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(28/07/2010 15:18:04)
Semestriels ATOS : Des actions qui ont amorti les effets de la crise
Les résultats du 1er semetre 2010 d'ATOS Origin montre que le spécialiste des services informatiques a subi les effets de la crise, mais que les actions menées par Thierry Breton, son président, remettent le groupe dans des bonnes dispositions lors de la reprise. Concrètement le chiffre d'affaires ressort à 2,494 milliards d'euros en recul de 4,6% par rapport au 1er semestre 2009 (2,61 milliards d'euros).
Dans le détail, la SSII a été impactée dans son activité Infogérance d'infrastructures par la faillite d'un client Allemand, Arcandor, groupe de distribution et de tourisme. La branche Intégration de systèmes enregistre un chiffre d'affaires de 902 millions d'euros, en retrait de 6% sur un an, en raison d'une forte pression sur les prix. Par contre, les activités verticales comme les services transactionnels de haute technologie (Atos Worldline) et le BPO médical progressent de +2 et +5%. Il s'agit d'une volonté de Thierry Breton, dans le cadre du plan Top (2008-2011), de diversifier les activités vers des marchés à fort potentiel. Il a présenté au cours du semestre ainsi des services dédiés à la gestion intelligente de l'énergie.
Satisfactions et ambitions
Le PDG s'est félicité de l'amélioration substantielle de la marge opérationnelle qui a atteint 150 millions d'euros. Le résultat net est lui aussi en fort progrès en passant de 18 millions d'euros au premier semestre 2009 à 60 millions aujourd'hui. L'endettement se résorbe à 119 millions d'euros contre 320 millions un an auparavant. Enfin, l'effectif total du groupe se stabilise à 48 188 personnes.
Après une remise en ordre de marche, Thierry Breton est ambitieux sur les objectifs. En 2010, la marge opérationnelle devra être améliorée de 50 à 100 points de base et la trésorerie devra atteindre le même niveau que celui de 2009, soit 533 millions d'euros.
Seul le chiffre d'affaires est estimé en légère décroissance organique du fait de la faillite d'Arcandor.
Trimestriels SAP : L'éditeur surfe sur une reprise confirmée
L'éditeur allemand a annoncé des résultats trimestriels en forte hausse. Le chiffre d'affaires sur le deuxième trimestre 2010 affiche près de 2,9 milliards d'euros en hausse de 12% sur un an. Les bénéfices opérationnels croissent de 21% à 774 millions d'euros. Les recettes issues de l'activité logicielle progressent de 17% sur un an à 637 millions d'euros et celles combinées logiciel plus services s'établissent à 2,26 milliards d'euros. La marge opérationnelle est aussi en progrès avec 1,8 point de mieux. Le résultat net est de 491 millions d'euros contre 426 millions d'euros un an auparavant.
Arrêtés au 30 juin 2010, SAP a également présenté ses comptes semestriels. Le chiffre d'affaires est en hausse de 9% à 5,4 milliards d'euros et le bénéfice opérationnel progresse de 40% à 1,33 milliards d'euros.
Pour autant les résultats de SAP ne sont pas homogènes selon les territoires, la plus forte croissance réside aux Etats-Unis, +64% et en Asie +11%. Par contre l'Europe, marché historique de l'éditeur, marque un recul de 9% sur les revenus issus des logiciels. La reprise se confirme donc, même si sur certaines zones géographiques, elle est plus lente à se mettre en place. Autre indice de cette bonne santé retrouvée, SAP est payé plus vite, le délai était de 79 jours au 31 décembre 2009, il est maintenant de 73 jours.
Sybase, Business ByDesign et verticalisation
L'activité de Sybase n'est pas incluse dans les résultats de l'éditeur allemand. La Commission européenne a donné son feu vert à l'acquisition la semaine dernière et le groupe a annoncé lors de la présentation des résultats la fin de l'offre publique d'achat de Sybase, en disposant de 92% du capital. Ce dernier a présenté de bons résultats trimestriels avec un chiffre d'affaires de 302 millions de dollars en hausse de 9% sur un an. Jim Hagemann Snabe, co-PDG de SAP a rappelé que Sybase était un axe important de la stratégie de SAP « qui repose sur 3 piliers : fournir des solutions, sur site, à la demande et sur n'importe quel terminal ». L'aspect mobilité est clairement l'atout de Sybase, mais il faudra attendre la mi-août pour connaître les détails de l'après-fusion et le calendrier des produits.
Un autre axe majeur est le développement des solutions auprès du marché des PME. Pour cela et comme annoncé lors de Sapphire now 2010 (lien), la suite intégrée Business by design évolue en version 2.5 « multitenant » à partir de vendredi prochain, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, en mode Saas, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un abonnement mensuel, par utilisateur.
Prévisions en hausse
En complément, les partenaires de SAP vont pouvoir ajouter des compétences à la suite de l'éditeur pour verticaliser la solution. Ainsi Hybris propose la gestion du multicanal, des promotions et du merchandising pour les PME, spécialisé dans le e-commerce. Il a en effet annoncé avoir été retenu par SAP pour adresser ce marché.
Conforté par les résultats solides, SAP révise ses prévisions à la hausse comprise entre 9 et 11% (8,2 milliards d'euros en 2009). En excluant l'acquisition de Sybase, la croissance du chiffre d'affaires de SAP est estimée entre 6 et 8%. Le groupe prévoit aussi une marge opérationnelle de 30 à 31% pour 2010.
Crédit Photo: SAP
Annuels Microsoft : Office 2010 fait grimper les résultats au 4e trimestre
Apple n'aura finalement pas surpassé Microsoft, qui aura su rester solide notamment grâce à la sortie d'Office 2010 et des bonnes ventes de Windows 7. Pour son quatrième trimestre, la firme de Redmond voit son chiffre d'affaires en hausse de 22% par rapport à la même période en 2009. Celui-ci passe donc de 13,1 à 16,04 milliards de dollars. Au niveau du bénéfice net, l'entreprise n'obtient pas les mêmes hausses qu' Apple, mais garde néanmoins l'avantage. Avec 48% supplémentaires par rapport à l'année dernière, le bénéfice net est de 4,52 milliards de dollars. Les estimations de Thomson Reuters sont donc dépassées de près d'un milliard de dollars pour le chiffre d'affaires, et de 500 millions de dollars pour le bénéfice net.
Seven, Azure et la Xbox
Peter Klein, directeur financier de Microsoft, a indiqué durant une conférence que la division Windows & Windows Live avait rapporté 4,5 milliards de dollars à elle seule ce trimestre, et l'activité Serveurs & Outils à hauteur de 4 milliards. 175 millions de copies de Windows 7 ont été vendues depuis son lancement, et les ventes trimestrielles ont généré un milliard de dollars de revenu. Il équipe 16% des ordinateurs mondiaux selon la firme. « Le cycle de renouvellement des ordinateurs d'entreprise s'est accéléré grâce à la sortie de crise, et nous avons enregistré une croissance à deux chiffres pour les ventes de licences pour le second trimestre d'affilée ». Néanmoins, le directeur financier précise qu'Azure, lancé plus tôt dans l'année, ne devrait pas représenter une part importante du chiffre pour l'année fiscale à venir, l'objectif actuel étant « d'établir une position de leader sur le marché du cloud computing ». Quant à la division Entertainment, responsable des projets Xbox notamment, elle enregistre 1,6 milliards de chiffre d'affaires, alors que dans les faits, elle est encore une fois dans le rouge, ayant fait perdre 172 millions à Microsoft. Steve Ballmer a repris les rênes de cette branche, mais il faudra attendre les prochains trimestres pour voir les premiers effets de ce changement.
Ce dernier trimestre de l'année fiscale est aussi l'occasion pour Microsoft de faire part de ses résultats annuels, eux aussi positifs. Le chiffre d'affaires progresse de 7%, à 62,48 milliards de dollars, et le bénéfice net de 29% à 18,76 milliards de dollars.
Trimestriels Nokia : Les bénéfices du finlandais sombrent de 40%
Nokia vacille. Après les rumeurs de remplacement de son PDG, Olli-Pekka Kallasvuo, voilà que le Finlandais annonce une chute de 40% de son bénéfice net au deuxième trimestre 2010, passant de 380 millions d'euros à 227. Les ventes sur ce trimestre ont pourtant généré 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, certes un peu moins que les estimations optimistes (12,87 milliards) des analystes de chez Thomson Financial.
Quantitativement, le constructeur a vendu 111,1 millions de téléphones, et son PDG assure que la situation devrait aller en s'améliorant avec l'arrivée du N8 sur le marché du smartphone. Carolina Milanesi, vice présidente chez Gartner, précise que c'est justement dans ce domaine que l'entreprise a pris un retard important, celui-ci affectant donc directement ses bénéfices. Elle demeure très sceptique quand au succès du N8 face à des concurrents comme l'iPhone ou terminaux Android.
Les ventes sont certes élevées, mais concernent principalement les téléphones entrée de gamme à faible marge. Sur le plan des parts de marché au niveau mondial, le groupe finlandais recule à 33% contre 35% au trimestre précédent. En matière de prospective, le constructeur a confirmé les positions des analystes en expliquant qu'il y avait peu de chance pour que ses revenus augmentent en 2010.
Illustration : Olli-Pekka Kallasvuo. Crédit Photo : Nokia
Trimestriels CA Technologies : Des chiffres sans surprise
Les résultats du premier trimestre 2011 de CA Technologies sont visiblement conformes aux attentes de l'entreprise. Avec un chiffre d'affaire de 1,091 milliards de dollars, la hausse sur l'année s'élève à 5%, et à 3% à taux de change constant. Le revenu par action passe quant à lui de 0,37 $ à 0,43 $, soit un bond de 16%.
Le bénéfice net, pour sa part, affiche une croissance de 14%, s'élevant pour le trimestre à 223 millions de dollars. L'entreprise analyse ces résultats par les effets du rachat de NetQoS, Nimsoft et 3Tera. La firme souligne néanmoins un faible taux de renouvellement des produits par les clients et des durées d'engagement plus courtes.
Bill McCracken, directeur général, déclare : « nous allons continuer à effectuer les changements opérationnels au sein de la société pour améliorer nos actions et accélérer la vente de nos derniers produits en date ». Il ajoute que « les demandes des clients servent d'aiguillon à notre modèle économique », ce qui expliquerait peut-être la faible croissance globale.
Enfin, l'entreprise estime que pour ses résultats annuels, le chiffre d'affaires total devrait être compris entre 4,4 et 4,5 milliards de dollars. L'orientation stratégique a été réaffirmée par le dirigeant « Pour cette année fiscal 2011, nous concentrons nos efforts sur notre activité Mainframe et nous continuons le développement de nos produits dédiés à la gestion de la virtualisation, la qualité de service et la gestion des identités et des accès, qui sont fondamentaux pour l'émergence des technologies de Cloud Computing et SaaS »
Trimestriels Yahoo : la web compagnie déçoit et surprend en même temps
Le chiffre d'affaires de Yahoo pour le second trimestre tombe en dessous des attentes et des estimations des analystes. Avec 1,6 milliards de dollars, soit une hausse très légère de 2%, le portail Internet ne réalise pas son objectif, situé entre 1,6 et 1,68 milliards. Et si l'on soustrait les commissions et autres frais payés à ses partenaires, le chiffre tombe à 1,13 milliards, soit 30 millions de dollars en deçà de ce que les analystes avaient estimé. Ce n'est pas pour rassurer les investisseurs, sachant que le concurrent direct, Google, a présenté une hausse de 24% de son chiffre d'affaires.
Carol Bartz, directrice Générale de Yahoo, explique cette faible croissance en juin, par des coupes dans les dépenses marketing d'importants acheteurs d'espaces publicitaires, toujours frileux face à une reprise économique en retrait. Par contre pour le début du mois de juillet, elle constate que tous les investissements étaient revenus à la normale.
Un bénéfice net en hausse
A l'inverse, en terme de bénéfice net, Yahoo crée la surprise, en affichant 213 millions de dollars de profit, soit 51% de plus sur un an. L'entreprise a précisé que le chiffre d'affaires en provenance de la publicité était en hausse de 4%, tandis que celui originaire de cotisations, ainsi que de services comme Flickr Pro, est en baisse de 16%. Selon Carol Bartz, il faudra encore attendre quelques trimestres pour que les investissements effectués depuis son arrivée, l'année dernière, commencent à porter leurs fruits. Prudent, le groupe Internet estime que son chiffre d'affaires pour le prochain trimestre se situera entre 1,57 et 1,65 milliards de dollars, peut-être pour éviter encore une mauvaise surprise.
Trimestriels Apple : L'iPhone, l'iPad et les Mac affichent des ventes record
Le PDG charismatique d'Apple pouvait savourer la présentation des résultats du troisième trimestre 2010, après son intervention sauvetage de la semaine dernière sur les problèmes d'antenne de l'iPhone 4. Steve Jobs a déclaré « Ce trimestre a été vraiment phénoménal et a dépassé toutes nos attentes ». Les chiffres sont là pour le prouver. Le chiffre d'affaires est en hausse de 61% sur un an atteignant 15,7 milliards de dollars. Certains pensent même que pour la première fois ce résultat dépassera le chiffre d'affaires de Microsoft (prévision de 15,15 milliards de dollars). En matière de bénéfice net, la progression sur un an est encore plus significative, +78% à 3,25 milliards de dollars. La marge brute a légèrement reculé à 39,1% contre 40,5% un an avant. Sur le plan de la trésorerie, le directeur financier du groupe a expliqué « nous avons généré 4 milliards de dollars de cash sur ce trimestre » et de prévoir pour le 4ème trimestre un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars.
Le trio magique
Pour expliquer cette excellente santé financière, la firme de Cupertino avance des ventes record de trois produits. L'iPad, lancé en début d'année, s'est vendu à 3,27 millions d'exemplaires. Du côté des Mac, 3,47 millions d'unités ont trouvé preneur. Enfin l'iPhone s'est écoulé à 8,4 millions au cours de la période, soit une progression de 61% sur un an. Seules les ventes de l'iPod s'érodent un peu à 9,41 milliards d'unités,- 8% par rapport à l'année précédente.
Devant de tels résultats, les analystes saluent principalement la réussite de la tablette d'Apple. Cette dernière a généré 2,17 milliards de dollars soit 14% du revenu global d'Apple. Pour Brian Marshall, analyste chez Gleacher & Company « ce succès confirme qu'un nouveau segment de marché est né et qu'il n'a pas cannibalisé les Mac, comme plusieurs personnes l'avaient prédit ». Ces résultats ont modifié aussi les prévisions de plusieurs cabinets d'analystes sur les ventes la tablette Apple, iSuppli estime à 12,7 millions le nombre d'unités vendues à la fin 2010. De son côté AbiResearch prévoit 11 millions de ventes.
En commentant les résultats, Steve Jobs a prévu « des produits étonnants d'ici la fin de l'année ». A suivre...
Trimestriels IBM : Un bénéfice en hausse de 9%
Pour son deuxième trimestre 2010, les bénéfices d'IBM ont augmenté de 9% par rapport à l'année précédente, avec une augmentation des ventes aux États-Unis et en Asie qui compense des résultats plus faibles en Europe. Le bénéfice net pour ce trimestre, terminé le 30 juin, a été de 3,4 milliards de dollars (2,61 $ par action), contre 3,1 milliards de dollars (2,32 $ par action) l'année dernière. Les revenus ont atteint 23,7 milliards de dollars, en hausse de 2% en glissement annuel. IBM a également relevé ses perspectives de bénéfices pour l'année à au moins 11,25 $ par action, en hausse de 0,05 $ par rapport à sa précédente projection. Samuel Palmisano, CEO de la compagnie, a expliqué que Big Blue allait accentuer la vente de produits à valeur élevée et le déploiement de Z et de systèmes Power cette année. Une annonce majeure sur les mainframes est d'ailleurs attendue demain jeudi à New York.
Le chiffre d'affaires de la division logicielle a augmenté de 2% au deuxième trimestre, et même 6% si l'on tient compte de la récente cession de l'activité gestion de projet du cycle de vie. Global Services augmente également son CA de 2% mais l'activité connait un léger tassement. La signature de contrats a en effet légèrement diminué de 12% à 12,3 milliards de dollars, une indication que les entreprises pourraient ralentir les nouveaux projets IT face aux incertitudes de l'économie mondiale, notamment la crise de la dette européenne. Cependant, IBM a également signé 15 contrats de service - contre 13 au précédent trimestre - pour une valeur de plus de 100 millions de dollars.
Bonnes ventes des serveurs x86
Les revenus de la partie Systems & Technology qui comprend les serveurs, ont augmenté de 3%. Si les ventes des serveurs System X (x86) ont grimpé de 30%, les Power ont reculé de 10% et les mainframes de 24%. IBM est aujourd'hui confronté à un nouveau défi dans le matériel avec l'arrivée d'Oracle, qui achève l'intégration de Sun Microsystems. Les ventes de certains matériels ont diminué, car les clients attendent l'arrivée de nouvelles technologies a expliqué le directeur financier d'IBM, Mark Loughridge,lors d'une téléconférence. Par exemple, le prochain système mainframe Z « n'est pas simplement un nouveau Z », selon Mark Loughridge. « Ce Z est un «système dans une cascade de systèmes ».
Sur une base géographique, les résultats financiers d'IBM sont toutefois mitigés avec une hausse de 3% en Amérique à 10,2 milliards de dollars, et de 9% dans la région Asie-Pacifique à 5,4 milliards de dollars. Mais le chiffre d'affaires a diminué de 6% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, avec un chiffre de 7,4 milliards de dollars.
Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM (crédit photo : IBM)
La diversification de Google séduit et inquiète
Les dirigeants de l'éditeur ont expliqué que la société avait réalisé des progrès important dans 3 principaux marchés prometteurs, la publicité sur écran, sur le mobile et l'hébergement de logiciel de productivité. Les analystes financiers sont convaincus par cette démarche, même si les revenus de ces marchés ne constituent pas une rupture fondamentale du modèle économique de Google.
Les principales recettes de la firme de Moutain View proviennent de la publicité du moteur de recherche, un segment hautement profitable et avec une position dominante sur ce marché. Mais fort de cette puissance, Google a été critiqué pour ne dépendre que de cette activité. La conséquence est que si un concurrent créé un meilleur outil de publicité, l'impact financier pour Google sera important.
Le décollage des marchés émergents constaté
Les analystes financiers, à travers leurs propres études, leurs calculs et commentaires des acteurs, semblent persuadés du potentiel des marchés émergents où Google est présent. En constatant une croissance non anticipée de 24% du chiffre d'affaires sur un an au second trimestre, Douglas Anmuth, analyste pour Barclays Capital, écrit « la croissance nous donne à penser que les nouvelles initiatives telles que l'affichage - et dans une moindre mesure la publicité sur mobile - gagnent du terrain et commencer à afficher des résultats significatifs ». De son côté Citigroup se focalise sur la forte progression des revenus sur le territoire américain. L'une des raisons de cette hausse est aussi l'affichage et la publicité sur mobile, « qui participent concrètement à la croissance du chiffre d'affaires total de l'éditeur ».
Crédit Photo: D.R
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Ben Z.Rose, président de Battle Road Research estime que Google est en phase de générer entre 500 et 700 millions de dollars sur l'affichage cette année. « Il semble que YouTube soit particulièrement adapté pour cela » explique t'il en soulignant que le site de partage vidéo est la composante clé de la stratégie de la société de Mountain view sur l'affichage. Le dirigeant est aussi confiant sur la politique de Google dans les outils de productivité hébergés et de prédire « entre le coeur de métier et les orientations vers des nouvelles plateformes, alliés avec l'expansion à l'international, nous estimons que ses revenus progresseront de 20% par an ».
Des chiffres qui parlent
Patrick Pichette, directeur financier de Google et d'autres dirigeants ont dressé lors de la présentation des résultats une longue litanie de statistiques enthousiastes sur les activités en devenir. Ainsi, YouTube a attiré beaucoup de grands noms industriels comme Sony ou Coca-Cola, en générant 2 milliards de pages vues par jour et avec un taux de monétisation en hausse. Sur la partie mobile, 160 000 téléphones sous Android sont activés tous les jours et 70 000 applications sont disponibles. Les requêtes de recherches sur Android ont progressé de 300% au premier semestre 2010. L'activité Google Entreprise a indiqué que plusieurs grands comptes utilisaient la suite bureautique Google Apps, en concurrence directe avec IBM-Lotus, Microsoft, etc.
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Plus explicite, la montée en puissance de ces différentes activités s'est traduite par une augmentation des dotations et le renforcement des équipes. Google a annoncé le recrutement de 1200 personnes au second trimestre soit plus que les deux trimestres précédents réunis. L'éditeur a réalisé depuis le début de l'année 15 acquisitions, dont certaines ont permis de dynamiser les activités émergentes : DocVerse acquis en mars pour améliorer Google Docs et Apps, Admob racheté 750 millions de dollars apporte son expérience dans la publicité sur mobile, enfin Invite Media acheté en juin s'adresse à l'affichage publicitaire.
Un avenir semé de doutes
Il sera intéressant de regarder les prochains trimestres pour savoir si les revenus issus de la diversification progressent toujours ou s'essoufflent sur la durée. Une possibilité si Google peinent à concurrencer les différents acteurs dans chacun des marchés. La firme Internet a investi beaucoup d'argent et le moindre faux pas pourrait avoir un impact financier important.
Comme d'autres analystes, Ben Z.Rose a constaté que le niveau d'investissements sur le second trimestre était très élevé, tout comme la frénésie d'acquisitions par rapport à l'année 2009 où seules 4 sociétés avaient été rachetées. Cela a eu un impact sur le bénéfice par actions, moins élevé que les prévisions des analystes financiers et l'action de Google a chuté de 4% à l'ouverture des marchés. Des analystes de Morgan Stanley ont écrit qu'il y avait un risque de continuer à investir à un niveau aussi élevé. Cependant, ils indiquent aussi que la discipline financière de l'éditeur lui a permis de traverser la crise de 2009 et que les investissements réalisés observent une certaine prudence, en donnant des résultats à moyen ou long terme.
Trimestriels AMD : Retour aux pertes
Après deux trimestres profitables, la firme de Sunnyvale renoue avec les résultats négatifs. AMD a, en effet, enregistré une perte nette de 43 millions de dollars, ou 0,06 dollars par action, pour son deuxième trimestre de l'année 2010, terminé le 26 juin dernier. C'est toutefois une nette amélioration par rapport aux 330 millions perdus l'an dernier à la même époque. Dans le détail, AMD a annoncé une perte de 120 millions $ liée au spin off de son activité de fonderie désormais baptisée GlobalFoundries. En comptant ce détail et quelques autres peccadilles, AMD aurait déclaré un bénéfice - sur une base non- base GAAP - de 83 millions de dollars.
Un chiffre d'affaires supérieur aux attentes
Le concepteur de puces a déclaré des recettes de 1,65 milliard de dollars, contre 1,18 milliard l'année dernière. Les analystes interrogés par Thomson Reuters attendaient un chiffre d'affaires de 1,55 milliard de dollars. Il y a eu "une forte demande" pour les produits mobiles, a indiqué Dirk Meyer, CEO d'AMD dans un communiqué. La compagnie a ajouté Sony parmi ses clients, et d'autres constructeurs, comme HP par exemple, ont élargi leurs gammes de PC équipés de puces AMD. Toutefois, AMD a peut être perdu pied sur le marché des serveurs face à la rude concurrence d'Intel. Lors d'une téléconférence, Dirk Meyer a expliqué que les décideurs informatiques ont été très lents à adopter les dernières plates-formes Opteron pour serveurs. AMD a en effet lancé en mars les Opteron 6000, nom de code nom de code Magny-Cours, qui comprennent jusqu'à 12 coeurs par processeur. Le calendrier a été particulièrement défavorable pour AMD, puisque Intel a lancé presque en même temps ses Xeon Nehalem-EX qui peuvent accueillir jusqu'à huit coeurs par puce.
Bon trimestre pour les cartes graphiques
Le chiffre d'affaires de la division Computing Solutions, qui comprend les
microprocesseurs, chipsets et les puces embarquées, a été de 1,2 milliard de dollars contre 926 millions sur l'exercice précédent. Les recettes de l'activité circuits graphiques ont augmenté de 87% pour atteindre 440 millions de dollars. La croissance a été tirée par les livraisons records de cartes graphiques. AMD espère voir ses livraisons de puces se développer dans les prochains trimestres, la demande des consommateurs pour les ordinateurs se redresse, a déclaré Thomas Seifert, directeur financier d'AMD. La société prévoit d'introduire un peu plus tard cette année la prochaine génération de cartes DirectX 11, a indiqué Dirk Meyer.
Beaucoup d'annonces récentes
AMD précise que les fabricants de PC tels que Hewlett-Packard, Acer et Lenovo ont intégré un grand mélange de puces maison dans leurs ordinateurs portables et leurs PC de bureau au cours du dernier trimestre. Plusieurs processeurs triple et quadruple coeurs ont en effet été commercialisés par le concepteur de puces dans une gamme baptisée Phenom II. La société a également annoncé une série basse consommation, les Athlon II Neo et Turion II pour PC portables ultraminces. AMD a également introduit des puces serveurs à prix serré pour reprendre des parts de marché à Intel. Les Opteron 4100 démarrent en effet à un prix inhabituel sur ce segment : 99 $.
Crédits photo : AMD
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