Flux RSS
Saas
397 documents trouvés, affichage des résultats 131 à 140.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(11/04/2011 16:29:45)
SAP s'invite dans le cloud d'IBM
A l'occasion de ses annonces Smart Business pour faciliter le passage des entreprises aux clouds, IBM a dévoilé la certification des solutions SAP sur ses services cloud computing. Cela signifie que les utilisateurs SAP pourront disposer de la souplesse des ressources proposées par Big Blue. « Si une base de données SAP a besoin de plus de stockage, nous pouvons en ajouter dynamiquement - c'est l'avantage du cloud » a ainsi expliqué Ric Telford, vice-président en charge des services cloud chez IBM, lors d'une conférence de presse à New York.
SAP est le premier système ERP qu'IBM supportera dans un environnement de cloud computing, mais d'autres sont prévus, a poursuivi Ric Telford. Si les utilisateurs ont bien la possibilité de basculer toutes leurs applications dans le cloud, il ne les voit pas encore ces derniers complètement abandonner leurs infrastructures. « La plupart des clients continueront à garder un certain nombre de leurs charges de travail dans leurs propres centres de calcul » dit-il. « C'est aussi pourquoi IBM propose des solutions clouds hybrides qui mélent des services en ligne et dans le datacenter du client. Le cloud leur donne maintenant des options qu'ils n'avaient pas auparavant ».
L'offre SAP, qui sera proposée dans le cadre de la plate-forme Smart Cloud d'IBM, est attendue un peu plus tard dans l'année.
(...)(11/04/2011 11:46:16)AXC et Yellowstone Software viennent renforcer les actifs de Dimo Gestion
Créée en 1995, par six associés, la société Dimo Gestion est issue de l'agence Rhône-Alpes de Cerg Finance(*), éditeur en gestion de trésorerie. Quinze ans plus tard, l'entreprise réalise 20 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) et compte deux activités, l'édition et l'intégration, dans le secteur de la gestion financière d'entreprise. Avec les rachats d' AXC et de Yellowstone Software, Dimo Gestion affiche ses ambitions à l'international.
AXC est un éditeur réalisant 1 ME de CA, avec une spécialité : la gestion des notes de frais, mais dans le secteur public. De taille trop petite pour se développer la société s'est vendue à Dimo Gestion qui complète ainsi son activité de gestion des notes de frais, où il édite le logiciel Notilus. Les équipes d'AXC rejoignent celles de Dimo Gestion à Courbevoie en région parisienne, dans le pôle CRM.
Création d'une filiale spécialisée en SaaS
Yellowstone présente un autre profil, la société est dans le CRM et le Saas. Dimo Gestion, qui a repris ce fonds de commerce, en profite pour créer une filiale, spécialisée en Saas : Dimo Apps, avec l'activité CRM de l'ex Yellowstone et celle développée par Dimo Gestion depuis 2003. D'autres développements sont en cours. Dimo Apps ce sera du Saas vertical, dans trois secteurs : le SRM, Supply relationship management, l'hôtellerie, les organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage. L'activité Saas devant représenter 20 % de celle de Dimo Gestion en 2015.
Ces rachats et cette création de filiale marquent une étape dans le développement de Dimo Gestion. La société veut se développer davantage à l'International. Elle y accompagne ses clients en gestion de notes de frais en adaptant ses produits dans la langue et la législation locale. Parfois, Dimo Gestion crée une implantation, comme en Tunisie ou à Madrid. Elle recherche également des distributeurs à l'international.
[[page]]
En France, Dimo Gestion a adopté un modèle mixte de distribution en direct et en indirect. L'éditeur raisonne suivant chaque affaire. Une quinzaine de partenaires l'accompagnent. Le 21 mars dernier, était organisé le 1er Dimo partner meeting, destiné aux partenaires français et internationaux en indirect. Se tenait également, le lendemain, le 10 ème Dimo Forum, ouvert aux clients et partenaires, avec plus de 950 participants.
La société est organisée en b.u : BI, CRM, Finance, GMAO (Gestion de la maintenance assisté par ordinateur), Dématérialisation et processus, Gestion, voyages et notes de frais. Chacune d'elles travaille sur les produits édités en propre ou ceux distribués. L'édition c'est d'abord une niche de marché, les notes de frais d'entreprise, où Dimo Gestion détient une place prépondérante en France et en Europe, avec son logiciel Notilus. Dimo Gestion a lancé un outil de GMAO avec les rachats de CIRIS et d'Ithec. Troisième produit en édition, Geck destiné aux interfaces ERP. La distribution c'est plusieurs partenariats, comme ceux noués avec Sage et Cognos.
La société s'est dotée d'un plan de développement pour l'horizon 2015. « L'objectif est d'atteindre les 40 ME de CA, souligne Guillaume Mulliez, P-dg de l'entreprise, tout en restant indépendant, ce qui est notre marque de fabrique ». Les 6 associés de départ ont aujourd'hui 9, rejoints par 15 managers. Un fonds interne, alimenté par 130 salariés est également actionnaire. On retrouve l'ADN des Mulliez : esprit d'entreprise et association des salariés au capital.
(*) Créée en 1983, la société Cerg Finance fut pionnière dans la gestion de trésorerie (cash management) en France, en 1998 elle rejoint XRT, le tout est racheté par Sage fin 2007.
Best'ware suit ses clients passant au SaaS
Le grossiste n'en tire aucune marge. Deux sessions inter entreprises réunissant 12 partenaires ont déjà eu lieu ainsi que quatre sessions en version intra entreprise. « A l'issue de ces formations, les gens vont choisir leur modèle. Une petite partie d'entre eux bâtira son datacenter en puisant dans notre catalogue. D'autres ne voudront pas acquérir de savoir-faire spécifique et nous les mettrons alors en relation avec un hébergeur local qui achètera pour leur compte le matériel qu'il va accueillir. D'autres, enfin, choisiront un modèle mixte en constituant eux-mêmes leur infrastructure cloud qu'il vont confier à un hébergeur avec qui nous pouvons, encore une fois, les mettre en relation », explique Joël Pera.
Une aide juridique pour boucler les contrats SaaS
Best'Ware positionne également l'aide à apporter aux VARS et SSII sur le plan juridique. Il a ainsi négocié des tarifs avec un cabinet d'avocats pour aider ces clients à formaliser les contrats qu'ils proposeront aux entreprise pour la fourniture de services dans le nuage. « Quand un prestataire est le seul à fournir un service à une entreprise, la recherche de responsabilités est simple. Dans le domaine du cloud computing, l'hébergeur devient également un intervenant. D'où l'importance d'un contrat qui définisse les relations entre les différentes parties en prenant en compte le cadre général de la législation et la spécificité de l'offre portée par un VAR ou une SSII», justifie Joël Pera.
Depuis un an, outre sa clientèle traditionnelle, Best'Ware cible également les éditeurs de logiciels indépendants (ISV) grâce aux offres en OEM d'IBM Software qui leur permet d'intégrer ses technologies dans leurs propres offres applicatives. Depuis peu, il commence également à adresser les hébergeurs qui s'approvisionnent traditionnellement en direct auprès des fournisseurs. Comme l'explique Joel Pera, « l'arrivée du cloud crée des besoins chez les ISV qui cherchent à faire passer leurs applications en mode SaaS. Les hébergeurs, eux, se mettent en quête de solutions d'infogérance pour le cloud.»
Une équipe renforcée
Pour Best'Ware, si les VARS, les SSII, les éditeurs et les hébergeurs ont des besoins différents ils ont également besoin les uns des autres pour évoluer vers le cloud. D'où l'idée du grossiste de se positionner comme un intermédiaire entre ces différentes populations et de créer un cercle vertueux qui lui permettrait à la fois de maintenir ses positions sur le marché des VARS et des SSII tout en renforçant sa présence auprès des « 2500 » ISV français et « 600 à 700 » hébergeurs locaux.
Pour joindre le geste à la parole, Best'Ware s'est constitué une équipe dédiée au cloud computing en embauchant notamment cinq collaborateurs. On trouve parmi ces recrues des spécialistes de l'applicatif, des datacenter et des logiciels d'administration.
Que le cloud soit privé ou public, Oracle a réponse à tout
Si le PDG de Salesforce.com, présent mardi à Paris, a une idée très resserrée du cloud, public et multitenant, Oracle revendique de son côté une vision très large de la question. Hasard ou pas des calendriers, deux jours après son compatriote californien Marc Benioff, la société de Larry Ellison avait programmé son propre événement, à deux pas du Cnit de la Défense. Rick Schultz (en photo), vice président marketing technologie produit, y a donné la version du cloud selon Oracle. L'éditeur de Redwood reprend simplement la définition générique de l'agence américaine NIST (National Institute of Standards and Technology), soit « un modèle pour accéder à la demande à un pool de ressources informatiques configurables qui peut être rapidement mis à disposition, avec un minimum d'intervention de la part des fournisseurs qui le mettent en oeuvre ». Ce qui laisse à Oracle un terrain de jeu suffisamment étendu pour couvrir, avec ses matériels, middleware et applications, les trois modèles de services (SaaS, PaaS et IaaS) et les quatre modèles de déploiement (cloud public, privé, communautaire et hybride).
Les clouds privés prennent la corde
Rick Schultz a repris ce matin le b.a.-ba du glossaire cloud et des mérites respectifs des modèles privé et public. « Les entreprises vont adopter un mix de modèles, suivant ce qui s'adapte le mieux aux applications qu'elles utilisent déjà ». Fin 2010, une étude conduite par l'IOUG (Independent Oracle Users Group) auprès de 267 responsables IT a montré que 29% avaient déjà déployé un cloud interne (pour la plupart sur un périmètre limité) et que 37% donnaient déjà accès à certains processus à partir d'un cloud privé. Quant aux réticences autour du cloud public, elles portent avant tout sur la sécurité (à 43%), avant le coût (25%) et la qualité de service (25%). « Les clouds privés suscitent de plus en plus d'intérêt, pointe Rick Schultz. Le PaaS privé, notamment, maximise la flexibilité et le contrôle en réduisant les interventions manuelles. »
Si Oracle a une vision très large du cloud, sa stratégie est en revanche très ciblée, affirme-t-il. En version privée, il dispose de tous les ingrédients pour installer des applications sur une plateforme partagée, offrir base de données et middleware en PaaS et jusqu'au matériel et systèmes pour bâtir PaaS ou IaaS (cf ses offres Exadata et Exalogic*, cette dernière associant clustering et virtualisation), ainsi que les outils d'administration du cloud (solution Enteprise Manager). En version publique, il propose son offre applicative (les composants ERP de Fusion Applications par exemple peuvent être déployés sur un cloud public) ou l'accès à ses bases de données ou à son middleware sur un cloud tel que celui d'Amazon. Il y a deux mois, ce dernier a indiqué qu'il allait également supporter Oracle VM, la technologie de virtualisation de serveurs de l'éditeur qui repose sur Xen. « Nous poursuivons nos investissements dans nos différents produits de virtualisation », a précisé Rick Schultz par la suite, lors d'une session de questions/réponses, en insistant sur l'effort réalisé par le groupe en R&D (4 milliards de dollars prévus sur 2011 - contre 3,25 Md$ en 2010, soit 12% du chiffre d'affaires de l'exercice). « Nous continuons d'investir sur les technologies rachetées », rappelle le VP marketing technologie product.
250 applications sur une infrastructure partagée
Rick Schultz illustre son propos par quelques cas d'écoles. Le Crédit Suisse, notamment, a déployé trois clouds privés internes, PaaS et IaaS. Succédant au VP marketing d'Oracle, Massimo Pezzini, de Gartner, zoome sur le cas. La banque dispose notamment d'une plateforme pour des applications Java (rassemblant WebLogic Portal, WebLogic Server, JMS, Application Integration Components, RAC [Real Application Cluster], des outils de sécurité et de gestion de système et le framework applicatif). Le modèle de déploiement est double : partagé pour certaines applications ou consacré à une application. Bilan : le Crédit Suisse exploite 250 applications sur une infrastructure Solaris partagée (reposant sur 180 serveurs) et 20 applications déployées sur des serveurs strictement dédiés, pour la banque sur Internet et les systèmes de paiement.
(*) Pour Rick Schultz, les premiers clients d'Exalogic, offre toute récente lancée sur OpenWorld 2010, seront très probablement les utilisateurs des solutions middleware WebLogic.
Illustration : Rick Schultz, vice président marketing technologie produit (crédit : M.G.)
Rick Schultz, VP marketing technologie produit d'Oracle, expose les capacités d'administration du cloud proposées par l'éditeur (crédit : M.G.) (...)
Dimo Gestion entre croissance et modèle SaaS
Le double rachat intervenu en début d'année, celui d'AXC et celui de Yellowstone Software complète les activités de Dimo Gestion. AXC est un éditeur réalisant 1 ME de CA, avec une spécialité : la gestion des notes de frais, mais dans le secteur public. De taille trop petite pour se développer la société s'est vendue à Dimo Gestion qui complète ainsi son activité de gestion des notes de frais, où il édite le logiciel Notilus. Les équipes d'AXC rejoignent celles de Dimo Gestion à Courbevoie en région parisienne, dans le pôle CRM.
Yellowstone présente un autre profil, la société est dans le CRM et le Saas. Dimo Gestion, qui a repris ce fonds de commerce, en profite pour créer une filiale, spécialisée en Saas : Dimo Apps, avec l'activité CRM de l'ex Yellowstone et celle développée par Dimo Gestion depuis 2003. D'autres développements sont en cours. Dimo Apps ce sera du Saas vertical, dans trois secteurs : le SRM, Supply relationship management, l'hôtellerie, les organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage. L'activité Saas devant représenter 20 % de celle de Dimo Gestion en 2015.
Ces rachats et cette création de filiale marquent une étape dans le développement de Dimo Gestion. La société veut se développer davantage à l'International. Elle y accompagne ses clients en gestion de notes de frais en adaptant ses produits dans la langue et la législation locale. Parfois, Dimo Gestion crée une implantation, comme en Tunisie ou à Madrid. Elle recherche également des distributeurs à l'international.
Un modèle mixte de distribution
En France, Dimo Gestion a adopté un modèle mixte de distribution en direct et en indirect. L'éditeur raisonne suivant chaque affaire. Une quinzaine de partenaires l'accompagnent. Le 21 mars dernier, était organisé le 1er Dimo partner meeting, destiné aux partenaires français et internationaux en indirect. Se tenait également, le lendemain, le 10 ème Dimo Forum, ouvert aux clients et partenaires, avec plus de 950 participants.
La société est organisée en b.u : BI, CRM, Finance, GMAO (Gestion de la maintenance assistée par ordinateur), Dématérialisation et processus, Gestion, voyages et notes de frais. Chacune d'elles travaille sur les produits édités en propre ou ceux distribués. L'édition c'est d'abord une niche de marché, les notes de frais d'entreprise, où Dimo Gestion détient une place prépondérante en France et en Europe, avec son logiciel Notilus. Dimo Gestion a lancé un outil de GMAO avec les rachats de CIRIS et d'Ithec. Troisième produit en édition, Geck destiné aux interfaces ERP. La distribution c'est plusieurs partenariats, comme ceux noués avec Sage et Cognos.
La société s'est dotée d'un plan de développement pour l'horizon 2015. « L'objectif est d'atteindre les 40 ME de CA, souligne Guillaume Mulliez, P-dg de l'entreprise, tout en restant indépendant, ce qui est notre marque de fabrique ». Les 6 associés de départ ont aujourd'hui 9, rejoints par 15 managers. Un fonds interne, alimenté par 130 salariés est également actionnaire. On retrouve l'ADN des Mulliez : esprit d'entreprise et association des salariés au capital.
(*) Créée en 1983, la société Cerg Finance fut pionnière dans la gestion de trésorerie (cash management) en France, en 1998 elle rejoint XRT, le tout est racheté par Sage fin 2007.
Truffle 100 France 2011 : les éditeurs de logiciels redressent la barre
Pour sa septième édition, le Truffle 100 des éditeurs français de logiciels repart enfin à la hausse de façon significative, après s'être vu ravir depuis 2006 quelques-unes de ses plus belles réussites (Business Objects, GL Trade, Ilog, Viveo). En 2010, ce Top 100 a enregistré une progression de 17,5% du chiffre d'affaires lié à l'édition de logiciels, à 4,7 milliards d'euros (contre 4 Md€ un an plus tôt). Le chiffre d'affaires total du Truffle 100 atteint 6,6 milliards, soit 10% de plus qu'en 2009.
« C'est une année de post-crise, on repasse enfin au-dessus de 2006 qui avait été jusqu'à présent la meilleure année [4,2 Md€] », commente Bernard-Louis Roques, directeur général et co-fondateur de Truffle Capital, en soulignant néanmoins que c'est normal pour cette industrie en croissance. Le bénéfice de ces sociétés reprend lui aussi des couleurs, en valeurs absolue et relative. Le résultat net du Top 100 s'est élevé à 543 M€ en 2010 contre 254 M€ en 2009. Et il a représenté en moyenne 6,6% du chiffre d'affaires du Truffle 100 contre 4,3% l'an dernier. « Mais, on ne retrouve pas le niveau des années 2004 à 2007, fait remarquer Bernard-Louis Roques. On en est encore loin, il n'y a pas lieu de crier victoire. » En 2007, le résultat net représentait en moyenne 11,4% du CA total.
Les éditeurs modèrent leurs dépenses R&D
Le secteur continue de créer des emplois qualifiés : un millier de plus sur ses activités de R&D en 2010, portant ses effectifs à 11 460 personnes sur ces fonctions. Au total, le Truffle 100 employait 57 490 personnes l'an dernier, soit presque 3 560 de plus qu'en 2009. « Toutefois, ce n'est pas massif compte tenu de la croissance, note Bernard-Louis Roques. Les éditeurs de logiciels ont été une industrie résiliente en période de crise. Mais, ils sont maintenant soucieux de ne pas accélérer les investissements en R&D ». Ces dépenses n'ont augmenté que de 1%. Le co-fondateur de la société de capital risque Truffle Capital fait remarquer que ces éditeurs ne se sentent pas vraiment soutenus par les hommes politiques.
Le Small Business Act (SBA) « à la française » appelé de leurs voeux depuis des années n'a toujours pas avancé [cela permettrait de réserver une partie des appels d'offres aux PME]. « Sur ce sujet, un Framework a été fait au niveau européen, mais c'est une coquille vide ». Il y a eu des débats sur le CIR (crédit impôt recherche) début 2010, puis à la fin de l'année, la réforme du statut de la JEI est venue pénaliser ces jeunes entreprises innovantes, ce qui ne favorisera pas les dépenses R&D. « Les éditeurs ne se sont pas sentis véritablement aidés. L'absence de débat sur un SBA qui existe depuis 1953 aux Etats-Unis, le fait que l'on parle d'un plan de relance mais que l'essentiel du grand emprunt ne soit pas facilement accessible aux PME... C'est hallucinant, alors qu'année après année, ils créent des emplois. »
Une industrie centralisée en Ile-de-France
Autre caractéristique de ce Truffle 100 français : 63 éditeurs se trouvent en Ile-de-France contre 59 en 2009. Derrière, la région Rhône-Alpes se maintient, mais avec 12 éditeurs seulement, dont le numéro 4, Cegid.
[[page]]
Une industrie centralisée en Ile-de-France
Les éditeurs qui entrent en bout de classement sont franciliens, pointe Bernard-Louis Roques en rappelant par ailleurs que les petits éditeurs croissent plus vite que les gros. « Si notion de cluster il y a, elle tend à démontrer que le cluster français est viable au niveau international ». Pourtant, Londres a dépassé l'Ile-de-France dans cette course. Les gros éditeurs croissent faiblement alors que d'autres en Europe sont beaucoup plus agressifs. « Au niveau européen, il y a en Allemagne un software cluster, le seul à être reconnu comme tel, ayant vocation à aider l'industrie locale du software », souligne Bernard-Louis Roques. « Il est soutenu par des fonds publics et privés : 80 millions d'euros de financement public auxquels s'ajoutent des financements privés avec des initiatives venant de SAP et de Software AG. Dans la région de Londres, il y a également les initiatives annoncées, en particulier la création d'une Silicon Valley. En France, il y a les pôles de compétitivité. Chacun veut avoir son pôle, mais seule l'Ile-de-France peut se battre au niveau international. »
Rachat par des Américains : accalmie temporaire
Cette année, la consolidation s'est stabilisée dans le haut du classement. Les rachats d'éditeurs français par des groupes étrangers ont été moins importants. Au total, le poids des rachats a pesé 45 M€ contre 55 M€ en 2009 et 371 M€ en 2008. Le numéro 19 du classement, EmailVision, a tout de même été racheté par le fonds américain Fransisco Partners. Mais Exalead, en revanche, a rejoint le Français Dassault Systèmes, ce qui a consolidé le Truffle 100. Il y a eu par ailleurs onze acquisitions. « Cette année d'accalmie, c'est très positif pour les éditeurs mais ce n'est pas une tendance, considère Bernard-Louis Roques. Cela peut reprendre car les éditeurs américains sont riches, ils ont beaucoup de cash. »
La part du progiciel métier reste prépondérante dans ce Top 100, mais les solutions technologiques prennent plus de place. « Le SaaS est encore embryonnaire en France, estime le co-fondateur de Truffle Capital qui voit en revanche, « en tant que venture capitalist, un « deal flow » [flux de dossiers présentés aux investisseurs] absolument phénoménal sur le mobile. Toutes les sociétés qui sont sous le radar évoluent dans la mobilité, les médias sociaux et sont des pure players SaaS. Il y a toute une vague qui progresse. Nous constatons une très forte différence entre cette année et l'an dernier, un nombre de projets beaucoup plus importants », confirme-t-il. (...)
Au coeur de la Silicon Valley : Retour chez Zoho (Part 3)
Un an après notre rencontre avec Zoho, le marché des applications SaaS se porte bien et les offres se sont étoffées chez les géants comme Google, SalesForce.com et même Microsoft. De son coté, Zoho qui propose 25 applications en lignes (base de données CloudSQL, CRM, facturation, outils bureautique et collaboratif) revendique aujourd'hui 50 000 clients et 4 millions d'utilisateurs.
« Nous avons construit nos logiciels comme des produits et non pas comme des services. Par exemple, tout est compris dans notre tableur mais pour optimiser la réactivité de l'application tous les composants ne sont pas chargés en même temps mais appelé en fonction des besoins de l'utilisateur. C'est notre sauce secrète, nous ne sommes pas Open Source. Notre plate-forme repose sur un framework et une base de donnée utilisés par toutes les applications. Nous sommes bien sûr multi-tenant mais cela a été très dur à faire » explique Sridhar Vembu. Encore une fois dans la vallée (voir FaceBook et BlackBlaze) , Zoho ne recourt pas à la virtualisation sur ses serveurs hébergés dans des datacenters en Chine et en Inde.
« Nous utilisons des serveurs animés par une version simplifiée de Linux. Moins vous avez de software, meilleur est la sécurité. Et à contre courant de la mode actuelle dans la vallée, nous n'utilisons pas le framework Ruby mais du Python pour certaines choses et du JavaScript coté clients ». Zoho propose également une place de marché qui regroupe 300 modules à greffer sur les 25 applications de base : TeamWork Task Manager, My Money Manager ou encore du CRM.
Des modules complémentaires
Parmi les nouveautés proposées par la compagnie, citons CRM for call centers pour la gestion des appels et l'intégration contextuelle des services Zoho dans les applications en ligne . On peut ainsi partager ses emails pour recouper des informations sur des clients dans l'application CRM. « Nous croyons à cette intégration contextuelle pour apporter une vraie plus-value à nos clients » assure Sridhar Vembu. Lucide, ce dernier avoue volontiers qu'il manque encore certaines choses à son portefeuille applicatif notamment dans la suite collaborative.
Un autre axe de développement est la verticalisation des applications pour répondre aux besoins de certains métiers comme les médecins, les avocats... « Zoho réalise des développements spécifiques pour des clients mais beaucoup de développement sont nécessaires pour répondre à certains besoins ; nous ne sommes pas encore prêt, nous recherchons des partenaires qui maitrisent ces métiers ». Fort à propos, le CEO met en avant Medical Mind, un produit développé par sa femme, à destination des médecins et Charm pour accompagner le suivi des enfants autistes.
A la question de savoir si Zoho proposera un jour un ERP online, Sridhar Vembu répond simplement que la société se concentre sur la question... Rappelons pour conclure que Zoho est en fait une déclinaison de SoHo (Small office, Home office). Une déclinaison car le nom de domaine SoHo étant inaccessible, Sridhar Vembu a judicieusement baptisé sa compagnie du nom de Zoho pour la lancer sur le web.
Illustration principale : Raju Vegesna, évangéliste, et Sridhar Vembu, CEO de Zoho
Joyent choisit Neurones IT pour intégrer son offre Paas en Europe
Neurones IT est l'entité chargée de l'infogérance des infrastructures dans le groupe Neurones. Elle est donc directement préparée au Paas (platform as a service). « Nous travaillons depuis un an sur le sujet », nous explique Rémy Dumenil, en charge de l'offre cloud computing pour Neurones-IT. Les choix sont aujourd'hui très avancés.
Neurones IT vient d'opter en faveur de la société californienne Joyent comme partenaire technologique pour, d'une part, vendre les solutions de celle-ci, distribuées totalement en indirect, et, d'autre part, élaborer ses propres offres cloud de type Paas. Au préalable, la SSII a procédé à une étude technique et commerciale. Le choix de Joyent s'est imposé car leur produit est apparu plus mature que les autres. « Nous aurons moins d'efforts à fournir sur les offres Joyent que sur les autres qui ont encore des retards en matière d'interfaces, de suivi de la consommation en temps réel, d'auto-administration », souligne Rémy Dumenil.
Plusieurs clients sont en maquette
D'autres éléments ont fait pencher la balance. Joyent présente des retours d'expérience probants en Amérique du nord. Son offre est basée sur des web services et sur une consommation réelle. Joyent est certes encore peu présent en Europe, mais ce n'est visiblement pas un frein pour Neurones. L'intégrateur va bénéficier en Amérique du nord du support de Joyent qui lui enverra des clients. Plusieurs d'entre eux sont en maquette. Neurones-IT met d'ailleurs en place un centre de démonstration autour des solutions Joyent.
« Pour nous c'est d'abord une reconnaissance par un grand acteur du marché et une reconnaissance technique de nos solutions », nous explique Philippe Weppe, directeur général EMEA de Joyent qui recherche une quinzaine de partenaires, deux pour chacun des grands pays européens et quelques transnationaux.
Par ailleurs, Joyent Corp va revendre son activité d'hébergement, ses partenaires seront directement positionnés pour l'exercer. De grands clients américains de la société californienne -on parle d'un grand spécialiste mondial du e-commerce- souhaitent trouver en Europe des structures pour leur hébergement. Les partenaires intégrateurs européens de Joyent seront très bien placés.
Source illustration : Joyent (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |