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(24/11/2010 10:54:55)
Trimestriels Tech Data : CA en hausse de 9,2%
Avec 6,1 milliards de dollars de chiffre d'affaires (CA) au 3ème trimestre 2011 (achevé au 31 octobre dernier), Tech Data assure une hausse de 9,2% de son CA trimestriel (par rapport au même trimestre de l'exercice précédent). Ce 3ème trimestre a été impacté de manière négative de 5% par les taux de change. Par rapport au second trimestre de cet exercice, de manière séquentielle, Tech Data progresse de 12,6%.
L'Amérique du nord, qui représente 44% du CA mondial, progresse de 9,7%, l'Europe de 8,9%, de 18,9% en euros. Sur ce vieux continent, au 1er octobre dernier, Tech Data finalisait l'acquisition de Triade Holding qui lui apporte plusieurs sociétés basées au Bénélux, au Danemark et en Norvège. Ces sociétés ne sont pas intégrées dans cet exercice. Le résultat opérationnel, sur ce même 3ème trimestre, s'élève au plan mondial à 81 millions de dollars, en hausse de 1,31%. Il était de 65,1 million de dollars au Q3 de l'exercice fiscal 2010.
Meilleure progression en Amérique qu'en Europe
Pour les neuf premiers mois de l'année, Tech Data affiche un CA cumulé de 17,26 milliards de dollars, en croissance de 9,1%. L'effet taux de change a pu impacter cette progression de manière négative de 2%. L'Amérique du nord avec 9,8% de hausse affiche une meilleure progression que l'Europe, restée à 8,6%. Le bénéfice net, sur ces 9 mois, s'élève à 216,2 millions de dollars, en progression de 1,25%. Pour le 4ème et dernier trimestre fiscal, Tech Data prévoit une solide demande qui devrait dépasser la forte tendance saisonnière.
Un an auparavant, le grossiste faisait triste mine. Son CA trimestriel baissait de 8,1% par rapport au même trimestre de l'année précédente avec 5,64 milliards de dollars. Sur neuf mois, Tech Data affichait alors une baisse de 13,9% dans le monde, de 13,4%% pour l'Europe. Tech Data avait terminé l'année précédente en recul de 8,2%. Visiblement, la tendance a été inversée.
Le Forum des Droits sur Internet en état de mort clinique...
Dans le passé, de nombreuses recommandations du FDI issues de la concertation multi-acteurs ont été traduits dans des lois mettant en oeuvre des dispositions consensuelles, légitimes et efficaces. On peut ainsi citer les recommandations « Droit de la consommation appliqué au commerce électronique » (31/8/2007), « commerce en ligne et produits de santé (30/6/2008), accessibilité numérique (25/11/2008), etc. Bizarrement, le plus grand échec du FDI a été la question de la propriété littéraire et artistique dans la société numérique tant les parties se sont braquées les unes contre les autres. Le résultat en a été la loi dite DADVSI et la création de l'Hadopi.
Alors que cet Hadopi engloutit plus de dix millions d'euros par an (on en serait même à 12 selon certaines sources), le FDI ne coûtait au contribuable que 1 143 000 euros en 2010, soit dix fois moins, auxquels s'ajoutaient les cotisations des membres (environ 150 000 euros par an). Le FDI préparait la France aux grandes mutations du siècle pour tirer partie des technologies vues comme des opportunités en même temps que des risques. Il est sans doute plus dans l'air du temps de ne voir dans Internet qu'un repère de délinquants.
Myopie gouvernementale
Pour Isabelle Falque-Pierrotin, « aujourd'hui, le numérique entre dans diverses cases au sein des différents ministères dans le cadre de projets sectoriels mais il n'existe plus aucune politique numérique transversale. Il y a une myopie gouvernementale sur les nécessités de transformation globale de la société. »
Deux points, en particulier, inquiètent la (encore) présidente du FDI : l'éducation et les relations internationales. « L'éducation au numérique est en retard en France : il n'existe que des B2I et des C2I [Brevet informatique et internet, Certificat Informatique et Internet, NDLR], pas partout d'ailleurs et centrés sur la technique, sans aucune éducation à la citoyenneté numérique, alors que droits et devoirs ne sont pas intégrés pas la population, même jeune » regrette Isabelle Falque-Pierrotin.
Côté international, le vrai problème est celui de négociations globales avec des acteurs mondiaux, comme Google, Facebook ou Microsoft. La CNIL négocie sur le respect de la vie privée, le Ministère de la Culture pour ce qui le concerne, etc. et pour la France seule, évidemment. « Or on ne peut pas saucissonner les discussions sur les différents sujets comme la vie privée, la publicité, les bonnes pratiques, etc. » s'emporte Isabelle Falque-Pierrotin.
Crédit photo : Olivier Ezraty
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Conseillère d'Etat diplômée de HEC et de l'ENA, Isabelle Falque-Pierrotin a été directrice adjointe du cabinet de Jacques Toubon, ministre RPR de la Culture, et a contribué aux travaux préparatoires à la création du FDI (1998-2001) sous le gouvernement PS de Lionel Jospin : la question n'est donc pas politicienne. « En 1997-1998, j'étais experte auprès de l'OCDE et j'ai vu à l'époque la stratégie américaine, sous la vice-présidence d'Al Gore » se souvient Isabelle Falque-Pierrotin. Déjà à cette époque se met en place l'idée de la nécessaire co-régulation entre l'Etat, la société civile et les acteurs marchands.
Véritable Objet Administratif Non Identifié, le FDI a été lancé comme une « start-up publique » pour reprendre le mot de sa présidente. Certes, il n'a pas connu de garage mais des bureaux dispersés, des équipes presque clandestines durant six mois. Isabelle Falque-Pierrotin considère que « cela a été une chance car nous n'avons pas eu à subir les barrières administratives classiques ». Petit à petit, les métiers du FDI se sont professionalisés. Le FDI a d'ailleurs mis en place une méthode pour mener une concertation entre acteurs aux intérêts divergents afin de faire émerger une position consensuelle allant dans le sens de l'intérêt général et reconnue comme légitime.
Une base documentaire préservée encore trois ans
Le FDI avait également constitué une base documentaire importante sur toutes les questions que se posaient les consommateurs comme les entreprises au sujet des usages d'Internet. Il y a ainsi plus de 80 fiches thématiques sur le seul e-commerce : organisation des soldes, conditions de rétractation, etc. « Le FDI était un guichet unique pour toutes les questions, au contraire des fiches -parfois très bien faites- de tel ou tel organisme spécialisé qui ne traite évidemment que de son seul domaine » rappelle Isabelle Falque-Pierrotin.
Aux 300 fiches pratiques sur tous les sujets, le FDI ajoutait sur son site, en libre disposition, 465 actualités et 632 décisions de justice. Il a répondu en 2010 à plus de 25 000 questions des internautes. Son site a reçu 9 millions de visites pour 30 millions de pages vues sur cette même année. Cette documentation est en cours de migration sur un hébergement web moins coûteux préservé durant trois ans.
A partir de 2004, le FDI a mis en oeuvre un service de médiation intervenant dans les litiges B2C et C2C après l'échec d'un recours direct aux services clients. Il a affiché un taux de résolution de 85% sur les 25 000 cas traités et avait mis en place un partenariat avec la Cour d'Appel de Paris pour mettre en place un service de médiation judiciaire. Encore un service qui va disparaître.
Les formations aux SIG augmentent
L'enseignement en géomatique semble gagner du terrain dans l'Hexagone. C'est ce qu'indique l'association française pour l'information géographique (Afigeo) dans un bilan 2010 consacré à ce domaine. Selon l'Afigéo et le portail francophone de la géomatique et des systèmes d'information géographiques (SIG) Georezo, 80 formations ont été comptabilisées cette année dans ce secteur sur le territoire français, Outre-mer compris. Elles ont regroupé environ 40 % de Masters, 17 % de licences professionnelles et 13 % de BTS. Environ 92 % des cursus sont diplômants, 7 % sont certifiants et 1 % qualifiants. Par rapport à 2009, le niveau de formation en géomatique semble avoir augmenté : il réunit actuellement davantage de niveau Master (Bac + 5) et moins de niveau licence (Bac + 3). L'étude indique également que la géomatique et les SIG ont rassemblé entre 15 à 25 élèves par promotion au cours de cette année. Une moyenne de 14 étudiants sont, en outre, sortis diplômés en juin 2010. Le délai moyen d'insertion, en légère augmentation, s'est élevé à 5 mois pour un premier poste en CDD*. L'association relève, en parallèle, une diminution des postes à pourvoir dans la fonction publique territoriale, et un ralentissement du recrutement dans les bureaux d'études et les SSII. Avec le développement des usages de l'information géographique (Google Maps, Mappy, GPS, IPhone...), la géomatique est néanmoins de plus en plus présente dans les formations liées aux technologies de l'information.
Un observatoire de l'offre des formations en géomatique
Parmi les actions engagées par l'Afigéo en faveur des formations en géomatique, un observatoire de l'offre a été établi grâce à une enquête menée auprès de 73 responsables de formation. Il a été réalisée en lien avec le site GeoRezo. L'organisme a également plaidé auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche pour faire évoluer le concours d'ingénieur territorial en faveur des diplômés dans le domaine des SIG et de la géomatique L'Afigeo a également contribué à la réalisation d'un état des lieux sur la recherche en géomatique, un projet sollicité par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et par le ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, piloté par l'IGN (Institut géographique national). Elle également demandé une valorisation de l'information géographique dans le nouveau certificat Internet et informatique, métiers de l'environnement et de l'aménagement durable (C2I MEAD).
* Ces chiffres sont extraits d'une étude réalisée auprès d'un échantillon de 13 formations en géomatique. L'Afigeo recommande donc de les considérer avec prudence.
Illustration: Crédit photo: Esri
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