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(15/10/2010 14:58:25)

Microsoft freine juridiquement les activités des botnets

Ce malware a été utilisé pour envoyer des e-mails et infecter des ordinateurs par l'entremise d'un faux logiciel antivirus, en s'appuyant sur un système peer-to-peer compliqué pour communiquer avec d'autres machines infectées. Dans le dernier rapport semestriel sur la sécurité informatique qu'elle vient de publier, Microsoft indique ainsi avoir nettoyé seulement 29 816 ordinateurs infectés par Waledac au second trimestre de cette année, contre 83 580 ordinateurs au premier trimestre.

Selon Adrienne Hall, directeur général du département "Trustworthy Computing" de Microsoft, « la baisse du nombre de machines infectées atteste du succès de l'action juridique menée par Microsoft cette année. »  Les actions en justice menées par Microsoft contre Waledac sont sans précédent, puisque, fait assez rare, l'entreprise a obtenu une ordonnance ex parte d'interdiction temporaire (TRO) pour fermer les noms de domaine malveillants que les contrôleurs de Waledac ont utilisé pour communiquer avec les machines infectées. Le fait de recourir à un tribunal « permet de prendre acte du fait que des poursuites sont engagées pour rechercher les auteurs, » a déclaré Adrienne Hall.

Jugement favorable et exequatur accélérée

Ce type de jugement permet d'interrompre une activité sans préavis et sans nécessité de faire comparaître l'auteur devant un tribunal. Dans le cas de Waledac, le blocage soudain des noms de domaine a empêché les opérateurs du botnet de disposer de suffisamment de temps pour enregistrer d'autres domaines et permettre à leurs robots de réinitialiser des instructions. En général, les tribunaux fédéraux rechignent à délivrer ce genre d'ordonnance, car elle peut violer le droit des accusés à un procès équitable, sauf si le juge est convaincu que les auteurs peuvent se réorganiser rapidement et reprendre leur activité. C'est ainsi que Microsoft a réussi à obtenir deux TRO ex parte du tribunal.

Dans les documents d'assignation de Microsoft, on trouve 27 fois le nom de celui qui a enregistré les noms de domaines mis en cause, apportant au tribunal « un objectif identifiable pour une procédure juridique, tout en protégeant les droits des personnes de recourir à une procédure régulière. » Mais la plupart des 276 noms de domaines utilisés pour contrôler Waledac ont été enregistrés par des registrars domiciliés en Chine.  Autre signe de la diligence dont a bénéficié Microsoft, celle-ci a pu rendre la TRO ex parte applicable par la loi chinoise et mettre la procédure en conformité avec les traités internationaux. Les titulaires des noms de domaine ont été notifiés par la Convention de La Haye par une « demande aux fins de signification ou de notification à l'étranger d'un acte judiciaire ou extra judiciaire » et tous les documents ont été envoyés au ministère chinois de la Justice en plus d'être publiés sur un site Internet spécifique.

Touché mais encore actif

Les sites ont été fermés dans les 48 heures après que la cours de justice de Virginie a délivré son ordonnance. Le mois dernier, le tribunal avait déjà tenu audience, ouvrant un jugement par défaut contre les prévenus non identifiés, et a octroyé le transfert du contrôle des domaines à Microsoft. L'entreprise indique dans son rapport qu'une injonction permanente est en cours. « Nous pensons que cela a effectivement porté un coup à Waledac, » a déclaré Adrienne Hall. Si les avocats ont travaillé sur le plan juridique, les experts techniques ont également attaqué Waledac. Microsoft a ainsi mobilisé une équipe de chercheurs en sécurité informatique qui ont infiltré le système de contrôle peer-to-peer de Waledac. Une fois à l'intérieur du réseau de zombies, ils ont détourné les machines infectées vers leurs serveurs, de manière à couper les cybercriminels de leur propre botnets.

Mais si Waledac a bien été touché, il reste encore actif, puisque le botnet arrive en 23ème position des sur l'ensemble de botnet détectées. Ce qui fait dire à Microsoft dans son rapport, que même après de nombreuses mesures juridiques et techniques, les botnets restent des adversaires difficiles à combattre.

(...)

(15/10/2010 15:22:44)

IBM va doper ses serveurs avec des puces spécialisées

Les serveurs s'appuyant sur des designs génériques de processeurs conviennent parfaitement pour certaines applications. Néanmoins, pour accélérer certains traitements, IBM prévoit de leur adjoindre des co-processeurs de sa fabrication, ainsi que des circuits spécialisés. C'est ce qu'a expliqué Jai Menon, directeur technique de la division Systèmes et Technology d'IBM, à l'occasion d'une interview donnée la semaine dernière à nos confrères d'IDG News Service.

Big Blue va continuer à proposer des serveurs de base avec des processeurs x86. Mais, de plus en plus, il va aussi disposer de configurations serveurs et d'appliances optimisées pour des domaines particuliers, comme le cloud computing, les traitements transactionnels ou des secteurs d'applications tels que la médecine. « Tout le monde n'a pas besoin des mêmes machines, rappelle Jai Menon. Les systèmes x86 ne constituent pas une réponse adaptée pour tout, pas plus que les systèmes à base de Power ».

Certains pas ont déjà été faits dans cette direction, par exemple avec l'appliance CloudBurst (photo ci-dessus, à gauche), conçue pour accélérer les déploiements d'applications dans le cloud et les environnements virtualisés. Ou encore par l'adjonction de processeurs graphiques Nvidia en complément des processeurs dans certains serveurs lames pour booster les application scientifiques et mathématiques.

Des circuits reprogrammables

IBM développe maintenant des puces et des circuits reprogrammables qui peuvent décharger le processeur de certaines tâches, indique Jai Menon. Big Blue crée aussi un nouveau langage de programmation qui pourra fonctionner en tandem avec les accélérateurs afin de doper la performance du système.

En février, le groupe de Sam Palmisano a annoncé le processeur PowerEN (Power Edge of Network, photo ci-dessus, à droite) qui peut être utilisé de façon assez large, ou bien en tant que co-processeur vers lequel certains traitements, tels que des tâches réseaux, peuvent être transférés. La puce sera intégrée dans des serveurs et également proposée sur des cartes à insérer dans un port PCI (peripheral component interconnect).

IBM met par ailleurs l'accent sur les circuits FPGA (field-programmable gate arrays) qui peuvent exécuter des tâches spécifiques plus rapidement que les processeurs, par exemple, le chiffrement de données ou des transactions bancaires. Le constructeur en utilise déjà dans des serveurs pour les traitements XML.

Des modifications sont nécessaires au niveau de la couche logicielle pour tirer le meilleur parti de ces composants associés, précise Jai Menon. IBM supporte le standard OpenCL, un jeu d'outils de programmation conçus pour développer et gérer l'exécution de tâches parallèles entre des processeurs et des puces graphiques. Big Blue essaie de rendre les FPGA adaptables et facilement reprogrammables au travers d'un langage compatible Java baptisé Lime, toujours en phase de recherche, a ajouté le directeur technique. « On aimerait programmer les FPGA comme on le fait en programmation classique afin de pouvoir reconfigurer ces circuits à la volée pour les affecter à une nouvelle catégorie d'applications », explicite-t-il.

Selon lui, les FPGA reprogrammables pourraient réduire le besoin en Asic (application-specific integrated circuits), ces circuits spécialisés assignées à certaines tâches « Les Asic ne sont pas adaptables et ils sont longs et coûteux à élaborer ».

Cap sur les mémoires à changement de phase

A plus long terme, Jai Menon pense que les mémoires à changement de phase (phase-change memory, PCM) pourraient remplacer les actuelles mémoires dynamiques (DRAM) et révolutionner la façon dont les serveurs sont construits. Les PCM utilisent un matériau proche du verre qui peut passer de multiples états vers des formes cristallines en fonction de la façon dont ses atomes sont réarrangés.

« Elles sont suffisamment abordables pour qu'on puisse les rapprocher des disques et suffisamment rapides pour s'apparenter à de la mémoire », détaille Jai Menon. Lorsque leur prix diminuera, les utilisateurs pourront disposer de 5 à 10 fois plus de mémoire dans les serveurs par rapport à ce qu'apportent aujourd'hui les DRAM, affirme le directeur technique.

Ces mémoires seront par ailleurs non-volatiles. Les données ne seront pas perdues si l'alimentation d'un serveur tombe. « Vous pourrez concevoir différemment vos systèmes de gestion de fichiers et vos bases de données, et ces composants ont le potentiel nécessaire pour parvenir à diviser par trois la consommation électrique et le volume d'espace utilisé par les serveurs. »

IBM va continuer à développer ces PCM et les intègrera à ses serveurs, promet Jay Menon, sans indiquer toutefois à quelle échéance. Des industriels comme Samsung et Numonyx travaillent aussi sur les mémoires à changement de phase.

Illustration : Offre CloudBurst (à gauche), processeur PowerEN (à droite) - crédit photo : IBM

(...)

(15/10/2010 13:53:27)

Les ventes des tablettes en plein essor

Dans une estimation publiée vendredi, le cabinet d'études indique qu'il devrait s'en vendre cette année 19,5 millions dans le monde, dont 61% aux Etats-Unis. Pour 2011, il prévoit une croissance de 181% à près de 55 millions d'unités. En 2014, Gartner estime que 208 millions de tablettes seront écoulées.

Relancé par la sortie de l'iPad en début d'année, le marché des ardoises tactiles comptent désormais de nombreuses références. Outre Apple, de nombreux fabricants (Archos, Dell, Samsung, Asus, Toshiba, etc.) ont lancé, ou s'apprêtent à le faire, des tablettes fonctionnant sous Android ou Windows 7.

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(15/10/2010 13:51:27)

Le prix des terminaisons d'appels mobiles en Europe pas franchement harmonisés

(Source EuroTMT) Plus d'un an après la publication, en mai 2009, de la recommandation européenne portant sur la terminaison d'appel mobile (prix payé par un opérateur pour délivrer l'appel sur un autre réseau), le dossier n'a, en apparence, guère avancé. Pour preuve, le dernier benchmark réalisé par le BEREC. Selon cette instance européenne de consultation qui réunit les autorités nationales de régulation et la Commission européenne, le tarif moyen européen n'avait baissé sur un an que de 7,6 % à fin juin 2010, pour s'établir à 5,87 centimes d'euro par minute.

Or l'objectif proposé par Bruxelles est d'un tarif de 1 centime d'euro par minute pour la fin 2012. Autrement dit, ce n'est pas gagné ! Pour cela, il faudrait une baisse moyenne de 83 % au cours des 18 mois qui viennent ! Et encore, ce sera plus pour une majorité de pays, 16 Etats-membres affichant un tarif moyen supérieur à la moyenne européenne. La palme du plus mauvais élève revient ainsi à la Bulgarie qui affiche un prix moyen de la terminaison d'appel mobile de 9,86 centimes d'euro. La Belgique vient juste derrière avec un tarif de 8,86 centimes d'euros. A l'inverse, le meilleur élève de l'Union européenne est Chypre, dont le tarif est de 1,82 centime d'euro. 

La France s'affiche avec un tarif moyen de 3,07 centimes d'euro. L'hexagone fait figure de bon élève en comparaison des quatre autres grands pays européens : Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, et Italie. La Grande-Bretagne présente un tarif moyen de 5,33 centimes d'euro, l'Espagne 5,58 centimes, l'Allemagne 6,77 centimes et l'Italie 8,25 centimes. Pour autant, les pressions exercées par la Commission européenne pour contraindre ces quatre pays à se mettre en conformité avec la recommandation (qui n'est pas contraignante, contrairement aux directives) commencent à porter leurs fruits.

Des pressions de la part des régulateurs

L'exemple le plus probant en a été donné par Londres : début avril, l'Ofcom a rendu public sa politique à long terme pour la terminaison d'appel mobile, dont le tarif devrait tomber, en quatre étapes, à 0,5 pence par minute en 2014. De son côté après avoir aussi beaucoup résisté, l'Italie a enfin décidé de se mettre en conformité en décidant d'adopter le nouveau modèle de calcul des coûts proposé par Bruxelles, mais l'Agcom n'a pas encore rendu public les tarifs de la TA mobile à partir de 2011.

Tout comme la France où l'Arcep a aussi adopté le modèle d'orientation vers les coûts pour le calcul de la terminaison d'appel mobile, sans communiquer pour le moment les tarifs applicables à partir de juillet 2011. En fait, seules l'Espagne et l'Allemagne font encore de la résistance. La dernière décision tarifaire prise par Madrid remonte maintenant à juillet 2009 et fixe un tarif cible pour octobre 2011 de 4 centimes d'euro par minute pour les trois principaux opérateurs mobiles, le petit dernier (Yoigo) bénéficiant encore d'un tarif légèrement supérieur à cette date (4,97 centimes d'euro). En Allemagne, la situation est toujours incertaine : le régulateur national doit rendre public avant la fin du mois de novembre sa décision tarifaire. Mais les précédentes décisions du BNetzA ont toujours fait sourciller ses homologues européens, l'autorité allemande se contentant bien souvent de valider les propositions tarifaires faites par les opérateurs eux-mêmes ! 

Compte tenu de l'évolution en cours dans la plupart des pays, il est difficile d'imaginer que l'Allemagne continue de faire bande à part. D'autant que d'autres pays, qui étaient aussi très en retard, ont commencé à se mettre en conformité avec la recommandation européenne : c'est le cas notamment des Pays-Bas où le régulateur national (l'OPTA) a annoncé  au printemps que le tarif de la terminaison d'appel mobile tomberait à 1,2 centime d'euro par minute à partir de septembre 2012, contre un tarif moyen actuel de 5,97 centimes d'euro.

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(15/10/2010 13:46:59)

Mozilla trouve son PDG chez SAP

Gary Kovacs, qui entrera en fonction en novembre, vient de SAP où il était vice-président senior des marchés, des solutions et produits de SAP, après l'acquisition de Sybase. Il a occupé auparavant le poste de directeur général et vice-président des produits de téléphonie mobile chez Adobe. Il a  également travaillé chez Macromedia et IBM. Il succède à John Lilly qui, plus tôt cette année, a annoncé son intention de prendre du recul pour se concentrer sur ses activités de capital-risqueur. L'ancien dirigeant de Mozilla a expliqué sur son blog : « il a une profonde expérience pour mener la bataille de ce qui définira l'avenir de l'Open Web : les mobiles et le rich media » et d'ajouter que la mobilité est «une zone extrêmement importante où nous avons beaucoup à prouver dans les prochaines années ». (...)

(15/10/2010 11:59:34)

Le marché de l'emploi IT devrait se stabiliser en 2010

Cadremploi et Keljob, spécialistes de la gestion des carrières sur Internet, ont organisé hier une conférence de presse intitulée « La reprise du marché de l'emploi est-elle durable ? »  Les débats ont été précédés par une introduction sur l'état du marché  en France. Ils ont révélé que, même si le chômage a augmenté dans l'IT, dans le même temps le nombre d'offres d'emploi publiées sur Internet a progressé depuis les sept derniers mois, après 20 mois consécutifs de baisse. La dernier indicateur d'emploi publié par l'Apec indiquait ainsi qu'en août dernier, la fonction high-tech représentait 28% des offres d'emploi cadres, soit 7 805 annonces IT sur un total de 24 800. En chiffres cumulés, sur douze mois glissants (c'est à dire sur la période de septembre 2009 à août 2010, par rapport à la période de septembre 2008 à août 2009), la progression des annonces  concernant les cadres informaticiens a atteint 25%.

Répondre au développement de l'informatique embarqué

Selon Cadremploi et Keljob cette situation s'explique majoritairement par la mobilité, et en particulier celle des cadres. Eve Royer, responsable des ressources humaines d'Assystem, société de conseils et d'ingénierie a fait savoir pour sa part que son entreprise comptait recruter 900 collaborateurs en 2010, et que 650 embauches avaient déjà été réalisées depuis le début de l'année. « Ces niveaux de recrutement s'expliquent surtout par le dynamisme de deux secteurs, celui de l'énergie nucléaire, où la visibilité d'Assystem est forte et celui de l'automobile, du fait du développement de l'informatique embarquée. » a-t-elle déclaré. Dans cette SSII, 90 % de ces recrutements représentent des créations nettes d'emploi, et 10 % visent à répondre au départ de collaborateurs qui ont démissionné. Dans la grande majorité des cas, les personnes recrutées le sont en CDI. Assystem prévoit également de réaliser 1 200 embauches en 2011, dont 80 % de cadres et d'ingénieurs, en CDI.

Des recrutements en hausse de 10% selon le Syntec

De son côté Eric de Saqui de Sannes, DRH de Sogeti et représentant de Syntec Informatique, a indiqué que les prévisions du Syntec faisaient état d'une progression de 10 % des embauches entre 2009 et 2010, à environ 26 000 contre 24 000. Il a estimé que les effectifs devraient donc rester stables, alors que 3 500 emplois avaient été détruits l'année dernière. Sogeti a réalisé 944 embauches, en France, depuis le début de l'année. Entre 1 150 et 1 200 recrutements seront réalisés sur l'ensemble de 2010. La SSII envisage également d'intégrer 1 500 collaborateurs en 2011, dont 80 % de cadres, et 40 % de jeunes diplômés. Un plan destiné aux jeunes, qui vise notamment au développement des contrats d'alternance sera mis en place. Le DRH de Sogeti considère enfin que le développement de l'activité liée aux systèmes informatiques qui servent au fonctionnement des réseaux sociaux sera sans aucun doute porteur pour les acteurs de l'informatique.

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(15/10/2010 11:10:01)

Les différents canaux et bases de données manquent d'intégration selon Markess

En France, le marché de la relation client est estimé par Markess à 1,69 milliard d'euros pour 2010, il devrait passer à 1,87 en 2012. La croissance annuelle moyenne  se monte à  5,2%. Derrière ces chiffres bruts, le cabinet d'études relève plusieurs tendances. Et d'abord un rééquilibrage entre les différents canaux.
Jusqu'à maintenant, le téléphone est le canal dominant, avec 30% d'entreprises interrogées qui l'utilisent dans leur relation client, suivi du contact « traditionnel » (fax, courrier, face-à-face au guichet), pour 24%, du mail pour 22%, du web (17%), du téléphone mobile (7%). Même si ce dernier sert à envoyer ou recevoir des mails, ou à consulter le web, il est considéré comme un canal à part entière.

Suivre le client sur tous les canaux

En 2012, dans seulement deux ans, ces chiffres se seront modifiés, le téléphone passera à 23% (- 7 points), le « traditionnel » baisse également à 19% (-5 points), le mail progressant légèrement  de 22 à 24, le web de 17 à 24, le mobile de 7 à 10. Bref, les quatre premiers se retrouvent aux alentours de 20%, sans différence accentuée entre eux.  Le multi-canal a rééquilibré les parts respectives de ses différents canaux. Conclusion : l'entreprise doit savoir tout faire, utiliser tous les canaux, en évitant d'orienter son client sur l'un ou l'autre.

Ce client affiche un comportement particulier. L'étude scrute son parcours : le téléphone est encore dominant dans la prise de contact (41% des cas), et surtout dans la réclamation (57%). En phase d'achat, ce canal tombe à 20%. Dans ce cas, c'est le face-à-face qui l'emporte avec  42% des réponses. Les secteurs d'activité procèdent également différemment. La distribution (au sens large) et le secteur public sont les plus novateurs. La banque et l'assurance restant cantonnés à des modes plus traditionnels de contact. Les fournisseurs de solutions informatiques dans ce domaine se trouvent donc face à des secteurs nettement plus matures que d'autres.

Des canaux faiblement ou très faiblement intégrés entre eux

Après la pratique des différents canaux, côté entreprise ou côté clients, l'étude de Markess analyse leur  niveau d'intégration. Les canaux sont faiblement (34% des réponses) ou très faiblement intégrés (26% des réponses) entre eux. 10% seulement des responsables interrogés, les estiment bien intégrés.  Un tel taux de réponses négatives est frappant. Les entreprises présentent visiblement des manques en termes de gestion des données : de qualité de ces données, d'hétérogénéité des systèmes d'information, de fragmentation entre services, sans parler des questions juridiques. « Les entreprises ont beaucoup d'informations qu'elles utilisent très mal » confie un prestataire.

La question de la relation client est donc beaucoup plus complexe qu'auparavant. Si les solutions informatiques existent, l'accumulation de problèmes d'organisation chez les clients, freine leur développement. Plus que la gestion multi-canal, mise en avant ces dernières années, l'étude Markess met en valeur la gestion cross-canal, c'est-à-dire les possibilités de communication entre les différentes bases de données clients et les différents canaux et parle de « gestion des interactions clients cross-canaux ». Ce qui nécessite non seulement des logiciels de GRC mais de grandes capacités d'intégration, d'enrichissement de données, de partage au sein du système d'information ou d'automatisation du contrôle des données.

(*)Etude menée auprès de  128 responsables en entreprises ou dans le secteur public et de 50 responsables chez les prestataires.

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(15/10/2010 11:10:28)

Succès pour Top TIC à Marseille

Top TIC 2010 s'est déroulé au Palais de la Bourse de Marseille le 12 octobre 2010. Cette rencontre annuelle organisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie et plusieurs associations locales associe un salon réunissant une cinquantaine de fournisseurs de technologies (locaux, nationaux ou mondiaux) sur 500 m² et 27 conférences-débats autour de plusieurs « parcours ». Une web-tv retransmettait une conférence d'un des parcours par tranche horaire. 90 démonstrations produits étaient de plus organisées dans un espace dédié. Cette année, la thématique en était « avez-vous en main les atouts de la compétitivité numérique ? ».

Un beau succès malgré les grèves


Le 12 septembre avait beau être un jour de mouvements sociaux importants qui, à Marseille, bloquaient les transports en commun, provoquant de ce fait de nombreux bouchons, Top TIC a connu un beau succès : les conférences autant que les allées du salon traduisaient une forte affluence. Il n'était pas rare que des personnes assistent aux conférences en devant se tenir debout en fond de salle.

Force est donc de constater qu'il y a bien un avenir pour des manifestations en province sur des sujets TIC. Cependant, les grands comptes y sont rares (même si l'armateur CMA CGM, dont le siège est à Marseille, a envoyé son DSI) et le public est plutôt constitué de PME et de collectivités locales, du moins si l'on en croit les badges des visiteurs.

Un parcours dédié aux DSI


Les « parcours » proposés révélaient d'ailleurs les cibles visées : forum du webmarketing, rencontres régionales Documation, salon des professionnels du logiciel libre... L'association CIP (Club informatique Provence Alpes Côte d'Azur), qui regroupe autant des DSI que des fournisseurs, a proposé un parcours dédié aux DSI, le « Forum CIP des DSI » durant lequel a notamment témoigné Marc Boyer Chammard, DSI de CMA CGM, et Yvon Defour, DSI d'Autogrill.

Ce Forum comportait trois conférences-débats qui furent l'occasion de nombreuses questions et remarques de la salle : « cloud computing et sécurité », « sécurité des nouveaux outils de communication mobile » et « apports pour l'entreprise du bureau virtuel et du télétravail ».

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(15/10/2010 11:09:44)

Selon une étude PAC, les petites SSII bénéficient du regain d'activité

Une fois n'est pas coutume, la France est le deuxième meilleur élève de la classe européenne dans la matière « logiciels et services », derrière l'Allemagne. Selon le cabinet Pierre Audoin Consultants, la croissance pourrait atteindre 3,7% cette année pour ce secteur. Cela dit, la situation apparaît très contrastée en fonction des métiers, des tailles d'entreprises et des types de clients.
Ainsi, le domaine du conseil et de l'intégration, largement dominé par les grandes SSII, enregistre une forte baisse avec - 6,8%. En ce qui concerne les clients les plus consommateurs, PAC prévoit d'importants changements en 2011 par rapport à cette année. Si tous les secteurs devraient investir davantage l'an prochain en logiciels et en services, certains secteurs « décrochent ». C'est surtout le cas pour les « utilities » (principalement l'énergie), qui devrait passer de la 1ère place cette année à la 5ème en 2011. 
A l'inverse, la banque et les télécoms vont reprendre la tête du classement, mais sur des sujets très spécialisés, généralement confiés à de petites et moyennes SSII. 

Prix planchers

En ce qui concerne les tarifs, PAC considère que les clients entreprises ont littéralement « tordu le bras » des sociétés de services, qui considèrent - quelle que soit leur taille - qu'il n'est pas envisageable de baisser encore les prix. « Nous sommes arrivés à la limite de ce qu'il est possible de faire », a indiqué lors de la conférence Philippe Eburderie, Directeur d'ESR. La pression se concentre plutôt sur les exigences contractuelles, avec la généralisation du mode forfaitaire et de nouveaux engagements en termes de qualité. 

Une autre grille de lecture du marché est celle de la géographie. La région qui enregistre le plus fort recul est une nouvelle fois le quart nord-est, tandis que le nord et le sud-ouest restent stables. Les principaux bénéficiaires de la reprise dans le secteur des TIC sont le nord-ouest et le sud-est. Selon PAC, la dynamique de croissance est globalement plus forte en province qu'en région parisienne. « Les régions représentent d'ores et déjà 50% de notre chiffre d'affaires et la stratégie qui consiste à faire du « nearshore » en province se révèle pertinente », a conclu Philippe Eburderie.
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(15/10/2010 11:09:58)

Coup de filet dans les sites illégaux de ventes de médicaments

Orchestrée du 5 au 12 octobre derniers, cette opération d'envergure, mise en place pour lutter contre la vente illicite de médicaments sur la toile, a été coordonnée dans plus de 40 pays. Elle a permis d'intercepter des milliers de médicaments " potentiellement dangereux". Principalement axée sur les fournisseurs d'accès à Internet, les systèmes de paiement en ligne et les services de messagerie, l'opération "PANGEA III" a permis l'identification de 19 sites Internet illégaux rattachés à la France et la fermeture de 11 plateformes illicites.

Les produits découverts en France sont essentiellement des médicaments destinés à traiter les troubles de l'érection, des anxiolytiques, des hypnotiques, des antiulcéreux, des antidiabétiques, des diurétiques, des antispasmodiques, ou encore des produits censés améliorer les performances comme les anabolisants, les stéroïdiens, les hormones de croissance et l'éphédrine.

A noter, des dispositifs médicaux ont également été saisis au cours de l'opération, notamment des lentilles de contact et des solutions de rinçage pour lentilles. Les médicaments "potentiellement falsifiés" interceptés seront prochainement analysés dans les laboratoires de l'Afssaps. Cette dernière invite les consommateurs à la plus grande vigilance quant à l'achat de médicaments sur Internet, estimant que seul le circuit des pharmacies d'officine est fréquemment contrôlé par les autorités sanitaires. L'Afssaps rappelle également que les médicaments achetés sur Internet peuvent être périmés ou de mauvaise qualité.

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