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(22/10/2010 17:47:24)

Les enfants européens de plus en plus connectés

La moitié des enfants européens n'ont aucune connaissance d'éléments basiques sur la sécurité Internet, comme savoir contrôler les paramètres de confidentialité ou bloquer les contacts indésirables. Cependant, les menaces rencontrées par les enfants sur Internet sont en diminution, selon une étude par la Commission européenne. Seulement 5% des enfants en Europe disent avoir été victimes d'intimidation en ligne, avec un maximum de 14 % en Estonie et en Roumanie.

L'enquête EUKidsOnline a interrogé plus de 23 000 enfants et un de leurs parents dans 22 Etats membres de l'UE, ainsi que la Turquie et la Norvège. Elle a constaté que, en moyenne, les enfants européens commençaient à utiliser Internet, à l'âge de sept ans, mais un tiers des enfants âgés de entre 9 et 12 estiment qu'il y a de « bons services en ligne pour les enfants ». D'une manière générale, les enfants se connectent plus tôt dans les pays nordiques, les Pays-Bas et Royaume-Uni, mais plus tard dans les pays méditerranéens. Les utilisateurs les plus actifs sont âgés de 15 et 16 ans avec un taux d'usage quotidien de 77%.

Les enfants à l'enquête déclarent utiliser l'Internet, surtout pour les travaux scolaires (84%) ou regarder des vidéos (83%), jouer (74 %) et communiquer par messagerie instantanée (61%). La grande majorité des enfants utilisent Internet à la maison (85 %) et à l'école (63%). Si les enfants utilisent principalement les ordinateurs pour surfer, un tiers d'entre eux passent par les téléphones mobiles pour accéder à Internet.

(...)

(22/10/2010 17:39:04)

Amazon propose un accès gratuit à son cloud EC2

A dater du 1er novembre, Amazon Web Services lance une offre gratuite que l'on pourrait qualifier de « découverte ». Celle-ci s'adresse en effet à de nouveaux clients qui voudraient faire leurs premières armes dans le cloud pour exploiter des applications, en développer, en tester ou pour des actions de formation.

Amazon leur propose d'accéder, pendant un an, à une « micro instance » sur sa plateforme de cloud EC2, ainsi qu'à d'autres services. Cela inclut 750 heures d'utilisation par mois d'une instance sous Linux (32 ou 64 bit) comportant 613 Mo mémoire, complétée de 750 heures d'utilisation mensuelle de l'outil d'équilibrage de charge Elastic Load Balancer, avec un flux de données traitées de 15 Go. S'y ajoutent plusieurs espaces de stockage dont 10 Go sur Amazon Elastic Block Storage (avec un million de requêtes entrées/sorties) et 5 Go sur Amazon S3 (Simple Storage Solution). (...)

(22/10/2010 16:50:49)

L'EPITA se penche sur les logiciels et le développement durable (MAJ)

Pour son deuxième millésime, la conférence Green IT de l'EPITA s'est focalisée sur les logiciels orientés vers le développement durable. Plusieurs tables rondes ont eu lieues sur des thèmes variés. La première a concerné les programmes capables de recenser les émissions carbone. Simple sur le papier, mais la pratique n'est pas forcément une sinécure. Quel outil choisir, doit-on passer par des prestataires extérieurs ? Quels sont les critères à prendre en compte, comment collecter l'information ? Des questions que se sont posées par exemple la communauté d'agglomération de Val et Forêt qui regroupe les villes d'Eaubonne, Ermont, Montlignon, Plessis-Bouchard et Saint-Prix. Cette dernière souhaitait disposer d'un outil pour connaître son empreinte carbone. Le syndicat intercommunal a fait confiance à la solution Verteego, mais comme le précise Laura François, chargé de mission auprès de la Communauté d'agglomération de Val et Forêt « nous avons acquis une compétence et non une solution ». Les agents ont donc été formés, mais piloteront eux-mêmes le projet. Une responsabilité qui demande un effort de communication et d'informations auprès des différents services pour saisir les données sur la plate-forme en ligne. Il reste maintenant à passer à l'étape suivant, définir un plan d'action pour diminuer ce bilan carbone.

Une valeur ajoutée pour les achats responsables

La deuxième table ronde a réuni des acteurs des logiciels d'achat et un client en la personne d'Olivier Veilhan de Bouygues Telecom qui a piloté la mise en place d'un programme pour l'évaluation des fournisseurs. L'opérateur travaille avec 5000 prestataires pour un volume d'affaires de 2 milliards d'euros par an. Il a fait confiance à Ecovadis, jeune société née en 2007, qui propose un programme Achats Responsables, qui référence plusieurs indicateurs allant du travail des enfants (qui reste l'élément discriminant absolu en matière de relation avec les fournisseurs) à l'efficacité énergétique. Comment cela marche ? Une plate-forme collaborative est mise en place où les fournisseurs répondent à des formulaires sur les différents indicateurs. Interrogé sur la fiabilité d'un tel procédé, Jean Christophe Binetti, gérant de l'activité France de Convis explique qu'il est nécessaire d'envoyer des experts contrôler in situ la véracité des informations. Alain Veilhan rappelle que « les prestataires ont tout intérêt à jouer le jeu pour deux raisons, cela les fait progresser et nous avons étendu ce système à l'ensemble du groupe Bouygues et autres opérateurs via notre fédération ». Ces logiciels permettent aussi pour les fournisseurs de connaître leur position par rapports à leurs concurrents et de l'améliorer en passant à des certifications de type ISO 14 000 ou la dernière en date ISO 26 000 qui prend en compte des éléments environnementaux, éthiques et sociaux.

Un pilotage RSE en devenir

La troisième et dernière table ronde prenait un peu de hauteur pour se concentrer sur les logiciels pour suivre et piloter la stratégie de développement durable de l'entreprise. Isabelle Carcassonne, Business Analytics - sustainable Performance chez IBM définit d'emblée le champs du sujet « il ne s'agit pas de faire du reporting de tels ou tels indicateurs, mais bien d'un projet RSE (responsabilité sociale d'entreprise) qui comprend des éléments de gouvernance, d'éthique, du social (le travail des enfants, mais aussi de la qualité de la formation des salariés, l'effectivité de l'égalité Hommes Femmes dans l'entreprise) et économique ». Hélène Joubert, responsable développement durable chez SAP confirme « la multiplicité des contraintes réglementaires entraîne la mise en place d'un véritable projet RSE et les ERP sont une solution pour piloter cette transformation ». Thomas Couturier d'IHS, société d'analyse et éditeur de solutions logicielles pour les problématiques QEHS (Qualité, Environnement, Hygiène et Sécurité) et développement durable, modère les propos des deux intervenantes en précisant que « les entreprises tentent d'abord de se mettre aux normes sur des problématiques comme l'hygiène et la sécurité pour ensuite ajouter la brique développement durable ». L'ensemble des intervenants s'accordent néanmoins à dire que cela prendra du temps et que les avancées se feront en fonction de la maturité des décideurs.

(...)

(22/10/2010 16:42:16)

VMware présente Spring comme le principal framework Java

Oracle peut bien détenir la marque Java, cela n'empêche nullement VMware de présenter son propre framework Spring comme le meilleur modèle de programmation pour les développeurs Java dans les entreprises. « Sur le plan de l'innovation, je pense que Spring joue un rôle de premier plan », considère Rod Johnson, qui fut à l'origine de la première version du framework et qui est maintenant vice président senior et directeur général de la division des produits SpringSource chez VMware.

Il y a au moins une autre société qui partage l'enthousiasme de VMware, c'est Google. Le groupe de Sergey Brin et Larry Page a choisi Spring comme modèle de programmation pour Google App Engine, sa plateforme de conception et de déploiement d'applications hébergée sur ses serveurs. Sur la conférence développeurs SpringOne G2X, qui s'est tenue cette semaine à Chicago, les deux fournisseurs ont annoncé qu'ils avaient procédé à différentes intégrations entre Spring, Google App Engine et les outils GWT (Google Web Toolkit). Ces derniers permettent de développer sous Java des applications Ajax. A cette occasion, Rod Johnson s'est fait un malin plaisir de rappeler que Google s'était retiré de la conférence JavaOne en septembre dernier, alors qu'il était, cette fois, l'un des sponsors principaux de SpringOne.

Brad Abrams, responsable produit de la division des outils de développement chez Google, explique que son groupe a voulu identifier les tendances auprès des clients. « Nous leur avons parlé afin de savoir avec quels outils s'écrivaient les nouvelles applications, parce que c'est là que se trouvent les gisements de croissance pour App Engine. Et nous avons ressenti que Spring était vraiment une bonne plateforme. »

Bientôt un plug-in pour déployer sur App Engine


Tout le monde n'est pas aussi convaincu que Spring représente le futur du développement Java pour l'entreprise. Red Hat, par exemple, s'interroge carrément sur l'intérêt de ce framework. « La dernière itération de Java offre une architecture standard simple qui peut réduire les temps de développement en proposant une plateforme ouverte, ce qui rend inutile le recours à des frameworks comme Spring », écrit ainsi Ashesh Badani, directeur senior de l'offre JBoss Entreprise Middleware chez Red Hat, dans un récent billet de blog.

Né sous la forme d'un projet Open Source, le framework Spring a été conçu pour aider les développeurs à structurer rapidement des applications Java, en particulier pour le web, d'une façon qui soit cohérente du point de vue de l'architecture. Depuis son lancement, en 2002, il a pris de l'ampleur jusqu'à devenir l'un des frameworks Java les plus largement utilisés. Et en 2009, VMware rachetait la société de Rod Johnson.

Sur SpringOne, VMware et Google ont présenté les premiers fruits de leur travail conjoint (les deux sociétés ont commencé à travailler ensemble au printemps dernier). D'ici deux semaines, un plug-in pour la SpringSource Tool Suite permettra aux développeurs de déployer leurs applications sur App Engine. La plateforme de Google n'utilise qu'un sous-ensemble des interfaces de programmation (API) Java existantes. Google travaille donc pour faire en sorte que toutes les API utilisées par Spring soient disponibles dans App Engine, a notamment expliqué Brad Abrams.

Le GWT intégré avec Spring Roo

Par ailleurs, le GWT a été intégré à Spring Roo, un outil qui produit du code Spring en conformité avec les pré-requis de sécurité et avec d'autres points. « Désormais, Roo peut générer une application cliente Internet riche en utilisant le GWT », a confirmé le responsable des outils de développement de Google. Enfin, les outils d'analyse de performance de chacun des éditeurs sont maintenant associés. Ainsi, Speed Tracer, que l'on trouve dans le navigateur Chrome, a été adjoint à l'outil Spring Insight, inclus dans la SpringSource Tool Suite.

Alors que VMware présente Spring avant tout comme une solution de développement pour des applications exploitées dans le cloud, Rod Johnson rappelle que le framework a acquis sa notoriété en tant qu'alternative aux Enterprise Java Beans de Java EE utilisés pour le développement d'applications d'entreprise. Deux millions et demi de développeurs utiliseraient actuellement le framework Spring, selon son éditeur. « De façon générale, la communauté Open Source a repris la main sur les équipes techniques d'Oracle, considère Rod Johnson. Spring a pris le dessus sur les EJB il y a plusieurs années déjà et continue à prendre de l'ascendant ».

Spring, alternative légère à JEE ?
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Spring, alternative légère à JEE ?

Les ingénieurs de Red Hat, pourtant, estiment que la dernière version de Java Enterprise Edition, JEE 6, permet de se passer de frameworks tels que Spring. En particulier, elle inclut la spécification JSR (Java Specification Requests) 299 qui couvre le découplage de composants logiciels (dependency injection). La prise en compte du contexte et le « dependency injection » figurent de fait parmi les principales fonctionnalités de Spring.

Pour appuyer cet argument, Ashesh Badani, de Red Hat, renvoie vers une note de Lincoln Baxter, de l'équipe de développement JBoss, portant sur  la migration d'une application de Spring vers Java EE 6 (). « Le framework Spring apparait comme une alternative légère à Java EE qui s'était alourdi et était devenu complexe, peut-on y lire. En fait, utiliser Java EE peut s'avérer plus simple que recourir à Spring et prendre moins de temps. Il faut juste trouver la bonne documentation. »

Le patron de SpringSource a reconnu que Java EE 6 avait emprunté quelques idées à Spring et que sa dernière version était plus simple à utiliser que la précédente (dont la complexité avait attiré des développeurs vers Spring). Malgré tout, Java EE 6 ne dispose pas encore de toutes les fonctionnalités de son challenger, tel qu'un framework web à part entière, ou encore un outil d'amélioration de la productivité tels que Roo. Par ailleurs, Rod Johnson rappelle que Java EE 6 n'est pas encore mis en oeuvre sur l'ensemble des serveurs d'application. Certes, JBoss le supporte, mais pas encore WebSphere, d'IBM. Quant au serveur d'application Open Source Tomcat, il ne prend en compte qu'une partie des fonctionnalités de cette v.6.

« Je ne crois pas qu'il faille comparer point à point les modèles de programmation de Java EE et de Spring », a toutefois conclu Rod Johnson en ajoutant que pour une large majorité des mises en production actuelles, on ne pouvait pas non plus considérer Java EE comme une alternative à Spring.

Illustration : Rod Johnson, vice président senior et directeur général de la division des produits SpringSource chez VMware (crédit photo : D.R.) (...)

(22/10/2010 14:18:10)

Malgré le retour aux bénéfices, Nokia va licencier 1 800 personnes

Nokia a réalisé un chiffre d'affaires de 10,3 milliards d'euros au troisième trimestre 2010, en hausse de 5 % par rapport à l'année dernière, en partie grâce à des taux de change favorable. Le constructeur européen a également dégagé un bénéfice net de 529 millions d'euros sur la période, contre une perte de 559 millions d'euros un an plus tôt. Sur ces trois mois, il a écoulé 110,4 millions téléphones, soit 2 % de plus que l'an dernier, à un prix de vente moyen de 65 euros, contre 64 euros un an plus tôt, même si la pénurie de composants, qui a aussi affecté Sony Ericsson, a eu un effet négatif sur le nombre d'exemplaires que l'entreprise aurait pu livrer.

Fin de trimestre difficile

En dépit de ces résultats, la fin du troisième trimestre a été mouvementée pour le fabricant finlandais. L'entreprise a nommé Stephen Elop à sa tête. L'ancien patron de la division Business de Microsoft a pris ses fonctions le 21 septembre, en remplacement de Olli-Pekka Kallasvuo. Une nomination qui provoqua quelques jours plus tard la démission de Anssi Vanjoki, le directeur de la division Nokia Mobile Solutions. Autre événement important ce trimestre, Samsung et Sony Ericsson ont récemment décidé d'abandonner le système d'exploitation mobile Symbian, laissant Nokia seul dans la course. Dans la foulée, le chef de la Fondation Symbian, en charge du développement du système d'exploitation mobile, a démissionné.

Fin septembre, Nokia a livré une série de smartphones haut de gamme, le N8 notamment, exploitant la dernière version de Symbian. Ce système d'exploitation joue un rôle clé dans la réorganisation annoncée par Nokia. La société prévoit de simplifier et d'accélérer la manière dont elle fabrique ses nouveaux téléphones sous l'OS mobile avec, à la clef, la suppression de 1 800 emplois dans le monde. Selon Nokia, Cette restructuration concernera aussi bien des fonctions de services que certains postes de direction.

Nokia N8
Le N8, de Nokia (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Nokia va unifier ses développements sur Qt

Nokia précise également qu'il ne différenciera plus les versions de son système Symbian. A la place, il améliorera constamment l'OS dans ses produits, y compris avec le N8. Nokia indique également qu'il s'appuiera sur le framework Qt pour unifier l'environnement de développement pour Symbian et MeeGo, l'OS mobile que le fabriquant compte utiliser dans ses modèles les plus évolués.

Dans le secteur des smartphones haut de gamme, c'est la concurrence avec l'iPhone d'Apple et les appareils sous Android qui continue à poser le plus de problème à Nokia. Pourtant, l'entreprise a vendu 26,5 millions de smartphones au cours du troisième trimestre, en hausse de 61 % par rapport à la même période l'an dernier. Pour Carolina Milanesi, vice-présidente en charge de la recherche chez Gartner, « les bons chiffres de vente de Nokia ont été soutenus par le lancement d'un certain nombre de smartphones à bas prix. »

Illustration : Stephen Elop, ancien patron de la division Business de Microsoft, désormais à la tête du constructeur finlandais Nokia (crédit photo : D.R.)

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(22/10/2010 12:17:19)

Service-Public.fr fête ses 10 ans d'existence

Ouvert le 23 octobre 2000 par la Documentation Française, le portail Service-Public.fr fête donc cette année ses dix ans. Durant ces dix ans, les évolutions ont été régulières : co-marquage avec les collectivités locales pour « localiser » les informations générales, via des flux XML, avec des horaires d'ouverture par exemple (Service-Public local) ; ouverture d'un porte-document personnel sécurisé (Mon.Service-Public.fr) ; service dédié aux entreprises (depuis 2007) ; nouvelle ergonomie orientée services en 2009...

La Documentation Française a fusionné avec les Journaux Officiels pour devenir la DILA (Direction de l'Information Légale et Administrative) et c'est donc la DILA qui, aujourd'hui, édite le portail Service-Public.fr. Celui-ci comporte 517 formulaires et téléservices pour les particuliers, 866 pour les professionnels. Deux rubriques ont particulièrement du succès : l'annuaire de l'administration et les fiches pratiques de « Vos droits et démarches ».

Véritable succès, ce portail génère près de 5 millions de visiteurs uniques par mois et 193 millions de pages vues par an, le tout avec un niveau de satisfaction digne des scrutins soviétiques : 96% !

Rappelons, enfin, que Service-Public.fr a été primé lors de la première édition des Trophées Entreprises et Société de l'Information en 2001.

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(22/10/2010 11:55:55)

L'iPad a la conquête des entreprises

(Source EuroTMT) Apple suscite toujours des réactions extrêmes. Pour avoir annoncé, lundi 18 octobre, un niveau de ventes de ses iPad inférieur aux prévisions des analystes,  le cours a été durement sanctionné par les investisseurs, perdant après bourse quelque 7 %. Ce sont 4,19 millions d'unités qui ont été vendues durant le troisième trimestre 2010, contre 5 millions d'unités attendues. Mardi à l'ouverture de la bourse, le cours perdait encore plus de 2,2 %.

Pourtant, on peut trouver la réaction des investisseurs quelque peu excessive, après avoir porté aux nues le titre Apple. Le cours a gagné plus de 60 % depuis le début de l'année. Car rien dans les comptes du dernier trimestre fiscal, ni dans ses perspectives ne justifie une telle sanction. Pour expliquer les ventes de sa tablette multimédia  la société dirigée par Steve Jobs a en effet indiqué n'avoir pas pu répondre à la demande en raison de difficultés d'approvisionnement pour certains composants clés. L'iPad a été vendu à plus de 7,4 millions d'exemplaires depuis sa commercialisation en juin dernier.

Or, les fournisseurs d'Apple sont en train d'augmenter leurs capacités de production pour arriver à un niveau de 2,5 millions d'iPad par mois. Ce niveau devrait lui permettre de suivre la croissance de la demande qu'aucun analyste ou consultant n'avait prévu aussi élevée. Autre bonne nouvelle, passée apparemment inaperçue des analystes, si l'iPad a immédiatement conquis le grand public, il a aussi pénétré le marché des entreprises.

Les entreprises, un fort potentiel de croissance pour l'iPad


Selon Apple, 2/3 des 100 plus grandes entreprises mondiales auraient ainsi déjà commencé à équiper leurs salariés avec l'iPad. Une partie de ses 300 000 applications disponibles ont été développées pour les besoins du marché professionnel. Ce qui devrait soutenir la croissance des ventes de la tablette, certains spécialistes indiquant que les ventes d'iPad pourraient s'élever entre 20 à 30 millions d'exemplaires en 2011. Ce qui induirait pour Apple une augmentation de son chiffre d'affaires évaluée autour de 20 milliards de dollars.

Avec une telle croissance, si elle se réalisait, Apple atteindrait alors une taille équivalente à celle de HP, le leader du marché de la micro-informatique. Il y a d'autant moins de souci à se faire donc pour Steve Jobs et ses troupes, que les autres produits de la société continuent à se vendre très bien, à l'exception toutefois de l'iPod, qui, sur un marché devenu mature depuis plusieurs années, a enregistré un fléchissement attendu de ses ventes.

En revanche, le succès de l'iPhone n'a en rien pâti de celui de l'iPad. Pour les trois mois de juillet à septembre, Apple annonce avoir vendu 14,1 millions d'exemplaires de son smartphone, surpassant ainsi, comme l'a souligné Steve Jobs, celles du Blackberry de Rim qui atteignent 12,1 millions d'unités. Autre bonne nouvelle : les Mac ont enregistré une croissance de leurs ventes de 27 % à 3,89 millions d'unités, un taux de croissance qui surpasse celui du marché du PC au troisième trimestre estimé selon les différents cabinets d'analyses entre 7 et 11 %.

Au final, les comptes du dernier trimestre fiscal d'Apple demeurent très solides. Son chiffre d'affaires trimestriel progresse de 66,6 % (un bond de 52 % sur l'ensemble de l'exercice à 65,2 milliards de dollars). Son résultat net est quasiment multiplié par deux. Et comme Apple a annoncé une estimation de revenus pour le premier trimestre de son nouvel exercice supérieure à celle des analystes, le groupe devrait pouvoir convaincre rapidement les investisseurs qu'il demeure une valeur solide.

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