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(23/11/2010 16:45:52)

Affaire TomorrowNow : Oracle demande 1,7 Md$, le jury délibère

Le procès pour vol de logiciels opposant les éditeurs Oracle et SAP entre dans sa phase finale. Le groupe allemand a reconnu la violation « massive et prolongée » des droits d'auteur d'Oracle. Il devrait payer au moins 1,7 milliard de dollars de dommages et intérêts, selon l'un des avocats du plaignant. Lundi matin, les défenseurs des deux sociétés ont présenté leurs conclusions devant le tribunal d'Oakland, en Californie. A la suite de quoi le dossier a été transmis au jury de huit personnes pour délibération. Le verdict devrait probablement tomber avant les vacances de Thanksgiving, jeudi prochain.

SAP a admis que sa filiale TomorrowNow, aujourd'hui fermée, avait téléchargé illégalement, depuis le site web d'Oracle, de grandes quantités de logiciels et de matériel destiné au support technique de progiciels. L'enjeu du procès consistait à déterminer le montant des dommages et intérêts que SAP devra verser à Oracle.

La société de Larry Ellison demande que ce montant corresponde à la valeur que le logiciel représentait pour SAP au moment où l'éditeur allemand a racheté la société TomorrowNow, en 2005. « Quelle que soit la façon dont on fait le calcul, il est clair qu'il y avait des milliards de dollars en jeu pour SAP », a déclaré au jury David Boies, l'avocat d'Oracle, en présentant ses conclusions. Oracle affirme que SAP avait l'intention d'utiliser les logiciels volés, comportant des outils de support pour les progiciels ERP de PeopleSoft et de J.D.Edwards, propriétés d'Oracle, avec l'idée de détourner des clients vers les applications vendues par SAP. « Ils ont téléchargé une telle quantité de logiciels, si vite et de façon si intensive, qu'ils ont réussi à faire planter les serveurs d'Oracle », a insisté David Boies, se référant à des preuves présentées au cours du procès. Selon lui, « l'ampleur de ce détournement et la valeur logicielle justifie l'octroi de plus d'1 milliard de dollars en dommages et intérêts »

Des chiffres bidons, estime l'avocat de SAP

De son côté, l'avocat de SAP, Robert Mittelstaedt, a rétorqué dans sa plaidoirie finale qu'Oracle essayait de tromper le jury avec des chiffres bidons. « Ils réclament beaucoup plus que ce qu'ils sont en droit de demander, et ils essaient de vous tromper en vue de l'obtenir », a t-il déclaré au jury. Selon lui, « SAP ne devrait pas payer plus de 40 millions de dollars de dommages et intérêts ». Le montant du dommage subi se rapprocherait même davantage des 30 M$.

L'écart important entre ces estimations reflète la différence des méthodes présentées au procès pour établir le montant du dommage. Le jury devra s'appuyer sur celle qu'il juge la plus juste afin d'établir son calcul. Pour Oracle, SAP devrait payer la valeur d'une « licence théorique » - ou l'équivalent de ce que le groupe allemand aurait du acquitter si les deux entreprises avaient négocié le prix des licences correspondant aux logiciels volés par TomorrowNow.

Pour SAP, l'application d'une valeur de licence théorique n'a pas de sens dans ce dossier. L'éditeur se défend de ne devoir que les bénéfices perdus par Oracle a perdus à Oracle et gagnés par SAP comme résultante directe du méfait. « Dans la mesure où TomorrowNow n'a permis à SAP de détourner d'Oracle qu'une poignée de clients, les dommages réels ne devraient pas dépasser quelques dizaines de millions de dollars », a ainsi plaidé Bob Mittelstaedt. Mais pour David Boies, avocat d'Oracle, peu importe ce que SAP a tiré du vol des logiciels. « Les prévenus ne peuvent pas dire qu'ils ne devraient pas avoir à payer le coût intégral de la licence parce qu'ils n'ont pas réussi leur manoeuvre aussi bien qu'ils l'espéraient », a t-il déclaré au jury.

Pendant les trois semaines qu'a duré le procès, le jury a pu voir défiler à la barre une série de dirigeants haut placés, dont le PDG d'Oracle, Larry Ellison, sa présidente Safra Catz, l'ancien co-président Charles Phillips, ainsi que le co-PDG de SAP, Bill McDermott.

Il est peu probable que cette affaire ait un impact direct sur les actuels clients de chacune des deux sociétés impliquées. En revanche, certains observateurs du marché ont fait remarquer que cela pourrait toucher le marché des fournisseurs indépendants de services de support (l'activité exercée par TomorrowNow), parce que cela fait surgir le spectre de potentielles contestations judiciaires émanant d'entreprises évoluant sur le même secteur qu'eux.

Illustration : Le tribunal où se déroule le procès opposant Oracle à SAP (crédit photo : James Niccolaï / IDG News Service)

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(23/11/2010 14:57:29)

Google favoriserait ses propres sites dans ses résultats

Il semblerait que Google ait fait un peu marche arrière par rapport à sa promesse de délivrer des résultats objectifs sur son moteur de recherche. C'est ce que laisse entendre une étude montrant que la société se donne la vedette dans de nombreux types de recherches. Benjamin Edelman, enseignant à la Harvard Business School, signale avoir trouvé des incohérences dans la façon dont la firme de Mountain View traite certaines recherches correspondant à des services que l'entreprise fournit elle-même. Selon le professeur, les résultats de recherche de Google tendent à varier assez peu lorsqu'une virgule est ajoutée après l'un des mots utilisés pour effectuer une requête. En revanche, pour certains termes de requête, ajouter une virgule à la fin du mot amène un changement notable. Par exemple, en effectuant une requête sur le terme « CSCO » (le symbole utilisé en bourse par Cisco), le moteur de Google affiche en haut de la liste des résultats un lien vers son propre service de données financières. Malgré cela, le site de finances de Yahoo reste davantage fréquenté, selon la société de mesure d'audience Comscore.

Des résultats en contradiction avec la recherche de départ

Sur son site, Benjamin Edelman donne un autre exemple avec une recherche de plus de 2 600 termes relatifs à la santé. Celle-ci place le service d'information Google's Health en première place des réponses. Mais lorsqu'une virgule est ajoutée aux termes d'une requête, Google n'a plus le dessus. L'enseignant en a conclu que les résultats ne correspondaient pas à une recherche naturelle et pense que Google a "codé en dur" les résultats pour qu'ils apparaissent de cette façon. Reste que la firme a peut-être oublié d'inclure de légères variations dans les termes de recherche ce qui permettrait d'assurer des résultats cohérents. « Si les équipes de Google ont spécifié manuellement qu'un résultat donné devrait apparaître en haut des résultats quand les utilisateurs font une recherche sur un terme spécifique, elles peuvent tout aussi bien avoir oublié d'inclure des variantes de ces termes comportant des virgules », indique Ben Edelman.

Au fil des années, le géant californien Google a nié avoir arrangé des résultats de recherche, même si, à une occasion, Marissa Mayer, l'une des cadres dirigeantes de l'entreprise, a indiqué qu'il était justifié que sa société se mette en avant. D'ailleurs, hier, les responsables de Google à Londres n'ont pas nié cette pratique. « Nous avons conçu Google pour les utilisateurs de notre moteur et non pas pour les sites Web, et même si nous pensons qu'il est important d'être transparent avec les sites internet sur la façon dont nous les classons, en fin de compte, notre objectif est de donner aux utilisateurs la réponse la plus utile possible », ont indiqué ces derniers par mail à nos confrères d'IDG News Service. « Parfois, la réponse la plus utile est une liste de liens, mais à d'autres moments, cela peut être un cours de bourse, une liste des horaires de cinéma, ou encore une réponse rapide à une question. C'est ce que veulent les utilisateurs ».

34% de clics pour un lien placé tout en haut

Pour Ben Edelman, le fait d'être placé en haut constitue  un avantage énorme dans les résultats de recherche. Citant la régie publicitaire Chitika, le professeur souligne qu'un lien cité au plus haut niveau obtient au moins 34%  de clics, tandis que le second n'en récolte que 17 %. D'après lui, cela signifie que les propres services de Google poussent du coude leurs  concurrents. Toute activité Google ayant besoin d'un trafic algorithmique peut l'obtenir, gratuitement, en volume gigantesque, « Pendant ce temps, les entrepreneurs s'attendent à ce que Google puisse enterrer leurs résultats en favorisant ses propres services. Cela n'incitera pas la création d'entreprises qui seraient en concurrence avec Google ».

Selon Mike Grehan, auteur de « Search Engine Marketing - guide des meilleures pratiques », Google veut tirer parti des autres sources d'informations qu'il rassemble. Avant 2007, la firme se contentait de présenter des liens vers des pages Web. Depuis, elle a travaillé sur une recherche universelle qui affiche d'autres résultats tels que des vidéos, des articles, des blogs et des photos, rappelle Mike Grehan. « Pourquoi ne pas offrir à l'utilisateur final le meilleur résultat, même si cela amène à sélectionner son propre contenu ? ». Selon lui, il est beaucoup plus facile et beaucoup plus rapide pour Google de maintenir et de conserver son propre contenu pour le retrouver rapidement.

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(23/11/2010 13:17:55)

Annuels HP : Première prise de parole pour Léo Apotheker

Prenant la parole publiquement pour la première fois depuis l'annonce de sa nomination à la tête de HP, fin septembre, Léo Apotheker a indiqué hier que le groupe qu'il dirigeait désormais allait se concentrer davantage sur le logiciel. Il a ajouté qu'il avait encore à apprendre sur la société. Le PDG est intervenu à l'occasion d'une brève conférence téléphonique avec des journalistes pour commenter les résultats financiers trimestriels de l'entreprise. HP a réalisé un chiffre d'affaires de 33,3 milliards de dollars sur son quatrième trimestre fiscal, en hausse de 8% par rapport à l'an dernier. Le bénéfice net s'établit à 2,5 milliards pour la période (+5%).

Les résultats trimestriels de HP ont été bien reçus par la bourse en dépit de l'atonie de l'activité services et de la baisse sur les ventes de portables bon marché. Le titre HP avait progressé de 1,30 dollar, à 44,55 dollars, après la clôture des marchés hier soir.

HP a justifié le silence de Léo Apotheker au cours des derniers mois en expliquant que le nouveau PDG effectuait une tournée de visite aux employés et aux clients du groupe. Un déplacement qui l'a opportunément tenu éloigné de l'Etat de Californie où il aurait pu, sinon, être cité à comparaître par Oracle dans le cadre du procès TomorrowNow qui l'oppose à SAP, société d'édition de logiciels dont Léo Apotheker était encore PDG en février dernier. Oracle accuse SAP de lui avoir volé des logiciels par téléchargement illicite. Le procès s'est ouvert il y a quelques semaines et le jury vient tout juste d'entrer en délibération pour décider du montant des dommages et intérêts que SAP doit verser à Oracle.

L'activité logicielle ne pèse que 3% chez HP


Pendant la conférence téléphonique, Léo Apotheker a expliqué qu'il avait rencontré des employés et des clients à travers le monde, « de la Californie au Massachussetts et de l'Allemagne à Singapour, avec de nombreux arrêts dans l'intervalle ». Lorsqu'un journaliste lui demanda où il était [en ce moment], le dirigeant a répondu qu'il jugeait la question plutôt étrange. Il a néanmoins répondu qu'il se trouvait à Palo Alto (Californie), au siège social de HP. « Voulez-vous une photo ? », a-t-il raillé.

Enthousiasmé par les prospects de HP, le nouveau patron a rappelé qu'il avait encore beaucoup de travail pour apprendre à connaître la société. « Ma priorité est de m'immerger en profondeur dans l'activité », a-t-il indiqué.

Le logiciel est l'un des domaines de croissance qu'il a déjà identifié pour HP. Celui-ci ne représente que 3% du chiffre d'affaires du groupe, a rappelé le dirigeant. « Je pense que nous pouvons faire bien mieux. Nous pensons qu'avec le logiciel, nous pouvons apporter beaucoup de valeur et de force à ce que nous pouvons réaliser pour nos clients. » HP aimerait doubler ou même tripler la part des logiciels qu'il fournit, a-t-il précisé. Il existe plusieurs options pour faire croître l'activité logicielle, incluant des investissements internes et des acquisitions.
Au quatrième trimestre, les ventes de logiciels ont progressé de 1% par rapport à l'an passé, à 974 millions de dollars (Md$).

En dépit de l'emphase mise sur ce sujet, les dirigeants de HP ont pris peu de temps pour aborder la question de WebOS, le système d'exploitation mobile acquis avec le rachat de Palm. HP continue à investir dans WebOS, a simplement indiqué la directrice financière Cathie Lesjak.

Progression atone sur les services au 4e trimestre


HP continue aussi à investir pour faire croître ses revenus sur les services, mais sans véritable retour pour l'instant. Le chiffre d'affaires sur les services n'a progressé que de 0,4% sur le quatrième trimestre. L'activité a progressé sensiblement au rythme du marché lui-même. Mais, à long terme, le groupe espère qu'il augmentera davantage que le marché, grâce à ses investissements et à de nouvelles offres.

C'est la division stockage et serveurs qui a réalisé la meilleure performance sur le trimestre avec une hausse de 25% du chiffre d'affaires, à 5,3 milliards de dollars. Par comparaison, les revenus de la division Systèmes personnels n'ont augmenté que de 4% à 10,3 Md$. Quant à la division Image et Impression, elle affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8%, à 7 Md$,

Comme les autres fabricants de PC, HP a pu être affecté par la popularité de l'iPad, la tablette numérique d'Apple. Ainsi, les revenus de l'activité ordinateur portable a baissé de 3%. Sur ce point, Cathie Lesjak, met en cause la faiblesse de la demande, en particulier pour les portables d'entrée de gamme.[[page]] Les ventes de netbooks à bas prix ont baissé dans l'ensemble et quelques analystes considèrent qu'il y a eu un transfert des netbooks vers l'iPad et le segment des tablettes. La directrice financière a également précisé que les problèmes rencontrés en Chine, où HP a eu des soucis de qualité cette année, avaient affecté les ventes de portables d'entrée de gamme.

HP a récemment commencé lui aussi à vendre des tablettes sous Windows et il a annoncé son intention d'en lancer une sous WebOS au début de l'année prochaine.

Révision à la hausse des prévisions pour 2011


Le groupe a l'intention de continuer à augmenter ses dépenses de R&D et prévoit de renforcer ses équipes commerciales pour soutenir sa croissance. Il compte aussi améliorer sa politique salariale en rétablissant les augmentations de salaires en 2011, dans le cadre du processus d'évaluation annuel, a précisé Léo Apotheker.

La société a relevé ses prévisions pour l'année prochaine, considérant la bonne tenue de son activité, a indiqué Cathie Lesjak. Pour l'exercice 2011, HP prévoit un chiffre d'affaires situé entre 132 et 133,5 milliards de dollars et un bénéfice par action oscillant entre 5,16 et 5,22 dollars. Ses précédentes prévisions tablaient sur un CA situé entre 131,5 et 133,5 milliards de dollars et un bénéfice de 5,05 à 5,15 dollars par action.

Léo Apotheker semble prêt à faire avancer la société après ces quelques derniers mois un peu agités. Il a pris la tête du groupe après que le précédent PDG, Mark Hurd, se soit trouvé contraint de démissionner à la suite d'une nébuleuse histoire présentée comme un cas de harcèlement. Très critique sur le comportement du conseil d'administration de HP dans cette affaire, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a très vite recruté Mark Hurd au poste de président de son groupe. Peu de temps après, il a lancé une attaque en règle à l'encontre souhaitant le voir comparaître dans le procès Oracle/SAP.

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(23/11/2010 12:12:39)

Microsoft rachète 882 brevets Novell pour 450 millions de dollars

L'accord s'inscrit dans le cadre de l'acquisition de Novell par Attachmate, annoncée hier lundi, et qui devrait être finalisée au premier trimestre de l'année prochaine. Dans le communiqué officiel, Novell a simplement déclaré que CPTN allait acquérir « la propriété de certains actifs intellectuels. » Dans un formulaire 8-K déposé auprès de la SEC, Novell indique que suite à un accord pour achat de brevets, « Novell vendra à CPTN les droits, titres et intérêts de 882 brevets ... pour un montant de 450 millions de dollars en cash ».
Un rapide coup d'oeil à la base de données de l'Office américain des brevets informe que 461 brevets étaient sous le nom de Novell. Microsoft a refusé de commenter cet accord au-delà de l'envoi d'une déclaration de l'avocat de l'entreprise. «Nous sommes heureux de participer à l'acquisition de certains actifs intellectuels de Novell. Microsoft se réjouit de poursuivre dans le futur sa collaboration avec Novell, afin d'apporter des solutions informatiques mixtes pour clients » a déclaré Horacio Gutierrez, juriste et vice-président de Microsoft.

Il reste toutefois très difficile de savoir quelles autres entreprises sont impliquées dans le programme CPTN Holdings. Une société à responsabilité limitée de ce nom a été formée dans le Delaware le 4 novembre dernier, après une recherche dans les archives de cet État. Une requête similaire sur le site de l'État d'origine de Microsoft - Washington -  n'a relevé aucun résultat. L'intérêt de Microsoft pour ces brevets n'est pas très clair. En 2004, Novell a entamé une procédure antitrust contre l'éditeur de Redmond, alléguant que Microsoft avait essayé d'écraser la concurrence sur le marché des applications bureautiques. À l'époque, WordPerfect était encore la propriété de Novell avant d'arriver chez Corel. Les brevets acquis par CPTN suite à l'achat de Novell par Attachmate n'auront sans doute que peu d'influence sur le procès antitrust, note Charles King, analyste chez Pund-IT.

Un autre domaine d'intérêt possible pour Microsoft serait la propriété intellectuelle que Novell possède dans Unix. En mars dernier, un tribunal de l'Utah a confirmé que Novell possédait bien des droits d'auteur sur Unix, mettant fin à une bataille de sept ans entre OCS et Novell sur ces droits de propriété. Microsoft a également affirmé dans le passé qu'il possède certains droits de propriété intellectuelle dans le noyau Linux, inspiré du noyau Unix. En 2006, Novell avait conclu une entente de cinq ans avec Microsoft dans lequel l'éditeur de Redmond acceptait de ne pas revendiquer de droits de brevet pour toute technologie que pourrait posséder Novell dans sa distribution Suse Linux. L'accord « a été mal interprété dans la communauté Open Source, car Microsoft a été assez peu transparent sur les points de litiges », souligne Charles King. Les deux sociétés avaient également convenu de développer des technologies qui pourraient aider les systèmes Unix et Windows à mieux travailler ensemble. Précisons enfin qu'Attachmate a déclaré que, pour assurer son avenir, Suse Linux sera considéré comme une entreprise autonome distincte. Le PDG d'Attachmate a par ailleurs précisé qu'il ne prévoyait aucun changement dans les relations entre l'activité Suse et le projet opernSuse.

 

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(23/11/2010 11:01:50)

Une architecture IBM pour accélerer la vitesse d'exécution des applications analytiques

Sur la conférence Supercomputing 2010 (13-19 novembre, Nouvelle-Orléans), IBM a annoncé avoir créé une architecture distribuée exploitant une technologie de système de fichiers réparti deux fois plus rapide que celles qui existent actuellement et qui comprend des techniques avancées de suivi des réplications de données (*).

Dénommée GPFS-SNC (pour General Parallel File System-Shared Nothing Cluster), cette architecture est conçue pour offrir une disponibilité élevée au travers de technologies avancées de clustering. Prasenjit Sarkar (en photo), ingénieur spécialisé dans le stockage des applications analytiques pour la branche recherche d'IBM (un collaborateur adoubé 'master inventor' par Big Blue), a expliqué à nos confrères de Computerworld que ce système montait en puissance de façon linéaire. Si un système de gestion de fichiers à 40 noeuds offre un débit de 12 Go par seconde, un système à 400 noeuds atteindra un débit de 120 Go/s, donne-t-il en exemple.  « C'est une bande passante très rentable, 1 Mo/s par dollar. Alors que si vous essayez d'obtenir la même chose avec un réseau de stockage, c'est beaucoup plus coûteux ».

Chaque noeud de l'architecture est auto-suffisant


La nouvelle architecture est conçue pour la prise en charge d'applications analytiques à haute performance et pour le cloud computing. Prasenjit Sarkar décrit GPFS-SNC comme une technologie où chaque noeud ou serveur x86 standard dispose de ses propres métadonnées, de son propre cache, et de ses outils de stockage et de gestion de données, tout en accédant aussi, en même temps, à chaque autre noeud dans la grappe à travers des ports Gigabit Ethernet.

« Ce que nous avons fait, contrairement au système de gestion de fichiers de Google [GFS**], qui a un noeud de domaine unique, c'est que nous avons distribué chaque aspect du système : les métadonnées, l'allocation, la gestion du verrouillage et la gestion des tickets (token management), explique-t-il. Même si vous détachez un rack de serveurs de la grappe, l'ensemble pourra néanmoins continuer à travailler ». En ne partageant rien (d'où la mention « sharing nothing cluster » figurant  dans le nom de la technologie), poursuit Prasenjit Sarkar, il devient possible d'atteindre de nouveaux niveaux de disponibilité, de performance et de montée en puissance avec le système de fichier en grappe. Chaque noeud dans l'architecture GPFS-SNC est également auto-suffisant. Les tâches sont divisées entre ces ordinateurs indépendants et aucun d'entre eux n'a besoin d'en attendre un autre, précise l'ingénieur d'IBM.

GPFS-SNC supporte Posix


Le code GPFS-SNC supporte aussi Posix, qui permet à un large éventail d'applications traditionnelles de fonctionner au-dessus du système de fichiers, et d'exécuter à la fois les opérations de lecture et d'écriture. « Vous pouvez ouvrir un fichier, lire un fichier, puis faire des ajouts et remplacer n'importe quelle section. Avec le système de fichier distribué Hadoop de Google, vous ne pouvez pas faire d'ajout à un fichier, ni réécrire une section. Vous êtes donc assez limité », pointe le master inventor d'IBM.

GPFS-SNC supporte la totalité des fonctionnalités de stockage de données pour l'entreprise, telles que la sauvegarde, l'archivage, la capture instantanée d'images (snapshot), la gestion du cycle de vie de l'information, le data caching, la réplication de données en réseau étendu et la mise en place de politiques de gestion. L'architecture dispose d'un nom de domaine logique unique, ce qui permet de transférer les machines virtuelles entre des noeuds d'hyperviseurs.

« Ainsi, par exemple, dans notre grappe, vous pouvez faire tourner Hadoop aussi bien qu'une base de données DB2 en cluster ou des bases de données Oracle, explique encore Prasenjit Sarkar. Nous pouvons de ce fait utiliser un système de fichier générique pouvant être exploité par une grande variété d'utilisateurs. »

Big Blue vise les applications Hadoop MapReduce


IBM n'a pas précisé quand le système de fichiers GPFS-SNC sortirait de ses laboratoires pour arriver sur le marché. En revanche, Prasenjit Sarkar a indiqué que lorsqu'il serait disponible, il viserait trois domaines : les entrepôts de données (datawarehouses), les applications Hadoop MapReduce et le cloud computing.

« Le cloud n'est pas naturellement une architecture parallèle, mais nous y trouvons des machines virtuelles sur chaque noeud d'hyperviseurs et de nombreux noeuds d'hyperviseurs en parallèle. Chaque machine virtuelle accède à son propre stockage de façon indépendante par rapport aux autres VM. Par conséquent, vous obtenez de nombreux accès parallèles au stockage ».

L'actuelle technologie GPFS d'IBM est au coeur des systèmes haute performance du constructeur américain, Information Archive, Scale-Out Network Attached Storage (SONAS) et Smart Business Compute Cloud. La capacité de la future GPFS-SNC à exploiter en temps réel des applications Hadoop sur un cluster a valu à IBM une distinction dans la catégorie « storage challenge » lors de la conférence Supercomputing 2010.

(*) Les tests ont été faits avec les benchmarks MapReduce sur un cluster de 16 noeuds avec quatre disques SATA par noeud pour comparer GPFS-SNC (pour General Parallel File System-Shared Nothing Cluster) et HDFS (
Hadoop Distributed File System).

(**) Google File System (GFS) est un système de gestion de fichiers développé par Google pour ses besoins. Il est conçu pour fournir un accès fiable aux données en s'appuyant sur d'importantes grappes de serveurs.

Illustration : Prasenjit Sarkar, ingénieur spécialisé dans le stockage des applications analytiques pour la branche recherche d'IBM (crédit photo : IBM)
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(23/11/2010 10:57:24)

Les DSI souffrent de l'anarchie applicative

Pour 97% des répondants à une enquête de Coleman Parkes Research, la gestion effective du portefeuille applicatif est une condition nécessaire à la réussite économique de leur entreprise. Les ressources dispersées dans l'entretien d'un parc applicatif anarchique seraient perdues pour l'innovation. Cette multiplication anarchique des applications entraine de la complexité et des risques de dysfonctionnement. Pour 74% des répondants, cette évolution est un problème majeur au sein de leur entreprise. Il y a une forte différence entre les pays : ainsi, c'est un problème majeur pour 83% des Français mais seulement 58% des britanniques.

15% des applicatifs métiers seraient peu ou sous-utilisés. Pour un tiers des répondants, ce taux grimpe même à 20%. Générant peu de valeur, ces applicatifs entrainent cependant des coûts considérables en maintenance, de fait inutiles. Selon cette étude, la part de budget ainsi gâchée atteindrait en moyenne 5,8%.
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(23/11/2010 10:50:11)

Opérateurs télécoms nord-africains : un marché en pleine recomposition

(Source EuroTMT) Décidément, Naguib Sawiris est bien difficile à suivre. Le 4 octobre dernier, il annonçait la vente de ses activités télécoms (Weather Investments et Orascom Telecom) à l'opérateur mobile russe Vimpelcom. Dans les jours qui suivaient, il promettait même qu'une fois cette opération finalisée, il n'aurait plus aucune responsabilité opérationnelle dans le nouveau groupe. Mais quelques semaines plus tard, il relançait lui-même les rumeurs sur un possible échec de cette fusion en estimant à « 50 % » les chances qu'elle se réalise. Et il vient d'en apporter une preuve concrète en annonçant la vente de la participation d'Orascom dans l'opérateur mobile tunisien Tunisiana à son coactionnaire, le consortium constitué par l'opérateur qatari Qatar Telecom et le groupe tunisien Princesse Holding.

Si Vimpelcom annonçait son soutien à l'opération, cette cession soulève bien des questions. Pour de nombreux analystes, la vente de l'opérateur tunisien pourrait en effet constituer une option de rechange pour Naguib Sawiris dans la perspective d'un abandon de la fusion avec l'opérateur russe, en raison de l'opposition à cette opération de certains actionnaires de Vimpelcom (notamment de Telenor). Cette cession intervient d'ailleurs alors que le conseil d'administration de Vimpelcom doit se prononcer (définitivement ?) sur le rachat des activités de Naguib Sawiris dans les jours qui viennent. Mais, selon la presse algérienne, une autre explication peut être trouvée à la cession de Tunisiana. Dès la mi-octobre, certains journaux algériens indiquaient ainsi que le gouvernement tunisien était très réticent à voir son opérateur mobile passer sous le contrôle d'intérêt russe et aurait demandé à Qatar Telecom de racheter la participation d'Orascom. Si l'information avait été démentie à l'époque, c'est ce qui vient de se produire. Et la presse algérienne de souligner maintenant que la Tunisie a su mieux s'y prendre avec Naguib Sawiris que l'Algérie. Car le dossier Djezzy, la filiale algérienne d'Orascom, semble aujourd'hui dans l'impasse. Si le gouvernement algérien réaffirme régulièrement sa volonté de nationaliser l'opérateur mobile, Naguib Sawiris menace lui de saisir une cour d'arbitrage pour obtenir gain de cause. Le blocage vient essentiellement du prix : l'Algérie souhaiterait payer le moins cher possible, certains évoquant une évaluation de Djezzy autour de 2 milliards de dollars. Une somme très inférieure à ce que réclament Orascom et Vimpelcom, pour qui le principal opérateur mobile algérien vaut au moins 7 milliards. Et la cession de Tunisiana pourrait les aider : Orascom a vendu les 50 % qu'il détient dans l'opérateur tunisien pour 1,2 milliard de dollars. Soit une valorisation de l'opérateur représentant 6,7 fois son Ebitda 2009.

Si ce même ratio était appliqué à Djezzy, l'opérateur algérien vaudrait au moins 6,5 milliards de dollars. Sans compter le fait que le marché algérien est plus important que le marché tunisien. Reste que la cession de Tunisiana intervient au meilleur moment pour Naguib Sawiris : si jamais l'accord conclu avec Vimpelcom est abandonné, il a néanmoins réussi à valoriser dans de bonnes conditions l'une de ses participations, ce qui devrait permettre de commencer à rembourser ses créanciers. Une opération qui pourrait alors lui laisser le temps, toujours dans le cas d'un échec avec Vimpelcom, de vendre son empire télécoms par appartements en valorisant au mieux ses différentes participations en Afrique et en Asie.
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(23/11/2010 10:43:23)

2011 s'annonce sombre pour les SSII

La banque Morgan Stanley organisait en fin de semaine dernière une conférence européenne sur les valeurs TMT (technologies, médias, télécoms). La partie consacrée aux SSII n'a pas brillé par son optimisme. Les coupes sombres opérées par tous les gouvernements dans leurs dépenses publiques ont douché le regain d'enthousiasme naissant des SSII. Les entreprises privées n'étant pas décidées à accroître leur externalisation, le sort des SSII semble scéllé : 2011 ne sera guère meilleur que 2010.

Cette analyse vaut essentiellement pour les grandes SSII cotées en bourse. Elle concerne les SSII européennes, leurs consoeurs américaine ou indienne étant d'une opinion différente. Tata anticipe une croissance de ses ventes comprise entre 20 et 25% en Europe en 2011. Accenture prévoit entre 7 et 10% de croissance dans le monde, toujours pour l'année prochaine.

Seul le secteur public s'annonce prometteur

Les SSII française sont plus en retrait. « Il y a des signes de retour de commandes, mais dans un environnement difficile, car les prix ne reviennent pas à leur niveau antérieur » commente par exemple Gilles Grapinet, le dga d'Atos Origin. Le directeur financier de Stéria, Laurent Lemaire,  expliquait pour sa part ne pas tabler sur une « quelconque marge de manoeuvre sur les prix » avant la mi 2010.

« Il s'agira d'une reprise terne, légère » analysait de son côté Nicolas Dufourcq, directeur financier de capgemini. Cette SSII est à la recherche d'acquisition, mais en Chine et aux Etats-Unis. « Trouver la bonne cible n'est pas facile, car les prix sont élevés », notait Nicolas Dufourcq. « L'Europe souffre de la crise du secteur public en Hollande, en Suède et au Royaume-Uni » devait-il encore souligner. Avis partagé par de nombreux participants, comme Hannu Syrjala, « dg » de la SSII scandinave Tieto, pour qui « je m'attends à ce que le secteur public dans différents pays connaisse de 'importantes restructurations, et des réductions de coûts importantes en 2011 ».

Un avis légèrement contre carré par Andy Green, le « dg » de Logica, qui reste « très optimiste pour le marché du secteur public, mais à moyen terme ».

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(23/11/2010 10:35:52)

Politiques numériques : La France ne rattrape pas son retard

Renaissance Numérique veut contribuer au développement d'un numérique citoyen. Pas de chantage aux délocalisations donc, mais une salubre revue statistique des données numériques, nécessaire pour dresser un tableau du développement français sur ce sujet. L'Association a balayé six thèmes principaux : l'équipement au foyer, celui des entreprises, le développement des start-up, du commerce en ligne, celui de l'e-education , et enfin, de la e-santé.

Premier point et premier regret, l'équipement des foyers français se traîne. Il est de 68%, contre 40% en 2007 (source Médiamétrie). En progression, mais loin derrière les autres pays développés. La France occupe le 20ème rang des pays de l'OCDE. Pas fameux. Loin derrière la Corée (96% de foyers équipés), les Pays-Bas, 90%, l'Allemagne 80%, le Royaume Uni, 77.Nous sommes même en dessous de la moyenne européenne, située à 65%.

« Ce qui a deux conséquences, souligne Guillaume Buffet, le co-président de Renaissance Numérique, d'une part l'éloignement des seniors, 18% seulement de connectés chez les 70 ans et plus, et la correspondance entre bas revenus et non connection : 38% des revenus inférieurs à 900 euros par mois ne sont pas connectés ». Même sentiment du côté des entreprises. 48% des entreprises françaises entre 10 et 19 salariés ont un site Internet (source Eurostat 2010). La Finlande est à 85%, les Pays-Bas à 84, l'Allemagne à 79, le Royaume-Uni à 75, la moyenne de l'Union européenne à 54. Une PME française est difficile à trouver sur Internet.

2,1% des entreprises créées en France sont des start-up

Quant aux start-up, leur développement est très retardé dans l'hexagone. 2,1% des entreprises créées en France sont des start-up. Soit 24 000 sociétés. Encore sont-elles concentrées en Ile-de-France à 39%. « Conséquence, commente Christine Balagué, co-présidente de Renaissance Numérique, les entreprises étrangères viennent s'installer en France et nos entreprises ont tendance à se créer à l'étranger ».

Plus inattendu encore, l'analyse de Renaissance Numérique sur le e-commerce. L'Association, loin de l'autosatisfaction entendue en France, resitue le commerce en ligne français par rapport aux cas étrangers. La France compte 70 000 sites de e-commerce, mais la Grande-Bretagne 300 0000, la France devrait atteindre (source Fevad) 31 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans ce e-commerce en 2010, mais outre-Manche on est à 56 milliards d'euros.

« C'est du à un manque de culture numérique, l'ADN du e-commerce fait défaut », note Catherine Barba, la Présidente du cabinet MaLinea. En Grande-Bretagne par exemple, plus de 40% des contrats d'assurance se nouent en ligne, en France c'est 3%. Les compagnies, dans l'hexagone, ne veulent pas toucher à leurs réseaux de distributeurs, et freinent la contractualisation en ligne. Voilà pour les quatre point marchés (foyers, entreprises, start-up, e-commerce), reste deux focus sur deux grands usages, l'éducation et la santé. La tonalité est sensiblement la même.

Illustration: Tablette Motion Computing, crédit D.R.


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En matière d'éducation, la France dénombre un ordinateur pour 25 élèves en maternelle, 1 pour 12 dans l'école élémentaire. Le rapport Fourgous, remis en début d'année, est resté lettre morte. « Il n'y a aucune ambition dans ce domaine » ne craint pas de souligner  Christine Balagué. Au Portugal, par exemple, chaque année une génération d'élèves est équipé grâce à un fonds, nommé Magellan, issu de la vente d'une licence télécoms par l'Etat. La e-santé est également dans les limbes, là encore malgré les rapports officiels, par exemple celui sur « technologies et services pour l'autonomie «.

Renaissance Numérique livre par ailleurs un tableau du développement en région, distinct de celui de l'Oten. Selon Renaissance Numérique, cinq régions se distinguent :   Aquitaine, Auvergne, Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes). Globalement les régions avancent, créent des agences régionales pour le IT, prennent des initiatives en matière d'éducation, parfois de e-santé ou de culture.

Un immense gâchis

Au total, le rapport dresse le portrait d'un immense chantier inachevé, d'un gâchis. En 2007, Renaissance Numérique élaborait un Livre Blanc, le présentait aux candidats aux présidentielles, qui en intégraient une bonne partie dans leurs programmes de candidature. Huit mesures sur les quinze proposées ont été adoptées. La plus connue permet aux entreprises de donner leurs vieux ordinateurs pour qu'ils soient recyclés.

Renaissance Numérique a également lancé les initiative Banlieue2.0, et  Rentrée 2.0, toujours dans le but de reconditionner des ordinateurs, d'aider les populations les plus démunies, de répondre à sa vocation citoyenne. Il en faudra beaucoup plus pour franchir un palier supplémentaire et enrayer le retard pris, surtout face aux puissants lobbies des grandes entreprises IT  historiques, dévoreuses de fonds publics.

 

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(23/11/2010 10:28:46)

HP mise sur l'impression cloud

« Non, le marché de l'impression n'est pas en déclin. La croissance est de retour sur ce segment avec une croissance de plus de 10% en volume et il est acquis que les ventes retrouveront en 2011 le niveau qu'elles avaient en 2008 », affirme d'emblée Nicolas Aubert, Directeur Commercial pour l'Impression Professionnelle chez HP.

Quelle que soit la réalité de ce regain commercial, l'industrie des imprimantes souffrait ces derniers trimestres d'un déficit d'innovations. De fait, la distribution comme les clients finaux n'attendaient plus de progrès technologiques majeurs dans ce domaine.

« Il est vrai que l'impression semblait peu concernée par les évolutions majeures du marché IT, liées à la production de contenus, à la virtualisation ou à la mobilité, reconnaît Nicolas Aubert. Le principal progrès retenu concerne la possibilité d'imprimer en WiFi, mais le lancement de l'offre « e-print » par HP, c'est-à -dire du « cloud printing », change la donne. 85% des utilisateurs de smartphones sont frustrés de ne pas pouvoir imprimer : cette nouvelle solution leur permet d'envoyer un simple courriel à une imprimante, chacune étant désormais dotée d'une adresse Internet. »

Nouvelle mise à niveau

Selon HP, cette évolution implique que ses partenaires se remettent à niveau et acquièrent de nouvelles compétences. « L'enjeu ne concerne pas uniquement la maîtrise du « cloud printing », analyse Nicolas Aubert. Nous voulons accompagner nos partenaires tout au long de ce changement de modèle économique. Les services d'impression représentent d'ores et déjà plus de la moitié du marché et continuent à afficher des taux de progression plus élevés que les ventes traditionnelles. » En d'autres termes, HP veut aller plus loin que ce qu'il faisait traditionnellement pour la certification de ses partenaires : il crée l'IPG Academy, que l'on pourrait comparer à un cursus de formation initiale et qui sera suivi par 200 personnes en 2011, et lance des packs de « coaching » à destination des revendeurs. Il s'agit concrètement pour HP d'intervenir en aval et en amont de ses certifications.

« Un autre composant de cette stratégie est le renforcement de notre couverture commerciale : nous le faisons en renforçant notre équipe de commerciaux sédentaires dédiée à la détection de projets », conclut Nicolas Aubert.

Illustration : HP LaserJet Pro M1212

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