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(16/02/2012 10:11:25)
Les éditeurs du Syntec Numérique publient le Livre noir et blanc du logiciel
« Il y a dix ans en arrière, la R&D dans une automobile était liée à sa fabrication, maintenant, 25% de cette R&D vient des logiciels informatiques » a expliqué Bruno Vanryb, président du collège éditeurs du Syntec Numérique et PDG d'Avanquest, lors de la présentation du livre noir et blanc du logiciel. Il replace ainsi le secteur de l'édition de logiciels dans son nouveau contexte. Un secteur qui touche désormais toutes les activités de la société, et doit être mieux reconnu.
Toutefois, ce secteur souffre de blocages. Avant tout sa dispersion entre de multiples entreprises trop faibles en taille. La France compte 3 200 éditeurs, mais 63% d'entre eux réalisent moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. 30% se situent entre 10 et 50 ME, 4% entre 50 et 100, 3% seulement au-delà de 100 ME de CA annuel. Dès qu'ils grandissent, ils se font racheter. Passer de PME à ETI (entreprise de taille intermédiaire) est donc problématique.
L'équipe de Bruno Vanryb propose d'abord la création d'un statut de « société créatrice de logiciels ». Les éditeurs informatiques relèvent en effet, du point de vue juridique et fiscal, de différents statuts : entreprise de croissance, société industrielle, activité de R&D. Ce nouveau statut serait une transformation de celui actuel de JEI. Le Syntec Numérique travaille depuis des mois sur ce projet. Il faudrait avoir 500 salariés et 20 ans d'existence pour y accéder. Le segment visé est bien celui des PME voulant devenir ETI, donc grandir en taille.
Les entrepreneurs forment les entrepreneurs
Le Livre noir et blanc insiste ensuite sur la formation marketing des chefs d'entreprise. Un vieux problème très français, nous sommes plus techniciens que vendeurs. La solution ? Des formations packagées dispensées (il reste juste à trouver un accord avec l'Education Nationale) aux futurs chefs d'entreprise. Elles seraient livrées par les actuels patrons des entreprises d'édition informatique.
Et comme un dialogue avec l'Education Nationale ne lui suffit pas, le Syntec Numérique en ajoute un second, pour définir une filière de formation dédiée aux métiers du logiciel. Ils sont en effet mal reconnus dans leurs nouveaux développements (le web en particulier) et peut adaptés aux applications concrètes. Des cursus ciblés, une gouvernance partagée avec l'Education nationale (mais si, mais si, le Syntec Numérique en rêve), une meilleure visibilité des éditeurs auprès des étudiants sont envisagés.
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Le Syntec Numérique veut également simplifier l'accès aux multiples aides dispensées par les différents services de l'Etat. Oseo, Régions, Caisse des dépôts « baladent » les entreprises d'un guichet à l'autre, d'un formulaire au suivant, et d'un interlocuteur à son homologue. Le Syntec Numérique propose un guichet unique de toutes les aides et surtout, associée à ce guichet, une équipe formée pour ce type de mission.
Des pôles de compétitivité incomplets
Enfin, le syndicat aimerait développer des écosystèmes du logiciel. Les pôles de compétitivité existent bien, mais le Syntec Numérique les trouve incomplets. Il manque les organismes de financement, les universités et grandes écoles, et ils fonctionnent indépendamment les uns des autres, trop localement. Contrairement aux organismes américains, Silicon Valley, par exemple, les grands acteurs ne passent pas commande aux petits acteurs. Ils s'ignorent. Le Syntec Numérique propose donc de revoir la conception des écosystèmes pour regrouper tous les acteurs du logiciel, leur donnant une plus grande dynamique et une meilleure visibilité en France comme à l'international.
Bref, le Syntec Numérique veut expliquer aux candidats aux présidentielles : « tenez compte de nos propositions, c'est bon pour la croissance ». Après sa présentation, Bruno Vanryb dialoguait d'ailleurs avec les représentantes des deux principaux candidats (***). Et il est allé beaucoup plus loin que ses propositions, expliquant que l'expansion de l'industrie du logiciel permettrait de mieux accueillir, dans la vie active et dans la société en général, les nouvelles générations, particulièrement la génération « Y ». A condition de dépasser ses blocages et que le futur Président l'y aide. C'est la raison d'être de ces cinq propositions (****).
(***) Laure de la Raudière pour l'équipe Sarkozy et Fleur Pellerin pour celle de Hollande.
(****) Le Syntec Numérique a par ailleurs avancé dix propositions, mais son collège éditeurs voulait souligner l'importance de son secteur (et ne pas laisser l'Afdel, qui le lui rend bien, seule en piste) avec ses propres propositions au nombre de cinq.
Gestion des RH : Oracle réplique à SAP/SuccessFactors en achetant Taleo
Oracle débourse 1,9 milliard de dollars pour mettre la main sur Taleo, éditeur spécialisé dans les solutions de gestion des talents et de recrutement des collaborateurs. Les applications de Taleo sont proposées en mode SaaS (software as a service). La capitalisation boursière de la société avoisinait hier les 1,62 Md$. Au 30 septembre dernier, sur les neuf premiers mois de son exercice fiscal, l'éditeur avait réalisé un chiffre d'affaires de 224 millions de dollars, soit une progression de 32% sur un an.
Cette proposition de rachat se présente comme une réplique directe à l'offre faite il y a deux mois par SAP à l'éditeur SuccessFactors, un concurrent de Taleo. L'opération de rachat de SuccessFactors, pour un montant de 3,4 Md$, est en cours d'examen.
Combiner l'offre de Taleo avec celle du cloud public d'Oracle ?
Oracle considère que la gestion du capital humain est devenue un domaine stratégique, ainsi que l'a souligné Thomas Kurian, l'un de ses dirigeants, vice-président exécutif, responsable du développement des produits. Les solutions cloud de Taleo sont un apport important au cloud public d'Oracle, a-t-il indiqué en faisant référence à l'offre annoncée par l'éditeur de Redwood lors de sa conférence OpenWorld 2011 en octobre dernier. Cette offre de cloud public comporte déjà des fonctions de gestion des employés : organigramme, annuaires, paie, fonctions d'analyse.
L'acquisition de Taleo, encore soumise à l'approbation des actionnaires, devrait être réalisée d'ici la fin du semestre. Le conseil d'administration de l'éditeur de logiciels RH a approuvé unanimement l'opération. Il reste maintenant à déterminer de quelle façon l'offre acquise va s'articuler avec celle d'Oracle en mode SaaS.
Taleo compte parmi ses clients des sociétés comme Alcatel-Lucent, Areva, Acxiom, HP, IBM, Merck et Point P.
Alfresco 4.0 en route pour le Cloud
Anticipant son offre SaaS de gestion de contenu sur la base de son logiciel Open Source, Alfresco a amélioré son produit éponyme de façon à permettre la collaboration entre plusieurs clients et l'interaction avec un large éventail de facteurs de forme, comme l'a annoncé l'éditeur. « Alfresco Enterprise 4.0 est l'élément fondamental de notre stratégie cloud, » a déclaré Todd Barr, responsable marketing de l'entreprise. Le vendeur se prépare à offrir son système de gestion de contenu (SGC) ou Content Management Software (CMS) en mode SaaS (Software as a Service) en avril ou, mai de cette année.
Disponible depuis hier, la version 4.0 d'Alfresco offre un certain nombre de fonctionnalités et d'améliorations destinées à rendre le logiciel plus convivial dans le cloud. « Notamment, le logiciel est accessible depuis les terminaux mobiles, il comporte une interface de type navigateur plus souple, plus des améliorations de performance dans le back-end, » a déclaré le responsable marketing. Désormais, Alfresco est accessible avec les clients pour iPhone et iPad. Les utilisateurs peuvent lancer un processus, annoter, éditer et enregistrer des documents qui se trouvent dans un référentiel Alfresco. Les entreprises peuvent aussi développer des connecteurs pour d'autres clients mobiles.
Plus de liens vers les réseaux sociaux
L'interface utilisateur a été améliorée et affiche un design plus « Web 2.0 ». Comme sur Facebook, les utilisateurs peuvent désormais cliquer sur un bouton pour dire qu'ils approuvent ou qu'ils aiment tel ou tel contenu particulier. Et comme sur Twitter, il est possible de suivre d'autres utilisateurs. Ils peuvent désormais publier directement du contenu sur des sites de réseautage social comme YouTube, LinkedIn, Flickr et Facebook. Le vendeur prévoit également une intégration avec le service de stockage en ligne DropBox un peu plus tard cette année. L'interface, qui est accessible via un navigateur Internet, permet désormais de déplacer les fichiers par glisser-déposer à l'endroit souhaité. Il est aussi possible d'afficher l'aperçu d'un plus grand nombre de types de fichiers.
En back-end, plusieurs aspects d'Alfresco 4.0 ont été repensés pour rendre la collaboration plus efficace dans un environnement multitenant. Les administrateurs peuvent désormais sortir de l'application les outils de collaboration Alfresco Share et Alfresco Index Server, et les exécuter sur des serveurs séparés, ce qui peut augmenter la vitesse d'exécution en cas de déploiements importants. Ou encore, les administrateurs peuvent configurer plusieurs instances d'Alfresco et les exécuter côte à côte. Le vendeur a aussi revu une partie du code, ce qui apporte selon lui des améliorations en terme de performance. Le contenu peut être aussi téléchargé trois fois plus vite. Selon le vendeur, les requêtes du tableau de bord sont accélérées d'un facteur 10, et les bibliothèques de documents sont chargées 25 à 50 fois plus rapidement. « Cette version du logiciel va servir de base pour faire tourner le service SGC d'Alfresco dans le cloud, » a déclaré Todd Barr. A l'heure actuelle, l'offre hébergée d'Alfresco tourne sous forme de bêta privée et le vendeur prévoit de commercialiser son offre dans les mois à venir.
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Parmi les utilisateurs possibles du service cloud, Afresco vise les entreprises qui utilisent déjà son logiciel en interne, mais ont besoin de rendre certains documents disponibles à l'extérieur de leur pare-feu pour faciliter la collaboration entre les salariés, et pour ses employés travaillant à l'extérieur de l'entreprise, » a déclaré le responsable marketing. Le vendeur va aussi lancer un service de synchronisation qui permettra aux entreprises de faire circuler leurs contenus entre les déploiements en interne et l'offre hébergée.
Introduit en 2005, Alfresco est un SGC Open Source. Alfresco Enterprise est la version commerciale d'Alfresco Community, téléchargeable gratuitement, et dont la version 4.0 est sortie en octobre dernier. L'édition Enterprise offre toutes les fonctionnalités de l'édition communautaire, plus un certain nombre d'outils de gestion supplémentaires, » a expliqué Todd Barr.
Le prix d'Alfresco 4.0 démarre à 20 000 dollars environ. Il augmente en fonction du nombre de processeurs utilisés.
(...)(02/02/2012 16:52:57)Attention au prix des outils BI en mode SaaS
Le développement des demandes de cloud ou de SaaS n'est pas une surprise. De plus en plus de responsables financiers ou informatiques sont tentés de faire appel à ce type d'offres pour répondre à une augmentation des besoins en Business Intelligence. Deux raisons à cela, les faibles couts de démarrage ou de déploiement et l'absence de compétences nécessaires en interne pour construire leurs propres solutions analytiques.
La migration des entreprises vers le cloud pour le décisionnel se fait très vite. Selon une étude Gartner, un tiers des personnes interrogées (1 364 responsables IT) prévoient d'utiliser des offres SaaS en matière de BI dans les 12 prochains mois pour certaines divisions métiers. Cependant, les directeurs financiers ont un peu de mal à savoir combien leur coutera au final l'utilisation de ces offres. Les logiciels achetés comme un service peuvent généralement être passés comme un investissement, plutôt qu'un achat d'actif dans les bilans financiers. Les acheteurs pensent souvent que le SaaS est cher, mais la réalité est plus compliquée. Le modèle de coûts de Gartner montre que le SaaS peut être moins cher au cours des cinq premières années, mais pas par la suite. Les avantages à long terme se trouvent ailleurs - notamment dans le flux de trésorerie et la réduction des coûts de support, indique l'étude.
« Les professionnels sont souvent frustrés par la longueur des cycles de déploiement, les coûts, la complexité des processus de mise à niveau des infrastructures informatiques demandés par les solutions de BI sur site » a déclaré James Richardson, directeur de recherche chez Gartner. « La BI dans le cloud est perçue comme offrant une vitesse de déploiement à faible cout, même si cela reste à prouver ». précise l'analyste. Il constate également que « si l'intérêt est croissant, le marché reste confus sur ce que sont les solutions SaaS et cloud dans le BI et ce qu'elles apportent ».
SAP France met l'accent sur les régions, les métiers et l'indirect
Quelques jours après l'annonce par SAP de ventes de logiciels en hausse de 22% sur 2011 au niveau mondial, à 3,97 milliards d'euros (sur un chiffre d'affaires total de 14,2 Md€), la filiale française de l'éditeur a présenté ses résultats et perspectives. Ces dernières années, le groupe allemand a diversifié et étendu son catalogue autour de l'ERP et de ses applications périphériques (relation clients et fournisseurs, PLM, etc.), tant sur le fonctionnel que sur les logiciels d'infrastructure : décisionnel, SaaS, mobilité, base de données... « L'agenda de SAP est basé sur l'innovation depuis trois ans, avec une rapidité de mise en oeuvre », a redit hier matin Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, en rappelant que l'offre HANA d'analyse en mémoire était rétrocompatible avec les applications installées. Pour le groupe, c'est le « lancement de produit le plus réussi », avec une courbe d'adoption supérieure à celle de SAP R/3, a-t-il souligné.
+14,5% sur les licences en France en 2011
La progression annuelle de 22% des ventes mondiales de licences (+25% à taux de change constant) tient compte de l'éditeur Sybase. Depuis son rachat en 2010, ce dernier fonctionne comme une entité indépendante, mais il va maintenant être intégré à SAP, en France aussi. Pour l'instant, Nicolas Sekkaki n'inclut pas cette activité dans ses chiffres. En 2011, la filiale qu'il dirige a enregistré une croissance de 14,5% sur ses ventes de licences (hors Sybase donc) et de 6,5% sur son chiffre d'affaires total (+8% sur les revenus combinés des licences et de la maintenance).
Si le 3e trimestre avait été remarquable sur les ventes de licences en France (+63%), le 4e affiche une croissance inférieure à 1% dans ce domaine. Néanmoins, « le volume s'est extrêmement bien tenu », insiste Nicolas Sekkaki en évoquant à l'appui « une dizaine de deals supérieurs à 1 million d'euros » sur les trois derniers mois de l'année. Il souligne de très bonnes performances sur le secteur Banque/Assurance (+76%), sur lequel SAP entend poursuivre fermement sa progression. « Nous commençons à entrer dans le 'core banking', mais c'est encore un long parcours en France pour SAP », reconnaît-il. Bons résultats aussi sur le Manufacturing (+56%), secteur historique de l'éditeur, et sur les biens de production et sciences de la vie (+24%).
+22% en région et davantage d'indirect
Le dirigeant français signale aussi une progression des ventes en région (+22%) avec « de nombreux winbacks en direct et en indirect ». L'an dernier, SAP France a remporté un à deux contrats supérieurs à 1 M€ par trimestre en région et réuni un millier de clients lors de son « world tour ».
La filiale veut augmenter la part de l'indirect dans ses ventes. Elle a atteint 100% sur les PME au 4e trimestre (à noter sur ce marché les bons résultats de l'offre Business One en 2011). Mais SAP veut aussi des partenaires sur le segment grands comptes. La progression de l'indirect y a été de 39,7% en 2011. « Nous avons vu revenir des intégrateurs se demandant comment ils pourraient travailler sur l'agenda innovation de SAP », note Nicolas Sekkaki. « Nous voudrions réaliser 30 à 40% en indirect en 2015 contre 10 à 20% actuellement ».
Installer HANA en deux à trois semaines
Pour mieux vendre les différentes applications (Lines of business), le dirigeant avait créé « de toutes pièces un département l'an dernier avec des commerciaux qui comprenaient les métiers ». Cette organisation a offert de très bons retours sur les solutions de manufacturing, de gestion du capital humain, du CRM et du procurement.
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Parmi les axes de progression, la filiale note la mobilité (2 M€ de chiffre d'affaires en 2011) et la partie Business Analytics, un peu en retrait l'an dernier. Trois affaires ont néanmoins été rapportées sur HANA qui a glané un chiffre d'affaires de 2 M€. Nicolas Sekkaki indique que 25 modules SAP pourront progressivement fonctionner avec l'appliance d'analyse en mémoire au cours de l'année. Les intégrateurs vont pouvoir exploiter HANA dans leurs appels d'offres « avec des facteurs disruptifs pour les clients », insiste le directeur général. Une offre qui pourra de surcroît être installée « en quinze jours à trois semaines chez nos clients », ajoute-t-il, SAP tablant sur un nombre croissant de mises en oeuvre rapide, en particulier via les offres de déploiement RDS (rapid deployment solutions) élaborées par ses équipes. En 2012, l'éditeur compte doubler son chiffre d'affaires sur les innovations HANA et mobiles dans le monde (160 et 110 M€ en 2011).
Une entité Database & Technology
Au sein des clients, la colère déclenchée il y a 3 ans par les tarifs majorés de la maintenance semble s'être tassée. Nicolas Sekkaki indique que l'enquête de satisfaction régulièrement menée donne pour la France 94% de clients satisfaits, avec le meilleur taux de rétention d'Europe pour l'Enterprise Support (près de 100%).
En 2012, la filiale française va se renforcer dans les trois à six mois avec les équipes de Sybase et créer une entité Database et Technology, aux côtés de l'activité Business & Analytics. « J'avais déjà préparé un département technologie avec une quinzaine de commerciaux [pour l'anticiper] », précise le dirigeant. « C'est important pour nos partenaires. Les spécialistes des bases de donnés ne sont pas les mêmes que ceux de l'ERP », insiste-t-il en rappelant l'ambition de SAP d'être 2e en termes de base de données d'ici 2015 au niveau mondial. Nicolas Sekkaki signale par ailleurs l'embauche de jeunes talents en 2011 et note que « beaucoup de gens frappent la porte de SAP », ce qui n'a pas été toujours le cas.
Réduire le ratio coût des licences/services
Sur la partie cloud, une organisation va regrouper les forces commerciales de Business ByDesign (*) et des offres « On Demand » dont StreamWorks, l'application collaborative. Rappelons que SAP est en cours de rachat de l'éditeur SuccessFactors, spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS.
En 2012, SAP France mise aussi beaucoup sur les offres applicatives (Lines of business). « Nous allons doubler la taille de ce département qui valorise la richesse latente des ERP de nos clients ». Des efforts supplémentaires seront de nouveau faits sur les régions. Enfin, dans le domaine des services, la filiale veut accompagner l'innovation au coût le plus réduit, en s'appuyant en particulier sur ses offres de déploiement RDS. Celles-ci sont développées par les équipes SAP, sous forme de propriété intellectuelle réplicable. Il en existe 57 pour l'instant au niveau mondial. « Cela fait bouger le ratio licences/services », souligne Nicolas Sekkaki (**). Nous voulons apporter de la valeur ». Avec un objectif clair : faire baisser le coût des solutions SAP.
Le dirigeant français rappelle par ailleurs que le support de la version ECC 6 de l'offre phare de SAP a été étendu jusqu'en 2020. Cette version s'appuie sur une technologie de web services qui permet ensuite aux clients d'évoluer à leur convenance en s'épargnant de lourds chantiers de migration.
En résumé, pour 2012, « le pipeline est bon, même s'il y a une incertitude sur l'avenir », estime Nicolas Sekkaki. Les clients font très attention à leurs dépenses mais « ils veulent dégager de l'efficacité opérationnelle ».
(*) Sur Business ByDesign, son offre de gestion en mode SaaS, SAP a atteint le mille et unième client au niveau mondial. Avec cette solution, l'éditeur cible désormais des PME un peu plus grosses qu'avant. Il vise 2 milliards d'euros sur ses activités 'On demand' en 2015.
(**) Le ratio coût des licences/coût du service est couramment de 1 pour 6 ou 7.
(...)(31/01/2012 17:26:46)Salesforce.com lance un service de help desk en mode SaaS
Desk.com, l'application mobile d'assistance en mode SaaS proposée par Salesforce.com, s'appuie sur l'acquisition en septembre dernier de Assistly. Elle peut être déployée en quelques jours, même par des entreprises qui ne disposent pas de spécialistes informatiques. L'application établit le lien avec les utilisateurs en détresse via les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Alex Bard, ancien PDG d'Assistly et maintenant en charge de Desk.com chez Salesforce.com, explique « les clients sont maintenant mobiles, connectés et dans un contexte international » et d'ajouter « il est donc essentiel d'adapter les logiciels de help desk aux réseaux sociaux ». La solution Desk.com permet donc aux entreprises d'intégrer Facebook et Twitter à leur service d'assistance pour répondre directement aux clients ou à l'utilisateur.
L'application mobile a été réalisée en HTML5 pour la rendre compatible avec plusieurs terminaux et OS mobiles. L'expérience mobile propose plusieurs fonctionnalités : l'envoi des réponses individuelles, modifier le statut du cas traité, changer la priorité des demandes, etc. Desk.com donne la possibilité aux entreprises de se constituer une base de connaissances sur les questions les plus fréquemment posées. Cette base pourra être interrogée par les clients pour résoudre leur problème sans intervention humaine.
Les prix de cette solution commencent à 49 dollars par agent et par mois (l'application mobile est incluse), avec un accès illimité. Salesforce.com propose également un tarif flexible de 1 dollar par heure et par agent. Desk.com sera disponible au cours du 1er trimestre 2012. Avec Desk.com, Salesforce.com entend concurrencer les outils de Zendesk qui intègrent aussi Facebook et Twitter. Le prix des solutions de Zendesk est de 20 dollars par an pour l'édition Starter (limitée dans les fonctionnalités) et de 99 dollars par utilisateur et par mois pour l'édition entreprise.
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Metaflows lance une plateforme SaaS pour unifier la sécurité réseaux
La startup Metaflows, basée à San Diego, a présenté une plateforme pour unifier la sécurité réseaux. MetaFlows Security System (MSS) comprend une partie logicielle installée en local sur des serveurs standards et un service cloud sur lequel sont stockés les résultats. Les capteurs de MSS enregistrent les événements sur le réseau local et transmettent les données correspondantes au cloud de MetaFlows où elles sont analysées et triées selon les priorités. Les clients peuvent consulter ces résultats à tout moment via une interface web sécurisée.
Les capteurs peuvent être déployées sur des matériels distincts ou être installés sur le matériel existant du client. Ils tournent sur une base Linux associant technologies propriétaire et Open Source. La partie logicielle comprend un système de détection des intrusions (Intrusion Detection System - IDS) BotHunter ; un logiciel de SRI International permettant d'éviter la prolifération de faux positif ; le système de prévention et de détection des intrusions Open Source Snort, parmi les plus utilisé à travers le monde, qui bénéficie des signatures génériques du projet Emerging Threats ; les extensions Flow, NetFlow, sFlow et cFow pour la surveillance du trafic sur le réseau ; des outils de gestion des historiques compatibles OSSEC (Open Source Security), plus les applications MetaFlows propriétaires. La startup propose également un forfait pour la mise en place d'un client « honeypot » qui agit comme un leurre pour les menaces sur le réseau interne, indispensable dans la détection et l'analyse des nouvelles menaces qui rôdent sur les réseaux informatisés. Cette fonctionnalité est optionnelle.
« Comparé aux produits IDS et IPS traditionnels, l'un des principaux avantages du système MSS est le faible coût de son déploiement et de son entretien, » a déclaré Livio Ricciulli, PDG de MetaFlows. Ces économies sont en parti dues à l'utilisation de logiciels Open Source, mais grâce également aux améliorations apportées par MetaFlows. C'est le cas par exemple des modifications réalisées sur la bibliothèque d'enregistrement des paquets PF_RING qui permet le support du multithreading sur les instances Snort intégrant plusieurs processeurs multi-coeurs. De cette façon les capteurs de MetaFlows peuvent supporter un débit soutenu de 800Mbit/s avec un processeur Intel Core i7 à huit coeurs (coût : environ 1000 dollars). Comparativement, sans la transformation de MetaFlows, cette même bibliothèque permettrait d'atteindre un débit maximum de seulement 100 Mbit/s.
Un ranking des menaces à la Google et un coût moindre
Côté serveur, la startup a développé un algorithme de prédiction des menaces qui ressemble à celui utilisé par le moteur de recherche de Google pour classer les sites dans ses pages de résultats. Cette technologie est utilisée pour hiérarchiser les événements, et accroît donc la productivité des analystes en sécurité. Selon le PDG de MetaFlows, les tests effectués par l'entreprise ont montré qu'avec une solution IDS traditionnelle, un analyste doit décortiquer entre 20 et 30 incidents avant de trouver celui qui exige une action. Cependant, parce que l'algorithme prédictif de MetaFlows utilise des statistiques anonymes de tous les clients pour identifier les événements les plus graves, un analyste aura à scruter que six ou sept incidents seulement afin de trouver celui qui demande une intervention. De fait, le fonctionnement de la plate-forme elle-même, qui traite ensemble et en un même lieu les données de tous les capteurs déployés dans les réseaux informatiques d'une seule entreprise, permet une meilleure collaboration entre les analystes.
Selon Livio Ricciulli, « un appareil IDS bas de gamme coûte 20 000 dollars, l'abonnement à un service de surveillance coute 4 000 dollars par an et l'emploi d'un administrateur affecté à ce travail de surveillance, 80 000 dollars par an. » Comparativement, l'appareil de MetaFlows coûte 2 000 dollars, l'abonnement 99 dollars par mois et le salaire de l'administrateur 50 000 dollars environ.
(...)
Salon E-Marketing : les technologies mobiles et sociales se diffusent
Belle affluence sur le salon E-Marketing qui se tient au Palais des Congrès de Paris jusqu'à ce soir. « Il y avait ce matin 10% d'inscrits de plus par rapport à l'an dernier », notait hier au premier jour Alain Laidet, commissaire général du salon, qui pense atteindre une fréquentation équivalente à celle de la précédente édition (13 500 visiteurs en 2011 - mise à jour : le salon aura finalement enregistré 15 000 visiteurs en janvier 2012). Il souligne la bonne fréquentation des conférences : la plénière, consacrée aux nouveaux enjeux des fonctions marketing à l'ère du numérique, celle portant sur les usages du marketing mobile qui explosent, mais aussi la session couvrant le marketing B-to-B, qui a enregistré 1 500 inscriptions.
« Aux côtés des thèmes fondamentaux du salon que sont l'e-mailing, la publicité en ligne, l'affiliation et le search, arrivent le social et le mobile, avec des entreprises qui se demandent comment elles doivent impliquer leurs marques sur ces sujets », pointe Alain Laidet. Des déploiements qui doivent se compléter d'outils d'analyse du référencement SEO (search engine optimization) et de la e-reputation. Sur le salon, on trouvait dans cette catégorie l'éditeur Yooda, avec son logiciel d'analyse et d'automatisation du référencement SeeUrank, ou des sociétés telles que Ucatchit (plateforme de monitoring des stratégies SEO), SearchMetrics (logiciel d'analyse du référencement), AdQuantic qui optimise les campagnes s'appuyant sur les Adwords de Google, ou encore Score MD qui développe la solution de scoring comportemental Pilot ROI.
Gare à l'abus de notifications sur les mobiles
Une enquête de Médiamétrie a décompté 18,3 millions de « mobinautes » en France au 3e trimestre 2011. Parmi les centres d'intérêt du salon, la conférence portant sur les usages du marketing mobile a réuni les éditeurs Mobiletag et Fidall, et la société de services mobiles Surikate. Mobiletag a développé une application pour lire les flash codes (codes barre 1D/EAN, 2D...) avec l'appareil photo d'un smartphone et accéder à des informations complémentaires. « Nous avons 10 millions d'applications téléchargées ou pré-embarquées en natif sur les mobiles », a indiqué Christian-François Viala, son directeur marketing, en précisant que 60% de sa base utilise un iPhone (à noter que parmi les autres plateformes, il conserve une base Symbian). Il estime que le code 1D sera le code de l'année 2012. « C'est le plus déployé, il faut des parcs importants pour faire des campagnes », a-t-il souligné. Il s'agit pour lui des solutions les plus faciles à utiliser pour les annonceurs. Interrogé par Christophe Romei, fondateur de la conférence lemobile'2012, le directeur marketing de Mobiletag recommande l'existence d'un site mobile ou d'une application dédiée derrière le code barre et met en garde sur la customisation du code barre qui risque d'en fausser la lecture.
Lancée en juillet 2010 pour l'iPhone, l'application de Fidall compte plus de 600 000 utilisateurs et gère 3,5 millions de cartes de fidélité, six par personnes en moyenne, indique Yann Casanova, fondateur de la société Fidall. « Nous collaborons avec des enseignes qui émettent des cartes », explique-t-il. « Pour l'utilisateur, l'adhésion se fait en quelques clics. Il peut ensuite consulter ses comptes, ses soldes de points et recevoir des deals. » La société s'est lancée sur Android il y a quelques mois. Elle privilégie l'envoi d'informations en lien avec les cartes possédées afin d'éviter de « spammer » les clients. Sur ce point, Jules Minvielle, fondateur de Surikate, rappelle qu'en cas d'abus de notifications push, la sanction de l'utilisateur, c'est la désinscription. Il signale par ailleurs que les notifications sont aussi un moyen de faire revenir les utilisateurs dans les applications mobiles. « Au bout de 6 mois, seuls 15% des utilisateurs reviennent dans une application », indique-t-il.
« Gamification » et sites communautaires
Sur la session marketing mobile, une deuxième table ronde a donné la parole à Christophe Guittard, responsable Internet et données de Disneyland Paris. Pour aider les visiteurs à optimiser leur journée, le parc d'attractions leur propose une application mobile, développée par Pure Agency. « Nous comptons 1 million de téléchargement, 500 000 visiteurs uniques par mois et avons augmenté de dix points la satisfaction de nos clients », a indiqué Christophe Guittard. Parmi les autres intervenants, Dimitri Vardakas, co-fondateur de Seventhside Games, une société versée dans le « géosocial » et la gamification qui consiste à exploiter les mécanismes du jeu pour stimuler la participation des utilisateurs. Seventhside intègre l'environnement réel de l'utilisateur dans les jeux grâce à la géolocation. La société s'adresse aux marques avec des offres sur mesure, qui peuvent aussi être industrialisées. Elle a lancé en octobre son premier jeu pour iPhone et iPad, Beebble, dans lequel des abeilles développent des villes et communiquent avec les humains.
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Dans les allées du salon E-Marketing, aux côtés des acteurs de la gestion des e-mails (Neolane, Emailvision, NP6 ou EmailStratégie) et de l'affiliation (Zanox, Twenga, Netaffiliation ou encore la Néerlandaise Daisycon), on retrouvait un éditeur comme Total Immersion, spécialisé dans la réalité augmentée. Son application TryLive Eyewear conçue pour les opticiens a été popularisée en France par Atol qui propose d'essayer ses lunettes en ligne. Quelques pas plus loin, l'éditeur JeeMeo, créée mi 2009, s'est investi dans le Social CRM en mode SaaS. Son objectif : outiller l'entreprise pour professionnaliser le traitement des relations clients sur les sites communautaires (Facebook, Twitter ou forums d'entraide sur les marques), « plutôt que de laisser le community manager opérer comme un électron libre ».
Be2bill, paiement en ligne avec contrat de vente
Sur le terrain de la e-reputation, Lingway annonçait la version 2.0 de sa solution LeR, en mode SaaS. Celle-ci s'appuie sur l'analyse linguistique des contenus circulant sur Internet et fournit des indicateurs d'analyse de l'opinion. Elle propose maintenant l'analyse automatique des tonalités, la génération de tableaux de bord et l'extraction de verbatims dans les commentaires d'internautes recueillis sur les blogs et les forums. A noter par ailleurs, l'annonce de be2bill par Rentabiliweb, spécialisé dans la monétisation d'audience. Cette solution de paiement sur Internet combine trois services : l'ouverture d'un contrat de vente à distance, la transaction en ligne et un programme de fidélisation.
En fin de soirée, la cérémonie des E-Marketing Awards organisée par le salon a primé dix lauréats. Parmi eux, la meilleure stratégie communautaire et le Grand Prix ont été attribués à Publicis Activ pour Castorama. La communauté d'entraide entre bricoleurs a attiré 100 000 visiteurs deux mois après son lancement, 1 million de visiteurs uniques sur les forums après trois mois et 413 000 téléchargements de l'application smartphone. Un Award est revenu à l'application mobile Prixing qui permet aux acheteurs de comparer les prix et de gérer leurs cartes de fidélité. Dans la catégorie Technologie E-Marketing, le jury a distingué Fifty Five pour son application Dashboard 55 servant à analyser les actions sociales et mobiles sur tous les sites. La société Dolist a par ailleurs été primée pour ses technologies IGQ et Opera destinées à améliorer l'efficacité des campagnes d'e-mailing.
Les lauréats des E-Marketing Awards 2012 (crédit : Verrier Sunlight)
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Les autorités de santé franciliennes mutualisent l'imagerie médicale dans un cloud
« Devant le retard pris en France sur les déploiements de systèmes de gestion de l'imagerie médicale (les PACS), l'idée de mutualiser les PACS entre hôpitaux est née en 2002 » s'est souvenu Claude Evin, actuel directeur général de l'Agence Régionale de Santé d'Ile de France (ARS IDF). Cette mutualisation a finalement vu le jour sous la forme d'un SaaS dans le cadre du programme « Région Sans Film » (RSF, on parle ici des films radiographiques). 2011 a été l'année du déploiement de ce service en Ile de France.
Claude Evin a estimé, lors du colloque Région Sans Film du 18 janvier 2012, que « le cloud représente le sens de l'histoire informatique ». Celui destiné à accueillir l'imagerie des établissements hospitaliers d'Ile de France a été financé dans le cadre d'un PPP (Partenariat Public-Privé) et du Grand Emprunt. Malgré tout, l'ancien Ministre de la Santé a reconnu que, en matière de données médicales, par nature ultra-sensibles, le choix d'un cloud est tout sauf naturel : « la question se pose de savoir où est physiquement l'information sensible, même si des placards placés dans les couloirs sont sans doute moins sécurisés. »
Une mutualisation qui vise aussi au partage
La mutualisation des moyens au niveau régional pour créer un tel système d'imagerie répond à plusieurs objectifs. Le premier est bien sûr de mobiliser plus facilement des moyens à l'échelle régionale pour un moindre coût et une qualité des outils supérieure. Ensuite, un tel service permet incidemment de consulter des données à partir de n'importe où, quelque soit l'établissement voire le lieu où l'on se situe. Mais le but est aussi de partager l'information entre professionnels afin d'éviter des examens redondants (avec leurs coûts liés) tout en accroissant la qualité des soins apportés. Claude Evin tranche : « opter aujourd'hui pour des solutions locales de PACS est anachronique d'autant plus que la mobilisation budgétaire nécessaire met en péril les finances des centres hospitaliers ».
Pour porter le projet, le Groupement de Coopération Sanitaire pour le Développement des Systèmes d'Information en Santé partagé en Ile de France (GCS D-SISIF) a été créé sous la direction de Valère Dussaux, directeur de programme « Région Sans Fil ». Ce Groupement a mené un dialogue compétitif entre mars 2009 et mars 2010 auprès de quatre consortiums candidats avec 16 hôpitaux participant à 4 groupes de travail. Le 22 avril 2010, un accord cadre a été signé entre le Groupement et Orange, avec General Electric et EDL en sous-traitants.
Deux centres hospitaliers ont, à partir de novembre 2010, servi de pilote : le Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers Simone Veil d'Eaubonne-Montmorency et l'Institut Gustave Roussy, de Villejuif. En tout, 35 To de données sont actuellement stockés sur le SaaS par ces deux établissements.
Chaque établissement intéressé est désormais appelé à signer un marché dans le cadre du contrat cadre négocié par le Groupement. Vues les masses de données concernées, chacun dispose d'une liaison dédiée avec le service.
Le déploiement est en cours depuis septembre 2011. D'ici 2013, une vingtaine d'établissements franciliens devraient être raccordée dont onze sont en cours sur l'année 2012. Comme tous les SaaS, Réseau Sans Frontière se facture à l'unité d'oeuvre.
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SAP a amélioré sa marge opérationnelle IFRS en 2011
SAP annoncera la semaine prochaine, le 25 janvier, ses résultats détaillés pour l'exercice fiscal 2011 clos fin décembre. Ses résultats préliminaires font apparaître de bonnes performances. L'éditeur de solutions de gestion a enregistré un chiffre d'affaires (IFRS) de 4,5 milliards d'euros, en hausse de 10,8% sur son quatrième trimestre. Sur la période, il a plus que triplé son bénéfice opérationnel, à 1,67 Md€, ce qui lui permet d'obtenir une marge opérationnelle IFRS de 37% contre 13,4% au quatrième trimestre 2010. Les ventes de licences trimestrielles ont progressé de 16% à 1,74 Md€ et les revenus de la maintenance de 14%, à 3,72 Md€.
Pour l'ensemble de l'exercice fiscal 2011, SAP totalise un chiffre d'affaires (IFRS) de 14,23 Md€ en hausse de 14% et des ventes de licences en progression de 22% à 3,97 Md€. La marge opérationnelle atteint 34%, gagnant 13,5 points sur les 20,8% de l'exercice 2010. SAP a dépassé ses attentes sur les ventes de ses solutions mobiles et sur son appliance d'analyse en mémoire SAP HANA. Ces deux gammes de produits lui ont respectivement rapporté 100 M€ et 160 M€ sur l'année.
SAP prolonge son offre à SuccessFactors
L'éditeur allemand a par ailleurs indiqué avoir prolongé la date d'expiration de son offre de rachat de la société américaine SuccessFactors qui développe des solutions de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Les deux sociétés n'ont en effet pas encore reçu l'accord du CFIUS (Committee on Foreign Investment in the United States), le comité transverse à plusieurs ministères et agences gouvernementales qui est chargé d'examiner les investissements étrangers aux Etats-Unis.
SAP prolonge donc jusqu'au 25 janvier 2012 l'offre de rachat à 40 dollars pour toutes les actions ordinaires en circulation de SuccessFactors, offre qu'il a faite en date du 16 décembre dernier, en lien avec le plan de fusion révélé le 3 décembre.
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