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(17/02/2010 17:15:20)
Bilan SSII 2009 : des résultats financiers globalement négatifs (MAJ)
(Une présentation par ordre alphabétique des sociétés qui ont publié leurs résultats). Atos Origin : -3,7% Le groupe annonce un chiffre d'affaires en baisse de 3,7% (5,127 milliards d'euros en 2009 contre 5,324 en 2008) et un bénéfice net en hausse de 40,3% (32 millions d'euros en 2009 contre 23 en 2008), et ce, malgré la faillite d'Arcandor, le principal client allemand d'Atos Origin. 14 millions d'euros ont d'ailleurs été provisionnés pour couvrir cette défaillance selon Michel Alain, le directeur financier du groupe. Trois cents personnes ont d'ailleurs été licenciées en Allemagne suite à cette faillite. Pour Atos, les trois moteurs de cette année 2009 ont été l'infogérance (38% du CA), l'intégration de systèmes (37% du CA) et l'activité HTTS (17% du CA) . Si 71% du CA restent liés aux activités récurrentes du groupe, de nouveaux contrats ont été remportés dans les secteurs de l'énergie et des télécoms poursuit le PDG. Les services en ligne (HTTS ou Atos Worldine) ont également contribué à améliorer la marge. « Nous avons enregistré de très bonnes performances en Grande Bretagne, de bonnes performances avec Atos Wordline, une bonne résistance de la France mais des difficultés aux Pays-Bas et en Espagne » explique M.Breton. En Angleterre, la marge opérationnelle a même été améliorée de 200 points de base, notamment grâce à la fourniture au gouvernement britannique de moyens de paiements sécurisés. Cap Gemini : - 5.5% Avec 8,371 milliards d'euros en 2009, Capgemini accuse une baisse de 5,5%, à taux de change et périmètre constants, de son chiffre d'affaires, et sinon de 3,9%. Le bénéfice net plonge de 60% à 178 millions d'euros (ME). La marge opérationnelle, 7,1% du CA (595 ME) baisse par rapport aux 8,5% (744 ME) de l'an passé. Première région du groupe, la France baisse de 6,1% avec un taux de marge opérationnelle représentant 6,2% du CA. Les différentes activités exercées évoluent de manière très différente. La première d'entre elles, l'infogérance croît de 0,3%, elle représente 36,4% du CA, son taux de marge opérationnelle s'élève à 7,2%. L'intégration de systèmes décroit de 7,4% en terme de CA, sa marge se monte à 6,9% en baisse par rapport à 2008. Sogeti baisse de 8,3%, mais son niveau de marge opérationnelle est élevé : 9,7% Le conseil est très touché, avec une baisse de 14,7% et une marge opérationnelle de 11,4%. Pour 2010, Capgemini ne se montre guère optimiste. Il anticipe même une nouvelle baisse de son CA, entre -2 et -4%, à taux de change et périmètre constants, le taux de marge opérationnelle serait compris entre 6 et 6,5%. Devoteam : zéro Le chiffre d'affaires 2009 de Devoteam ne progresse pratiquement pas, 460 millions d'euros (ME) contre 459 en 2008. En revanche, la marge d'exploitation passe de 40,3 M en 2008 à 28,5 en 2009, elle représente 6,2% du CA contre 8,8%. La société subit des frais de restructuration, dus à l'intégration de la société Danet achetée en 2008 en Allemagne. Pour 2010, le groupe s'attend à une faible progression, le CA passerait à 470 ME de CA, avec un taux de marge opérationnelle de 6%. Ce sera la deuxième année de grande souffrance pour la société qui avait habitué le marché à des croissances à deux chiffres. Le cabinet Genesta Finance estime que « nous adoptons une opinion neutre, en raison d'une activité qui devrait rester encore très difficile au sein du secteur télécoms en 2010 et de la nécessité pour la société de confirmer sa bonne dynamique dans les pays émergents et auprès des utilisateurs finaux. » GFI : -9% Le chiffre d'affaires annuel 2009 de GFI se monte à 726,4 millions d'euros en baisse organique de 9%. La France avec -5,8% est un peu mieux lotie que l'international qui affiche -15,4%. Certains reculs sont spectaculaires, l'Allemagne baisse de 18,6% en un an, le Canada de 26,9%, l'Italie de 33,2%. Autre point noir, la situation financière où GFI s'est refinancée en fin d'année, son endettement net devrait se situer désormais à 95 ME indique la société, contre 109 en fin de 1er semestre. Elle espère ainsi maîtriser son endettement et ses besoins en fonds de roulement. La SSII note des motifs d'amélioration : la signature de contrats récurrents, l'amélioration de la valeur ajoutée des services rendus, celle de sa structure de coûts. Ils devraient se retrouver dans les résultats 2010, GFI ne donne aucune prévision et indique simplement s'attendre à une hausse de sa marge opérationnelle au second semestre. [[page]] Open : -8,7% Pour son exercice 2009, Groupe Open accuse une baisse de 8,7% pour un CA de 293,9 millions d'euros (ME). Loin de la moyenne basse de la profession, évaluée par le Syntec Informatique à -2%. Plus grave encore, le 4ème trimestre affiche -15,7%, alors que beaucoup d'acteurs de l'IT commencent à se redresser en fin d'année. « La décroissance a été violente, elle n'est pas compensée par de nouveaux grands contrats de régie » commente Guy Mamou-Mani. « Le 4ème trimestre montre assez que le processus de fusion s'est poursuivi toute l'année ». Open estime avoir attient son point bas en fin d'année et devrait commencer à se redresser, mais pas avant le second semestre 2010. Cet exercice 2010 devrait être en « légère décroissance » nous précise Guy Mamou-Mani. La société a procédé à une réduction des coûts. Elle s'est séparée de managers en doublons, issus des sociétés fusionnées. Elle a réduit les fonctions hiérarchiques et limité le train de vie au strict minimum. En terme d'effectifs, Open s'est séparé de 300 personnes au cours de l'année. Les effectifs sont passés de 3 500 personnes fin 2008 à 3 200 fin 2009. Loin des 4 000 personnes envisagées lors de la fusion. Le CA est également loin des 330 ME prévus à l'époque. Un nouveau plan de marche sera élaboré dans le courant de 2010. Par activité, la régie compte encore pour 50% dans le CA, l'infogérance représente un quart de l'activité, la TMA, la TRA et le forfait forment le dernier quart. Osiatis : -2,8% Osiatis connaît une chute limitée, en 2008 son chiffre d'affaires s'élevait à 239,5 ME, en 2009, ce CA passe à 232,8 ME, par rapport aux autres SSII la variation est donc moins forte, Osiatis affiche « seulement » -2,8%. L'activité centrale de services aux infrastructures, 86% du CA total, a bien résisté, le recul en France de -3,7% étant compensé par le développement à l'international : Belgique, Espagne, Autriche et bientôt Pays-Bas. L'autre activité de « nouvelles technologies » a été impactée par la crise, la diminution de projets, le raccourcissement des missions. Osiatis observe un bon niveau de commande au 4ème trimestre, équilibré entre les grands comptes et le mid market. Sodifrance : -7,8% Avec 63,1 ME de CA en 2009, Sodifrance affiche une baisse de 7,8% à périmètre constant. Le groupe met en cause sa filiale belge et la baisse d'activité avec un grand compte français. L'activité en Belgique baisse de 54,3% sur l'année 2009, mais la Belgique ne représente que 3,3% du CA de Sodifrance. [[page]] Sopra : -4,5% Sur l'ensemble de l'année, le recul du chiffre d'affaires de Sopra se situe à -4,5% à taux de change et périmètre comparable, pour un CA de 1 094,3 M€. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France -l'intégration de systèmes et les solutions (ISS), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième trimestre, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) pèsent 64% de son CA total. Elles ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle subit un recul de 7,6% en croissance organique, causé par un premier semestre très difficile. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. Stéria : -3,1% Le chiffre d'affaires pro forma de Stéria se monte à 1,630 milliard d'euros en recul de 3,1%. La France est le pays le plus en retrait avec-5,3% pour un CA de 507,3 millions d'euros. Le Royaume-Uni baisse de 3,6% à 638,7 millions d'euros, l'Allemagne est en repli de 2,3% à 236,1 million d'euros, le reste de l'Europe affiche -2,5% avec 247,9 millions d'euros. La société relève toutefois l'amélioration de sa situation en France suite aux mesures prises un an auparavant. Selon elle, la décroissance serait de 3,1% au quatrième trimestre, légèrement positive sur décembre avec un taux d'inter contrats en amélioration. Par type d'activité, paradoxalement, Stéria est moins pénalisée dans le conseil et l'intégration, avec -1,% que dans l'activité d'infogérance et de BPO, -5,2%. Dans les autres SSII c'est plutôt l'inverse. La société a également rehaussé sa prévision de marge opérationnelle, initialement prévue à 6,9% comme au 1er semestre, elle devrait dépasser ce chiffre sur l'ensemble de l'année. Le bureau d'études de Gilbert Dupont relève sa recommandation sur la bourse, jugeant « satisfaisant » le 4ème trimestre. Derrière ces chiffres annuels, Stéria garde plusieurs points forts : une marge opérationnelle forte préservée pendant la crise, ses positions en Inde obtenues par l'acquisition de la société britannique Xansa en juillet 2007. Cette présence offshore devrait lui permettre de contrer la baisse des prix imposée en Europe par les clients. Valtech : -24,9% Malheureusement pour Valtech, son chiffre d'affaires annuel est conforme à ses dernières prévisions, en baisse de 24,9% avec 75,5 ME sur 2009. Les effets des taux de change comptent pour 1,61%dans cette baisse. Très internationale, la société est plus touchée à l'extérieur qu'en France. La partie « Etats-Unis et Inde » qui représente 12% du CA, baisse de 39,9%. Le reste de l'Europe de 24%, cette partie représente 43% du CA. La France avec 45% du CA baisse de 12%. Le conseil d'administration de Valtech a approuvé le 22 décembre dernier le projet de rachat opéré par SiegCo par Valtech. (*) Le chiffre d'affaires du secteur des logiciels et services a reculé de 2 à 3 % en 2009 en France, selon le Syntec Informatique. Ce recul est de 2,5% en Royaume-Uni, de 3% Allemagne, de 6 % en Italie, de 7 % en Espagne. (...)
(16/02/2010 18:35:14)Annuels Dassault Systèmes : -31% sur les ventes de licences en 2009
Comme il l'avait prévu début 2009, Dassault Systèmes a traversé un exercice fiscal difficile. Le numéro un de l'édition de logiciels en France, spécialisé sur les solutions de PLM (product lifecycle management), a vu son chiffre d'affaires baisser de 6%, à 1,251 Md€ sur l'année (-9% à taux de change constants) et ses ventes de licences chuter de 28,9% (-31% à taux de change constants). Sur le quatrième trimestre, Dassault Systèmes tient à souligner la progression séquentielle enregistrée sur les nouvelles licences, grâce à son activité sur le continent américain et en Asie. Mais par rapport au 4e trimestre 2008, les ventes de licences ont en fait baissé de 16,1% sur la période (-12% à taux de change constants). Comme pour l'ensemble des éditeurs, ce sont les revenus de la maintenance qui contrebalancent la baisse sur les licences. Dassault Systèmes enregistre sur ces revenus une hausse de 8,2% en 2009 (+5% à taux de change constants), à 811,6 M€. En revanche, ce chiffre d'affaires a reculé au dernier trimestre, à 204,5 M€ (-1% à taux de change constants). La diversification sectorielle se poursuit Pourtant, son PDG Bernard Charlès estime que la société a réalisé en 2009 des progrès « destinés à préparer l'avenir », notamment par le renforcement de ses six marques : Catia, Enovia, Simulia, Delmia, Solidworks et 3DVia. Il insiste aussi sur la diversification qui s'est poursuivie. Si les revenus de Dassault Systèmes proviennent toujours à près de 70% des secteurs automobile, de l'équipement industriel et de l'aéronautique, ils se répartissent aussi entre la high tech et les services (un peu moins de 10% pour l'un et l'autre), les sciences de la vie, le BTP, les biens de consommation, l'énergie et la construction navale. Et cette diversification s'est accélérée en 2009, pointe le dirigeant. Bernard Charlès rappelle aussi la prochaine intégration des effectifs d'IBM PLM, la division d'IBM qui vendait et supportait ses produits de PLM et que Dassault Systèmes a décidé cet automne de racheter, pour 600 M$. Cette acquisition, « la plus importante » de l'éditeur à ce jour, doit être effective début avril. Rappelons aussi que DS a investi 3 millions d'euros cette année dans la start-up française Bluekiwi Software, éditeur d'une plateforme de réseaux sociaux d'entreprise. Delmia et Simulia en progression au 4e trimestre La politique de réduction des coûts engagée par l'éditeur l'a conduit à réduire ses charges opérationnelles IFRS de 18% sur son dernier trimestre fiscal (11% à taux de change constants). Sur la période, sa marge opérationnelle s'élève à 27,1% du chiffre d'affaires (à comparer aux 21,3% du 4e trimestre 2008). Sur l'exercice complet, en revanche, la marge opérationnelle descend au-dessous des 20%, à 18,5% (20,5% en 2008). Les revenus générés par le logiciel de CAO Catia ont baissé de 7% au 4e trimestre. Sur l'année, ils pèsent toujours 40% du CA logiciel de Dassault Systèmes. Il a notamment gagné de nouveaux utilisateurs dans le domaine de la collaboration 3D. Sur sa solution de PLM collaboratif Enovia (12% du CA logiciel annuel, -4% sur les ventes du dernier trimestre), l'éditeur prévoit pour 2010 une croissance à deux chiffres. Baisse également (-9%) sur les ventes du logiciel de conception mécanique, Solidworks. En revanche, Dassault Systèmes souligne la hausse des autres activités PLM grâce aux ventes réalisés sur les logiciels Delmia (production virtuelle) et Simulia (simulation). (...)
(16/02/2010 15:20:29)Annuels Sopra : la SSII se maintient sur son coeur d'activité en France
Sopra Group a terminé son exercice fiscal sur un quatrième trimestre marqué par une baisse de 8% de son chiffre d'affaires, à 295,7 millions d'euros (-6% en croissance organique). Sur l'ensemble de l'année, le recul du CA se limite à 3,1% (-4,5% à taux de change et périmètre comparable), à 1 094,3 millions d'euros. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France, l'intégration de systèmes et les solutions (ISS, 64% du CA total), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. Un difficile premier semestre pour Axway A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle réalise en 2009 une progression de 6,4% sur son chiffre d'affaires publié, à 182,2 M€, mais enregistre un recul de 7,6% en croissance organique. Le premier semestre a été difficile en raison du report des investissements des clients. Rappelons qu'Axway a racheté l'éditeur américain Tumbleweed en septembre 2008. Sur le quatrième trimestre 2009, la filiale a vu son chiffre d'affaires baisser de 7,1% (-1,1% en organique). Sopra Group a prévu de garder 15% de participation dans Axway lorsque l'éditeur prendra son indépendance. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. (...)
(12/02/2010 14:38:50)Annuels Bull : les ventes de matériel et l'infogérance ont tiré le chiffre d'affaires
Le groupe français Bull a achevé son année sur un chiffre d'affaires consolidé en retrait de -2% par rapport à l'an dernier mais en légère progression (+0,3%) sur ses activités principales, souligne Didier Lamouche, son PDG. Le dirigeant insiste aussi sur la rentabilité opérationnelle qui dépasse les attentes, avec un bénéfice d'exploitation atteignant 27,6 M€, alors que l'objectif annuel était fixé à 25 M€. « Notre activité est stable, notamment par comparaison avec certains de nos concurrents ». Le PDG confirme comme prévu la remontée des commandes sur la fin de l'année, après le « trou d'air » subi au troisième trimestre. « Nous attendions +13%, nous avons eu +19% sur les prises de commandes ». En 2009 et sur le quatrième trimestre, ce sont les ventes portant sur l'offre de matériel et sur l'offre Extreme Computing (supercalculateurs) qui ont tiré le chiffre d'affaires. Ces activités ont progressé de 5,8% à 357,7 M€ sur l'année (32,2% du chiffre d'affaires global). Les activités Services et solutions (43,5% du CA) et Maintenance (17,3% du CA) ont de leur côté respectivement baissé de 2,23% et 2,88% sur l'année. Pour 2010, malgré la remontée des commandes, le groupe n'attend « pas de reprise de la conjoncture économique avant le second semestre ». Les premières offres communes avec Amesys, spécialiste des systèmes critiques, rachetées en novembre dernier, seront disponibles à partir du milieu de l'année. Amesys a développé une expertise combinée de l'électronique et de l'informatique, principalement sur les secteurs de la Défense et de l'aéronautique, des télécoms, des transports et de l'énergie.
50% de croissance sur l'offre d'Extreme Computing
Sur les ventes de matériel, le PDG de Bull avance deux motifs de satisfaction sur l'exercice écoulé. « D'une part, nos offres de serveurs 'legacy' GCOS et Unix ont été très stables, d'autre part, notre offre Extreme Computing a crû d'environ 50% et nous espérons une croissance équivalente en 2010. Nous comptons atteindre 15% de ce marché en Europe en 2010. » Didier Lamouche ajoute que l'activité de stockage sécurisé deBull a également progressé, sur un marché en décroissance. Sur le terrain des supercalculateurs, au quatrième trimestre, Bull a été retenu par le pétrolien brésilien Petrobras : « Nous leur avons vendu en décembre le plus gros système d'Amérique du Sud, d'une puissance de 250 Teraflops ».
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Sur le trimestre, des contrats ont également été signés avec le secteur de la Défense, en France et au Royaume-Uni. Didier Lamouche indique que la nouvelle de famille de supercalculateurs éco-efficace, Bullx, lancée en juin, a été remarquée par le magazine américain HPCWire parmi les cinq technologies à suivre en 2010. « Nous sommes redevenus un acteur européen majeur de l'économie numérique. Ce n'était pas le cas il y a cinq ans », rappelle le PDG. Il cite aussi en exemple le récent film d'animation, Planète 51, produit par Ilion Animation Studios, dont le rendu graphique a été optimisé sur une ferme de serveurs mise à niveau avec l'offre Extreme Computing de Bull.
En 2010, une offre de calcul à la demande autour du HPC
Sur la partie services, au quatrième trimestre, l'activité d'infogérance de Bull a remporté un contrat important avec un producteur de papier australien. « Nous avons signé le 24 décembre avec PaperlinX qui a 'outsourcé' auprès de Bull l'informatique de ses seize filiales européennes, explique Didier Lamouche. Il s'agit d'un contrat de cinq ans qui va nous conduire à rationaliser leur informatique sur deux datacenters au lieu de seize ». Le PDG rappelle aussi que Bull est l'hébergeur du portail de l'administration française Mon.service-public.fr. En 2010, parmi les vecteurs principaux de progression figurent l'Extreme Computing et l'infogérance. Le groupe va mettre en production un datacenter dans l'Ouest parisien, qui va héberger toutes ses nouvelles technologies de HPC. « Nous voulons fournir une offre de cloud computing dédiée au HPC, explique Didier Lamouche. Il s'agira d'une solution de puissance de calcul à la demande ». Des services de cette nature existent déjà, mais réservées à certains clients (Renault, par exemple). La nouvelle offre pourra s'ouvrir aux PME. Le groupe va par ailleurs embaucher 600 personnes, dont 250 en France, sur le développement de logiciels, l'intégration de systèmes et sur les offres communes prévues avec Amesys. Le fournisseur continuera à faire croître ses efforts de R&D. Il prévoit notamment de livrer deux nouvelles offres sur l'Extreme Computing. (...)
Trimestriels Lenovo : Un chiffre d'affaires qui croît de 33% et des bénéfices
Le troisième trimestre fiscal de Lenovo, achevé le 31 décembre dernier, contraste avec le 3ème trimestre de l'exercice précédent. Il ya un an, le directeur général avait du démissionner après l'annonce des premières pertes en trois ans. Cette fois, Lenovo annonce un chiffre d'affaires (CA) trimestriel de 4,8 milliards de dollars US, en progression de 33%, et un profit opérationnel de 99 millions de dollars US, en croissance de 45%. La société engrange aussi un bénéfice net de 79,52 millions de dollars (contre une perte de 96,7 M$ au même trimestre de l'exercice précédent). Le constructeur enregistre ainsi son deuxième trimestre consécutif rentable depuis la restructuration intervenue il y a un an. Lenovo estime que ses ventes de PC ont augmenté en volume de 42% ce trimestre (par rapport au même trimestre de l'exercice précédent) alors que les ventes mondiales de PC, tous constructeurs confondus, ont progressé de 17%. Il estime enregistrer la plus forte progression parmi les fabricants de PC depuis l'intégration de la division spécialisée d'IBM. Par zones géographiques, Lenovo devient un spécialiste de la Chine et des pays émergents. En Chine, il conquiert 2,8% supplémentaires, compte désormais 33,5% de parts de marché et réalise 2,3 milliards de dollars US de chiffre d'affaires sur ce trimestre. La Chine représente 47% du CA de Lenovo. Sur les marchés « mûrs », les pays industrialisés, Lenovo réalise 1,7 milliard de dollars US de chiffra d'affaires. La progression est légère en Europe, mais forte sur l'Australie, le Japon et la Nouvelle Zélande. Les Etats-Unis, en revanche, enregistrent une légère décroissance. Sur les pays émergents, les ventes de Lenovo s'établissent à 857 millions de dollars US, soit 18% du chiffre d'affaires de l'entreprise. C'est la région où elle investit le plus, par ses nouveaux produits, l'amélioration de ses processus et la structuration d'un canal de ventes indirectes. (...)
(04/02/2010 16:35:24)Semestriels Cisco : embellie au 2e trimestre et belles perspectives pour le 3e
Cisco a redressé la barre sur son deuxième trimestre fiscal 2009-2010, clos le 23 janvier dernier. Le fournisseur américain, numéro un des solutions de réseaux, fait état sur la période d'un chiffre d'affaires de 9,8 milliards de dollars, en progression de 8% par rapport au 2e trimestre de l'exercice précédent (9,1 milliards). Son résultat net se monte à 1,9 milliard de dollars, en hausse de 23,2%. En chiffres Non-Gaap, Cisco publie un résultat net de 2,3 milliards de dollars, en hausse de 25,3%. La société disposait fin janvier d'une cagnotte de 39,6 Md$ en liquidités ou équivalents. Elle a achevé sur le trimestre l'acquisition de Scansafe et de ses solutions de sécurité en mode SaaS, ainsi que celle de Starent Networks, qui fournit aux opérateurs des solutions d'infrastructure pour réseaux mobiles en IP. Malgré tout, sur les six premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires accuse un recul de 3%, à 18,8 milliards de dollars, contre 19,4 Md$ sur la même période l'an dernier. Tassement aussi pour sur le bénéfice net Gaap semestriel par rapport à l'an dernier : 3,6 milliards contre 3,7 Md$ (en non-Gaap en revanche, il s'élève à 4,5 milliards de dollars contre 4,4 Md$). Il faut se rappeler que sur son premier trimestre fiscal 2010, Ciso avait enregistré une baisse de 12,7% de son chiffre d'affaires, à 9 Md$, et une chute de 18,8% de son bénéfice net, à 1,8 Md$. 2 000 à 3 000 embauches sur les 7 prochains mois Pour le trimestre en cours, le troisième de son exercice, Cisco s'attend à une hausse de son chiffre d'affaires comprise entre 23 et 26%. La société va d'ailleurs embaucher 2 à 3 000 personnes dans les 7 prochains mois. Elle avait licencié 1 500 personnes (sur un effectif mondial de 67 000 collaborateurs), il y a un an, pour faire face à la crise. Les commandes ont augmenté de 17% aux Etats-Unis, de 4% en Europe et de 10% en Asie-Pacifique. « Nous entrons dans la deuxième phase de la reprise économique » a commenté John Chambers le patron mondial de Cisco, "Nous sommes confiants dans notre stratégie agressive d'investissement opérée pendant la période de récession. Nous nous concentrons sur l'innovation, l'excellence opérationnelle et la productivité qui sont le moteur de notre dynamisme. Nous croyons être extrêmement bien placés, géographiquement, dans nos segments de clientèle et dans nos catégories de produits clés. » (...)
(02/02/2010 17:22:34)Annuels Amazon : l'activité de cloud computing reste très diluée
Le site de vente en ligne Amazon a enregistré 42% de progression sur son chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2009, engrangeant 9,52 milliards de dollars d'octobre à décembre. Sa marge opérationnelle (5% du chiffre d'affaires) a progressé de 75%, à 476 M$. Aux Etats-Unis (52% du chiffre d'affaires total), les achats de livres, CD, DVD ont représenté 42% de l'ensemble des ventes, contre 54% pour les autres produits vendus sur le site, dont l'électronique grand public. Quant aux autres activités d'Amazon, parmi lesquelles on trouve notamment les services de cloud computing (Amazon Web Services), elles tournent autour de 4% du chiffre d'affaires trimestriel total outre-Atlantique. Sur l'année entière, cela représente tout de même 550 M$. Cette proportion est plus réduite à l'international où ces 'autres' activités pèsent 0,8% chiffre d'affaires trimestriel et 0,9% sur l'année (103 M$). Sur le dernier trimestre, les ventes de produits (livres, CD, DVD, électronique...) ont davantage progressé à l'international -constitué des sites britannique, allemand, japonais, français et chinois- qu'en Amérique du Nord : +49%, à 4,53 Md$, contre +36%, à 4,761 Md$. Des millions de personnes possèdent maintenant des Kindle [lecteur de livres électroniques], s'est félicité Jeff Bezos, le PDG fondateur d'Amazon. Et les utilisateurs de Kindle lisent beaucoup. » Quand Amazon propose un livre sous ses deux versions, numérique et papier, il se vend six éditions électroniques pour dix versions classiques. La boutique américaine, Kindle Store, propose plus de 410 000 livres et les éditions de grands magazines et quotidiens tels que le New York Times et le Wall Street Journal, mais aussi Le Monde et The Times. Sur les douze mois de l'année 2009, Amazon a enregistré une augmentation de 28% de son chiffre d'affaires à 24,51 Md$. Sa marge opérationnelle a progressé de 34% à 1,13 Md$ (4,6% du CA) et son bénéfice net de 40% à 645 M$. La société prévoit un chiffre d'affaires situé entre 6,45 et 7 Md$ pour le premier trimestre 2010 (par rapport au premier trimestre 2009), soit une fourchette de 32 à 43% de progression. (...)
(01/02/2010 14:57:31)Trimestriels CA : le nouveau PDG souligne l'accent mis sur le cloud computing
Le tout nouveau PDG de CA, William McCracken, s'est déclaré satisfait du troisième trimestre fiscal de son groupe qui affiche un chiffre d'affaires de 1,128 Md$, en augmentation de 8% par rapport aux trois derniers mois de 2008. Le bénéfice net (Gaap) de l'éditeur américain a progressé de 24% à 257 M$ et la société a gagné un point sur sa marge opérationnelle (Gaap) qui s'élève à 31% du chiffre d'affaires. William McCracken a notamment rappelé que les tout derniers rachats de CA, NetQoS et Oblicore, ont été faits dans des secteurs (supervision de la performance réseau et gestion des SLA) qui lui permettent de renforcer ses offres de cloud computing. Au poste de PDG, il succède à John Swainson, qui avait annoncé son départ à la retraite en septembre dernier. Depuis cette date, il occupait déjà les fonctions de président exécutif de la société dont il a rejoint le conseil d'administration en 2005. Il avait auparavant passé 36 ans chez IBM. Sur son troisième trimestre, CA souligne la demande importante enregistrée sur sa gamme de produits « Mainframe 2.0 », ainsi dénommée pour marquer la volonté du fournisseur de simplifier l'administration des grands systèmes. Sur la période, la société dit avoir également répondu à une forte demande sur ses offres de gestion des identités et des accès sécurisés, sur sa gamme CA Wily de gestion de la performance applicative, ainsi que sur ses offres de gestion de projets fournies en ligne, CA Clarity. Pour l'ensemble de l'exercice 2010, la société prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 4,3 et 4,4 Md$, soit une augmentation de 2 à 4% par rapport à l'exercice précédent. (...)
(26/01/2010 16:39:56)Trimestriels Apple : +32% sur les ventes et +50% sur le bénéfice
Quarante-huit heures avant la présentation, très attendue, de sa tablette, Apple a annoncé de forts bons résultats financiers pour son premier trimestre fiscal. A la faveur des achats de fin d'année, les ventes du constructeur californien ont grimpé de 32% sur les trois derniers mois de l'année, pour atteindre 15,68 milliards de dollars. Quant au bénéfice net, il a progressé de presque 50%, à 3,38 milliards de dollars, procurant ainsi à la société son trimestre le plus profitable à ce jour. Fin octobre déjà, Apple s'était déjà félicité d'un quatrième trimestre fiscal 'historique'. Ce faisant, le fabricant à la pomme atteint actuellement une capitalisation boursière de 183 Md$, ce qui le met à la deuxième place des sociétés high-tech les mieux valorisées des Etats-Unis, derrière Microsoft. En annualisant le chiffre d'affaires trimestriel, Apple représente une société de plus de 50 Md$, fait remarquer avec satisfaction son emblématique PDG fondateur, Steve Jobs. Sur le trimestre écoulé, 58% du chiffre d'affaires provient de l'international. +33% de 'Mac' vendus et deux fois plus d'iPhone D'octobre à décembre 2009, Apple a vendu 3,36 millions de ses ordinateurs (soit 33% d'exemplaires supplémentaires par rapport à la même période en 2008), en particulier grâce à la commercialisation des nouveaux iMac et Macbook. Dans le même temps, il s'est arraché 8,7 millions de smartphones iPhone sur le marché, soit deux fois plus que l'an dernier à même époque. L'adoption du terminal par les entreprises s'est confortée avec la livraison de l'iPhone 3G S, au milieu de l'année, a confirmé Tim Cook, directeur général d'Apple. Du côté des baladeurs iPods en revanche, les 21 millions d'exemplaires écoulés sur le trimestre représentent un recul de 8% sur les ventes réalisées au dernier trimestre de l'année 2008. A noter, toutefois, que les ventes de l'iPod Touch ont progressé de 55% dans le monde. Peter Oppenheimer, vice-président senior et directeur financier d'Apple, précise que la société a généré 5,8 Md$ de trésorerie sur la période. La marge brute s'est élevée sur le trimestre à 40,9% du chiffre d'affaires, contre 37,9% entre octobre et décembre 2008. Pour le deuxième trimestre fiscal de l'exercice 2010 (janvier-mars), le directeur financier prévoit un chiffre d'affaires situé entre 11 et 11,4 Md$, et un bénéfice par action oscillant entre 2,06 et 2,18 dollars. Steve Jobs, lui, promet une salve de nouveaux produits pour 2010, à commencer par la 'déjà célèbre' tablette, sur laquelle les équipes d'Apple ne veulent rien laisser filtrer mais qui, promettent-ils, devrait susciter l'enthousiasme. (...)
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