50 mobiles des commerciaux. Cette solution a été choisie pour sa flexibilité, sa simplicité de mise en oeuvre et son coût.

Dès sa mise en production, le système a permis d'accéder à de nombreux services à valeur ajoutée (conférences téléphoniques, composition automatique des numéros d'appel depuis Outlook, renvois d'appel, etc.), mais aussi de constater un retour sur investissement significatif, notamment en raison des faibles coûts de déploiement et d'utilisation et des gains de productivité générés. Le groupe Rana France, au terme d'une année d'utilisation de la plate-forme, estime avoir réalisé une économie de 20 000 euros (30 % du montant global de la facture). (...)

(26/04/2010 09:26:29)

TDF s'engage enfin sur la TV sur mobiles

(Source EuroTMT) Geoffroy Roux de Bézieux, le Président d'Omer Telecom, opérateur de téléphonie mobile qui regroupe notamment Virgin Mobile, TELE2 Mobile, Breizh Mobile et Casino Mobile, va-t-il être le sauveur de la Télévision Mobile Personnelle française (TMP) ?
On serait tenté de le croire après l'annonce faite jeudi 22 avril d'un accord entre Omer Telecom et TDF qui consacre Omer Telecom « distributeur mobile exclusif au démarrage de la TMP en France ». Du côté de TDF, on précise que cette exclusivité est temporaire car elle durera « moins de six mois » et les deux nouveaux partenaires rappellent que « ce lancement est soumis à un accord préalable entre TDF et les éditeurs ainsi qu'à l'approbation du CSA ». Un CSA qui a réagi favorablement ce vendredi matin.

La Télévision Mobile Personnelle a donc peut-être des chances de voir le jour car cette nouvelle intervient quelques jours après que le CSA ait autorisé les 16 chaînes sélectionnées pour la TMP à diffuser, à savoir BFM TV, Canal +, Direct 8, Europacorp TV, Eurosport France, I-Télé, M6, NRJ 12, NT1 Remix, Orange Sport Info, TF1, Virgin 17, W9, France 2, France 3 et Arte.
A charge pour elles de présenter d'ici deux mois au CSA « une société chargée d'assurer les opérations techniques nécessaires au lancement de la TMP ». A priori, cette société aura de grandes chances d'être TDF, la seule en lice qui se soit engagée à financer 100 % du réseau et « à couvrir 50 % de la population française métropolitaine lors de son lancement au second semestre 2011, soit plus de 2500 communes, bien au-delà de la couverture de 30 % fixée par le CSA ».

Il ne restait donc plus qu'à trouver un opérateur acceptant de jouer le jeu et c'est donc Omer Telecom qui a décidé d'y aller. Ce qui n'étonne guère Charbel Kfoury, consultant chez Ineum : « Pour faire avancer ce type de dossier, il faut un agitateur d'idée. Dans l'ADSL, ce fût Free. Pour la TMP, ce sera Omer Telecom car de toute façon, les grands opérateurs ne voulaient pas s'engager. »  Avec Omer Telecom, c'est donc TDF qui assurera entièrement les coûts et qui "refacturera à ses clients diffuseurs comme nous", précise Geoffroy Roux de Bézieux, le président d'Omer Telecom. On ne sait pas encore comment Omer Télécom va commercialiser son offre TMP. En effet, Geoffroy Roux de Bézieux précise qu'elle « sera incluse dans les abonnements ». Charbel Kfoury souligne qu'« on peut penser qu'il va y avoir des packs thématiques à l'image de ce qui se fait à la télévision. Cela va sans doute pousser les autres opérateurs à s'engager car on distingue enfin un modèle économique »

Photo : Georges Roux de Bézieux, Président d'Omer Telecom

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Ce genre d'annonce était tellement inespéré, que la Secrétaire d'Etat à l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est immédiatement fendue d'un communiqué de presse rappelant que c'est « une étape décisive pour la Télévision Mobile Personnelle et l'espoir d'un nouveau service qui sera apprécié par les abonnés mobiles ». La satisfaction de la secrétaire d'Etat est d'autant plus compréhensible que cela fait plusieurs mois qu'elle milite en faveur de la TMP et que jusqu'alors ses efforts étaient plutôt restés vains. Prévu en 2009, le lancement de la TMP n'a cessé d'être repoussé, les chaînes de télévision, les opérateurs télécom et les diffuseurs ne parvenant pas à s'accorder sur le modèle économique ni sur la norme technique.

Par ailleurs, les opérateurs télécoms, qui avaient un temps semblé enthousiastes, ont commencé à changer leur fusil d'épaule avec l'avènement de la 3G. Ils se sont en effet aperçus qu'ils pouvaient offrir, sans attendre, de la télévision sur téléphone mobile en utilisant leur propre réseau 3G et en facturant les services au prix fort.
Mais ce modèle connait des limites. Avec l'appétence des Français pour l'internet mobile, les réseaux des opérateurs commencent à saturer et la technologie 4 G est loin d'être prête pour accompagner la croissance de la donnée mobile. La TMP sur la norme de diffusion DVB-H peut donc être un palliatif intéressant surtout avec l'engagement pris par TDF.

« On s'est longtemps demandé s'il fallait investir sur le DVB-H car c'est une norme coûteuse. Mais à partir du moment où TDF va prendre en charge les frais de construction du réseau, les opérateurs vont être davantage enclins à s'engager » estime Charbel Kfoury. Olivier Huart, patron de TDF, espère que suite à l'accord avec Omer Télécom « d'autres distributeurs se joindront à nous, dans les prochaines semaines, dans les prochains mois ».

Quoiqu'il en soit, certains obstacles demeurent encore. Outre l'accord nécessaire entre TDF et les éditeurs de contenus, se pose la question du poids important du financement du réseau qui se monterait, selon certaines sources, à près de 60 millions d'euros par an sur 5 ans. Par ailleurs, même si l'arrivée d'Omer Télécom et de ses packs TV permet d'envisager un nouveau modèle économique, celui-ci est encore loin d'être défini. Qui payera ? Pour quel contenu et pour quel service ? Sur quel type de terminal ? Autant de questions auxquelles il va vite falloir apporter des réponses si l'on veut que la TMP puisse décoller. (...)

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