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(07/10/2010 15:44:45)
Synergy 2010 : Citrix intègre la HD dans ses solutions de vidéoconférence
Lors du salon Synergy, Citrix a présenté HD Faces, une technologie de visioconférence haute définition pour sa gamme de solution de webconférence GoTo et se décline en Meeting, Webinar et Training. Grâce à la technologie Multistream HD, les participants ont la possibilité de visionner jusqu'à six flux de visioconférence haute résolution (1920 x 960 pixels) lors d'une seule et même session. Ils peuvent également regarder des vidéos ainsi que le poste de travail partagé du présentateur sur le même écran, ce qui rend la réunion virtuelle plus naturelle. « Lorsque nos clients nous disent qu'ils souhaitent combiner les capacités de la vidéo, avec de la conférence en ligne, cela ne signifie pas qu'ils souhaitent obtenir des images faibles et instables, a indiqué Bernd Christiansen, vice-président et directeur technique de Citrix Online, et d'ajouter : « or, c'est ce qui se passe généralement avec les produits actuels du marché » Le dirigeant a donc estimé que les utilisateurs attendaient une solution utilisant la HD.
Une visionneuse de visioconférence intégrée à l'écran
HD Faces repose sur la technologie de Citrix Online Germany, anciennement VidSoft. Cet éditeur allemand de produits de visioconférence, implanté à Dresde, a récemment été racheté par Citrix Systems. Il a développé une technologie de haute qualité proposant un excellent environnement client pour toute bande passante. Parmi les principales caractéristiques de HD Faces, on notera que grâce à l'intégration d'une visionneuse de visioconférence à l'écran: les participants peuvent travailler en collaboration sur du contenu partagé et se voir les uns les autres sans devoir basculer entre les deux écrans. La conférence vidéo et web s'effectue, en outre, en un seul clic. Enfin la vidéo devient optimisée, car elle se règle automatiquement ce qui lui permet de s'adapter parfaitement au matériel et au réseau de chaque participant, lors du partage vidéo, audio ou d'écran. Citrix commercialisera le produit à compter du premier trimestre 2011. À noter que la HD n'est pas un coût supplémentaire, car l'intégration vidéo sera comprise en série dans les différentes solutions GoTo.
HP intègre 3Par à vitesse grand V
L'annonce a été faite le mercredi 6 octobre lors de la présentation de l'intégration des produits et de la technologie 3Par dans la gamme HP. David Scott, ancien CEO de 3Par, devient le responsable de l'activité stockage chez HP sous la responsabilité de Dave Donatelli, vice-président de la division Enterprise. Et grosse surprise, les produits 3Par représentent l'avenir du stockage chez HP dixit Dave Donatelli. « 3Par sera la base des produits des 10 ans à venir au niveau architecture et logiciels ». À long terme, les gammes moyenne et haut de gamme de HP seront remplacées par les solutions de 3Par. La question est donc de savoir quel aurait été le plan B de HP si Dell avait finalisé l'acquisition de 3Par ? Les dirigeants de la firme ont bien sûr refusé de répondre à cette question, mais confirmé la poursuite de l'accord avec Hitachi sur l'intégration en OEM des produits HDS. « Nous allons poursuivre la vente et le support des produits StorageWorks reposant sur HDS (voir annonce 9500). Ces derniers apportent toujours des fonctionnalités comme le support des mainframes qui ne sont pas proposés par 3Par ». Exagérément ambitieux sur la question, Dave Donatelli, poursuit qu'aujourd'hui « HP possède 11% du marché du stockage, mais nous voulons conquérir les 88 % restant. Et 3Par va nous aider à atteindre les 99%... »
Une stratégie très claire chez HP Storage : 3Par à tous les étages (cliquer sur la légende pour agrandir l'image).
David Scott désormais en charge de l'activité stockage chez HP complète le tableau en expliquant sans surprise que les ressources de 3Par vont accélérer la stratégie convergence d'infrastructures. À la question de savoir comment vont évoluer les partenariats de 3Par avec ses intégrateurs, notamment Antemeta en France, David Scott se veut rassurant. « Antemeta est déjà un partenaire HP, et la vente et le support des 3Par sont toujours à l'ordre du jour. Antemeta a réalisé un gros travail en France pour la diffusion et restera un partenaire important ».
Une des forces de 3Par réside dans la fourniture d'une plate-forme de stockage assurant un approvisionnement dynamique et un fonctionnement autonome (autonomic) pour dépasser le stade automatique. Avec sa solution Adaptative Optimization, 3Par a introduit de la qualité de service (QoS) au sein des classes de stockage. Cet outil adopte de façon dynamique une meilleure hiérarchisation des requêtes au niveau des sous-volumes de stockage. Ainsi, les contrôleurs déplacent automatiquement des régions de 128 Mo en les affectant au meilleur support de stockage : SSD, SAS ou SATA. Grâce à cette solution, les baies 3PAR peuvent se contenter d'une capacité en SSD, performant, mais onéreux, réduite ; avec cette architecture 3 tiers, l'usage des différentes technologies de stockage est optimisé.
Illustration : David Scott, ancien CEO de 3Par, désormais en charge du stockage chez HP
(...)(07/10/2010 14:11:33)Cisco introduit la téléprésence dans les foyers
Le système de téléprésence Umi, annoncé hier par Cisco, utilise les téléviseurs haute définition existants et fonctionne avec le logiciel de conversation en ligne Video Chat, de Google. Il comporte une console et une caméra, dotée de cinq micros, qui se pose sur le téléviseur. Mais c'est surtout son prix, bien sûr, qui doit convaincre ses futurs utilisateurs. L'équipement est vendu 600 dollars auxquels s'ajoute un abonnement mensuel de 25 dollars pour le service fourni par Cisco, incluant l'hébergement de sa liste de contacts et le stockage de vidéos. Les commandes sont déjà acceptées pour ce matériel qui arrivera le 14 novembre dans les magasins haut de gamme Magnolia Home Theater de la chaîne Best Buy. On ne sait pas encore, en revanche, à quelle date il sera commercialisé en France.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Verizon Communications, qui a testé le service, va le proposer au début de l'année prochaine à ses clients qui utilisent une connexion haut débit à domicile. En dehors des conversations en direct entre interlocuteurs distants, les utilisateurs de l'Umi pourront montrer des vidéos qu'ils auront enregistrées avec le système. S'ils manquent un appel, il leur sera ainsi possible de laisser un message vidéo qui pourra être récupéré sur le téléviseur, mais aussi sur un PC ou un téléphone mobile. Pour préserver l'intimité des interlocuteurs, on peut masquer la caméra pour ne conserver que la liaison audio provenant du domicile.
Un débit haut débit de 1,5 Mbps au minimum
Il faut une liaison Internet haut débit d'au moins 1,5 Mbps dans les deux sens (montante et descendante) pour profiter de ce service, a précisé Cisco à l'annonce du produit. Sa location s'ajoute à l'achat du matériel et à l'abonnement. A cette vitesse, on obtiendra une qualité vidéo de 720p. Pour atteindre 1080p, il faudra disposer d'une connexion à 3,5 Mbps dans les deux sens.
Toutefois, ceux qui ne pourront pas s'offrir le système Umi seront tout de même en mesure de participer à des vidéoconférences en passant par le service Video Chat de Google depuis leur PC. Avec une qualité bien moindre, évidemment. Pour l'instant, Cisco ne supporte pas d'autres services vidéo externes.
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Pour la plupart des analystes, ce lancement constitue bien sûr une étape importante pour Cisco dans sa conquête du marché de la vidéoconférence à domicile. Même si, à court terme, on ne situe pas bien quels sont les premiers prospects visés par le constructeur. « En amenant la vidéoconférence dans les salons, de fait, cela l'ouvre au plus grand nombre », admet Andrew Davis, du cabinet Wainhouse Research. Nous arrivons à un moment où, non seulement la communication visuelle est acceptée, mais plus encore, elle est largement attendue. Et les gens souhaitent l'utiliser sur leur téléviseur, pas sur leur PC ».
La cible : des marchés de niche, selon les analystes
Le marché de masse pour ce genre de produits haut de gamme est encore assez éloigné, considère de son côté Kurt Scherf, analyste chez Parks Associates. « Seuls 20% des foyers dotés d'une connexion haut débit se servent de caméras web pour faire de la vidéoconférence actuellement, explique-t-il. Or s'ils ne sont qu'un cinquième à le faire au moyen d'un équipement très bon marché et facile à installer, combien sont vraiment prêts à le faire en achetant un produit de 600 dollars assorti d'un abonnement de 25 dollars par mois ? ». Pour lui, les marchés ciblés par ces offres sont constitués de niches très spécifiques, en tout cas à ce stade. Parmi celles-ci, notamment, les personnes ayant des parents âgés qui ne veulent pas uniquement converser avec eux mais aussi s'assurer qu'ils vont bien.
Voilà longtemps pourtant que Cisco annonçait des solutions de téléprésence pour le grand public. En fait, depuis le lancement de ses systèmes de conférence à haute définition en 2006. « Ce produit a nécessité des études de marché importantes, plus que n'importe quel autre produit dans l'histoire de Cisco », ajoute pour sa part Andrew Davis.
Umi va-t-il cannibaliser les systèmes haut de gamme ?
Umi dépasse le seuil des 500 dollars, généralement considéré comme le prix le mieux adapté aux produits électroniques grand public. Son coût est pourtant très inférieur à celui des systèmes de téléprésence que Cisco vend aux entreprises. L'un des dangers, pour le constructeur, c'est donc qu'Umi cannibalise sa ligne professionnelle, considère l'analyste de Wainhouse Research. Les petites entreprises, notamment, vont se précipiter sur le produit de grande consommation. Le fait que l'animatrice Oprah Winfrey prévoit d'utiliser l'Umi dans le cadre de son show, pour faire intervenir en direct des invités qui ne peuvent pas se déplacer jusqu'au studio, pourrait renforcer l'intérêt d'utiliser le matériel dans un cadre professionnel.
D'autres fournisseurs se préparent aussi à amener la vidéoconférence sur les téléviseurs haute définition. Au CES de Las Vegas, cette année, Panasonic et LG Electronics ont annoncé des modèles de téléviseurs embarquant le logiciel Skype. L'offre de Panasonic est sortie en mai et on attend le produit de LG pour la fin de l'année.
Le service doit être gratuit, estime Logitech
Logitech vient aussi de se lancer dans la vidéo HD avec l'annonce, hier, de Logitech Revue, un boîtier exploitant Google TV, à connecter sur un téléviseur. Le fabricant estime que les consommateurs ne veulent pas de rupture entre leur usage de la télévision et du PC. « Cela signifie la vidéo HD non seulement entre deux téléviseurs, mais aussi d'un téléviseur vers un PC ou un Mac, ou le contraire », a-t-il indiqué dans un communiqué évoquant l'annonce de Cisco. « Nous pensons aussi que les utilisateurs grand public veulent un service gratuit, intégré dans une offre de divertissement plus large ». D'où sa propre réponse, avec Logitech Revue.
Le système Umi permet à ses utilisateurs de zoomer sur un élément qu'ils souhaitent montrer à leurs interlocuteurs distants, de même qu'ils peuvent proposer des vues panoramiques, et effectuer plongées et contre-plongées. Les abonnés au service de Cisco pourront enregistrer des vidéos à montrer plus tard ou encore publier des vidéos sur YouTube ou Facebook. Il n'y a pas de connexion pour un microphone externe.
Quand on démarre le système pour la première fois, on se voit simplement attribuer un numéro à six chiffres que les autres abonnés à Umi pourront appeler. Après le premier appel, chaque interlocuteur pourra ajouter l'autre à sa liste de contacts dans laquelle chaque personne est représentée par une image.
Synergy 2010 : Le client Citrix pour iPad prochainement mis à jour
Receiver permet d'exécuter virtuellement les systèmes Windows et ses applications sur toute une série de dispositifs, y compris sur l'iPad pour lequel une première version du client est déjà disponible depuis avril dernier. Selon Citrix, la souris tactile a été ajoutée pour rendre l'expérience utilisateur plus fidèle à Windows. Citrix a également montré comment son futur logiciel client tirait parti du multitâche, démarrant avec une application, réalisant une autre tâche, revenant sur le bureau et finalement recommençant à travailler avec l'application.
En reliant l'iPad à un projecteur et à un clavier externe, Citrix a réussi à transformer la tablette en outil desktop professionnel à part entière. Dans cette configuration, l'iPad devient lui-même une sorte de grosse souris tactile. Citrix a également rendu plus facile l'ajout d'applications dans Windows via son client.
D'autres tablettes bientôt supportées
L'éditeur est assurément un grand fan de l'iPad et de sa capacité à élargir l'utilisation qui est faite de ses produits, mais sa stratégie vise d'abord à rendre son Receiver disponible sur le plus grand nombre de dispositifs possibles. L'entreprise a d'ailleurs annoncé qu'elle collaborait déjà avec Samsung pour mettre au point une version de Receiver destinée à la tablette Galaxy Tab.
Citrix, qui propose par ailleurs une application iPad pour son service de conférence en ligne GoToMeeting, a annoncé que la version desktop de son application supporterait la vidéo mais n'a pas décidé si une future version de l'application pour iPad sera en mesure de la gérer. Mark Templeton a également signalé que Citrix travaillait à une application GoToMeeting pour iPhone, sans préciser de date de livraison pour celle-ci.
(...)(07/10/2010 11:40:51)Oracle ouvert à une acquisition dans le domaine des processeurs
Le mois dernier, lors d'un événement analyste, Larry Ellison avait indiqué qu'Oracle était ouvert à l'achat d'un fabricant de puces. Cette annonce avait relancé les spéculations sur une éventuelle opération avec AMD. Le dirigeant a tenu à préciser sa pensée lors d'une réunion des actionnaires d'Oracle. Il serait plus enclin à acquérir une technologie innovante sur les processeurs plutôt que des parts de marché importantes. « ce qui nous intéresse, c'est l'achat de propriété intellectuelle » a-t-il déclaré et d'ajouter « dans la mesure où les semi-conducteurs comprennent de la propriété intellectuelle... nous serions intéressés par certains types de sociétés dans ce domaine. ». « Par exemple, même si Oracle conçoit les puces Sparc à travers Sun Microsystems, elles sont fabriquées ailleurs » souligne-t-il.
« Nous sommes créateur et acheteur de propriété intellectuelle, plutôt que d'essayer d'étendre nos activités par l'achat d'un grand nombre d'entreprises de services » a-t-il ajouté. Cette remarque contraste avec certaines spéculations récentes. Le co-président, Mark Hurd va certainement peser pour cette orientation vers les services. « Je suis convaincu que le marché des services est en pleine mutation ». L'enjeu est de combiner matériel et logiciels pour les clients. C'est ce qu'Oracle est en train de faire avec les systèmes intégrés au sein d'une même boîte», a dit Mark Hurd. Oracle explique le succès de son offre intégrée Exadata. Les prévisions de ventes d'Exadata s'élèvent à 1,5 milliard de dollars, précise Larry Ellison et d'ajouter que les concurrents tentent de répondre à cette offre comme le montre le rachat de Netezza par IBM.
Un humour toujours caustique
Au cours d'une séance de questions-réponses, un actionnaire est revenu sur la rivalité entre Larry Ellison et Marc Benioff, PDG de Salesforce.com. Le CEO d'Oracle, fidèle à son habitude, a répondu de manière ironique. « Lorsque Salesforce.com s'est déclarée la première société à faire du SaaS (software as a service), Amazon a lancé son Elastic Compute Cloud (EC2). Salesforce.com a dit alors : Whoaou , le cloud c'est plus cool que le SaaS ! Ouais, ouais! Nous sommes cloud! Donc, dans les 40 secondes, ils sont passés du mode SaaS au vrai cloud computing », s'amuse le dirigeant. Le même actionnaire proposait que les deux hommes se réunissent autour d'un café et aplanissent leurs différends. Larry Ellison a déclaré « je ne suis pas sûr que le café soit la meilleure boisson pour une réunion » et de compléter « Ces piques contre Marc Benioff ne sont pas personnelles, c'est juste du business. Salesforce.com est notre concurrent et nous souhaitons les battre ».
Un autre actionnaire est revenu sur le procès contre Google autour de prétendues violations de brevets Java dans le système d'exploitation Android. Ellison n'a fait aucune remarque supplémentaire, mais brièvement résumé la position d'Oracle et dit, « nous cherchons des réparations et une indemnisation devant les tribunaux. »
(...)
Linux a fêté son 19ème anniversaire
« Le 5 octobre 1991, [Linus Torvalds] annonce sur le forum Usenet news:comp.os.minix la disponibilité d'une ébauche version 0.02 de son noyau [du système d'exploitation Linux], la version 0.01 ayant eu une diffusion plus que confidentielle » rappelle l'encyclopédie libre Wikipedia. Citer l'encyclopédie collaborative s'impose en effet quand il s'agit de célébrer le système d'exploitation devenu emblématique du logiciel libre et, partant, de tout un mouvement de partage de la connaissance dont, finalement, Wikipedia n'est qu'un autre avatar.
Largement employé dans les serveurs (notamment les serveurs web), beaucoup moins sur les postes de travail en dehors de secteur particuliers (développement informatique, recherche scientifique...), Linux est un incontestable succès. Ce noyau est intégré à de nombreuses distributions, totalement gratuites (Ubuntu, Fedora...) ou associée à des services voire des logiciels non-libres (Mandriva, Red Hat...).
Des personnalités fortes
Emblématique, il concentre beaucoup des caractéristiques du monde de l'Open Source. D'abord, les innombrables distributions. Installer Linux est presque un non-sens : il s'agit de choisir une distribution particulière, avec des choix distincts, même si la plupart des fonctions sont partagées et assurent une compatibilité (presque) totale. Cette diversité est souvent perçue par les « vieux » informaticiens comme un « foutu bazar » guère rassurant en environnement professionnel, une richesse pour ses partisans. Les débats hautement idéologiques font également partie de sa nature même, à commencer même par son nom : doit-on dire Linux ou GNU/Linux ? Ce genre d'imprécisions fait se hérisser les plus intégristes et ennuie profondément le commun des mortels.
Si le créateur initial de Linux, l'ex-finlandais et désormais américain Linus Torvalds, a une approche très pragmatique du logiciel libre, en étant prêt à des collaborations avec le monde du logiciel propriétaire, il lui est arrivé de se heurter à l'autre grand gourou de la communauté du Libre, Richard Stallman, pour qui une concession est une reddition. Pourtant, ces deux figures charismatiques ont, chacun, développé leur activité autour d'un problème très concret auquel ils se sont confronté : un pilote d'imprimante bogué pour Stallman, une faible disponibilité du noyau du système de l'université d'Helsinki pour Torvalds.
Microsoft pousse ses partenaires vers son cloud
700 partenaires engagés auprès de Microsoft autour du Cloud
Pour affiner ses réponses à ces questions récurrentes, l'éditeur a fait appel à un cabinet externe missionné pour bien définir les services que ses partenaires peuvent proposer et comment ils doivent les packager. Et ses actions ne s'arrêtent pas là puisque Microsoft mène également un autre tour de France durant lequel il propose à ses revendeurs des formations gratuites sur Microsoft Online Services (MOS) qui comprennent un volet sur le cloud computing. « Ces formations ne sont pas certifiantes. Elles visent à accélérer l'engagement de nos partenaires sur le cloud », indique Gwénaël Fourré. A l'heure actuelle, Microsoft revendique plus de 700 partenaires engagés à ses côtés en France autour du cloud computing et 120 000 utilisateurs de MOS.
Dans la relation entre l'éditeur et son réseau de distribution, une autre innovation de Microsoft concerne la dématérialisation des ventes de ses logiciels. Dans le cadre de son programme d'accompagnement Microshop lancé il y a un an, Microsoft a décidé de mettre à la disposition des revendeurs de proximité un « e-kit » qui leur permet de placer sur les pages de leurs sites marchands un module d'achat. Il permet aux clients d'acquérir et de télécharger des logiciels Microsoft (Office, Windows, Visio, Project ou encore Sharepoint). « En arrière plan, les transactions sont administrées par les plates-formes de téléchargement de nos e-grossistes Nexway et Arvato », explique Gwénaël Fourré. Les revendeurs membres du programme Microshop ont également désormais accès à un support téléphonique sur les logiciels de Microsoft. Actuellement au nombre de 600, les partenaires Microshop devraient être deux fois plus d'ici à la fin de l'année selon l'éditeur.
Sans bonne intégration pas de cloud fonctionnel
Le cloud computing franchit une nouvelle étape en étant abordé maintenant sous l'angle de l'intégration. C'est Alain Attias, directeur associé du cabinet Kerensen Consulting qui fixe le nouvel axiome : « Si vous ne savez pas intégrer, vous n'avez aucune chance dans le cloud ». En clair, de plus en plus d'applications en cloud s'installent dans le SI, donc se confrontent à des applications pré-existantes. Par exemple, le CRM en cloud avec le système d'information d'une banque. L'intégration est alors essentielle. Editeurs, intégrateurs et SSII se disputent ce marché.
Certains acteurs ont même acheté des compétences. Comme IBM avec le rachat de la société californienne Cast Iron au mois de mai dernier. Elle lui apport des outils d'intégration spécialisés sur les applications cloud. « L'intégration est bien devenue la clé du développement pour le cloud computing » souligne Alain Attias, « on ne va pas pour autant passer au tout-cloud, mais cloudiser progressivement le système d'information ».
Le "Saas canada dry"
Cette progressivité s'observe très bien sur les ERP. « Beaucoup d'applications basculent en Saas, note Loïc Simon, comme la trésorerie ou les RH, les ERP métiers sont plus rétifs. » En fait, lui-même et d'autres acteurs du cloud pointent les « faux amis » ou le « Saas canada dry », bref les applications en Saas qui n'en sont pas vraiment. Ce serait l'écrasante majorité des éditeurs français qui proposeraient ainsi, sous couvert de Saas, de l'hébergement pur et simple. Avec un serveur par client. Alors que le Saas véritable consiste à pourvoir accueillir plusieurs clients sur un même serveur. C'est ce que proposent des sociétés comme salesforce. Capables d'accueillir toutes tailles d'entreprises et toutes les applications.
Derrière ses airs consensuels, le cloud computing laisse se déchirer les éditeurs à belles dents.
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