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(28/10/2011 10:10:11)
Les télécoms en entreprise sont un maillon faible de la sécurité
Les entreprises se font pirater leurs lignes à l'international à destination de pays d'Afrique, d'Asie ou des Balkans. Dans un cas, c'est l'Afghanistan. Alerté l'opérateur de l'entreprise coupe les appels vers ce pays, trois jours après elle est piratée vers le Timor ! (facture : 32 000 euros !). L'entreprise est pénalisée, gravement, et son opérateur reste impuissant. Avec le Minitel, on pouvait couper, là on ne peut pas interdire l'international. Quant à la facture ... un cas relevé par la Ficome se monte à 600 000 euros.
Plus inquiétant encore, les télécoms servent aux pirates à s'introduire dans le système d'information de l'entreprise. « On constate une méconnaissance des risques liés aux systèmes télécoms » note Guy Têtu, délégué général de la Ficome, « l'informatique s'est développée avec ses règles de sécurité, mais personne n'a vu que les autocoms sont devenus de véritables ordinateurs avec des disques durs. Ce sont des passerelles vers le système d'information. On se retrouve maintenant avec des entreprises qui, soit ignorent les politiques de sécurité, soit observent une politique qui s'arrête aux systèmes information et ne concerne pas les télécoms ».
Silvano Trotta reçu à sa demande
Que faire ? Le président de la Ficome, Silvano Trotta, a été reçu, à sa demande, par la Befti, la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information, une unité spécialisée de la Préfecture de Police de Paris, pour évoquer un partenariat en échangeant sur cette situation préoccupante afin de résoudre cette problématique.
La Ficome va centraliser les demandes faites aux constructeurs de matériels pour renforcer la sécurité de ces derniers, ainsi qu'aux opérateurs pour augmenter le niveau d'alerte tout en continuant d'organiser les séminaires de sécurité avec le concours de la Befti de la Préfecture de Police qui est prête à intervenir afin d'apporter ses témoignages, ses expériences et ses conseils.
« Sur Internet existe tout ce qui est nécessaire pour pirater une entreprise », souligne Guy Têtu. Un vide juridique qui répond au vide des politiques de sécurité pour les télécoms. La Ficome conseille ainsi de vérifier si toutes les fonctionnalités sont bien utiles aux utilisateurs (messagerie vocale, renvois d'appel, accès à l'international, etc.), si ces mêmes utilisateurs observent les règles de sécurité de leurs terminaux télécoms (identifiants et mots de passe), si l'entreprise procède à des audits réguliers pour ses télécoms et s'est assurée pour ce type de fraude.
EMC veut exécuter des VM dans ses baies de stockage
Un des messages forts porté par plusieurs intervenants d'EMC lors d'une conférence utilisateurs qui s'est déroulée la semaine dernière près de Boston était de dire que le constructeur vendrait du matériel pour les serveurs et supporterait la migration de VM vers ses solutions de stockage. Sur ce dernier point, EMC a indiqué que son objectif était de faire tourner des machines virtuelles basées sur VMware sur les baies de stockage. Cette technologie tire parti des processeurs x86 multi-coeur d'Intel, EMC utilise aussi vSphere pour gérer directement les contrôleurs de stockage, puis s'appuie sur vMotion pour migrer les machines virtuelles depuis les serveurs d'applications vers les baies de stockage, a expliqué Pat Gelsinger, directeur général d'EMC lors d'une table ronde avec un groupe de journalistes. Il a jouté que « lors d'EMC World en mai dernier, nous avions montré des VM fonctionnant sur des baies VNX, mais aussi sur des clusters NAS de la gamme Isilon. En interne, nous avons également migré des VM sur des baies Symmetrix VMAX.
Comme le travail des VM partage les ressources de la baie de stockage, il est possible d'imaginer des usages ne nécessitant pas beaucoup de puissance de calcul. Un cas d'utilisation des VM sur les baies serait la plateforme d'analyse de données Greenplum, utilisée par les clients pour trier des téraoctets ou pétaoctets de données et en extraire de petites quantités d'informations pertinentes. « Il s'agit d'un exemple de couplage entre beaucoup de données et peu de capacité de calcul. Avec cette technologie, vous n'avez pas à migrer ces pétaoctets à travers le réseau », a déclaré Pat Gelsinger. Par contre, il n'a donné aucun calendrier pour la disponibilité de cette fonctionnalité sur les baies en soulignant qu'il reste encore du travail pour intégrer au mieux les API des solutions de stockage avec les interfaces de VMware. « C'est du travail de plomberie, car aucune de ces baies n'ont été construites avec des capacités de calcul, ce sont des environnements d'exploitation spécialisée et c'est beaucoup de travail pour l'adapter ».
Pat Gelsinger est revenu aussi sur le projet Lightning. Il s'agit d'une carte PCI express pour serveur capable d'accélérer les échanges d'entrées/sorties entre le serveur et les solutions de stockage, comme celles de Fusion I/O. Le dirigeant en avait parlé lors de l'évènement EMC World à Las Vegas en mai dernier et avait laissé entendre qu'il pourrait travailler avec Intel.
Illustration : Pat Gelsinger, DG d'EMC
Crédit Photo: EMC
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Lors de la récente conférence utilisateur, il s'est par contre refuser à nommer le partenaire technologique sur ce projet. La carte PCIe devrait être disponible à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine. Plusieurs cartes ont été fournies en beta test.
Rupture avec Dell et succession de Joe Tucci
D'un côté, EMC s'intéresse depuis plusieurs années au marché des PME-PMI en fournissant des systèmes abordables (- de 10 000 dollars) comme les VNXe. De l'autre, Dell, au travers d'acquisitions, est venu chasser sur les terres d'EMC sur les produits haut de gamme, d'où quelques tensions. Au final, Dell a annoncé la semaine dernière la fin de son partenariat avec EMC.
Pat Gelsinger a déclaré que les équipes de gestion ont travaillé dur pour « essayer de trouver un modèle pour poursuivre le partenariat avec Dell, même si le chiffre d'affaires généré à la fin était faible ». En effet, les revenus issus du partenariat ont été de 50 millions de dollars lors du 2ème trimestre, une goutte d'eau par rapport au 13 milliards de dollars de CA du constructeur. Il constate néanmoins que « la relation était arrivée à un point où soit elle se transformer, soit elle périclitait. Hélas, elle s'est arrêtée. »
Dans l'optique d'une rupture rapide, EMC a investi dans le recrutement de «milliers» de nouveaux partenaires notamment des revendeurs de taille plus petite, compensant ainsi les pertes du partenariat avec Dell. Au troisième trimestre d'EMC, les ventes des revendeurs autre que Dell a progressé de plus de 40%, a déclaré Pat Gelsinger. Ce dernier a expliqué qu'EMC cessera de vendre les produits Clariion (élément essentiel du partenariat avec Dell) en janvier 2012, mais continuera à assurer le support pendant 5 ans.
Sur la succession de Joe Tucci, ce dernier a déjà expliqué publiquement qu'il passerait la main à la fin 2012. Il donnerait alors le nom de son successeur. Lors de l'événement d'EMC près de Boston, un porte-parole d'EMC a déclaré que Joe Tucci passerait du titre de PDG à celle de président du conseil, « à la discrétion du conseil d'administration », pour un mandat de deux ans, ce qui signifie qu'il va continuer à aider à diriger l'entreprise jusqu'en 2014. Ce mandat pourrait être étendu à deux ans supplémentaires soit jusqu'en 2016.
Crédit Photo: EMC
(...)(20/10/2011 10:48:23)Le salon ITU Telecom World pourrait quitter Genève
Lors de la conférence de presse précédent l'ITU Telecom World 2011, qui s'est déroulée hier au siège genevois de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Hamadoun Touré, Secrétaire général de l'organisation, a précisé que la manifestation deviendrait annuelle. Tous les deux ans, le salon se déroulera dans une ville permanente et sera itinérant l'année intermédiaire. Le lieu du prochain salon sera connu dès la semaine prochaine. Quant à l'emplacement permanent, il sera déterminé dans le courant de l'année prochaine. Genève sera-t-elle la ville choisie? Hamadoun Touré confie que c'est possible mais en aucun cas garanti: «Bien sûr il serait plus simple pour nous que le salon reste à Genève en raison de la proximité du siège de l'UIT. Mais nous examinerons tous les paramètres des villes candidates: l'emplacement, les équipements hôteliers...»
Un programme basé sur le réseautageAu sujet du programme du prochain salon, Blaise Judja-Sato, Executive Director de l'ITU Telecom, a expliqué avoir voulu un événement qui facilite le networking en rassemblant les conférences et les expositions. Plus de 250 personnalités du monde politique et économique sont attendues. En outre, l'UIT entend faire participer environ 10 000 écoliers du monde. Ils devront imaginer des innovations qui pourraient changer le cours des choses.
ICTJournal.ch (...)(19/10/2011 09:58:54)Enterasys défie Cisco et HP avec la matrice de commutation OneFabric
OneFabric doit permettre aux clients de provisionner les ressources réseau d'une entreprise à partir d'une console de gestion unique. La matrice est également conçue pour réduire les couches réseaux afin de simplifier les opérations, améliorer les performances et réduire les coûts. « Enterasys propose trois offres sur OneFabric : Data Center, Edge et Security. L'objectif est de laisser aux clients le choix d'implémenter le système dans l'environnement où le besoin de simplification et de cohérence est le plus important, » a indiqué l'entreprise.
HP propose déjà une matrice destinée à unifier les réseaux au sein du datacenter. La stratégie FlexNetwork de HP vise également à fournir des services communs, cohérents, capables de garantir une certaine performance pour faire tourner les applications au sein de toute l'entreprise. D'autres, comme Cisco, Juniper et Brocade, offrent des options de commutation qui s'appliquent principalement au centre de calcul et aux environnements cloud. Mais, selon Enterasys, « les architectures des matrices actuelles sont complexes et leur valeur ajoutée est limitée. » Notamment, elles ne fournissent aucune visibilité de bout en bout sur les services, aucune optimisation unifiée sur l'ensemble de l'entreprise, et nécessitent des mises à niveau coûteuses et perturbantes, sans compter que ce sont des solutions propriétaires, comme l'affirme encore Enterasys Networks. Par ailleurs, comme le fait valoir l'entreprise, « ces solutions nécessitent plusieurs outils de gestion, comparativement à une console unique, et ont tendance à sur-provisionner la bande passante au lieu d'allouer un niveau garanti. »
Une priorité à l'utilisateur et à l'application
Selon Enterasys, sa solution OneFabric serait essentiellement fondée sur l'utilisateur et sur l'application, et non pas sur l'infrastructure. Elle s'appuierait sur son expérience en matière de profilage utilisateurs, de contrôle d'accès et de sécurité des réseaux. Elle supporterait également l'interface du réseau social Isaac, annoncé récemment par Enterasys, pour gérer le commutateur. « C'est très ambitieux », a déclaré Zeus Kerravala, analyste principal chez ZK Research. « Et il faut leur reconnaître un certain mérite d'en avoir eu l'idée. Si l'on pense au concept de virtualisation de bureau et de communications en temps réel, cela justifie certainement le besoin d'étendre la matrice de commutation à l'extérieur du datacenter. Tous les autres fournisseurs se concentrent sur l'infrastructure, sur la manière dont elle doit être reconstruite. Cette souplesse de gestion est une bonne stratégie pour Enterasys. »
Ces politiques concernant l'utilisateur, les applications et la sécurité peuvent être administrées et contrôlées par le OneFabric Control Center, véritable poste de gestion centralisé pour l'environnement OneFabric. Le centre de contrôle prend aussi en charge l'intégration avec les hyperviseurs de VMware, Citrix et Microsoft pour la gestion des machines virtuelles dans le data center. « OneFabric envisage d'étendre l'intégration aux charges de travail des équipes qui gèrent la virtualisation et le stockage de façon à permettre au service informatique d'automatiser certaines opérations et de délivrer les accords de niveau de service (SLA), » a déclaré Enterasys.
Dans un environnement fortement concurrentiel, OneFabric ne sera pas à court de défis. L'entreprise compte pour l'instant pour une part minime dans le marché de la commutation Ethernet dominé par Cisco et HP. « Elle doit aussi répondre à la question de savoir comment OneFabric va pouvoir s'intégrer dans des environnements multi-fournisseurs, » a déclaré Zeus Kerravala.
Cisco et HP collaborent sur un commutateur pour serveurs blade
« Le Cisco Fabric Extender pour BladeSystem HP, connu également sous la dénomination de Cisco Nexus B22 Fabric Extender for HP, permet aux clients qui optent pour des serveurs BladeSystem d'HP et des commutateurs Nexus de Cisco, de bénéficier d'une meilleure intégration, tout en préservant leurs investissements dans la technologie du centre informatique existant, » comme l'ont indiqué les deux entreprises. Ces Cisco Fabrics Extenders ont été conçus pour étendre la portée des commutateurs Nexus 5000 et 7000 et les rapprocher des serveurs pour une plus grande évolutivité.
Cette collaboration est assez inattendue, surtout depuis l'entrée de Cisco sur le marché des serveurs pour datacenter et l'acquisition par HP du pionnier des réseaux 3Com. Cette récente rivalité s'est traduite par une communication assez agressive de part et d'autre. Or il semblerait que cela a plutôt contribué à saper les efforts des deux entreprises sur ces marchés où HP reste le premier fournisseur de commutateurs pour les serveurs lames des centres informatiques. « Je suis un peu surpris», a déclaré Zeus Kerravala, analyste principal chez ZK Research. « J'aurais imaginé une alliance avec un tout autre partenaire que Cisco. C'est peut être un indicateur sur la qualité de son produit. Je ne pense pas que HP Networking dispose de cette fonctionnalité, de sorte que le département serveur a dû prendre cette décision. »
Une collaboration dictée par les clients
HP fait remarquer qu'elle a beaucoup de clients en communs avec Cisco, qui utilisent à la fois des serveurs HP et des commutateurs Cisco. « Les clients BladeSystem attendent d'HP des solutions qui s'intègrent facilement dans les environnements existants, » a déclaré dans un communiqué Jim Ganthier, vice-président du marketing, Industry Standard Servers and Software chez HP. « Cette nouvelle solution apporte aux entreprises qui choisissent l'infrastructure HP BladeSystem Class C, des options de collaboration que l'on trouve en standard dans l'industrie. » Pour Soni Jiandani, vice-président senior du département Serveur de Cisco, Access and Virtualization Technology Group, « cette collaboration a été entièrement motivée par la demande des clients et par le souci de soutenir les réseaux Cisco de ceux-ci. »
Ajoutant que « les deux entreprises HP et Cisco reconnaissent avoir une base étendue de clients communs. De nombreux clients possèdent des serveurs HP et ont aussi investi dans l'infrastructure réseau de Cisco. Aussi, il est important de s'assurer que ces clients ont le choix. Cisco a toujours été associé à l'offre BladeSystem d'HP, avec les séries Catalyst 3020 et 3120 et les commutateurs MDS9124 Fabric Switches. Aujourd'hui, nous étendons cela au Nexus FEX pour le BladeSystem d'HP. »
Le Cisco Fabric Extender pour BladeSystem d'HP est disponible dès maintenant auprès de HP. Les prix démarrent à 9 800 dollars.
LaserCofinoga virtualise son coeur de réseau
Laser Cofinoga est l'un des acteurs majeurs du crédit à la consommation en France. Il dispose d'un datacenter situé à Mérignac et distribué sur deux salles distinctes redondantes. Ce datacenter a été reconfiguré pour n'exploiter que des machines virtuelles VMWare/AIX réparties à la volée sur les infrastructures physiques en fonction des besoins.
Pour améliorer la qualité de service, l'établissement de crédit a souhaité refondre son coeur de réseau et mieux l'adapter à l'architecture virtualisée. Laser Cofinoga a donc choisi de déployer un réseau 40/100 G avec le commutateur Virtual Service Platform (VSP) 9000 d'Avaya. Cette première intégration en France de ce commutateur a été réalisée par Spie Communications. La mise en production a été opérée en juin 2011.
Parmi les apports importants du VSP 9000, il y a la virtualisation des couches 2 et 3 du réseau, ce qui implique la possibilité de re-routage instantané.
HP nomme Bethany Mayer à la tête de sa division réseau
HP a annoncé la nomination avec effet immédiat de Bethany Mayer au poste de Senior Vice President et General Manager de l'unité d'affaires HP Networking. Une suite logique puisque elle occupe cette fonction ad interim depuis quatre mois, depuis que Marius Haas a quitté HP. Titulaire d'un Bachelor of Science de l'université de Santa Clara et d'un MBA de l'université d'état de Californie, Bethany Mayer était jusqu'ici à la tête du marketing d'HP ESSN (Enterprise Server, Storage and Networking). Elle dispose de plus de 25 ans d'expérience dans l'industrie IT où elle a occupé des fonctions haut placées dans la gestion de produits et le marketing pour des startups et des grands groupes tels que Apple et Cisco. (...)
(04/10/2011 11:45:47)Juniper lance une offre cloud de réseaux virtuels pour les tests
Juniper a présenté Junosphere Lab, un environnement virtuel pour la conception, le test et l'exploitation des réseaux utilisant des éléments du constructeur. Junosphere Lab est une offre cloud, conçue pour permettre aux entreprises et les clients des fournisseurs de services, de créer et exécuter des environnements réseaux à la demande pour modéliser, tester et planifier à une échelle impossible à supporter sur un environnement physique.
Les entreprises peuvent «louer» les réseaux de Junosphere Lab pour 50 dollars par jour, soit 5 dollars par machine virtuelle, avec un minimum de 10 VM. Le constructeur souligne que le coût est plus bas que l'exploitation d'un laboratoire physique sur site. Avec le laboratoire virtuel, les clients peuvent déployer des services plus rapidement, améliorer la planification et mieux se préparer aux changements du réseau, précise l'équipementier.
Un connecteur et des partenaires technologiques
Les entreprises peuvent également utiliser cette offre comme un substitut ou un complément à à leur laboratoire physique. Pour ce faire, Juniper a également introduit Junosphere Connector, une application optionnelle qui permet de relier les deux types d'environnement.
L'offre comprend et fonctionne avec des applications et des produits de partenaires de Juniper, comme la gestion du trafic et la simulation de Cariden Technologies, la modélisation d'application par Mu Dynamics, Spirent pour le test et la validation de la performance sur des environnements virtualisés et dans le cloud, enfin Wandl s'occupe de la planification de réseau, la conception et l'optimisation.
Junosphere Lab est disponible dès maintenant.
L'Europe vient au secours du haut débit avec une enveloppe de 6,4 milliards d'euros
S'exprimant lors de l'Etno Summit, à Bruxelles en fin de semaine dernière, Nelly Kroes vice-présidente de la Commission européenne a annoncé plusieurs mesures. D'abord, une somme de 6,4 milliards d'euros en faveur des infrastructures, sous forme de capitaux propres ou de garanties. Ensuite, un peu moins de 3 milliards d'euros pour les services publics numériques. Nelly Kroes a mis en regard la crise actuelle et la nécessité d'investir dans le haut débit, l'impératif du court terme et celui du long terme. Selon elle, 10% de pénétration du haut début supplémentaire entraînera une hausse du PNB en Europe comprise entre 0,9 et 1,5 %.
« À court terme, nous devons nous attaquer à la crise économique. À long terme, nous devons assurer la compétitivité de l'Europe et de préserver notre prospérité....L'Europe a besoin de concentrer ses efforts dans des secteurs qui fournissent des sources directes de la croissance, aujourd'hui et dans l'avenir. Il est clair, plus que jamais, que les technologies de l'information et de communication constituent l'un des secteurs avec le plus grand potentiel de création d'emplois, de croissance de la productivité, d'augmentation et de renforcement de notre compétitivité. »
Favoriser les services en ligne
Deuxième point, les services publics. Sur ce point, la Commission veut s'assurer que la demande est bien présente. Que le consommateur accède non seulement à des jeux en ligne, mais bien à des services de santé et d'éducation ou d'administration de banque en ligne. Plus généralement, Nelly Kroes s'engage à favoriser un marché unique du numérique, à améliorer la confiance (protection des données, sécurité des enfants, sécurité de l'Internet). Le consommateur doit pouvoir changer d'opérateur de télécoms rapidement. La Commissaire a demandé à l'Orece ce qu'il en était dans la réalité.
La Commissaire n'a pas caché que le rôle des opérateurs privés, historiques ou alternatifs, n'était pas réglé dans le développement du très haut débit. Les investissements annoncés par la Commission vont entraîner d'autres investissements des opérateurs, une fois réglées les querelles entre ces opérateurs.
Illustration principale : Nelly Kroes vice-présidente de la Commission européenne
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