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(07/05/2012 15:34:56)

Sage devient partenaire de Microsoft Azure pour cibler le marché du cloud

L'éditeur britannique Sage a annoncé qu'il travaillerait en partenariat avec Microsoft pour développer ses propres solutions ERP sur la plateforme Windows Azure, son objectif étant d'attirer dans le cloud les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Sage se concentrera en premier lieu sur l'Europe avec Sage 200, un pack de gestion de la relation clients (GRC) avec des fonctionnalités BI et financières, en cours de développement au Royaume-Uni et en Espagne.

Les solutions seront compatibles avec Microsoft Office 365 et seront déployées dans des sites pilotes dans les mois à venir. Les produits seront disponibles dans tous les territoires en 2013. « C'est une excellente nouvelle pour nos PME-PMI clientes qui aimeraient profiter des meilleurs avantages offerts par des applications sur site et en ligne. C'est aussi un évènement très important pour Sage, car cela prouve la dynamique de sa stratégie web et la cohérence de sa politique en matière de technologie et de plate-forme », a déclaré Antoine Henry, DG de Sage France, également en charge du marché des PME au sein de Sage Europe.

« Le partenariat avec Microsoft permet de s'appuyer sur davantage de normes, un élément important dans des écosystèmes diversifiés, mais il permet aussi de s'engager plus directement avec toute une gamme de produits Microsoft. Cette approche entièrement centrée sur le PaaS (Platform-as-a Service) nous permet d'accélérer le développement d'applications spécifiques pour nos clients en fonction de leur domaine d'activité, de stimuler la productivité, de réduire les délais de commercialisation et de limiter le chevauchement des tâches ».

Une évolution très prudente vers le cloud

Cependant, Angela Eager, directrice de recherche pour le cabinet d'analystes TechMarketView, n'est pas très convaincue par ce partenariat. Selon elle, cette stratégie ne donne pas le sentiment que Sage va fortement s'engager pour le cloud dans le futur et ni qu'il offrira une large gamme de produits pour le cloud. « Sage reste un acteur prudent. Voilà plusieurs années qu'on attend à ce que l'éditeur fasse une entrée dans le cloud et prenne des engagements en conséquence, mais il ne semble toujours pas avoir le courage de franchir le pas », a déclaré Angela Eager. « Et il en paye le prix : au cours des dernières années, sa croissance au Royaume-Uni a été laborieuse - de l'ordre de 3 à 5% - et nous ne pensons pas que cela puisse changer, à moins d'un changement radical dans sa stratégie ».

Toujours selon Angela Eager, « ce partenariat va pousser Sage vers le cloud, mais l'évolution est lente et l'approche fragmentaire. Sage sélectionne les applications qu'il va rendre disponibles dans le cloud et Azure va y ajouter sa plate-forme de livraison, différente et séparée. Sage a toujours l'air de s'engager à moitié dans le cloud, et il manque à l'éditeur une stratégie cohérente ».

(...)

(02/05/2012 10:44:52)

Une solution SaaS pour assurer le partage des documents techniques chez l'Urbaine de Travaux

Partie du Groupe Fayat (18 000 collaborateurs, 3 milliards d'euros de CA), l'Urbaine de Travaux génère un chiffre d'affaires annuel de 170 millions d'euros à 60% dans les travaux publics et à 40% dans la construction de bâtiments sur tous les continents au travers de 120 filiales autonomes. Pour ses chantiers, l'entreprise doit échanger et partager de grandes quantités de documents volumineux, techniques (plans AutoCAD, notices, plannings...) ou non (photographies d'avancement de chantier, bordereaux...). Beaucoup de ces documents sont, de plus, confidentiels. Enfin, les responsables de chantiers ne sont pas des informaticiens et doivent disposer des informations utiles de la manière la plus simple possible.

Pour atteindre ses objectifs de façon plus efficace qu'avec des échanges de supports physiques, la société a eu recours à une solution de stockage, partage et collaboration en ligne en SaaS, iExtranet d'Oodrive. Cette solution propose un viewer en ligne pour les principaux formats utilisés (AutoCAD, PDF, OpenDocument, OpenXML...) et facilite les mises-à-jour, les copier-coller, etc. Chaque document peut, de plus, être protégé par un cryptage et partagé selon les désirs de son administrateur propre. Le coût du projet n'a pas été révélé. (...)

(30/03/2012 15:27:55)

Preuve électronique : Google ajoute l'option e-discovery à ses apps

Les entreprises utilisant la suite de logiciels Google Apps disposent maintenant d'un service de e-discovery, baptisé Apps Vault. Celui-ci leur permettra de rechercher, dans le cadre de procédures judiciaires, des éléments de preuve ayant transité par la messagerie Gmail. La recherche de ces informations peut aussi s'opérer dans les sessions de messagerie instantanée associées à Gmail dont la trace aura été conservée.

Ce service optionnel est facturé 5 dollars par mois et par utilisateur. Il s'adresse donc aux entreprises qui veulent pouvoir retrouver facilement des informations à produire au tribunal en cas de procédures de « Discovery », une phase d'investigation et d'instruction préalable au procès civil ou commercial aux Etats-Unis (*). Le service capture, indexe et archive automatiquement e-mails et discussions instantanées ('chat') réalisé à partir des Apps. Chez Google, le responsable du service, Jack Halprin, explique qu'on peut ainsi, lorsque cela s'avère nécessaire, effectuer des recherches sur les termes, les dates, les expéditeurs, les destinataires et les libellés. Lancé aux Etats-Unis et en Amérique latine, Apps Vault sera disponible en Europe dans quelques semaines.

La firme de Mountain View insiste sur le fait que son service s'installe en quelques minutes en le comparant aux solutions traditionnelles de e-discovery proposées par les spécialistes de la gestion de contenus d'entreprise (ECM, Enterprise content management). Outre Gmail, les Googles Apps pour les entreprises incluent Talk, Calendar, Docs et Sites.

(*) En France, la CNIL rappelle en quoi consiste la procédure de e-discovery dans sa délibération n°2009-474 du 23 juillet 2009 portant recommandation en matière de transfert de données à caractère personnel dans cette situation.

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(30/03/2012 11:26:15)

Oracle étoffe son offre dans la santé avec ClearTrial

Ce n'est pas la première fois qu'Oracle procède à des acquisitions dans le domaine de la santé et, plus précisément, dans celui des essais cliniques. En avril 2010, le groupe californien avait ainsi racheté pour 685 millions de dollars l'éditeur Phase Forward, situé sur la côte Est des Etats-Unis. Un an plus tôt, il avait déjà ajouté à son catalogue les solutions de Relsys, un éditeur californien spécialisé dans les solutions de pharmacovigilance. Cette fois, il rachète ClearTrial, une société qui propose des applications de gestion des tests cliniques disponibles en mode SaaS (software as a service). Le montant et les termes de la transaction n'ont pas été précisés. Celle-ci devrait être finalisée au cours de ce premier semestre.

Le coût des essais cliniques est à la hausse et les logiciels de ClearTrial vont apporter à l'offre d'Oracle des capacités supplémentaires d'analyse budgétaire et prévisionnelle pour essayer de diminuer ces dépenses, explique l'éditeur dans un communiqué. Les solutions ainsi acquises sont complémentaires aux produits qu'il possède déjà, ajoute-t-il en affirmant aussi que les investissements réalisés par les clients de ClearTrial seront préservés. Parmi les entreprises utilisatrices figurent quelques-uns des grands groupes pharmaceutiques mondiaux. On y trouve notamment l'Américain Genentech (du groupe suisse Roche) et Astra-Zeneca (fusion en 1999 du Suédois Astra et du Britannique Zeneca).

Un marché en croissance qui génère de solides marges

Pour l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, les rachats de ces trois éditeurs spécialisés illustre l'intention d'Oracle de couvrir le secteur de la santé de bout en bout, depuis la recherche sur les médicaments jusqu'à la gestion du dossier de santé des patients. Selon lui, l'éditeur devrait continuer à faire des acquisitions dans ce secteur, compte tenu de la croissance de ce marché entraîné par le vieillissement de la population et les marges importantes qu'il génère. Cette stratégie fournit aussi à Oracle l'occasion de vendre sa base de données et ses suites de gestion intégrées (il possède plusieurs ERP à son catalogue, dont une offre en mode SaaS, Fusion Applications, qu'il a commencé à commercialisé au cours des derniers mois) aux professionnels de la santé. Une stratégie qu'il met en oeuvre sans faillir depuis une dizaine d'années maintenant dans différents secteurs d'activité.

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(20/03/2012 09:48:29)

Un serveur vocal interactif en mode SaaS au centre Pompidou

Le Centre National d'Art et de Culture Georges Pompidou, rue Beaubourg à Paris, est une institution culturelle vouée à la création moderne et contemporaine associant les arts plastiques, le théâtre, la musique, le cinéma, la littérature... Cet établissement culturel reçoit en moyenne 900 appels téléphoniques par jour pour obtenir toutes sortes d'informations pratiques sur ses expositions et performances. Devant la croissance du flux d'appels entrants, l'équipe de six téléconseillers ne suffisait plus à la tâche.

Le Centre Pompidou a donc choisi de déployer un serveur vocal interactif (SVI). Après appel d'offres, l'établissement a choisi une solution SaaS afin de se concentrer sur son métier, point qui a été particulièrement apprécié. En l'occurrence, il s'agit de celle proposée par Diabolocom.

Une navigation par reconnaissance vocale

Le prestataire a conçu en moins de trois mois l'ensemble du paramétrage du service, en particulier l'arborescence de choix pour les appels entrants qui peut aboutir sur un annuaire des collaborateurs de l'établissement. La navigation dans l'arborescence s'effectue par reconnaissance vocale.

Installée en janvier 2011,la solution aurait selon le fournisseur un taux de reconnaissance des commandes vocales de 90%. Les appels non-reconnus sont dirigés vers les téléconseillers. Le service est disponible en Français et Anglais. Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)

(09/03/2012 16:14:19)

Les entreprises plutôt satisfaites de leur ERP, selon un rapport de Panorama

Entre janvier et décembre 2011, le cabinet de conseil américain Panorama Consulting Solutions a recueilli les témoignages de 246 entreprises ayant mené un projet d'ERP dans 64 pays (un peu moins d'un tiers des répondants se situaient en Amérique du Nord*). De façon classique, ce sont principalement des modules de comptabilité/finances, de gestion des ventes/commandes/stocks et de paie/RH qui ont été installés. S'y ajoutent des modules de CRM, de gestion d'entrepôt, de production et de planification avancée.

Si la majorité des entreprises ayant répondu à l'enquête (81%) s'est déclarée globalement satisfaite de la solution ERP choisie, le niveau de satisfaction se réduit dès lors que les questions se précisent. « Les entreprises se font à elles-mêmes un grand tort si elles croient que la sélection du logiciel est la partie la plus difficile et que toutes les capacités du produit pourront être exploitées rapidement dès lors qu'elles ont effectué le bon choix », rappelle Panorama Software. « Le fait est que la plupart des ERP sont solidement conçus et personnalisables et qu'ils peuvent être ajustés pour s'adapter à la plupart des activités. C'est au moment de la mise en oeuvre que les taux de satisfaction commencent à baisser ». Près de 60% des répondants se disent satisfaits (ou très satisfaits) de la mise en oeuvre du fournisseur, ainsi que des fonctionnalités et de la facilité d'utilisation. En revanche, ils ne sont que 40% à le dire pour la documentation fournie par le vendeur et pas davantage à être satisfaits de la flexibilité avec laquelle les changements peuvent s'effectuer dans le logiciel.

Une gestion du changement toujours difficile

Plus de 40% des répondants ont indiqué qu'ils avaient dû modifier leurs processus métiers pour s'adapter aux fonctionnalités de l'ERP, contre 27% ayant personnalisé l'ERP pour qu'il se conforme à leurs processus. Panorama montre que, lorsque certains processus métiers constituent un facteur différentiant pour l'entreprise, c'est le logiciel qu'il faut pouvoir adapter pour protéger cet avantage compétitif.

Le rapport du cabinet montre également que la gestion du changement reste un point délicat. Selon les réponses collectées, 63% des entreprises ont rencontré des difficultés dans ce domaine, jugeant cette étape difficile (48%), voire très difficile (15%). Panorama rappelle que ces questions doivent être soulevées très tôt dans le déroulement du projet pour limiter les dépassements de coût et de délais et prévenir les échecs de mise en oeuvre. Le cabinet souligne la nécessité de mettre à plat les processus métiers et d'identifier les domaines qui vont être modifiés afin d'éliminer les imprévus. Ce « blueprint » aide les entreprises à déterminer quels sont les rôles qui seront modifiés et à quel moment communiquer auprès des salariés concernés.

Le sponsoring des dirigeants reste primordial

Le soutien de la direction au projet reste primordial. Selon Panorama, 29% des répondants à l'enquête menée ont indiqué qu'ils n'avaient pas bénéficié de l'engagement de cadres dirigeants. Une situation qui augmente sensiblement les risques d'échec. A l'inverse, un fort sponsoring de la direction, une modélisation adaptée (blueprint) et un plan de formation ciblé des utilisateurs contribuera  à minimiser les difficultés pendant la mise en oeuvre. Pour cette dernière, 34% des entreprises disent avoir choisi un « big bang » (la mise en production de l'ERP se fait d'un seul coup à l'échelle de l'entreprise ou de plusieurs départements), tandis que 24% ont choisi une approche par modules, 13% par zones géographiques et 10% par départements de l'entreprise. Les 20% restants ont misé sur une approche hybride.
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Le rapport de Panorama indique par ailleurs que 57% des entreprises ont supprimé totalement l'accès à l'ancien système de gestion après la bascule tandis que 43% ont maintenu un accès parallèle après la mise en production. Le cabinet fait remarquer que la seconde solution peut créer des problèmes de résistance au changement.

La mise en place d'un ERP est un projet coûteux. Il est donc important d'en comprendre les bénéfices financiers et les délais dans lesquels ils seront obtenus. Si les gains potentiels n'ont pas été identifiés, il sera difficile de mesurer l'impact financier global. Panorama Consulting souligne l'intérêt d'établir un retour sur investissement. Les deux bénéfices le plus souvent cités par les répondants avec la mise en place de l'ERP concernent la disponibilité de l'information (75%) et l'interaction améliorée à travers l'entreprise (60%). Ils évoquent aussi une meilleure interaction avec les clients (35%) et les fournisseurs (23%), une réduction des dépenses opérationnelles (35%) et des coûts de la IT (31%). Dans l'ensemble, 50% des entreprises sondées disent avoir réalisé plus de la moitié des bénéfices prévus et 44% moins de la moitié (dont 17% en ayant réalisé moins de 30%).

Un budget respecté pour 33% des répondants

Le budget a été respecté pour 33% des répondants et dépassé pour 56% (de plus de 50% pour 6% d'entre eux), généralement en raison de l'extension du périmètre initial du projet. C'est une amélioration par rapport à l'enquête « 2011 ERP Report » faisant apparaître un dépassement pour 74% des projets en 2010, note le cabinet de consultants. En 2011, 10% des répondants disent par ailleurs n'avoir pas atteint le budget planifié. En général, les dépassements tournent autour de 2 millions de dollars pour des projets atteignant en moyenne 10,5 millions de dollars. Un investissement recouvré par 70% des répondants, en un à cinq ans, ou au-delà selon les cas. En revanche, près de 30% disant n'avoir pas récupéré les coûts du projet ERP. Une situation liée à l'analyse de rentabilité, estime Panorama. Ces entreprises ne sont pas en mesure d'identifier où et quand elles vont récupérer leur investissement si elles n'ont pas identifié les gains de productivité dès le départ. Cela peut aussi être la conséquence d'attentes irréalistes compte tenu des délais et du budget impartis.

Côté délais, justement, 38% des répondants déclarent avoir été dans les temps et 8% plus rapides que prévus. Les autres ont dépassé leurs prévisions de délais de 25% à plus de 50%.

Pour plus de la moitié des entreprises, les ERP ont été installés sur site (on-premise). Pour 21% il s'est agi d'infogérance traditionnelle. Mais 16% ont tout de même misé sur une solution en SaaS (software as a service). Près de 40% des répondants ont ajouté à l'entreprise des développements réalisés par des tierces-parties (éditeurs indépendants, VAR...). Enfin, pour 21% des entreprises, l'ERP a été fortement personnalisé. Mais pour la majorité (70%), il l'a été assez peu et pas du tout pour 11%.


(*) Les entreprises ayant répondu à Panorama évoluent dans surtout dans l'industrie, les services, le BTP, les transports, la communication, le commerce de gros, la finance, l'assurance et le secteur immobilier.

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(06/03/2012 17:20:30)

SAP annonce une version OnDemand de Business One

Chez SAP, la fièvre du cloud se propage jusqu'à Business One, cette suite intégrée pour petites entreprises entrée au catalogue il y a dix ans. Sur le Cebit de Hanovre, l'éditeur a mis l'accent sur la prochaine disponibilité de la version OnDemand du produit, sur la base d'une tarification mensuelle. Contrairement à ce qu'il fait avec l'autre suite intégrée pour PME, Business ByDesign, ce n'est pas lui qui héberge Business One OnDemand. SAP s'appuie ici sur des partenaires certifiés qui assurent l'hébergement. Ce matin, l'éditeur a communiqué le nom de six d'entre eux parmi lesquels le Français itelligence, l'Espagnol Seidor, le Tchèque Versino et l'Américain Virtustream, mais aussi Hungarian Telecom et Singtel, basé à Singapour.

PME, un marché relativement inexploité sur le SaaS

Avec Business One OnDemand, SAP dit vouloir proposer aux PME une offre de gestion complète et facile à exploiter en ligne, mais surtout, mise à disposition à un coût prévisible. L'éditeur cite Ray Boggs, vice-président d'IDC, qui estime que les petites entreprises constituent encore un marché relativement inexploité pour les solutions hébergées proposées en mode SaaS (software as a service). « Les clients peuvent vouloir choisir un modèle de déploiement dans le cloud ou le combiner avec leurs installations sur site et ne pas devoir investir en une seule fois », explique SAP dans un communiqué. Il rappelle aussi que ce mode de fonctionnement permet de ne pas recruter de ressources IT en interne.

Business One regroupe des fonctions financières et comptables, de gestion de la production et des stocks, de gestion des relations avec les clients (CRM), de prise en charge des achats. Il inclut aussi des outils de reporting. Sa version OnDemand sera exclusivement disponible via son écosystème de partenaires.

La semaine dernière, c'est Cegid, l'un des principaux éditeurs français de solutions de gestion pour PME, qui annonçait avoir choisi le cloud privé d'IBM pour y migrer l'offre SaaS qu'il propose déjà depuis plusieurs années.

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(01/03/2012 17:30:03)

Cegid choisit le cloud privé d'IBM pour son offre SaaS

C'est une mutation purement technologique et un évènement dans le développement du SaaS en France. Cegid, proche de Microsoft ou d'Orange sur de nombreux dossiers (*), vient de signer avec IBM France pour un cloud privé. Cegid disposait pourtant de sa propre plate-forme. Mais les moyens financiers nécessaires à un éditeur pour se développer en SaaS (software as a service) n'étant plus à sa mesure, Cegid a décidé de choisir un partenaire et opté pour IBM, ses capacités d'hébergement et sa sécurité.

Actuellement, le SaaS chez Cegid représente 30 000 utilisateurs, sur un total de 400 000 auxquels s'adresse l'éditeur. C'est 20 000 TPE, 650 grands comptes et ETI, 350 collectivités locales. Ces clients ne seront pas touchés par l'accord signé entre Cegid et IBM, l'opération promet d'être transparente pour les utilisateurs. Un an a été nécessaire aux deux parties pour finaliser le projet. La migration des applicatifs se fera en milieu d'année 2012. Cegid va arrêter son contrat avec l'hébergeur redondant qui doublait sa propre plate forme issue de CCMX (**). Il proposera des services en SaaS sous le nom de « nuage Cegid ».

IBM France au plus haut niveau

Du côté d'IBM France, l'initiative est suivie au plus haut niveau, puisqu'Alain Bénichou en personne, le Pdg, a présenté l'accord aux côtés de Jean-Michel Aulas, président de Cegid, et de Patrick Bertrand. « Pour des infrastructures complexes, il faut se préparer, souligne Alain Bénichou, nous avons investi 300 millions de dollars en 2009, en datacenter et en infrastructure de cloud, sur le marché français. Nous sommes prêts, avec, je n'hésite pas à le dire du made in France, une offre franco-française, faite par IBM France. Même l'électricité est française, même si elle est plus chère qu'ailleurs », lance le patron d'IBM France, toujours un peu provocateur. « Le cloud, c'est investir dans le béton, certains veulent se le faire payer par l'Etat, car la facture est conséquente. Nous, nous avons investi en propre ».

Alain Benichou, PDG d'IBM France
Alain Benichou, PDG d'IBM France (crédit photo : D.R.)

Autre point clé, celui de la sécurité. Un point vital pour les clients comme pour les prestataires en SaaS. Selon Alain Bénichou, cinq points sont importants : l'identité des personnes, celle des données, des applications, la sécurité des réseaux, celle des infrastructures serveurs. « Cet aspect sécurité est d'autant plus crucial pour nous que nous travaillons essentiellement avec des experts comptables et des collectivités locales », souligne Jean-Michel Aulas, c'est un critère prioritaire pour nos clients et la clé du développement du SaaS. »

Jean-Michel Aulas, président de Cegid
Jean-Michel Aulas, président de Cegid (crédit photo : D.R.)

Un triple objectif pour Cegid

Pour les dirigeants de Cegid, un triple objectif est tenté : satisfaire les actionnaires en valorisant le développement de la société sans investissement trop lourd ; s'adosser à un partenaire de premier plan pour consolider les offres en SaaS, conquérir de nouveaux clients et amplifier son avantage par rapport à ses concurrents ; se développer à l'international où Cegid a toujours été timide.

Quant aux  concurrents de Cegid, pour aller dans le Saas, ils devront mettre le prix, c'est-à-dire se doter en propre d'une infrastructure ou nouer un accord avec un partenaire de type IBM. Le défi est de taille. Cegid et IBM ont  négocié pendant un an, le projet prend du temps, et Cegid avait déjà une forte expérience du SaaS et avant lui de l'ASP (**). Cet accord devrait permettre à Cegid de tenir ses rivaux un peu plus à distance.

(*) Cegid intègre de longue date ses solutions avec les outils Microsoft, plus récemment l'offre en SaaS de Cegid est disponible sur Business VPN d'OBS.

(**) Au mois de juin 2004, Cegid rachetait son concurrent français CCMX, outre la complémentarité des offres, l'opération lui apportait une plateforme d'hébergement. On parlait à l'époque d'ASP et non pas de SaaS. Cegid développait ensuite des offres, Cegid Sourcing, puis Cegid on demand, sur ses différents secteurs d'activité. En mode SaaS, ces applications représentent une part de plus en plus importante de son chiffre d'affaires : 16,3 M€ en 2010, 20 M€ en 2011.
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(29/02/2012 15:34:46)

Oracle détaille à son tour sa stratégie pour Taleo

SAP ayant présenté la semaine dernière sa feuille de route pour SuccessFactors, l'offre de gestion des ressources humaines en SaaS qu'il a rachetée, Oracle n'a pas tardé à expliquer ce qu'il comptait faire avec Taleo, offre concurrente en cours de rachat.

Il s'agit pour chacun d'eux de transactions significatives. Pour acquérir ces spécialistes de la RH dans le cloud, SAP a déboursé 3,4 Md$ et Oracle propose de payer 1,9 Md$ pour récupérer Taleo. Ce dernier va lui apporter des applications de gestion du recrutement et de l'accueil des employés. Oracle pourra les vendre à sa base installée ou à des entreprises qui n'utilisent pas encore ses logiciels. Taleo lui amènera des équipes qui connaissent le marché du SaaS (software as a service), ce qui renforcera sa pertinence dans ce domaine. SAP récupère des avantages similaires avec SuccessFactors.

Analyse prédictive pour retenir les hauts potentiels

Vendredi dernier, Mark Hurd, président d'Oracle, a déclaré au cours d'un webcast que lorsque l'acquisition de Taleo serait réalisée, Oracle disposerait de l'offre la plus large dans le cloud. L'offre rachetée se raccorde directement à l'application Fusion HCM (Human Capital Management) dans le cloud, a-t-il ajouté. 

Oracle veut offrir à ses clients une suite complète d'applications RH qui comprend des fonctions de BI embarquées, de réseau social et de mobilité, a confirmé Thomas Kurian, vice-président exécutif, responsable du développement produit chez Oracle. Il explique comment les produits de Taleo vont fonctionner avec les solutions maison. Les clients pourront « organiser, prévoir et rechercher leurs ressources de façon optimale ». Ils accéderont à l'analyse prédictive pour identifier les collaborateurs à haut potentiel qui risquent de quitter l'entreprise. Pour les retenir, ils pourront combiner le recours aux outils de Taleo et d'Oracle permettant de gérer les plans de carrière et les rémunérations. 

Taleo sera intégré dans Oracle Public Cloud

Pour la partie gestion du recrutement et accueil des employés dans l'entreprise, ce sont les logiciels de Taleo qui seront mis en avant par Oracle, selon la présentation de Thomas Kurian. Pour les logiciels de gestion de la performance, l'éditeur prévoit en revanche d'unifier l'offre de Taleo et la sienne en un seul produit et de proposer à tous les clients une mise à jour uniformisée. Taleo sera intégré dans le cloud public d'Oracle sur lequel fonctionne son offre Fusion HCM. Cela apportera aux applications de Taleo des capacités supplémentaires de gestion des identités et des données, ainsi que d'autres fonctions analytiques, a expliqué Thomas Kurian.

A plusieurs reprises, les responsables d'Oracle ont souligné que Taleo Business Edition, qui s'adresse à de plus petites entreprises, continuera à être proposé et maintenu. Ils entendaient ainsi rassurer les clients sur cette version de l'offre dans la mesure où Oracle insistait surtout sur la façon dont la version Enterprise de Taleo allait se combiner avec ses propres produits, a expliqué Lisa Rowan, analyste d'IDC, à nos confrères d'IDG News Service.

Thomas Kurian a aussi insisté sur le fait qu'il serait toujours possible d'exploiter ces logiciels de gestion du talent avec d'autres suites RH que celle d'Oracle. Cela reflète l'inquiétude de l'éditeur de perdre les clients qui utilisent actuellement Taleo avec les applications RH de concurrents comme SAP, estime l'analyste d'IDC.

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(22/02/2012 10:43:49)

Pour mieux gérer ses achats, UniH.A. a choisi la solution en mode SaaS

Le groupement de coopération sanitaire (GCS) Uni.H.A regroupe 54 établissements hospitaliers ou hospitalo-universitaires français dont il est, en quelque sorte, une centrale d'achats coopérative. Ce GCS a réalisé pour 1,5 milliard d'euros d'achats en 2011 sur les 7 milliards d'euros réalisés par l'ensemble de ses membres. Il souhaitait développer une gestion de ses achats plus professionnelle, formalisée et reliée à la logistique afin de générer des gains de productivité.

A l'issue d'un appel d'offres, Uni.H.A a choisi de se doter de la plate-forme de gestion des achats en mode SaaS de Hubwoo. Celle-ci est basée sur les modules sourcing, CLM et SRM de SAP auxquels s'ajoutent des modules propres de gestion de catalogues et de gestion de paiements. 14 des membres d'Uni.H.A utilisaient la solution AchatPro rachetée par Hubwoo. Ils vont basculer sur la nouvelle offre SAP dès 2011. L'ensemble des membres d'Uni.H.A basculeront sur la nouvelle plate-forme dans les mois à venir. (...)

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