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(15/12/2008 18:42:13)

Déchets électroniques : la Commission européenne veut réviser la DEEE

La directive des DEEE -déchets d'équipements électriques et électroniques- impose depuis le 13 février 2003 aux pays de l'Union européenne la collecte de ces déchets, leur récupération, leur réutilisation ou leur recyclage. La directive s'appuie sur la responsabilité du producteur et le principe « pollueur payeur ». La Commission européenne reconnaît que, dès le début, la directive a posé des problèmes techniques, légaux et administratifs qui ont alourdi les coûts et la charge sur les administrations et les acteurs du marché. L'Europe envisage donc aujourd'hui des mises à jour visant à simplifier la DEEE, qui seront examinées dans les mois à venir. Seuls 33% des DEEE sont traités en conformité avec la législation. 54% sont gérés dans des usines qui ne respectent pas les standards et les 13% restants partent en décharge. Sans oublier, comme le rappelle la Commission, que la vente illégale à des pays hors UE demeure très répandue. Comme Greenpeace l'avait souligné dans un de ses rapports sur le sujet, certains déchets européens terminent ainsi dans les pays du tiers-monde où ils polluent l'environnement et mettent gravement en danger la santé des populations. La fin des 4 kg de déchets par habitant et par an La Commission propose donc une liste de mesures, en commençant tout simplement par une clarification de la directive. Les appareils qui ne sont pas concernés seront ainsi mieux identifiés. La Commission crée deux catégories distinctes pour les appareils domestiques et les appareils professionnels. Enfin, certaines annexes de la DEEE seront transférées dans le périmètre de la directive RoHS (Reduction of hazardous substances) qui vise à réduire la présence de substances toxiques comme le mercure ou le cadmium. L'objectif de collecte de 4kg de déchets par habitant et par an, quel que soit le pays de l'Union, fait aussi partie des éléments remis en cause. Il est jugé à la fois trop faible pour certains pays très avancés en matière de production électrique et électronique, et trop lourd pour des régions économiquement plus fragiles. Désormais chaque pays devra traiter 65 % du poids moyen des produits DEEE qu'il a mis sur le marché durant les deux années précédentes. Une proportion qui devra être atteinte chaque année par les producteurs, à partir de 2016. Le pourcentage sera réexaminé en 2012. Prise en compte des appareils non démontés [[page]] La réutilisation d'appareils non démontés sera désormais incluse dans cet objectif de traitement des machines usagées. La Commission veut augmenter le taux de réutilisation de 5%. Elle doit devenir tout aussi intéressante que le recyclage pour les producteurs, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. La Commission souhaite aussi que les Etats membres appliquent un certain niveau de contrôle afin de renforcer l'application de la directive. Il s'agit en particulier de surveiller le traitement et le transport des déchets. En poids, chaque année, l'équivalent de 80% des équipements vendus l'année précédente deviennent des DEEE. Sur ces 80%, 26% sont traités selon les règles, 2% sont réutilisés, 10% partent en décharge et 42% sont récoltés séparément mais ne sont pas comptabilisés. La nouvelle DEEE devrait aussi harmoniser le financement de la filière par les producteurs dans tous les pays. Il s'agit entre autres d'assurer aux producteurs l'accès aux déchets et d'éviter que ceux qui sont collectés séparément se retrouvent dans des usines de retraitement qui ne soient pas aux normes. Ou pire, qu'ils soient envoyés illégalement à l'étranger. Les instances nationales d'enregistrement devraient aussi devenir interopérables pour qu'une entreprise n'ait plus à s'enregistrer que dans un seul pays pour l'ensemble de ses activités dans l'Union Européenne. (...)

(15/12/2008 18:30:15)

Dématérialiser 2008 : renforcer la confiance numérique pour gagner en compétitivité

« Le but de la dématérialisation n'est pas de supprimer le papier mais d'améliorer un grand nombre de processus », a souligné Pascal Colin, vice président de la FNTC, fédération nationale des tiers de confiance, à l'occasion du salon Dématérialiser (9-10 décembre, La Défense). Son intervention, en conférence plénière, visait à replacer la dématérialisation dans le Plan numérique 2012 présenté par Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la prospective, plan où figure notamment le déploiement de la signature et de la carte d'identité électroniques. « La dématérialisation consiste à produire sous forme de fichiers informatisés des documents ayant la même valeur juridique que dans le monde du papier », rappelle Pascal Colin en mentionnant la publication récente, par la FNTC, du guide de la signature électronique. Alors que le nombre de contrats signés de cette façon a longtemps plafonné à 2 000 par mois, on s'apprête à passer le cap des 100 000 contrats pour l'ensemble des clients, donne-t-il en exemple parmi les applications. Dans un autre domaine, une étude réalisée par Markess a récemment montré qu'en 2008, en France, 47% des entreprises privées et des administrations ont choisi de dématérialiser leurs factures. D'une façon générale, Pascal Colin note que l'existence d'un secrétariat d'Etat à l'économie numérique, en lien direct avec le chef du gouvernement, permet aux professionnels de la dématérialisation d'accéder en un seul point à l'ensemble de l'administration. « C'est un réel changement ; auparavant, il fallait rencontrer les différents interlocuteurs. » Il note également la réelle détermination de nombreux intervenants pour faire avancer les choses. « Renforcer la confiance numérique pour gagner en compétitivité est l'un des objectifs d'Eric Besson ». Répondre aux nouvelles contraintes Conséquence ou non de la volonté gouvernementale de renforcer la confiance numérique, l'édition 2008 de Dématérialiser a accueilli 2 000 visiteurs, soit 800 de plus que l'an dernier. « Il s'agit pour la plupart d'entre eux de grands comptes et de représentants de l'administration et des collectivités locales, venus découvrir comment les dernières innovations peuvent répondre à leurs nouvelles contraintes », décrit Alain Laidet, commissaire général du salon, en citant, notamment, la dématérialisation des appels d'offres, les portails de services d'état civil ou la remontée d'informations vers les administrations de tutelle. Parmi les applications qui se développent figurent aussi le vote en ligne. A noter également l'intérêt des visiteurs pour les solutions en Open Source. Du côté des exposants, le salon rassemblait une cinquantaine de spécialistes : fournisseurs de solutions pour dématérialiser les factures (notamment Accelya, b-process, Cegedim, Deskom, Esker, Ivalua, Kofax), les feuilles de paie (par exemple Novapost), les achats publics (Omniklès), les paiements (Athic) ou les courriers (Appic, Docubase, Neolane, Novapost, Open Bee, Pitney Bowes, W4), opérateurs de confiance et autorités de certification (ChamberSign France, CertEurope, Keynectis, réseau Sakarah, Trustmission), acteurs de l'EDI (Prologue), de l'archivage sécurisé (Beemo Technologie, Cryptolog, Locarchives) ou de l'authentification (Atos Worldline, CDC Fast, Dhimyotis). Après les PME, le réseau Sakarah s'ouvre aux collectivités [[page]] Ouverte l'an dernier, la plateforme collaborative du réseau Sakarah, mise en oeuvre par le groupe Imprimerie Nationale pour assurer le partage de données entre entreprises (en particulier les PME) et administrations, se présente « comme un sas entre l'économie privée et l'économie publique », rappelle son directeur Vincent Dreux en se félicitant du succès rencontré depuis le lancement. « L'offre correspond à un besoin et la situation économique actuelle facilite sa pénétration : nous vendons de la confiance et de la réduction de coût ». Le réseau vient d'ouvrir un nouveau chantier de taille, en s'attelant cette fois à collecter les factures des collectivités locales et régionales, que l'Imprimerie nationale envoie sous forme de papier, pour les mettre à disposition des administrations. « 56 000 comptes sont déjà ouverts », indique Vincent Dreux. Dématérialiser l'intérim et les appels d'offres Au nombre des applications présentées sur le salon, signalons, entre autres, la solution de dématérialisation de gestion des ressources humaines dans le domaine de l'interim, présentée par ChamberSign France et OneSys, ou encore le service européen d'archivage de factures électroniques montré par CDC Arkhinéo et b-process avec le témoignage de Gefko. En clôture du salon, les 6e Trophées de l'innovation des tiers de confiance ont distingué trois lauréats. Dans la catégorie Secteur public, c'est la solution de dématérialisation des réponses aux appels d'offres publics d'Omnikles et BBraun qui a été couronnée. Dans la catégorie Secteur privé, le jury a retenu la Chambre nationale des huissiers de justice pour sa plateforme jedepose.com, service de messages électroniques à forte valeur probante. Enfin, une mention spéciale du jury a été décernée à Trustmission pour sa solution intégrée permettant de gérer de façon sécurisée les documents électroniques, du contrat aux avis de recouvrement. (...)

(15/12/2008 17:33:17)

Intel livre une bêta de ses outils pour la programmation parallèle

Intel joue les Père Noël pour les développeurs Visual Studio, en leur proposant une version bêta de Parallel Composer, un utilitaire pour « introduire rapidement du parallélisme avec un compilateur C/C++ ». A quoi cela sert-il en effet qu'Intel se décarcasse à multiplier les coeurs dans ses processeurs, comme pour le Larrabee et ses dizaines de coeurs, si les applications Windows n'en tirent pas parti ? De fait, les gains de performances des processeurs multicoeurs n'apparaissent que si les applications peuvent s'y exécuter en 'threads', ou séquences d'exécution, parallèles. Parallel Composer fait partie d'une famille d'outils, Parallel Studio, annoncée an août dernier, destinée à accélérer l'arrivée sur le marché d'applications Windows prenant en compte le parallélisme. Intel a ajouté que ses outils seraient aussi prochainement disponibles pour les compilateurs MacOS et Linux. Microsoft a de son côté lancé aussi plusieurs initiatives. Fin octobre, le patron de la division développeurs annonçait que les différentes avancées de Microsoft dans la programmation parallèle (Task Parallel Library, Parallel LINQ, Parallel Pattern Library...) se retrouveraient à la fois dans l'atelier de développement Visual Studio et dans l'environnement d'exécution, .Net. Intel et Microsoft sont par ailleurs associés pour financer des programmes universitaires dans ce domaine, notamment à Berkeley. Les deux entreprises se sont engagées à leur verser 20 M$ sur cinq ans. (...)

(15/12/2008 16:01:18)

Une Alsacienne électrosensible déboutée par la cour d'appel de Colmar

Les employés municipaux de Paris n'ont pas l'apanage des vaines actions intentées contre les effets nocifs des ondes électromagnétiques. L'Alsacienne Sabine Rinckel a, elle aussi, échoué à faire reconnaître son électro-sensibilité comme une pathologie. La cour d'appel de Colmar a ainsi débouté la plaignante, qui assignait son bailleur, CUS Habitat, et réclamait son relogement en zone blanche. Elle fondait son action sur plusieurs certificats médicaux attestant de l'existence de céphalées, d'acouphènes et d'autres douleurs résultant, selon la demanderesse, de la présence d'antennes-relais installées à proximité de son domicile. La cour n'a pas jugé convaincantes les pièces apportées par Sabine Rinckel, notamment les certificats qui « ne font pas état de problème d'hypersensibilité médicalement constatés. » Et, même si « la communauté scientifique est en désaccord sur les risques encourus par la population vivant à proximité de ces équipements », la cour d'appel n'a pas entendu faire jouer le principe de précaution. La plaignante devra donc continuer à vivre près des antennes honnies et s'acquitter des dépens. Elle pourra toutefois espérer l'emporter dans une autre action, intentée contre les opérateurs mobiles. Cette fois, elle réclame la protection de son logement (pose de blindage et de revêtements spéciaux) contre les émissions électromagnétiques des antennes installées par ces opérateurs. Son avocat, Richard Forget, n'est pas un perdreau de l'année sur ce type de dossier : il avait défendu trois couples de Tassin la Demi-Lune, qui poursuivaient Bouygues Télécom auquel ils reprochaient l'installation d'une antenne qu'ils estimaient trop proche de leur domicile. Le TGI de Nanterre avait suivi les réclamations des plaignants et, en l'absence même de toute expertise médicale, avaient ordonné le démontage de l'antenne. Les juges du fond appuyant leur décision sur le seul principe de précaution. (...)

(15/12/2008 17:49:19)

Altran ajoute NSI à son pôle informatique embarquée

Altran renforce son pôle informatique embarquée en se portant acquéreur de 52% du capital de NSI. Ce dernier est un spécialiste des systèmes électroniques embarqués clefs en main destinés aux secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et de l'industrie. Altran a d'ores et déjà acquis 20,8% du capital de NSI. Fondé en 1993, à Annecy, NSI compte 160 salariés et réalise un CA annuel de 12 M€ en 2007 (-11%). Son CA baisse d'année en année depuis 2005. 14% du capital est coté sur le marché libre de Paris, 33% est aux mains d'investisseurs et les fondateurs en détiennent 53%. Cette opération suit celle de la reprise par Altran fin octobre du centre d'expertise en logiciel embarqué du groupe Continental. Un centre que Continental a acheté en décembre 2007 à Siemens VDO Automotive. Altran ne communique pas les montants des deux transactions. (...)

(15/12/2008 15:34:32)

AMD étend les capacités de ses puces graphiques ATI

Alors que les premières spécifications Open CL poussées par Apple viennent d'être adoptées et que Nvidia mise sur le calcul haute performance pour ses processeurs Tesla, AMD veut lui aussi rentabiliser les capacités des moteurs graphiques de sa filiale ATI. La nouvelle version du pilote ATI Catalyst 8.12 étend désormais le champs d'activité des cartes graphiques basées sur sa famille de processeurs Radeon HD 4000 grâce à une technologie d'accélération baptisée ATI Steam. Prochainement, AMD devrait annoncer une version modifiée du Radeon HD 4870 pour en faire une plateforme réservée au HPC (calcul haute performance). Huit de ces processeurs seraient alors installés dans un serveur rack 4U pour assurer une performance au moins égale à 10 teraflops. Des applications dans le domaine de l'image pour commencer Mais les premières applications proposées pour les Radeon HD 4000 avec Catalyst 8.12 restent dans le domaine de l'image avec notamment, selon AMD, la possibilité d'encoder une vidéo haute-définition (à 720p seulement) 17 fois plus vite qu'en utilisant le seul CPU ou convertir des vidéos en qualité DVD pour un format adapté aux smartphones rapidement. Windows Vista pourra exploiter cette nouvelle version tout comme PhotoShop, AfterEffects CS 4 et Flash Player 10 d'Adobe, Silverlight et Powerpoint 2007 de Microsoft. Pour étendre cette offre logicielle, AMD met gratuitement à disposition un kit de développement dont la version bêta. Pour l'instant, 2 millions de cartes graphiques à base de Radeon HD 4000 ont été commercialisées et peuvent donc utiliser Steam. (...)

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